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Un terrain d’appui propice pour une démarche de recherche

1.2 Champ clinique

La recherche concerne les enfants qui ont été soumis précocement à des environnements familiaux défaillants. Je décrirai plus loin les caractéristiques de ces environnements et des modes d’interaction qui les organisent, ainsi que le profil psychopathologique présenté par les enfants qui y ont été confrontés pendant leurs premières années de vie. Toutefois, afin que le lecteur puisse se faire une première représentation de la clinique sur laquelle porte la démarche de recherche et d’analyse présentée, je souhaite proposer d’emblée le compte-rendu d’une situation. J’ai rencontré cet enfant il y a quelques années, alors que j’intervenais dans un service de l’Aide Sociale à l’Enfance. L’étude de sa situation a participé à l’inauguration de ma démarche de recherche et contribué à l’amorce de la problématisation ainsi que de l’élaboration d’hypothèses de travail67. Il s’agit d’une situation dans laquelle les processus psychopathologiques que je souhaite étudier se déploient avec une violence extrême. Tous les enfants que j’ai inclus dans la population qui constitue mon échantillon d’observation ne connaissent pas des troubles aussi exacerbés, ou bien ils s’expriment de manière moins spectaculaire. Mais, après avoir été confrontée à des dizaines de situations qui présentaient plusieurs aspects similaires, il m’a semblé que l’on pouvait concéder à ce cas une valeur suffisamment paradigmatique pour pouvoir être présenté en exergue à mon propos.

Kevin est accueilli chez Mr et Mme B. depuis des années. Il avait 20 mois à son arrivée, il a 10 ans aujourd’hui. Avant d’arriver en famille d’accueil, Kevin avait vécu une année en pouponnière : il avait été trouvé par les services de police dans les bras d’un SDF. Kevin a trois sœurs, l’une plus âgée, les deux autres plus jeunes. Elles vivent également en famille d’accueil, séparément.

Les parents souffrent de pathologies psychiatriques graves, décompensées avant la naissance des enfants. On évoque pour la mère une structure psychotique marquée par l’altération du lien à la réalité, de fréquents épisodes délirants et une labilité de l’humeur excessive. Pour le père, un déséquilibre psychoaffectif important qui induit des comportements psychopathiques et des passages à l’acte d’une violence démesurée. Il a été incarcéré pendant plus de quinze ans. La relation du couple est extrêmement chaotique, ponctuée de conflits et de séparations.

Les informations dont je dispose concernant les premières années de la vie de Kevin sont lapidaires : à son arrivée et pendant son séjour à la pouponnière, l’équipe n’avait pas décelé de signes inquiétants. Il était décrit comme « bien portant » et la relation avec lui ne paraissait pas présenter de difficulté particulière. Néanmoins, la famille d’accueil a rapidement observé de gros problèmes d’endormissement, un sommeil agité ou recroquevillé dans un coin du lit, entrecoupé de réveils en état de terreur très difficile à calmer, et, pendant plusieurs mois, une grande intolérance aux contacts physiques affectueux. Kevin ne paraissait pas rechercher leur attention, ni ne les sollicitait en cas de besoin. Il pouvait rester immobile et silencieux dans son lit de longs moments, le regard

67 Voir mémoire de DEA de psychopathologie et psychologie clinique soutenu à l’Université Lyon 2 en 2003 «A la recherche des liens chez l’enfant placé ».

vide et le visage figé. Puis la tendance s’infléchit et Kevin se met au contraire à développer des attitudes de « collage » excessif à son assistante maternelle, ne pouvant plus tolérer qu’elle s’absente une seconde, ni qu’elle s’occupe d’un autre que lui. Le langage, inexistant à son arrivée même sous forme de vocalises, s’est alors vite développé ; l’acquisition de la marche a été rapide, simultanée à l’enclenchement de comportements d’exploration. Mais ces progrès sont bientôt recouverts par le déploiement d’une instabilité motrice inquiétante et l’apparition de « crises de rage » d’une rare violence désorganisatrice, déclenchées par la confrontation à une frustration, ou une situation d’échec.

A l’âge de 6 ans, il est orienté en pédopsychiatrie : il lui est proposé un traitement médicamenteux, une psychothérapie individuelle et des séances de groupe. Par ailleurs, il entre au CP. A cette époque, il est décrit comme « un tourbillon épuisant » par son assistante maternelle et son institutrice. Il éprouve de grosses difficultés à se concentrer, à rester assis plus de quelques minutes pour une activité. Il se bat très fréquemment avec d’autres enfants, insulte indifféremment ses sœurs, ses copains, les adultes, sa famille d’accueil. Il ne prend soin ni de lui, ni de ses affaires : il peut se mettre en danger. Lorsqu’il est en situation d’échec, il se punit violemment en s’infligeant coups et blessures. S’il fait une bêtise, il détruit un objet auquel il tient. Mais il peut également le faire sans motif apparent, ou s‘en prendre aux objets de la famille d’accueil.

Kevin rencontre son père en visite médiatisée (c’est-à-dire en lieu neutre et en présence d’un tiers) depuis le début du placement, lorsque celui-ci n’est ni incarcéré, ni hospitalisé.

Sa mère sur le même mode et de façon également épisodique, car si des visites sont prévues une fois par mois, elle ne s’y présente pas toujours. Cependant, lorsqu’elle vient, ces moments sont très éprouvants pour Kevin, car elle est le plus souvent en état de délire.

Elle perçoit ses enfants comme des personnages de série télévisée américaine, elle-même se décrit comme une héroïne ou une star, raconte à son fils des aventures rocambolesques, mais surtout l’accuse de l’avoir quittée, et d’être responsable de ses souffrances. Kevin est alors dénigré, insulté, parfois elle tente de le frapper. Le travailleur social qui est censé protéger Kevin est souvent débordé et réduit à l’impuissance. Lui-même paraît à la fois fasciné et terrorisé, il reste en général statique et muet. Kevin rencontre également ses sœurs à chaque vacances scolaires, sur un court temps médiatisé.

Lorsque je fais sa connaissance, Kevin a 9 ans. Il a un visage d’ange blond, aux yeux bleus, mais quand on parle de lui, c’est « le diable incarné ». Il est en situation de grand échec scolaire : il est en CE2, après deux CE1 au cours desquels il a « épuisé » deux institutrices qui l’avaient pourtant beaucoup investi. Son institutrice actuelle, très éprouvée, ne veut plus l’accueillir au sein du groupe classe et préconise un institut de rééducation. En comparant ses résultats au WISC-R à ceux d’une évaluation réalisée 2 ans auparavant, on constate une régression importante de son quotient intellectuel, qui de QIG : 9O tombe à QIG : 71. L’agitation de Kevin pendant la passation est spectaculaire ; il bouge sans arrêt, se couche sur les chaises, commente tout ce qui est fait, tousse de façon tonitruante, crie son mécontentement. Il éprouve beaucoup de difficultés à respecter les consignes, et se décourage très vite dès qu’il ne sait pas faire (ou croit qu’il ne saura pas faire) ce qui lui est demandé. Les résultats aux subtests sont en dents de scie : les échecs sont souvent dus à la fragilité de l’attention et à de grosses difficultés d’orientation spatiale. Par ailleurs, la capacité de conceptualisation et la compréhension des situations de la vie courante sont satisfaisantes.

A cette époque, il n’a plus de psychothérapie, elle s’est interrompue il y a un an, au motif que « cela ne sert à rien, car il n’est pas en demande et refuse de se rendre aux séances ».

Il ne participe plus au groupe : son agitation perturbait excessivement les autres enfants, et il ne paraissait pas en tirer bénéfice. Il n’a plus de traitement.

Son assistante maternelle est épuisée et découragée. Elle ne sait plus comment endiguer son agitation quasi constante, ni comment répondre à ses attaques incessantes.

Il semble qu’il la tienne systématiquement pour responsable de ses contrariétés ; il l’accuse de lui être indifférente, ou de le traiter en bouc émissaire. Il peut l’insulter et tenter de la blesser par tous les moyens, physiques et affectifs. Dans ces moments, qualifiés par Mme et Mr B. de « crises », il peut se mettre à « tout casser », hurler qu’il les déteste, que lui-même est « le roi des méchants fous » et qu’il va « tous les abandonner ». Paradoxalement, il peut après-coup regretter ces attitudes, leur demander pardon, et s’ils l’aiment toujours.

Il veut appeler le couple d’accueil « papa et maman », et leurs enfants, ses « frères et sœurs ». Il inscrit leur nom de famille sur ses cahiers. Mme B. est très attachée à Kevin et souffre beaucoup de l’état de leur relation. Elle explique qu’elle fait tout pour lui faire plaisir, essayant ainsi d’éviter les « crises » et de « gagner sa reconnaissance ». Mais ses cadeaux sont systématiquement détruits, et ses propositions dénigrées. Lorsqu’on les voit ensemble, on est frappé par la virulence de Kevin et par la passivité de Mme B. S’il s’agite, se tient mal ou lui parle grossièrement, elle réagit par une remontrance molle ou un soupir résigné, en nous prenant à témoin « voyez comme il me traite ! je ne sais pas ce que je lui ai fait ou ce que j’ai raté pour qu’il me déteste à ce point. » Je ne l’ai jamais vue se mettre en colère, ni s’effondrer réellement, cependant elle souffre fréquemment d’affections somatiques.

Mr B. se plaint également beaucoup du comportement de Kevin, mais il paraît en être moins affecté. Il l’explique par le fait qu’il est moins souvent en contact avec lui, mais aussi parce que Kevin le « craint » et l’admire à la fois : il le prend moins pour cible de ses attaques et, si cela se produit, il parvient plus facilement que sa femme à les endiguer.

Cependant, Mr et Mme B. parlent tous les deux de leur sentiment d’échec et d’impuissance dans cet accueil. Ils se disent l’un et l’autre épuisés, sans pour autant être en capacité de solliciter des « relais » sur des temps de week-end ou de vacances. Ils redoutent que Kevin leur fasse « payer » en retour ce qu’il pourrait prendre comme un rejet, une mise à l’écart, et que la situation soit pire encore ; mais ce que l’on entend aussi, évoqué à demi-mot, c’est la crainte que Kevin n’y déploie pas les mêmes attitudes agressives et rejetantes, ce qui viendrait confirmer non seulement leur sentiment d’inadéquation, mais aussi les déposséder du fantasme d’attachement exclusif.

Lorsqu’ils évoquent les échecs successifs des prises en charge psychothérapiques et scolaires, on retrouve la même ambivalence : en deçà du discours manifeste qui déplore ces échecs, on perçoit une certaine jouissance dans le récit de tout ce que Kevin a fait subir à ses thérapeutes ou à ses institutrices. S’ils reconnaissent que Kevin est souffrant et qu’il aurait besoin d’une aide thérapeutique spécifique, ils font preuve d’un certain scepticisme quant à l’efficience potentielle de toute prise en charge, et d’une grande méfiance à l’égard des professionnels.

Ainsi, suite à l’arrêt du suivi en pédo-psychiatrie, ils se sont retrouvés longtemps en

« huis-clos », sans espace tiers, ni interlocuteur autre que le travailleur social de l’ASE, réduit lui aussi à assister dans une position d’impuissance à la dégradation du climat familial.

Leur système relationnel se caractérise par une hyper vigilance anxieuse de la part du couple d’accueil, mais aussi de leurs enfants, à tous les signes qui pourraient annoncer une

« crise » de Kevin : il est ainsi « surveillé » en permanence, et la moindre manifestation de

« mauvaise humeur » suscite une recrudescence d’attentions, de promesses de cadeaux

démesurés ou de menaces de privations. Mais cette attitude semble n’avoir pour résultat que de déchaîner plus d’agitation et de destructivité encore de la part de Kevin.

Confronté aux proportions que prennent les manifestations de ce « cercle infernal », le travailleur social est très impressionné par ce qui ressemble à une relation sado-masochiste.

Il est également frappé par les points de similitude, qu’il observe pendant les visites médiatisées, entre ce schéma et celui de la relation de Kevin et sa mère, mais dans une inversion des rôles, dans la mesure où Kevin y est en position d’agressé, muet et impuissant.

Simultanément, un questionnement ambivalent et coupable apparaît à propos d’une éventuelle inadaptation réelle de la famille d’accueil, et plus particulièrement de l’assistante maternelle. Coupable, parce qu’en conflit avec une identification importante à la détresse de cette famille et avec une certaine gratitude à son égard : elle ne demande pas qu’on lui retire l’enfant, ce qui permet d’éviter l’épineux problème de vivre un échec de placement et de devoir trouver une autre « place ». Ambivalent, parce qu’il s’origine aussi dans une identification à l’enfant à propos duquel on n’entend que des plaintes, et qui fait éprouver de la colère contre ces adultes incapables de le comprendre et d’éviter la reproduction des interactions violentes et du rejet .

L’urgence se fait alors sentir de « briser » ce cercle, pour sauvegarder à la fois un accueil dont chacun perçoit qu’il pourrait bien se rompre brutalement, mais aussi une certaine qualité de relation entre partenaires, menacée par l’expression de mouvements passionnels et d’accusations réciproques d’incompétence et d’incurie.

La solution choisie consiste alors à imposer une séparation à la famille d’accueil et à l’enfant, sous la forme d’un « séjour de rupture » de six semaines dans un lieu de vie. Ainsi, Kevin vit à nouveau une rupture et un changement d’environnement en réponse à l’impasse relationnelle. Mais la motivation première de ce qui ressemble à un passage à l’acte est à ce moment de permettre à la famille d’accueil de se reposer, voire de se restaurer, dans la perspective du retour de Kevin. Il lui est dit qu’il ne s’agit pas d’une punition, mais d’une manière de mettre une limite à sa destructivité à l’encontre de sa famille d’accueil, et de le protéger de ses conséquences. Par ailleurs, un autre enjeu est de vérifier, sous couvert d’une observation « globale » en lieu neutre, que l’enfant reproduit ce système relationnel avec d’autres que la famille d’accueil, dans le but difficilement avouable d’éradiquer les soupçons à propos de leur propre participation à la relation infernale, en termes d’induction des comportements destructeurs de Kevin.

Au cours de ce séjour, Kevin met effectivement en scène certains des comportements qui éprouvent tant sa famille d’accueil. Il se « colle » très rapidement à une éducatrice, qu’il sollicite sans cesse et à qui il demande beaucoup de marques de tendresse. Mais ces

« câlins » sont inadaptés : il serre trop fort, se jette trop brusquement sur elle, il fait mal et est repoussé, ce qui déchaîne une crise d’angoisse spectaculaire, au cours de laquelle il insulte et se frappe en même temps. Si on essaye de lui parler pendant ces moments, il dit que Kevin n’est pas là, qu’il est fou. Il essaye souvent de participer aux jeux des autres enfants, mais là aussi, il est trop impulsif, veut diriger l’action et ne respecte pas les règles ; il pique fréquemment des colères qui le font rapidement exclure. Il est observé qu’il a besoin d’être sans cesse le centre de l’intérêt du groupe ; si ce n’est pas le cas, il se blesse ou blesse un autre, ou bien va s’isoler et se cacher. Il s’efforce de séduire cependant maladroitement, en volant un beau dessin pour se l’attribuer, en se disant premier de sa classe, meilleur joueur de son équipe de foot, etc. Si on le contredit, il peut fondre en larmes et dire qu’il est nul, qu’il ne vaut rien, que personne ne l’aime. Au terme des six semaines, Kevin rejoint sa famille d’accueil, et, comme on pouvait le prévoir, rien n’a changé dans leurs rapports.

J’ai indiqué que j’avais commencé à rencontrer Kevin avant le séjour de rupture. Cette démarche s’inscrivait dans la perspective de réévaluer les modalités de son placement actuel précarisé par ses comportements, mais aussi de revoir l’indication d’une prise en charge psychothérapique.

Au début de nos rencontres, Kevin vient volontiers. Il explore la pièce et le matériel, parle de manière volubile de ses copains, du foot, etc. Je remarque qu’il est très agité, se lève et s’assied sans cesse, « gigote » sur sa chaise, manipule un objet, puis un autre…

Lorsque je lui fais part de mes observations, en les reliant à une certaine anxiété, il réfute ma proposition mais son agitation s’accroît et il demande rapidement à jouer. C’est lui qui met en scène et raconte l’histoire. Il s’agit toujours de scenarii dans lesquels il tient une position dominante : il est un directeur d’école bienveillant et moi une élève en difficulté ; un patron de restaurant et moi une cliente très satisfaite du service, etc. toutes ces histoires sont exemptes de conflit, et toute velléité de ma part d’en faire surgir est brutalement éradiquée.

Il me dit sèchement que c’est lui qui décide. « Toi tu restes à ta place », me dit-il à plusieurs reprises de façon péremptoire.

Cependant, Kevin sait pourquoi il me rencontre. Mais il nie qu’il y ait des problèmes dans sa famille d’accueil. C’est justement lorsque je me saisis d’une allusion dans son discours, ou d’un moment de jeu qui me paraît assez évocateur pour tenter de faire après-coup un lien avec son vécu, que la séance prend un tour tout différent. Cela semble lui être tout à fait insupportable, et il se « métamorphose » littéralement. L’instant d’avant, un petit garçon joyeux et agréable, là, un visage grimaçant, une agitation désordonnée : coups de pieds dans les murs, dans les fauteuils, jeux jetés à terre. Il me crie de me taire, qu’il ne m’écoute pas, que je dis des mensonges pour l’embêter. Si je continue, il se met à m’insulter, se jette à terre, se roule en tous sens, les mains sur les oreilles et criant pour couvrir ma voix :

« j’m’en fous, j’m’en fous, j’entends rien ! ». Lorsque je me tais, il me jette un petit coup d’œil et va se cacher derrière un fauteuil, contre un mur. Là, il se calme et il me dit que je n’ai pas le droit de parler de quand il était petit, ce qui me surprend car je ne l’ai pas fait, me contentant de parler de l’actuel. Après un petit temps de silence, il sort la tête de derrière le fauteuil. Je remarque qu’il a les larmes aux yeux. Il demande d’une voix étranglée si je le trouve méchant et si je ne voudrais plus qu’il vienne jouer. Il revient alors près de moi et me tend un jouet, ce qui a valeur d’invitation. Il lance alors une histoire dans laquelle il prend soin de moi : par exemple, il est un médecin et il me guérit d’une grave maladie. Au cours du jeu, son visage reprend son aspect premier. Il sort enchanté de la séance, et demande quand il revient. Nous avons plusieurs rencontres qui se déroulent toutes de cette façon et me laissent tout à fait désorientée.

Dans le même temps, je prends contact avec le psychiatre qui l’avait reçu en thérapie individuelle deux ans auparavant. Je suis en effet très inquiète, et il me semble que cet enfant a impérativement besoin de soins. Ses passages à l’acte auto-agressifs et son agitation connaissent une vive recrudescence depuis son retour du lieu de vie, et je

Dans le même temps, je prends contact avec le psychiatre qui l’avait reçu en thérapie individuelle deux ans auparavant. Je suis en effet très inquiète, et il me semble que cet enfant a impérativement besoin de soins. Ses passages à l’acte auto-agressifs et son agitation connaissent une vive recrudescence depuis son retour du lieu de vie, et je

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