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Conversion à l’Agriculture Biologique d’un système de Polyculture élevage laitier : évolution du

bilan azoté

BARATAUD Fabienne, FIORELLI Jean-Louis

INRA ASTER, 662 av. L. Buffet, 88500 Mirecourt

Contacts : fabienne.barataud@mirecourt.inra.fr - 03 29 38 55 10 ;

Résumé : Des bilans de N calculés à l'échelle de la ferme et à la surface parcellaire pour 5 années avant et après conversion à l'AB f apparaître une réduction marquée des excédents lors de la conversion. Un écart important existe cependant entre les deux systèmes conduits en AB (herbager et polyculture-élevage très autonomes)

bilan et présenter un réel risque de lessivage de nitrate. Mots-clés : balance azotée, ferme, prairies, légumineuses Projets dans lesquels s'intègrent les travaux :

Partenaires impliqués : US Agro-Impact INRA, rue Fernand Christ, 02007 LAON Cedex (N. Beaudoin) UMR 7619 Sisyphe, CNRS/UPMC, 4 place Jussieu, 75005 Paris (G. Billen, E. Burel)

Contexte

Face à une dégradation certaine des milieux (et en particulier des mas

visant leur préservation, l’AB est souvent citée comme moyen potentiel de concilier production agricole et préservation des m cette forme d’agriculture reste cependant questionnée au chapitr

Objectifs et enjeux du travail de recherche

Le travail vise à évaluer les effets de la conversion à l’AB sur la balance azotée au moyen de deux types de bilans ferme et au niveau des parcelles. Ces bilans doivent permettre d

souterraines.

Démarche scientifique

On cherche à déterminer si la conversion à l’AB se traduit ou non par une limitation des émissions d’azote par lessivage. On pour cela des bilans d’azote à l’échelle de la ferme et des parcelles sur des périodes longues (5 ans pré

de l’analyse des pratiques mises en œuvre sur le territoire de la ferme expérimentale de Mirecourt ( Acquis scientifiques

Au niveau de la ferme, lors du passage de l’a

de moitié ; les intrants, comme les produits exportés, ont été divisés par deux devient un poste fondamental représentant 80% des entrées d’azote dans le système.

Réalisé à l’échelle des parcelles et agrégé au niveau des territoires d‘exploitation en distinguant des territoires attribués respectivement aux animaux en lactation et au reste du troupeau (génisses, vaches taries), le bilan d’azote fait ressortir un

d’azote cinq fois supérieur en agriculture conventionnelle. Mais il faut également noter un écart significatif entre les deux sy biologiques conduits en parallèle (herbager

Enfin, la sole cultivée présente un déficit d’azote

d’azote pour les prairies permanentes est deux à trois fois plus faible en AB. Trajectoires et conversion"

Conversion à l’Agriculture Biologique d’un système de Polyculture élevage laitier

Louis, FOISSY Damien

03 29 38 55 10 ; fiorelli@mirecourt.inra.fr ; damien.foissy@mirecourt.inra.fr

Des bilans de N calculés à l'échelle de la ferme et à la surface parcellaire pour 5 années avant et après conversion à l'AB f s excédents lors de la conversion. Un écart important existe cependant entre les deux systèmes

élevage très autonomes), et certaines pratiques en AB peuvent ponctuellement détériorer le que de lessivage de nitrate.

, légumineuses

Projets dans lesquels s'intègrent les travaux :financement propre

Impact INRA, rue Fernand Christ, 02007 LAON Cedex (N. Beaudoin) UMR 7619 Sisyphe, CNRS/UPMC, 4 place Jussieu, 75005 Paris (G. Billen, E. Burel)

Face à une dégradation certaine des milieux (et en particulier des masses d’eaux) et des contraintes réglementaires croissantes visant leur préservation, l’AB est souvent citée comme moyen potentiel de concilier production agricole et préservation des m cette forme d’agriculture reste cependant questionnée au chapitre du nitrate.

Objectifs et enjeux du travail de recherche

Le travail vise à évaluer les effets de la conversion à l’AB sur la balance azotée au moyen de deux types de bilans

ferme et au niveau des parcelles. Ces bilans doivent permettre d’évaluer l’intérêt de l’AB pour préserver la qualité des eaux

On cherche à déterminer si la conversion à l’AB se traduit ou non par une limitation des émissions d’azote par lessivage. On pour cela des bilans d’azote à l’échelle de la ferme et des parcelles sur des périodes longues (5 ans pré

uvre sur le territoire de la ferme expérimentale de Mirecourt (Figure 1).

lors du passage de l’agriculture conventionnelle (AC) à l’Agriculture biologique, le bil

; les intrants, comme les produits exportés, ont été divisés par deux, tandis que la fixation symbiotique (prairies et cultures) devient un poste fondamental représentant 80% des entrées d’azote dans le système.

à l’échelle des parcelles et agrégé au niveau des territoires d‘exploitation en distinguant des territoires attribués respectivement aux animaux en lactation et au reste du troupeau (génisses, vaches taries), le bilan d’azote fait ressortir un

zote cinq fois supérieur en agriculture conventionnelle. Mais il faut également noter un écart significatif entre les deux sy biologiques conduits en parallèle (herbager versus polyculture-élevage).

la sole cultivée présente un déficit d’azote en AB alors qu’elle était largement excédentaire en AC d’azote pour les prairies permanentes est deux à trois fois plus faible en AB.

Poster 41

Conversion à l’Agriculture Biologique d’un système de Polyculture élevage laitier : évolution du

damien.foissy@mirecourt.inra.fr

Des bilans de N calculés à l'échelle de la ferme et à la surface parcellaire pour 5 années avant et après conversion à l'AB font s excédents lors de la conversion. Un écart important existe cependant entre les deux systèmes et certaines pratiques en AB peuvent ponctuellement détériorer le

ses d’eaux) et des contraintes réglementaires croissantes visant leur préservation, l’AB est souvent citée comme moyen potentiel de concilier production agricole et préservation des milieux ;

Le travail vise à évaluer les effets de la conversion à l’AB sur la balance azotée au moyen de deux types de bilans : au niveau de la ’évaluer l’intérêt de l’AB pour préserver la qualité des eaux

On cherche à déterminer si la conversion à l’AB se traduit ou non par une limitation des émissions d’azote par lessivage. On réalise pour cela des bilans d’azote à l’échelle de la ferme et des parcelles sur des périodes longues (5 ans pré- et post-conversion) à partir

igure 1).

iologique, le bilan azoté se trouve réduit tandis que la fixation symbiotique (prairies et cultures) à l’échelle des parcelles et agrégé au niveau des territoires d‘exploitation en distinguant des territoires attribués respectivement aux animaux en lactation et au reste du troupeau (génisses, vaches taries), le bilan d’azote fait ressortir un excédent zote cinq fois supérieur en agriculture conventionnelle. Mais il faut également noter un écart significatif entre les deux systèmes en AB alors qu’elle était largement excédentaire en AC, et l’excédent du bilan

Figure: Evolution des flux d'azote entrant et sortant d'un système de polyculture-élevage (PCE) bovin laitier lors de la conversion (fin 2004) de l'agriculture conventionnelle vers deux systèmes économes et autonomes conduits en Agricutlure Biologique (AB). Les calculs sont effectuées sur

des périodes stabilisées du point de vue des pratiques: 1998-2002 pour l'AC et 2007-2011 pour l'AB.

Impact des résultats / applications / résultats opérationnels

En situation de "pénurie relative d’azote" correspondant à nos systèmes particulièrement autonomes et économes en intrants, le bilan de l’AB traduit le moindre risque de lessivage de nitrate, qu’il soit établi à l’échelle de la ferme ou à la surface des parcelles. Pour autant, la distinction des types de couvert (cultures vs prairies permanentes) fait apparaître, dans notre cas, un déficit sur la sole cultivée qui est certainement l’un des facteurs limitant de la productivité des cultures. Certaines pratiques contribuent cependant à maintenir un risque de lessivage ponctuel, lors des remises en culture des prairies semées ou après la récolte des mélanges céréales-protéagineux ; en prairie permanente, si les risques sont globalement moindres en AB, il convient toutefois de rester également vigilant quant aux apports de fumure organique et aux modalités de pâturage.

Perspectives

L’analyse des bilans à l’échelle de la ferme et des ensembles parcellaires s’enrichira d’une analyse des flux internes réalisée à l’échelle temporelle des rotations (6 à 8 ans). En les rapprochant de la connaissance des reliquats azotés réalisés chaque année en début d’hiver, il sera possible de mieux évaluer les pratiques mises en œuvre depuis 2006.

Publications issues de ces travaux

Barataud F., Foissy D., Fiorelli J.L., Nicolas Beaudoin N., Burel E., Billen G. Conversion of a conventional to an organic mixed dairy farming system: Consequences in terms of N fluxes, soumis à Agriculture, Ecosystems and Environment.

Session "Trajectoires et conversion"

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