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Section II. Les modes opératoires des concepts de changements technologiques et d’identité

1.1. Définition

Le contenu conceptuel que nous entendons attribuer à la notion de changements

technologiques tiendra compte des éléments de définition et d’analyse qui nous ont permis de construire le cadre d’analyse de cette étude et que nous résumerons brièvement ainsi : • tout en considérant que leur développement s’inscrit dans un mouvement historique

global, les changements technologiques seront abordés ici comme étant le résultat conjoint, d’une part, des progrès de la connaissance technique et scientifique et, d’autre part et surtout, des besoins matériels de l’activité quotidienne sur le terrain (Rosenberg, 1976) ;

• dans le cadre de l’espace d’une organisation industrielle comme l’entreprise de haute technologie observée ici, ces changements doivent déboucher sur la transformation de la fonction de production (Massard, 1991). Dans cette perspective, les composantes de ces changements comprendront donc non seulement les différentes dimensions techniques et humaine de l’acte de production, mais également les conditions qualitatives et

quantitatives de leur adéquation ;

• les changements technologiques sont, dans ce contexte, porteurs d’une dynamique de socialisation dont la nature est étroitement liée au mode d’acceptation ou

d’appropriation, par certains acteurs de l’entreprise, des nouvelles technologies et des nouvelles techniques de production mises en œuvre par ces changements. Cette dynamique peut être repérée par deux processus :

1. un processus de professionnalisation ou de reprofessionnalisation (Eyraud et al., 1988) de certaines fonctions lié à l’apparition et à la formation d’espace de qualification (et de déqualification) dans l’entreprise. Cet aspect précis de la professionnalisation est une des composantes du processus, plus global, que nous relions à la dynamique des changements technologiques, le processus de

qualification ;

2. une dynamique dite de cloisonnement intercatégoriel (Eyraud et al., 1988) qui se traduit dans l’espace social de l’entreprise par la création ou le renforcement de distinctions plus ou moins importantes entre les catégories et/ou les groupes professionnels.

Ces éléments ne sont évoqués ici qu’à titre indicatif, pour servir de points d’ancrage à notre démarche méthodologique et à la définition du contenu précis que nous entendons attribuer au concept de changements technologiques.

C’est dans cette perspective inscrite dans le cadre de la problématique de ce travail que nous placerons la définition que nous avons retenue de ce concept de changements technologiques. Les changements technologiques définissent les transformations

techniques affectant, à des degrés variables, les produits industriels, les équipements et les moyens techniques nécessaires à leur fabrication, et donc affectant non seulement

l’ensemble de l’environnement social et professionnel de l’entreprise mais également l’organisation du travail dans l’espace de production.

L’ambition d’une telle définition n’est pas de prétendre fixer de façon rigide et définitive dans ce travail le contenu d’un concept dont la revue bibliographique a montré à quel point il pouvait prêter à discussion. Il s’agit ici, plus simplement, de circonscrire aussi

précisément que possible un domaine de définition, de façon à nous permettre d’aborder plus aisément la construction des composantes opératoires de ce concept. Dans cet esprit, pour opérationnaliser le concept de changements technologiques, les indicateurs qui serviront à en définir les composantes analytiques dans notre étude de cas seront donc définis en étroite relation avec « le terrain », c’est-à-dire l’espace d’observation formé par l’usine de fabrication de réseaux de transmission, un espace de production dite de « haute technologie » particulièrement représentatif de l’industrie des télécommunications. 1.2. Mode opératoire.

Compte tenu du cadre théorique de ce travail et des définitions proposées plus haut, le concept de changements technologiques sera présenté sous la forme de deux grandes composantes à partir desquelles prend forme la dynamique de transformation impulsée par ces changements dans l’espace de l’entreprise :

I. la transformation des produits et des techniques de production ; II. la transformation des conditions et des postes de travail.

Nous reviendrons plus loin sur les contenus précis des termes constitutifs de ces

composantes, à la faveur de leur explicitation en fonction des caractéristiques de l’espace d’observation. Chacune de ces composantes sera définie par des éléments spécifiques issus directement du « terrain » : des indicateurs de terrain qui nous permettront d’en saisir les dimensions et, partant, d’être en mesure d’en dégager une appréciation ou une évaluation concrètes à partir des moyens d’observation que nous aurons retenus à cet effet

(observation participante, entretiens et autres moyens d’enquête). En d’autres termes, et ainsi que l’indique le schéma proposé ici, c’est une construction de type pyramidal que nous avons décidé de monter, dans laquelle le concept de base est formé de deux

composantes analytiques dont chacune est à son tour constituée de plusieurs dimensions. Enfin, chaque dimension sera définie par le moyen de ce que nous avons appelé des « indicateurs de terrain ».

1.2.1. Première composante : la transformation des produits et des techniques de production.

La première composante correspond à la traduction la plus visible des changements technologiques dans l’espace de l’entreprise en ce sens que les deux dimensions qui la forment reflètent, respectivement, l’environnement sociotechnique et la nature des produits. C’est-à-dire deux dimensions dont l’observation dans l’espace de fabrication apparaît immédiate, surtout la première en raison des indicateurs de terrains qu’elle met en œuvre. Il s’agit également d’une composante de première importance dans la mesure où elle fait directement référence aux produits et aux techniques mises en place pour les fabriquer : prolongements « naturels » s’il en est, parce que physiques, des changements

technologiques tels qu’ils peuvent être, d’emblée, perçus par les différents acteurs professionnels de l’entreprise. Et ce, tout particulièrement par les « employés de

production » –ainsi qu’il est convenu d’appeler l’ensemble des travailleurs, ouvriers et opérateurs, affectés aux lignes de fabrication– et par les techniciens dits également « de production », par différenciation avec d’autres groupes de techniciens affectés dans d’autres secteurs de l’entreprise (ingénierie, technologie, maintenance, etc.). Cette composante sera repérée en fonction de deux dimensions opérationnelles :

a) la nature des produits ;

b) l’environnement sociotechnique.

Pour définir chacune de ces deux dimensions, l’observation critique, et sur une longue durée, de cet espace nous a conduit à identifier trois indicateurs de base dont la pertinence et, surtout, la fiabilité sur le plan méthodologique, nous ont paru suffisamment solides pour appréhender avec le moins d’incertitude possible les effets des changements technologiques dans cet espace en fonction des préoccupations de notre problématique.

I. Dimension A : la nature des produits.

Cette dimension est fondée sur les caractéristiques physiques et techniques des produits de l’entreprise : la raison d’être et la fonction, le potentiel technologique et le mode de

composition (configuration d’assemblage). C’est à partir des contraintes techniques imposées par le produit que s’élaborent et se développent les moyens technologiques de sa fabrication. Nous montrerons plus loin que c’est en raison de cette position en amont du « système technique » (Dunlop, 1958) de l’entreprise que cet « impératif technologique » (Monjardet, 1980) prend forme et tend à faire apparaître le produit comme une « entité hiérarchique » (Salerni, 1979), c'est-à-dire comme une donnée physique et matérielle autour de laquelle les moyens techniques de production (hardware) et les logistiques de soutien (software) doivent être mis en adéquation, notamment grâce aux transformations

technologiques133. C’est donc en tant que « contrainte technique » (Salerni, 1979), dans un

premier temps, que nous prendrons en considération la dimension « nature du produit » de la première composante dite « transformation des produits et des techniques de

production ».

1. Type de produit et vocation fonctionnelle.

Les produits fabriqués dans l’usine observée sont nombreux et diversifiés. La

configuration de chacun de ces produits leur attribue certaines caractéristiques techniques en matière de fonction et de niveau d’utilisation (certains peuvent être directement et immédiatement utilisés par l’usager alors que d’autres devront être associés à des produits différents et intégrés à un ensemble plus complexe avant d’être fonctionnels. Le type et la vocation fonctionnelle de ces produits sont également en étroite relation avec le nombre plus ou moins important des cartes de circuits imprimés134 (CCI) qui entrent dans leur

composition. Certains produits sont constitués de quelques cartes seulement mais en grand nombre, alors que pour d’autres c’est l’inverse : une grande diversité de cartes mais en nombre restreint. Ces produits nécessitent donc pour leur fabrication des équipements lourds et/ou légers et des logistiques de soutien conçus ou adaptés à cet effet, selon la

133 Mais pas exclusivement, puisque, comme nous avons pu le voir plus haut, l’introduction de certains changements

technologiques dans l’espace de production d’une entreprise peut être saisie comme une opportunité favorable par les instances de décisions de l’entreprise pour l’accompagner par des changements sociaux internes et organisationnels justifiés par d’autres motivations que la seule « raison technique » (Noble, 1977).

diversité et le nombre des cartes qui les composent135. C’est là un des exemples concrets de

ce que nous avons appelé plus haut « contrainte technologique ».

2. Niveau d’avancement technologique et degré de miniaturisation. Cet indicateur vise à dégager le nombre et la nature des étapes franchies dans la

composition des CCI. Le niveau d’avancement technologique est évalué ici par le mode d’intégration technologique des différentes fonctions assignées à un produit ainsi que, par conséquent, le nombre d’opérations logiques qui lui sont attribuées. Le degré de

miniaturisation va de pair avec ce mode d’intégration et le nombre de ces opérations en ce sens qu’il dépend également du nombre des composants électroniques et de leurs

dispositions dans les CCI. Comme nous aurons à revenir plus loin sur ces points, notons simplement que cet indicateur sera particulièrement mis en œuvre dans l’appréciation concrète de certains effets résultants des changements technologiques affectant les caractéristiques fonctionnelles des produits fabriqués.

3. Mode d’assemblage et types de composants électroniques.

Cet indicateur est en étroite relation avec le précédent dans la mesure où ses deux éléments en dépendent. En effet, le mode d’assemblage des composants électroniques sur les CCI dépend du degré de miniaturisation de ces cartes. Ce mode est en fait formé de deux types d’opérations selon les types de composants : le « montage en surface » et le « montage manuel ». Sans chercher à détailler des opérations sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement de façon approfondie, précisons que ces deux modes de montage correspondent aux types de composants électroniques : montage en surface pour les composants miniaturisés –le plus souvent avec des équipements automatisés– et montage manuel pour les composants dits « sur pattes136 ». Le recours à un tel indicateur ici permet

de faire ressortir les transformations dues aux facteurs technologiques –ou les types de contraintes technologiques– et dont les répercussions sur les modes et les espaces de qualification dans la surface de production peuvent être déterminantes tant en termes d’acquisition de « compétences spécialisées » (Mintzberg, 1982) qu’en termes de déqualification et de « déprofessionnalisation » (Eyraud et al., 1988).

II. Dimension B : l’environnement sociotechnique.

Cette deuxième dimension vise à repérer les changements affectant les techniques de production et leurs prolongements sur les équipements de fabrication et d’assemblage, la structuration de l’espace qui en découle ainsi que, et surtout, l’organisation du travail et la répartition des tâches. Elle fera donc appel à trois indicateurs de terrain correspondant à chacun de ces éléments. Notons qu’il ne s’agit, là également, que d’identifier des moyens opératoires permettant d’appréhender le « terrain », nous aurons ainsi naturellement recours à des critères d’observation issus de l’espace d’observation.

135 Nous reviendrons plus en détails sur la description de ces produits à la faveur du chapitre consacré à la présentation de

l’entreprise et de l’usine observée.

136 À la différence des composantes électroniques miniaturisées, ayant une taille de quelques millimètres et qui sont

désignées sous le terme composantes « à montage en surface » parce qu’elles doivent être directement soudées sur la surface des cartes de circuits imprimés auxquels elles sont destinées. Les autres composantes dites « sur pattes » sont de taille plus grande et sont généralement fixées à partir des prolongements métalliques filiformes qui leur servent de supports (pattes) pour la soudure.

1. Équipements lourds et logistique de soutien.

Cet indicateur permettra surtout de rendre compte des transformations technologiques affectant les machines-outils ainsi que les différents équipements techniques et modes de maintenance, mécanique et informatique, mis en œuvre pour les opérations de fabrication, d’assemblage et de montage des CCI et des produits et groupes de produits. À titre d’exemple, ces transformations peuvent être liées aux conséquences de la transition de l’assemblage manuel des composants électroniques sur les circuits imprimés avec le soutien de quelques machines-outils vers la mise en place de nouveaux équipements composés de machines à insertion automatique des composants. Cette transition est concrétisée dans la plupart des cas par des changements au niveau de la nature et de l’organisation des tâches dévolues aux opérateurs et aux techniciens : on passe ainsi d’une activité articulée autour d’opérations manuelles réalisées sur des tables individuelles de travail à une activité axée sur une série de séquences informatiques correspondant, concrètement, à la manipulation de quelques boutons-poussoirs en raison du support logistique informatique sur lequel repose le fonctionnement de ces machines.

Grâce à un tel indicateur, nous pourrons observer comment cette transition a pu être

réalisée dans l’usine, en parallèle avec l’abandon graduel des composants électroniques dits « sur pattes », au profit de composants à « montage en surface » (point dont les

prolongements sont également examinés dans la dimension « produits »).

Notons que, à la faveur de cette analyse, nous pourrons observer les changements à

caractères social et organisationnel introduits dans l’espace de production par les instances de l’entreprise et dont la justification n’est pas forcément le résultat de la contrainte

technique ou de ce que D. Salerni (1979) a appelé la « fonction hiérarchique » du nouvel équipement. Cette transition sera également appréhendée sous l’angle de ses conséquences, parfois directes, sur la réduction du personnel. Une machine à insertion automatique

effectue les tâches de plusieurs travailleurs d’assemblage et de montage, selon les produits et les fonction de production affectés par une telle machine. De plus, cet équipement exige pour son fonctionnement et sa maintenance un personnel plus qualifié137 (techniciens ou

ingénieurs).

2. Organisation de l’espace.

Cet indicateur nous permettra d’appréhender les impacts des changements technologiques sur la structure de certaines parties du plan d’occupation de l’espace. En effet, le nombre et le volume de certains équipements lourds introduits dans l’espace de production constituent des facteurs déterminants dans l’organisation de cet espace en raison des possibilités

multiples qu’ils offrent aux instances dirigeant la surface de fabrication pour faire « accompagner » les transformations technologiques par des changements au niveau de l’organisation du travail en général et, en particulier, au niveau de la répartition des tâches. D’une façon ou d’une autre, le plan de structuration de l’espace de production s’en trouvera affecté. Ne serait-ce que par les choix concernant la disposition des nouveaux équipements

137 Les prolongements de cette dimension se répercuteront donc sur les plans de la démographie de l’entreprise et de ce

que nous appellerons plus loin le « processus de technicisation » de certains groupes professionnels, notamment les opérateurs des machines dites à insertion automatiques.

lourds ou par l’agencement des postes de travail : en formation groupée ou distribution éparse, sous forme de structures longilignes, de rangs ou de petits ensembles propices aux contacts et à une certaine convivialité, toutes formes d’organisation de l’espace dont nous pourrons observer les prolongements sur l’organisation du travail elle-même et, partant, sur les conditions et les modes de socialisation dans l‘espace de production.

3. Organisation du travail et conditions de socialisation.

Dans le prolongement de l’indicateur précédent et des remarques concernant la « contrainte technologique », ce dernier indicateur sera mis en œuvre pour identifier certains des effets des changements technologiques sur le plan de l’organisation du travail et sur les conditions de socialisation qui en découlent, tant sur les nouveaux espaces de socialisation ainsi créés que sur les rapports interindividuels et intercatégoriels. Autant d’implications sociales et relationnelles dont nous montrerons qu’elles peuvent se traduire parfois par la formation de groupes informels, sur des critères non professionnels et autres, selon les structures de convivialité issues de l’aménagement territorial imposé, par les contraintes techniques et/ou sociales dans l’espace de production. Nous pourrons montrer que de nouvelles pratiques sociales peuvent résulter des transformations technologiques introduites dans cet espace et dont certains effets se traduisent par certaines « contraintes sociales » (Salerni, 1979) directement sur le « plancher de production », au niveau des rapports des individus avec les nouveaux équipements –capacité d’appropriation ou volonté de rejet, adaptation ou refus des nouvelles conditions d’activité, etc.– aussi bien qu’entre les travailleurs eux- mêmes selon les relations intercatégorielles qui se développent dans leur espace de travail. Cet indicateur nous permettra également de comparer nos propres observations critiques avec celles concernant les effets des changements technologiques en termes de

« cloisonnements intercatégoriels » (Eyraud et al., 1988) et de conséquences sur les caractéristiques socioprofessionnelle des différentes « communautés de travail » (idem, 1988) de l’espace de production de l’entreprise.

1.2.2. Deuxième composante : la transformation des postes et des conditions de travail. Cette deuxième composante s’appuiera sur les changements qui affectent les conditions techniques entourant les activités professionnelles des techniciens dans les différents secteurs de l’entreprise ainsi que les caractéristiques physiques et sociales des

environnements locaux dans lesquelles s’exercent ces activités. Cela, en étroite relation avec les données de la première composante, concernant les produits et les techniques de production utilisées dans les sections de fabrication. En d’autres termes, les deux

dimensions qui constituent cette composante sont relatives aux deux volets suivants. Pour la première, aux conditions concrètes de « l’acte de production » (Massard, 1991) dans lequel s’insèrent les activités des techniciens, c'est-à-dire les outils et les équipements techniques ainsi que leur mise en œuvre. Et, pour la seconde, aux caractéristiques physiques et sociales des différents environnements locaux de ces activités. Ces deux dimensions, dites C et D (en compléments aux dimensions A et B de la première composante), seront explicitées par les indicateurs de terrain sur la base desquels elles pourront être évaluées et aboutir ainsi à définir le caractère opérationnel du concept de changements technologiques auquel elles correspondent.

I. Dimension C : les conditions techniques de travail.

Cette dimension vise à faire ressortir les transformations affectant aussi bien les procédés techniques et matériels caractérisant les phases de test –une des principales activités des techniciens– que les équipements et autres appareillages « durs » et « mous » (Perrin, 1993) –hardware et software– qui leur servent de supports. Les indicateurs de cette dimension seront donc principalement liés aux caractéristiques des postes et des stations de travail, sur les plans des équipements et des supports informatiques de soutien. Ces indicateurs nous permettront d’appréhender l’évolution ou les transformations touchant à la « fonction logique » (Perrin, 1993) même de ces supports, et, partant, de leurs prolongements sur les processus d’acquisition ou de perte de « compétences spécialisées » (Mintzberg, 1982). C’est là une dynamique dont les effets et la réalité sur le « plancher de production »

peuvent se traduire précisément par la formation de ces espaces de qualification (Eyraud et al., 1988 ; Sainsaulieu, 1987).

1. Configuration de la « station de travail ».

Cet indicateur de terrain est particulièrement révélateur des changements, de nature organisationnelle ou technique, pouvant affecter les aires d’activité des techniciens, notamment les techniciens dits « de production ». La station de test –ou test set, selon le terme utilisé couramment dans l’usine– constitue l’un des principaux outils de travail de ces derniers. Les équipements qui la composent sont conçus et agencés en fonction des CCI ou

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