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ARTheque - STEF - ENS Cachan | JIES XXIV - Des cultures, des techniques, des sciences

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Academic year: 2021

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COMITÉ D’ORGANISATION

André BLONDIN Université du Québec à Montréal, Canada

Otmane BOUAB Dpt Chimie, Université de Marrakech, Maroc

Myriam CAPPE Action Culturelle et Scientifique, Rectorat, Amiens

Yves CARTONNET LIREST - GDSTC, ENS Cachan

Florence CHARBONNIER Université J. Fourier, Grenoble

Philippe CHAVOT GERSULP, Uni. Strasbourg

Bruno CHICHIGNOUD CEMEA, Paris

Alain CHOMAT Association Tour 123

Hugues CHOPLIN ENS Télécom, Paris

Sandrine COMMENT Dpt InfoCom, Université, Genève, Suisse

Maryline COQUIDÉ IUFM Rennes

Alain CRINDAL INRP, Paris

Emmanuel EASTES ENS Ulm/ENS Cachan

Gérard FOUREZ FUNDP, Université de Namur, Belgique

Sara FRANCESHELLI ENS Lyon

Mustapha GAHLOUZ LIREST - GDSTC, E.N.S. Cachan

André GIORDAN LDES - Université de Genève

Jacques GINESTIÉ IUFM Aix-Marseille

Éric GOLHEN CNP Maisons Familiales, Chaingy

Martine GOURGEOT Professeur de Collège

Danielle GRYNSZPAN Fondation O. Cruz, Rio de Janeiro, Brésil

Bruno JACOMY Musée des Arts et Métiers, Paris

Michel JUFFÉ EN Ponts et Chaussées, Marne-la-Vallée

Fatiha KAZI AOUAL ENSET Oran

Jean-Pierre KRONENBERGER IUFM Toulouse

Santiago Aguaded LANDERO Université de Huelva, Huelva, Espagne

Claudine LARCHER INRP, Paris

Jacques LARROUY Laboratoire d’Ethnologie, Uni. Paris 7

Joël LEBEAUME LIREST - IUFM Orléans-Tours

Frédéric LEMARCHAND LASAR, Uni. Caen

Nathalie MAGNERON IUFM Orléans-Tours

Jean-Louis MARTINAND LIREST - E.N.S. Cachan

Giuseppe MARUCCI Ministère de l'Éducation, Italie

Josiane MARZER Centre Formation Pédagogique, Genève, Suisse

Olivier MERCIER ISPFP, Lausanne, Suisse

Silvania NASCIMENTO Uni. de Minas Gerais, Belo Horizonte, Brésil

Vitor OLIVEIRA Université d’Evora, Portugal

Mauricio PIETROCOLA Dpt Éducation, Université de Sao Paulo, Brésil.

Raphaël PORLAN Dpt Didactique, Université de Séville, Espagne

Daniel RAICHVARG CRCM - Université Dijon

Claude RAISKY ENESAD Dijon

Judith RAZABIMBELO ENS, Antananarivo, Madagascar

Charly RYAN King Alfred’s College, Winchester, Angleterre

Laurence SIMONNEAUX ENFA Toulouse

Christian SOUCHON Association DIRES

Hélène STAVRIDOU Université de Thessalie,Grèce

Rodolphe TOUSSAINT Université du Québec à Trois Rivières, Canada

Éric TRIQUET IUFM Grenoble

Mariana VALENTE Université d’Evora, Portugal

Hubert Ninian VAN BLYENBURGH Musée d’Histoire des Sciences, Genève, Suisse Cécile VANDER-BORGHT Université de Louvain, Belgique

Alain VERGNIOUX Université de Caen

Brigitte ZANA Exploradome, Paris

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SECRÉTARIAT DU COMITÉ

LIREST

Bâtiment Cournot, ENS Cachan 61, avenue du Président Wilson

Tél : 06 07 63 33 01 Fax : 01 47 40 24 59

E-mail : daniel.raichvarg@u-bourgogne.fr

Coordination scientifique

André GIORDAN LDES – Uni. Genève

Jean-Louis MARTINAND LIREST – ENS Cachan

Secrétariat général et mise enforme des actes

Daniel RAICHVARG CRCMD – Uni. Bourgogne

Secrétariat et Accueil

Sophie ZUBER Association DIRES

Sébastien PEZOUS LIREST – Uni. Paris Sud

Organisation des expositions et des présentations Informatiques et audiovisuelles

Philippe VARRIN LIREST – ENS Cachan

Alain CHOMAT Association Tour 123

SLALOM : Le journal des Journées

Francine PELLAUD LDES – Uni. Genève

Vie quotidienne, hébergement et technique

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction des XXVes Journées : Hégémonie et ou culturodiversité… A. GIORDAN, LDES, Université de Genève

SÉANCES PLÉNIÈRES

I. DES CULTURES, DES TECHNIQUES, DES SCIENCES :

conflits et partages de valeurs

Introduction

J.-L. MARTINAND

L’autre et moi / l’autre est moi L. BERTOLA

L’écologie comme ouverture culturelle D. BRABIS

Enjeux et difficultés d’une culture scientifique et technique en milieu rural africain B. GUEYE

Former « culturellement » des ingénieurs C. RAISKY

Enseignement et diffusion des sciences entre cultures et actions J. RAZAFIMBELO

II. ÉDUCATION ET COMMUNICATION SCIENTIFIQUE ET

TECHNOLOGIQUE : Culture plurielle ou culture commune ?

La part de la (des) technique(s) dans la constitution de la (des) culture(s) A. VERGNIOUX

Être technologiquement cultivé G. FOUREZ

Droit coutumier, contrôle et maîtrise de l’espace bâti et de son environnement dans la société kabyle traditionnelle

M. GAHLOUZ

Science et cultures… Éros ou Érosion ? G. THÉSÉE

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III. RECHERCHES : images des sciences et techniques,

rapports aux savoirs et aux pratiques

Sensibilisation de femmes analphabètes aux problèmes de l’environnement : cas de la banlieue de la ville de Marrakech

W. BOUAB, O. BOUAB, F. CHAFIQI, L. MANDI, N. OUAZZANI, L. RAFOUK

Culture scientifique et savoirs d’action C. ORANGE

Les cultures vernaculaires sont bien vivantes S. FRANCESCHELLI, É. GALLAIS

En métropole et dans les départements outre-mer : les « nouveaux publics » de l’enseignement agricole alterné

C. MASSIP

Concilier formation expérimentale et apprentissage à distance à l’aide de ressources multimédias : le programme ÉDUC@FFIX.NET

H. BETTEGA, F. CHARBONNIER, C. D’HAM, I. GIRAULT, L. LUMBROSO

Conclusion des XXIVes Journées : Épilogue J.-L. MARTINAND

ATELIERS

Face au SIDA, le dialogue des cultures : du film à la prévention F. GAST

Des mains à la tête : la construction d’un concept physique sans les maths M. FAIVRE D’ARCIER, E. CHANUT, S. TRICOIRE

Quelle entrée dans la pensée donne la forme de contact avec l’expérience ? M. BEYNIÉ, N. TORDJMANN, C. LEMOINE

« Écouter », oui… mais comment ? M.-J. BELLEFLAMME, J. GILLET

Pour construire leur devenir, les jeunes questionnent la société B. CHICHIGNOUD, M. MAUGRAS

Le culte de Pavlov et de Skinner dans l’enseignement secondaire tunisien L. MOUELHI, M. KOCHKAR, T. FORISSIER, P. CLÉMENT

Quand les chercheurs montent sur le (jeu de) plateau, ou Le Fabuleux Destin de Quatre Chercheurs Moyens

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COMMUNICATIONS

I. VECTEURS CULTURELS

La représentation paysagère, un outil de communication pour des aménagements territoriaux S. ALINAT

Culture technologique ? Un regard dans une classe anglaise et une classe française L. ARAVECCHIA, I. CORRÉARD

NTIC ou TIC à l’école : culture scientifique ou support d’enseignement ? F. BENSLAFA-KAZI AOUAL

La Main à la Pâte (France) / ABC en Sciences (Brésil) : principes universels, singularités culturelles D. GRYNSZPAN

Livres documentaires de science : contenu conceptuel, codes linguistiques et relations communicatives

V. HATZINIKITA, V. HRISTIDOU

Mise en page, mise en lecture : de l’écran au manuel scolaire en passant par le magazine de vulgarisation

B. HEIZMANN

Les images dans l’enseignement des sciences

M. M. JEAN-BAPTISTE, M. H. DA SILVA CARNEIRO

L’enseignement des Sciences Physiques en LP, discipline de service par rapport à la Technologie B. JOUIN

La vie des images médicales du cerveau : de la production à la pédagogie V. MAFFÉO

Approche transdisciplinaire en Écologie familiale : démarche pédagogique basée sur le « cycle de vie des produits »

F. RIBEYRE

La communication scientifique à l’école : qui en décide ? C. RYAN

De la visite d’une exposition scientifique à la construction d’un récit : la rencontre de deux cultures C. SAUZEAU, É. TRIQUET

II. INFLUENCES CULTURELLES

L’évolution biologique : conceptions et rapports au savoir d’élèves tunisiens S. AROUA, F. MATOUSSI, S. ABBES, M. COQUIDÉ

Les représentations sociales de la perfusion : application à la formation des infirmier(ères)s au bon usage du nécessaire à perfusion

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Les thèmes controversés dans l’enseignement de Biologie M. H. DA SILVA CARNEIRO

Culture de groupement, expérience collective et contextes spécifiques d’activité A. FERNANDEZ

Variations culturelles des conceptions d’enseignants du Secondaire sur la nature et l’environnement T. FORISSIER, P. CLÉMENT

Médiation par la culture scientifique, complexité des rapports École-Industrie C. GAGNÉ, J.-P. TARDIF

Les rapports des élèves tunisiens au savoir biologique : cas de l’évolution des espèces S. HRAIRI, Y. JELMAN

Dialogue des cultures : re-émigration des tchèques ukrainiens en Tchéquie B. ILJUK

Changements conceptuels relatifs à la tuyauterie continue digestion-excrétion chez des élèves de Collège en Tunisie et en France

M. KAMMOUN, G. CHAPRON, P. CLÉMENT

Les différences Hommes-Femmes : l’argument « grosses têtes » est plus utilisé en Tunisie et au Liban qu’en France

M. KOCHKAR, L. MOUELHI, P. ABOU-TAYEH, P. CLÉMENT

Enseignement expérimental et culture d’origine F. MATOUSSI

Comparaison des conceptions des élèves turcs et français à propos du concept de Respiration en classe de 5e

S. OZGUR, B DARLEY

La prévention du SIDA en Collège et au Lycée : étude du rapport au savoir d’enseignants de Biologie en France et au Congo-Brazzaville

M. SACADURA, F. CHARBONNIER, P. MARZIN

Les conceptions des élèves, entre sens commun et modèles scientifiques cas des acides et bases M. SOUDANI, O. SOUDANI, L. OUERTATANI

Étienne-Jules Marey, le poids des cultures familiales et scolaires dans l’itinéraire d’un chercheur J. UEBERSCHLAG

Multiplicité des cultures, multiplicités des rapports aux savoirs : le rapport au métier d’enseignant change

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III. PROJETS CULTURELS

Processus de banalisation du thème du SIDA en Colombie : quelques résultats de recherche J. MARQUEZ VALDERRAMA

Système de l’enseignement technologique en Bulgarie - traditions et innovations S. GARNEVSKA

L’éducation scientifique et l’éducation relative à l’environnement : de l’assimilation à la mobilisation culturelle

M. CHAVEZ

Enrayer l’inculture épistémologique et le taobu sexuel A. THOUMY, G. SABER

D’une triple culture H. LETHIERRY

La culture matérielle et lesmusées de Minas Gerais S. SOUSA DO NASCIMENTO

Quelle « culture technique » au travers des réalisations au Collège ? J. LEBEAUME

Éducation sexuelle sur fond de dialogue des cultures K. JANIS

L’observatoire de la montagne, une aventure humaine scien-sible ? J.-Y. LÉNA

Culture matérielle à l’école maternelle É . DEWOLF

Le développement communautaire durable Z. GIL

Des cultures, des conceptions de la santé : le cas de la maladie de Chagas M. SANMARTINO

IV. ACTIVITÉS DIDACTIQUES ET MÉDIATIQUES

L’enseignement de l’informatique et du dessin technique en tronc commun : visées et résultats F. BENSLAFA-KAZI AOUAL, A. BELAIDI, A. BENAMAR

Place de l’informatique et du multimédia dans les écoles normales supérieures : exemple de l’ENSET d’Oran

A. BELAIDI, M. KANDSI

Les systèmes automatisés au Collège : l’écho favorable d’une proposition de curriculum É. BRÈS

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Énergie nucléaire : fission ou fusion ? O. ENEA

L’enseignement de Thérapeutique par la Méthode de Résolution de Problème (MRP) et l’Évaluation Structurée par Objectif (ESO)

A. FYAD, A. BELKACEM, S. BOUKERCHE, A. CHAIB, M. BELHADJ, A. HELALI

Aménagement des conditions d’étude des savoirs en Technologie : le projet DÉFI 2000 J. GINESTIÉ, G. MISTRE

Quelles flexibilités du curriculum de Technologie ? O. GRUGIER

Les expériences de Chimie et l’Informatique J. M. JUÁREZ-CALDERÓN

Expériences interactives en musée de sciences : nouvelles idées au Palais de la Découverte S. LEFAVRAIS

Un verre, de l’eau, de l’air : une situation pour prévoir des faits, réagir C. LUC

L’enseignement de la démarche expérimentale en Tunisie : un curriculum prescrit fermé qui conduit à un curriculum réel stéréotype

F. MATOUSSI, L. SIMONNEAUX, A. SMAOUI

Les manuels scolaires de Sciences Physiques de BEP : une aide pour articuler Sciences Physiques et Technologie ?

N. MAGNERON

La transposition didactique du savor savant en Écologie dans les traités scientifiques : étude d’un cas

A. OUESLATI, A. MAGRO, L. SIMONNEAUX, J.-L. HEMPTINNE

L’application des divers types de devoirs dans l’apprentissage interactif de la Génétique au Collège avec mise en œuvre de l’ordinateur

K. POTYRALA

Instruments et techniques dans l’enseignement de la Physique au Lycée : quelle image à travers les travaux pratiques ?

H. RICHOUX

« Dessine ce qu’il y a dans ta tête ! » : Conceptions sur le cerveau d’élèves de Maternelle et de Primaire

C. SAVY, P. CLÉMENT

L’expérience de Sciences Physiques : argument scientifique ou contrat didactique O. SOUDANI, M. SOUDANI

Place du phénomène de frottement dans l’enseignement de l’énergie O. TOUATI

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LISTE DES PARTICIPANTS

ABOU TAYEH Paula L.I.R.D.H.I.S.T. LYON FRANCE AGUADED Santiago Université HUELVA ESPAGNE AGUIRRE Claudia D.E.A. Did. Diffusion MEDELLIN COLOMBIE ALINAT Sandrine U.M.R. Espace, Uni. Montp. MONTPELLIER FRANCE ARAVECCHIA Liliane I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE ANSELMO Anne-Marie Collège Rousseau GENÈVE SUISSE AROUA Saïda I.S.E.F.C., Uni. Tunis TUNIS TUNISIE ARTAL Benito C.E.P.S.P.E. GENÈVE SUISSE BACHY Frédérique C.F.P. Ste Geneviève PARIS FRANCE BARTHE Nathalie U.F.R. S.T.A.P.S., Université ORLÉANS FRANCE BAYRAM Zeki G.D.S.T.C.-L.I.R.E.S.T. CACHAN FRANCE BELAIDI Abdelkader E.N.S.E.T. ORAN ALGÉRIE BÉDART-NAJI Évelyne I.U.F.M. Versailles ST-GER.-EN-LAYE FRANCE BELLEFLAMME Marie Jo École des Parents LIÈGE BELGIQUE BENGUIGUI Denise A.P.I.S.P. AIX-EN-PROV. FRANCE BERTOLA Lina Lycée de Lugano LUGANO SUISSE BEYNIÉ Marc Images Doc – Bayard Presse PARIS FRANCE BLONDIN André Le Cénacle MONTRÉAL CANADA BORDES Jacques Éds Belin PARIS FRANCE BOSCHIS Gianni C.I.D.I.U. TORINO ITALIE BOUAB Otmane Uni. Semlalia MARRAKECH MAROC BOUAB Widad Uni. Semlalia MARRAKECH MAROC BOUKHSSIMI Driss Uni. Qué Abitibi-Témisacam. ROUYN NORANDA CANADA BRABIS Daniel Revue Transversales PARIS FRANCE BRASSAC Thierry Inst. Botanique, Uni. Montp. MONTPELLIER FRANCE BRAUX Jean-Paul F.A.L. 63 CLERMONT-FRD FRANCE BRÉMAUD Jean-Claude I.N.T. EVRY FRANCE BRES Éric I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE CABELGUENNE Delphine C.H.U. Lyon, Serv. Pharm. LYON FRANCE CANAL Fabienne I.N.T. EVRY FRANCE CANS-LAGNEAU Fanny I.U.F.M. Orléans-Tours ORLÉANS FRANCE CARNEIRO M. Helena Université BRASILIA BRÉSIL CARRIÉ Christian U.M.R. Espace, Uni. Montp. MONTPELLIER FRANCE CAUBLOT-LACROIX Isabelle I.U.F.M MARSEILLE FRANCE CERVEL J.-François M.E.N. PARIS FRANCE CHAMPAGNAT Fabien C.C.S.T.I. CRAN-GEVRIER FRANCE CHANUT Emmanuel Bayard Presse PARIS FRANCE CHARBONNIER Florence L.I.D.S.E.T. - Uni. J. Fourier GRENOBLE FRANCE CHATELAIN-VILARD M.-Christine Éc. J. Ferry SALLANCHES FRANCE CHAVEZ Milagros UQAM/Uni. Los Andes MONTRÉAL CANADA CHEKROUN Abdelkrim E.N.S.E.T. ORAN ALGÉRIE CHICHIGNOUD Bruno C.E.M.E.A. PARIS FRANCE CHOMAT Alain Ass. Tour 123 PARIS FRANCE CHOPLIN Hugues E.N.S.T. PARIS FRANCE CLÉMENT Pierre L.I.R.D.H.I.S.T., Uni. Lyon 1 LYON FRANCE COMMENT Sandrine D.E.A. Sc. Média et Com. GENÈVE SUISSE CONIO Martine I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE CORRÉARD Isabelle I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE COSTA LIMA Antonio D.E.A. Did. Diffusion ORSAY FRANCE COUÉ Aline I.U.F.M. MELUN FRANCE CRÉPIN Patricia I.U.F.M. BESANÇON FRANCE DAHMANI H. Réda E.N.S. Kouba ALGER ALGÉRIE DAO VAN Toan Classe Bilingue HANOÏ VIETNAM DELAYE Jérôme D.E.A. Did. Diffusion ORSAY FRANCE DERIEUX Vanessa Entreprise Réussite Scolaire LYON FRANCE DEWOLF Élisabeth I.U.F.M. MELUN FRANCE DOUAILLER Évelyne Bayard Presse PARIS FRANCE

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DUCOMMUN Jacques Sém. Péd. Ensgt Sec. NEUCHÂTEL SUISSE EASTES Emmanuel E.N.S. PARIS FRANCE ENEA Octav C.N.R.S.-Univ. POITIERS FRANCE ERNAUX David Musée Arts et Métiers PARIS FRANCE ESHAYA-CHAUVIN Bruce Planif. San. Qualitative CAROUGE SUISSE FAIVRE d’ARCIER Marima 1, 2, 3, Sciences ANTONY FRANCE FAUCHE Anne L.D.E.S. GENÈVE SUISSE FERNANDEZ Alain U.F.R. S.T.A.P.S., Université ORLÉANS FRANCE FLICHY Patrice Université MARNE-LA-VAL. FRANCE FORISSIER Thomas L.I.R.D.H.I.S.T. – Uni. Lyon 1 LYON FRANCE FOUREZ Gérard Fac. Uni. Notre Dame Paix NAMUR BELGIQUE FRANCESCHELLI Sara Uni. Paris 7, Lab. Ethno. PARIS FRANCE FYAD Abderra. Université ORAN ALGÉRIE GAHLOUZ Mustapha G.D.S.T.C.-L.I.R.E.S.T. CACHAN FRANCE GAIGNEUR Ch.-Ant. D.E.A. Diffusion Sciences ORSAY FRANCE GALLAIS Éric Uni. Paris 7, Lab. Ethno. PARIS FRANCE GARNEVSKA Silvia Université PLOVDIV BULGARIE GARY Olympia Uni. Magdalena SANTA MARTA COLOMBIE GAST Francis Lab. Multimédia, U.L.P. STRASBOURG FRANCE

GIL Zoraida CARACAS VENEZUELA

GILLET Georgette École des Parents LIÈGE BELGIQUE GILLET Ivan Université LIÈGE BELGIQUE GINESTIÉ Jacques I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE GIORDAN André L.D.E.S. GENÈVE SUISSE GOLHEN Éric C.N.P. Mais. Fam. Rur. CHAINGY FRANCE GOURGEOT Martine Lyc. Corot SAVIGNY FRANCE GRAF Catherine L.D.E.S. GENÈVE SUISSE GRIGNET Marianne C.E.M.E.A. LIÈGE BELGIQUE GRUGIER Olivier I.U.F.M. Orléans-Tours ORLÉANS FRANCE GRYNSZPAN Danielle FioCruz RIO DE JANEIRO BRÉSIL GUEYE Babacar E.N.S. DAKAR SÉNÉGAL GUIRAUDON Jean-Claude M.I.L.S.E.T. PARIS FRANCE HATZINIKITA Vassilia Uni. Of the Aegean RHODES GRÈCE HEIZMANN Bernard UNI./I.U.F.M. METZ FRANCE HÉNOT Jean-Paul I.U.F.M. METZ FRANCE HEUDIER Jean-Louis Astrorama NICE FRANCE HRARI Sameh EDIP-ISEFC, Uni. Tunis TUNIS TUNISIE ILJUK Boris Inst. Psy. HRADEC-KRALO. TCHÉQUIE JACOMY Bruno Musée Arts et Métiers PARIS FRANCE JEAN-BAPTISTE M. Medly Inst. Vicenta Maria BRASILIA BRÉSIL JELMAN Yasmine ISEFC, Uni. Tunis TUNIS TUNISIE JONCOUR Isabelle L.I.D.S.E.T. - Uni. J. Fourier GRENOBLE FRANCE JOUIN Béatrice L.P. Timbaud AUBERVILLIERS FRANCE JUAREZ-CALDERON José Man. Polytechnique MEXICO CITY MEXICO JUFFÉ Michel E.N.P.C. MARNE-LA-VAL. FRANCE KAMMOUN Madja Université TUNIS TUNISIE KAZI AOUAI Fatiha E.N.S.E.T. ORAN ALGÉRIE LARCHER Claudine I.N.R.P. PARIS FRANCE LEFAVRAIS Sylvain Palais de la Découverte PARIS FRANCE LEGRAND Martine Éditions Dunod PARIS FRANCE LEBEAUME Joël G.D.S.T.C.-L.I.R.E.S.T. CACHAN FRANCE LEDRAPIER Catherine I.U.F.M. BESANÇON FRANCE LEMOINE Claire Exploradome PARIS FRANCE LÉNA Jean-Yves C.E.R.F.I., I.U.F.M. FOIX FRANCE LEROUX-DUPEYRON Anne Agropolis-Museum MONTPELLIER FRANCE LE THIERRY Hugues I.U.F.M. LYON FRANCE LÉVÈQUE Guy Lyc. Bourges / I.U.F.M. Orlé. BOURGES FRANCE LIGER-MARTIN Jocelyne Collège Les Fontaines THOUARCE FRANCE

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LLOPIS-CASTELLO Rafael Université VALENCIA ESPAGNE LUC Claude I.U.F.M. REIMS FRANCE MAFFÉO Véronique Princeps Éditions BAGNEUX FRANCE MAGNERON Nathalie I.U.F.M. Orléans-Tours ORLÉANS FRANCE MAILLARD Dominique C.H.U. Bichat PARIS FRANCE MAILLOT Lionel C.C.S.T.I. DIJON FRANCE MAIRONE Corinne I.U.F.M. MARSEILLE FRANCE MALBU.-RIGAUX Carole C.N.R.S. / Uni. Ren. 1 RENNES FRANCE MARTHALER Michel Inst. Géographie LAUSANNE SUISSE MARTINAND Jean-Louis G.D.S.T.C.-L.I.R.E.S.T. CACHAN FRANCE MARZER Josiane I.F.M.E.S. GENÈVE SUISSE MASSIP Christophe C.N.P. Mais. Fam. Rur. CHAINGY FRANCE MATOUSSI Fathi Collègue A. Echebbi FAHS TUNISIE MAUGRAS Michel C.I.R.A.S.T.I. PARIS FRANCE MIACHON Joël S.N.E.S. LE CREUSOT FRANCE MOUSSAOUI Farida Épidure-CRLC MONTPELLIER FRANCE NANSON Serge C.E.M.E.A. LIÈGE BELGIQUE NASCIMENTO Silvania Université Minas Gerais BELO HORIZONTE BRÉSIL NJATANG Urbain F.O.J.E.P.D.E. YAOUNDÉ CAMEROUN NTCHALENGANI Flavienne E.N.S. LIBREVILLE GABON OJEDA Tahina Univerisdade Central CARACAS VENEZUELA OLIVEIRA Vitor Université EVORA PORTUGAL ORANGE Christian I.U.F.M. Pays de la Loire NANTES FRANCE OUESLATI Afifa I.S.E.F.C., Uni. Tunis TUNIS TUNISIE OZGUR Sami I.U.F.M. GRENOBLE FRANCE PANINI Giorgio I.T.I.S. G. Giorgi MILAN ITALIE PELLAUD Francine L.D.E.S. GENÈVE SUISSE PEZOUS Sébastien G.H.D.S.O.-Bayard Presse PARIS FRANCE PINAULT Guy FIFI MILLAS FRANCE PIOCHON Elci Enseignante PUTEAUX FRANCE PIRSON Pierre F.U.N.D.P. NAMUR BELGIQUE PLANAS Arturo Col. du Mottier MONT-S-LAUS. SUISSE PLÉ Élisabeth I.U.F.M. Champagne-Ardennes TROYES FRANCE POTYRALA Katarzyna Académie de Pédagogie CRACOVIE POLOGNE RAICHVARG Daniel C.R.C.M . DIJON FRANCE RAISKY Claude E.N.E.S.A.D. DIJON FRANCE RAZAFIMBELO Judith E.N.S. ANTANANARIVO RÉP. MALG. RÉCAMIER Françoise Images Doc – Bayard Presse PARIS FRANCE RIBEYRE Francis Inst. EGID, Uni. Bordeaux PESSAC FRANCE RICHOUX Hélène I.N.R.P. PARIS FRANCE RINCÉ Dominique École Polytechnique PALAISEAU FRANCE RYAN Charly King Alfred’s Col. WINCHESTER GDE-BRET. SACADURA Maria Uni. J. Fourier GRENOBLE FRANCE SALMONA Micheline Uni. Paris X PARIS FRANCE SANMARTINO Mariana Fundacion INCALP LA PLATA ARGENTIN SANTOS VENTURA Paolo C.E.F.E.M.E.C. BELO HORIZONTE BRÉSIL SARO-NYDEGGER Eva L.D.E.S. GENÈVE SUISSE SAUZEAU Christine I.U.F.M. GRENOBLE FRANCE SAVY Christine I.U.F.M. ÉTIOLLES FRANCE SOUDANI Mohamed L.I.R.D.H.I.S.T./Uni. Lyon 1 LYON FRANCE SOUDANI Olfa L.I.R.D.H.I.S.T./Uni. Lyon 1 LYON FRANCE STRARAM Éric Presses Universitaires de France PARIS FRANCE SULBARAN Francys Ass. Petits Scientifiques CARACAS VENEZUELA TARDIF Jean-Pierre Hydro-Québec MONTRÉAL CANADA TEULADE Micheline I.U.F.M. Versailles ANTONY FRANCE THÉSÉE Gina U.Q.A.M. MONTRÉAL CANADA THÉVENIN Thierry C.E.A. IS-SUR-TILLE FRANCE THOUMY Andrée Université Libanaise JOUNIEH LIBAN

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TORDJMAN Nathalie Images Doc – Bayard Presse PARIS FRANCE TOUATI Oussama L.I.R.D.H.I.S.T. – Uni.. Lyon 1 LYON FRANCE TOUSSAINT Rodolphe U.Q.T.R. TROIS-RIVIÈRES CANADA TRICOIRE Serge U.D.P. NICE FRANCE TRIQUET Éric I.U.F.M. Grenoble GRENOBLE FRANCE UEBERSCHLAG Josette C.R.C.M. DIJON FRANCE VAISSADE Alain Ville de Genève GENÈVE SUISSE VARIER Albert C.E.M.E.A. PARIS FRANCE VARRIN Philippe G.D.S.T.C.-L.I.R.E.S.T. CACHAN FRANCE VERBIST-SCIEUR Yvonnel Fac. Uni. Notre Dame Paix NAMUR BELGIQUE VERGNIOUX Alain Dépt Sc. Éduc., Université CAEN FRANCE WEISSBERG Jean-Louis Université Paris VIII ST DENIS. FRANCE WERCKMANN Françoise Rectorat STRASBOURG FRANCE YAMAJAKO Sicka Musée Arts et Métiers PARIS FRANCE ZUBER Sophie Ass. D.I.R.E.S. PARIS FRANCE

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INTRODUCTION DES XXIVes JIES

DES CULTURES, DES TECHNIQUES, DES SCIENCES

André GIORDAN

LDES, Université de Genève Président des JIES

HÉGÉMONIE OU CULTURODIVERSITÉ…

« En ce début de siècle, il faut tirer des leçons des excès : une hégémonie est en fin de compte une catastrophe » : cette phrase est extraite de la lettre de la plaquette 2001 vous invitant à ces Journées. Ce que vous ignorez sans doute est qu’elle a été écrite bien avant le 11 septembre 2001. Notre devin - notre Elizabeth Tessier à nous - est… le penseur du Comité d’organisation : Jean-Louis Martinand. Il ne pouvait mieux prédire. Toute panacée, toute suprématie, toute hégémonie, quelle soit économique, politique, religieuse ou autre est… génératrice de catastrophes sévères à terme.

C’est un des défis de nos Journées : développons la culture scientifique et technique, toute la culture scientifique et technique, mais n’en faisons pas un absolutisme de plus. Protégeons la diversité des cultures, c’est-à-dire des regards sur le monde, sur l’autre, sur soi. Sans croire que tout se vaut, donc sans suspendre toute interrogation critique, allons « voir » dans d’autres pratiques (artisanales, professionnelles, médicinales…), dans d’autres approches (littéraire, historique, anthropologique, humaniste, ...), dans d’autres civilisations, y compris celles qu’on a trop tôt jugées primitives. La mondialisation en marche ne doit pas effacer les autres cultures… Parce que « l’autre » est un

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regard différent qui peut me faire voir le monde autrement. C’est dans la prise en compte de l’autre, des différences que l’on comprend et par là que l’on apprend.

Bien sûr, il est difficile de penser la différence ou d’accepter les types de différences. Quoi de plus difficile à vivre au quotidien que celui qui a une culture différente !.. Certains de nos contemporains le vivent même comme une agression ou une souffrance. Dès qu’on y réfléchit, dès qu’on commence à y regarder de près, on saisit la source des difficultés. La différence est intimement liée au développement de la pensée elle-même. C’est par l’appréhension de la différence que le petit enfant apprend à distinguer son corps de l’environnement. C’est encore à travers cette intuition qu’il sépare progressivement, dans le désordre le plus complet, les odeurs, les sons, les objets extérieurs de ses premières sensations, mettant en action ses réseaux de neurones.

Est-ce cela l’insupportable qui nous fait rejeter spontanément ensuite toute nouvelle différence ? Surtout quand celle-ci nous vient de l’autre et que ce dernier est très différent ?.. Pourtant, en apprenant à connaître l’autre, on apprend mieux à se comprendre soi-même.

1. LA CULTURODIVERSITÉ

Depuis une vingtaine d’année, la « biodiversité » est mise en avant, reconnue et même célébrée comme facteur d’évolution ou de maintien de vie. La culturodiversité cette diversité des cultures -n’a pas encore trouvé sa place. Même le mot n’existe pas à ce jour… Créons-le et valorisons la culturodiversité dès l’école ou dans les actions de médiation. C’est par l’appréciation de l’autre, du différent que s’enrichissent mutuellement les cultures.

Dans le même temps et indépendamment, il nous faut nous interroger sur les soubassements de notre culture. Voir comment ces derniers nous manipulent inconsciemment. Les mots ne sont jamais totalement neutres. Nous possédons tous des formes de raisonnement implicites qui nous emprisonnent.

Paradoxalement, les différences culturelles sont partout… À commencer entre homme et femme : quand un homme dit « je t’aime » à une femme, cela ne signifie nullement - sauf exception - qu’il en aime une seule !.. Mais est-ce toujours et seulement une question d’homme ? En feed-back, n’est-ce pas une autre affaire culturelle ?..

Mais également chez les scientifiques eux-mêmes : contrairement à l’image d’Épinal que continuent de véhiculer les sciences, les mots, les concepts peuvent ne pas avoir le même sens, suivant les différentes disciplines. Une eau pure ne s’identifie pas de la même façon en chimie et en biologie. Et ne parlons pas d’hypothèse…, le matheux et le physicien ne l’envisagent pas de la même façon,

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de même qu’ils n’abordent pas les questions à l’identique. Et que dire des biologistes et physiciens qui ne s’accordent pas sur la définition du modèle ?

Au niveau de la recherche, les rituels diffèrent dans un même champ disciplinaire. Par exemple, le nombre d’expériences significatives « tourne » autour de 15 en physiologie végétale contre 5 en physiologie animale ! Pourquoi ? Des choix délibérés sont-ils à la base de telles pratiques ? Des valeurs implicites y ont-elles présidé ? Dépasser les évidences, les habitudes pour aller à la rencontre des implicites est toujours riches d’enseignement. La culture apporte toujours une dimension supplémentaire aux savoirs, les relativisent. Dans tous les cas, elle est nécessaire pour faire émerger le plus optimalement le sens.

Durant ces journées, le risque est de rencontrer des bribes de cultures très éloignées, notamment en soubassement de nos interventions. Faisons un rapide sondage pour le vérifier à travers la seule culture planétaire partagée : le football. Fin mai, démarre le prochain Championnat du monde au Japon et en Corée. Le premier match se trouve être France-Sénégal. En avant-première, et exceptionnellement pour les Journées de Chamonix, chaque équipe nous a délégué un réprésentant. Pour le Sénégal, je vous présente Babacool dit Gueye. Pour la France, Daniel Varg'raich Et je serai l'arbitre, suisse pour une fois et donc… neutre.

AG - Babacool dit Gaye, on connaît l'importance du « vieux », c’est-à-dire de l'ancien dans ta culture. Pourras-tu ici ne pas toujours laisser « gagner » l'ancien qu'est Daniel Varg'raich ? En d'autres termes, comment dégager l'esprit critique quand tout est fait pour respecter le plus âgé ?

Babacool dit Gaye - Chez nous en Afrique le respect dû aux anciens est sacré, mais tout peut se régler sous l'arbre à palabres sans frustration aucune et remise en cause de la tradition de respect des aînés.

AG - Daniel Varg'raich, tu fais partie d'une équipe « black, blanc, beur ». Tu représentes ici un autre groupe social qui met en avant la spéculation intellectuelle. Comment penses-tu approcher les buts - c'est-à-dire des faits - en toute objectivité à travers une grille d'analyse de la réalité trop prégnante ?

Daniel Varg'raich - L’assemblage des faits ne peut se faire que dans un mélange que l’analyse ne peut rendre lumineux : il restera toujours un espace d’inconnu, 1 + 1 fera toujours plus que 2 et le plus que 2 ne sera jamais objectivable puisque cette objectivation signifierait la fin, le terminus de notre quête de connaissances et donc la fin de l’humanité.

AG - Allons à l'essentiel, car le temps de la partie nous est compté. Faisons le toast. Peu importe le résultat de toute façon ; au football, on triche en permanence !

Babacool, tu ne caches pas ta croyance comme musulman. Comment peut-on concilier l'approche scientifique et la croyance en un Dieu ?

Babacool dit Gaye - Les deux ne sont pas inconciliables car dans le Coran, Dieu dit « soyez mes serviteurs mais cherchez aussi à me connaître » et c'est dans cette quête permanente de Dieu que s'inscrit sans problème la recherche scientifique.

AG - Varg'raich, tu ne caches pas que tu es juif. Or tu te dis athée… Comment peut-on se dire juif et ne pas croire ? Pourrait-on être scientifique et ne pas pratiquer la démarche scientifique ?

Varg'raich : Il me semble que c’est par des détours, des ruses, des contournements, des emprunts, bref des métissages que l’on peut éventuellement s'approcher de la réalité. Et encore. Notre travail consiste à scruter les « je ne sais quoi et les presque rien », saisir les occasions, souvent uniques, de déplacement de notre point de vue, pour reprendre Vladimir Jankelevitch. Par exemple, moi, être juif, issu de l’immigration mais en même temps obligé historiquement, bien qu’athée, à me préparer à faire mes valises, me met dans une situation de grande acuité face à tous ces « je ne sais quoi et presque rien » et ces occasions. Coincé entre une situation d’intégration et une prudente interrogation, l’immigré peut développer des stratégies nouvelles de distance critique.

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AG - Dans vos tactiques respectives de préparation, les influences culturelles les plus sensibles sont sans aucun doute la bouffe et le sexe. Varg'raich : Sépares-tu la viande et le lait ? Babacool : Laves-tu les œufs avant de les manger ? Non ! et pourquoi donc ?

Varg'raich : Je ne lave pas les œufs avant de les manger mais il me faut absolument préciser que je ne lave pas grand chose avant de manger ce grand chose. À force de travailler sur Pasteur, peut-être que les microbes ne m’aiment pas… Ou alors, simplement, en multipliant les situations d’asepsie, on a fragilisé nos systèmes immunitaires. Je suis donc plutôt de la tendance à laisser faire… En somme, cela voudrait dire qu’à force de nous faire vivre des situations in vitro, nous devenons des gnomes in vivo-vitro, in vivotro et que la vie est ailleurs. Dans d’autres pratiques culturelles que celles imposées par les techno-sciences.

AG - Les OGM sont-ils un moyen de dépasser ces traditions culturelles respectives ? À votre avis, peuvent-ils permettre de lutter contre la malnutrition dans le monde ? La société civile n'est-elle pas aller trop loin dans l'irrationnel, ne se trompe-t-elle pas de bataille ? Comment pourrait-on contrôler les innovations potentielles ?

Varg'raich - Elles peuvent avoir une certaine efficacité pratique. Mais on peut aussi les nier par principe. Par exemple, même si on me démontre que les essais atomiques sont nuisibles, ce n’est pas parce qu’ils sont nuisibles que je suis contre. Je suis contre, c’est tout. Ce n’est pas parce que l’on va me démontrer qu’il vaut mieux, scientifiquement, ne pas être raciste que je suis antiraciste : je suis antiraciste par principe. Pour la manipulation génétique, c’est pareil. Au nom de l’Innommable (la Créature du Docteur Victor Frankenstein) et de Marie Shelley.

Babacool - De toute façon, je milite pour l'agriculture bio donc pour moi les OGM c'est encore des élucubrations de savants encouragés par des spéculateurs pressés de faire des bénéfices au détriment de la qualité des aliments et de la santé des populations.

AG - Varg'raich : suppose que je sois ton être aimé, quel sera ton geste de tendresse si tu gagnes ? Et toi Babacool ? Vos joueurs ont-ils le droit de faire l'amour avant le match ?

Babacool - Non ! il faut réserver son énergie pour gagner. Après la victoire on peut alors fêter à sa manière. Varg'raich - Je ne peux hélas pas me poser la question car elle sera loin le jour de la finale. De toute façon, elle préfère l’équipe d’Italie. Et puis il y a aussi un problème d’adrénaline : j’ai remarqué que lorsqu’on avait dépensé une forte quantité d’adrénaline pour une situation, il faut toujours un certain temps pour se replonger et avoir une nouvelle montée d’adrénaline dans une autre situation. Exemple : quand on descend de scène au théâtre. Malgré tout l’amour que l’on porte à l’autre, cette descente de scène et d’adrénaline a l’air de se faire lorsque l’on est seul face à soi-même. Mais, Monsieur l’Arbitre, tu es physiologiste. Il n’est cependant pas sûr que la Physiologie seule puisse apporter une réponse ! !

AG - Êtes-vous partisan de cloner Zidane pour renforcer votre équipe ? Ou vous limiteriez-vous à effectuer un clonage thérapeutique pour régénérer les ligaments des articulations de vos joueurs soumis à rude épreuve dans vos championnats respectifs ? Bacon disait que " tout ce qui était possible était à faire ". N'y a-t-il pas aujourd'hui des « choses » possibles que les scientifiques ne devraient pas faire ou laisser faire ? Mais où placer la limite ? Et pourquoi ?

Êtes-vous partisan l'un et l'autre de choisir le sexe de votre futur enfant ? Ferez-vous des enfants après 60 ans ?

Babacool - Pas d'accord pour le choix du sexe, pas d'échographie non plus. Laissons faire la nature c'est tellement plus beau et plus excitant.

AG - Ferez-vous des enfants sans femmes ? Utiliserez-vous des ovules de vache à ce propos ? Ce sont autant de pratiques qui sont désormais possibles.

Babacool - Trois fois non !!!

Varg'raich - Ma réponse est non à toutes ces questions. On peut faire une réponse technique : et s’il y avait un risque de mal faire ? Ma réponse est ailleurs, toujours pour la même raison : les technosciences alors bloqueraient toute possibilité de création d’un neuf non prévu à l’avance. Et j’aime bien l’improvisation. AG - Quels sont vos pronostics ? Sur le match bien sûr !

Babacool - Sénégal 2 - France 1 Varg'raich - France 2 – Sénégal 1

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2. LES PARADIGMES IMPENSÉS

Par ailleurs, ces implications culturelles sont autant de sources d’incompréhensions au quotidien. Elles s’insinuent dans la pensée, y compris scientifique, à deux niveaux :

- sur le plan des raisonnements intimes ou infralogiques que nous appelons « paradigmes » dans notre jargon épistémologique : notre pensée prend appui sur des façons de raisonner automatiques, « des réflexes de pensée », des sortes de truismes, des implicites qui s'imposent à nous de la façon la plus évidente par rapport auxquels il nous est difficile de prendre du recul pour les interroger. - sur le plan des valeurs.

Ces automatismes impensés « fleurissent » en permanence et interfèrent avec nos choix ou nos décisions. Nombre de contemporains ont beaucoup de difficultés à accepter la double appartenance. Ils ne comprennent pas que l’ozone, qui est un protecteur en haute atmosphère, soit un « superbe » polluant en basse atmosphère.

En matière de vache folle, ces évidences nous ont conduit à nombre de comportements bien naïfs, comme celui, en Europe, de rejeter la viande étrangère, et notamment anglaise, en pensant que nous serions ainsi protégés. On oubliait par là que les logiques économiques conduiraient les industriels britaniques à vendre les farines animales sur le continent, et donc à déplacer le problème.

Dans les pratiques de médiations et d’éducation scientifique et technique, elles sont des entraves permanentes. Et cela d’autant plus qu'enseignants, médiateurs, élèves ou grand public n’adhèrent pas aux mêmes références culturelles. L’élève et l’enseignant ne s’intéressent pas aux mêmes questions ; et le premier finit par se désintéresser parce que l’on ne traite jamais ses propres interrogations.

Nombre de difficultés d’appréhension des problèmes du moment, y compris sur le plan de la recherche scientifique, sont directement liées à des paradigmes d’une autre époque. Notre logique classique –

A = A ; vrai ou faux - ou notre causalité linéaire - une cause = un effet - fournissent un cadre d’inférences trop limité et souvent erroné pour décoder notre monde d’aujourd’hui. Il nous faut apprendre - il faut apprendre aux élèves, au grand public - à gérer l’incertitude, le paradoxal, l’aléatoire et bien sûr le complexe.

Ce type de recherches épistémologiques sur les paradigmes que nous développons dans notre laboratoire (Le LDES étudie plus précisément les paradigmes liés à la pensée complexe, en opposition à ceux de la pensée causale linéaire) demande à être plus largement généralisé. Il y va de la citoyenneté… On use beaucoup du « principe de précaution » ces temps-ci. Mais, confronté aux différences culturelles, ce concept recouvre des significations extrêmement diverses - voire

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opposées - ne serait-ce qu'entre un écolo, un mondialiste et un technocrate. Une approche attentive des déclarations respectives montre peu de relations entre un risque discerné par un expert, un risque avéré et un risque accepté par la société.

3. ET LES VALEURS ?..

Dans le même temps, comme toute activité humaine, techniques et sciences véhiculent des valeurs. Si la démarche scientifique actuelle tend à les masquer, la moindre approche historique nous permet de les saisir sans détour. Je vous renvoie à la thèse de Philippe Mathy que j’ai eu l’occasion de co-diriger avec Gérard Fourez. Je vous renvoie aux multiples textes ou illustrations que nous avons publiés et qui sont toujours savoureux de naïvetés. Même les mécanismes de la théorie de l’évolution, tels qu'ils continuent à être diffusés, sont pleins des valeurs dominantes d’une époque, celle de la fin du XIXe et du début du XXe. Je rappellerai seulement à ce propos la belle formule de Paul Feyerabend : « La physique est peut-être objective, mais l’objectivité de la physique ne l’est pas » ! Chassez les valeurs par la porte, elles rentrent par la fenêtre !

Cela n’est pas sans conséquences culturelles… Il n’est plus permis de continuer à promouvoir des programmes où la science est enseignée comme une tautologie limitée à des contenus fossilisés. Comment accepter des programmes qui s'ingénient encore à la présenter comme un savoir objectif, universel, exempt de toutes croyances ou opinions philosophiques, éthiques et politiques ?

Des moments de « clarification des valeurs », où on recherche les liens « forts » entre sciences, techniques, éthique et société, demandent à être inclus dans cet enseignement, et à tous les niveaux… Il faut cesser de fabriquer de jeunes chercheurs incultes, supertechniciens, mais incapables de situer leur propre domaine dans l'histoire de leur discipline ou dans les enjeux d’une époque. L’éthique, l’épistémologie, l’histoire, la sociologie, l’anthropologie, la didactique des sciences deviennent des passages obligés pour permettre la prise de recul nécessaire.

Dès les plus jeunes classes, il faut amener les élèves à réfléchir sur ce qu'est une démarche scientifique et à la situer par rapport à d’autres démarches… poétique, sociale, juridique ou théologique. En science, ce n'est pas la majorité qui détient la vérité, cette dernière n'étant pas inscrite dans un livre saint.

Des stratégies innovantes sont à imaginer et à promouvoir pour sensibiliser ces mêmes jeunes enfants à repérer les relations entre science et santé, techniques et environnement, à situer les enjeux des innovations dans la société ou encore à penser la place des techniques dans leur propre vie. Prenons l’idée de progrès… Depuis sa naissance au Siècle des Lumières, elle s’est développée et incarnée dans le progrès scientifique et technique. Implicitement, les sciences et la technologie ont

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pris une place considérable dans nos modes de pensée au quotidien. Aujourd’hui, elles ont besoin d’un contrôle à la hauteur du pouvoir qu’elles ont pris… Comment l’envisager ? Comment le mettre en place ? Il importe que les élèves - ou le grand public - prennent conscience des relations entre le “savoir”, le “faire” et le “pouvoir”, et cela en travaillant sur des exemples concrets comme le téléphone portable, Internet ou les manipulations génétiques.

Bien plus que la maîtrise d’une énième formule, la prise de conscience des présupposés, des mécanismes d’élaboration, la mise en perspectives des savoirs, la prise en compte des valeurs et des choix qui sous-tendent cette aventure humaine qu’est la Science conduit à une culture de qualité.

11 septembre 2001

11 septembre 2001. Ce jour a changé quelque chose dans notre devenir…, du moins quelque chose devrait changer, car il est temps de s’interroger sur nos valeurs ou sur nos relations avec ce qu’on appelle malencontreusement le « reste » du monde. Y aurait-il un lien entre un mode de vie basé sur des profits maximaux sur le court terme, une dérégulation mondialisée promue avec arrogance comme une panacée et ces événements tragiques ?

Prenons le temps de penser autrement, même si nous ne sommes qu’une goutte d’eau à l’échelle de cette actualité ! Faisons de ce jour un « symbole » : celui de la bêtise humaine, et essayons de réfléchir à ce qu’il signifie. Que représente-t-il vraiment ?

Les événements de l’Amérique ont montré toute l’illusion d’une politique hégémonique de courte vue. Les humiliations à répétition, la misère, ou encore la distance vécue entre des attentes et des niveaux de vie font naître toutes les haines. Et ces dernières ont toujours été le vivier de tous les fanatismes. N’est-ce pas à ces causes sous-jacentes de la violence, de l’insécurité et de l’asservissement que nous devons nous attaquer en premier, que ce soit au niveau d’une ville ou à l’échelle de la planète ?

Dans le même temps, il nous faut sortir d’un certain nombre d’autres illusions, nées de la superficialité de la pensée « unique » qui s’est peu à peu généralisée. La grandeur des deux tours jumelles de New York ne cachait-elle pas leur immense fragilité ? Tout comme la puissance financière et militaire des États-Unis ne masque-t-elle pas une incroyable naïveté culturelle, une absence de regard sur un monde en transformation rapide ?

Les vraies valeurs, celles qui sont solides, ne sont pas toujours où l’on croit. Obsédée par l’argent, la société n’a-t-elle pas fini par oublier que d’autres valeurs sont plus fondamentales ? Ne devrait-on pas remettre en avant la solidarité, la tolérance ? La globalisation du monde, telle que nous la vivons aujourd’hui, n’impose-t-elle pas que tous les peuples doivent pouvoir vivre ensemble dans leur différence ?

Enfin, ces 3100 morts, au delà de l’horreur que ce désastre représente pour leur famille et pour nous tous, ne sont-ils pas qu’un petit pourcentage du tribut que l’humanité paie pour des catastrophes immensément plus importantes ?

Par exemple, chaque mois, autant d’Européens meurent sur les routes. Ce chiffre correspond également au tiers de la mortalité journalière due au cancer du tabac à l’échelle de la planète. Plus dramatique, chaque jour, 30 000 enfants meurent de maladie ou de malnutrition.

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L’atrocité du 11 septembre 2001 ne devrait pas non plus masquer l’état catastrophique de notre planète. Comment éviter la rareté croissante de l’eau potable ? Comment diminuer les pollutions des océans, de l’air et du sol ? Comment diminuer les dangers potentiels qui pèsent sur notre alimentation ? Ou encore, comment envisager un développement qui soit acceptable pour notre biosphère ?

Mais nos façons de produire ou de consommer ne sont pas seulement intolérables pour l’environnement. Elles bousculent - ou anéantissent - les formes d’organisation habituelles de la vie sociale. La gravité de ces enjeux souligne dramatiquement les désordres d’un monde basé sur l’absence de pratiques réfléchies et partagées. Seul, le « marché » dans toute sa dureté et son instabilité permanente, fait loi. Rien d’étonnant que la violence se développe, entraînant le terrorisme international, mais également la délinquance et la drogue. L’absurdité d’une telle situation met en avant l’urgence des transformations en profondeur des rapports entre les groupes humains. Et cela d’autant plus que tous ces enjeux sont absents des débats politiques ou des instances de décision, que ce soit au niveau national ou au niveau international. Les développements technologiques en cours, au lieu de permettre un épanouissement de tous, font disparaître irrésistiblement nombre de cultures. Grâce aux transports et aux télécommunications, le monde est devenu un « petit village », mais sans règle et sans structure de régulation dans lequel la « loi de la jungle » tend de plus en plus à se développer.

Face à ces enjeux, les praticiens de la médiation ou de l'enseignement, les formateurs ou les muséologues, les chercheurs ou les animateurs n’ont-ils pas un rôle à jouer ? Déjà peuvent-ils rester neutres ? Ne doivent-peuvent-ils pas infléchir largement leurs préoccupations ou leurs pratiques pour prendre en compte ces nouveaux défis ?

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A. GIORDAN, J.-L. MARTINAND et D. RAICHVARG, Actes JIES XXIV, 2002

SÉANCE PLÉNIÈRE

I. DES CULTURES, DES TECHNIQUES, DES SCIENCES :

conflits et partages de valeurs

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INTRODUCTION

Jean-Louis MARTINAND

LIREST, ENS Cachan

Trop souvent, parler de « culture », c’est enfouir les problèmes sous les bons sentiments et les bonnes résolutions. Comme dans bien des domaines, la « correction » politique ou idéologique, et même la politesse qui évite les questions qui fâchent, sont de mauvaises habitudes.

Avec cette première séance, nous voulons vraiment traiter des conflits et partages de valeurs à propos des rapports entre cultures – techniques et sciences. Oui, « conflits », car ainsi que l’UNESCO avait osé le dire dans son colloque de 1974 La science et la diversité des cultures, les tensions et même les oppositions renaissent en permanence à l’articulation des cultures, des techniques et des sciences, dès lors que tout ne se joue pas en champ clos et expurgé. Mais aussi « partage », avec toute l’ambivalence de l’idée : posséder ensemble, échanger, faire circuler et enrichir ; et découper, compartimenter, mettre hors d’atteinte.

Nous tenons au titre « des cultures, des techniques, des sciences ». Avec le pluriel, nous voulons éviter de réduire les cultures à la culture « universelle » ou « noble », les sciences à une science prééminente, par exemple l’astronomie souvent surreprésentée lorsqu’on débat de culture, ou aux sciences de la « nature » en oubliant les sciences de l’homme et de la société, et nous refusons tout refoulement des techniques si souvent méprisées alors qu’elles jouent des rôles primordiaux. Avec le pluriel, nous voulons inciter, au delà des associations paresseuses (« sciences et techniques » – « culture scientifique et technique » – « sciences, techniques et société ») à nous interroger sur toutes les relations. Avec les indéfinis (des), nous voulons enfin nous forcer à nous étonner, nous interroger, débattre « au sujet de » toutes ces questions qui nous sont souvent devenues trop familières.

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Pour cela, il est nécessaire de revenir aux pratiques, à leurs significations, à leurs contextes ; il importe de penser les différences, les manières d’être à la fois autre et semblable.

La table ronde s’impose alors comme forme de débat, d’interaction, pour lancer ces Journées. L’ordre des intervenants important peu, ils viendront dans l’ordre le plus facile qui est l’alphabétique.

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"L'AUTRE ET MOI

/

L'AUTRE EST MOI"

Lina BERTOLA

Professeur de philosophie, Lugano, Suisse

MOTS-CLÉS : DONNÉS OBJECTIFS ET VALEURS INVISIBLES - SE DÉCENTRER

CHOIX ET RENONCIATIONS ÉPISTEMOLOGIQUES

RÉSUMÉ : Pour comprendre les valeurs d'autres cultures il faut reconnaître nos valeurs cachées et

devenues invisibles dans une vision positive du savoir. Il faut regarder les sciences dans leurs choix et renonciations épistémologiques et dans les valeurs qui les fondent. Il faut nous décentrer : voir l'autre comme ce que je ne suis pas mais j'aurais pu l'être si je l'avais choisi.

RIASSUNTO : Per capire i valori di altre culture è necessario riconoscere i nostri valori spesso

nascosti e resi invisibili dentro un'immagine positivista della scienza. E' necessario ripercorrere la storia epistemologica, fatta di scelte e rinunce, per poter vedere l'altro come ciò che non sono ma avrei potuto essere se l'avessi scelto.

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1. INTRODUCTION

On nous a demandé de réfléchir sur les valeurs et sur les conflits qu'elles entraînent, ou bien sur l'enrichissement qu'elles permettent lorsqu'elles sont partagées. Je tâcherai de vous proposer une possibilité pour comprendre l'autre, ce qui est différent (idées, pratiques, savoirs) en mieux nous comprenant nous-mêmes. Mais il me faut tout d'abord faire une petite considération sur le statut des valeurs dans notre culture.

2. STATUT DES VALEURS

On observe souvent qu'on vit au présent dans l'incertitude, sans points de repère. De cette lecture de la réalité, bien partagée, on a deux interprétations différentes.

- Première lecture : il y a trop de valeurs qui se mêlent et qui sont en conflit, en provoquant une sorte de désorientation.

- Deuxième lecture : il n’y a plus de valeurs, plus de modèles - c'est-à-dire une interprétation "positive", qui désire aborder et si possible résoudre les problèmes d'une société multiraciale contre une interprétation un peu plus "réactionnaire" qui entrevoit une espèce de décadence.

Je ne sais pas s'il y a plus de valeurs ou bien s'il y en a trop. Il me semble qu’aujourd'hui, dans notre culture, les valeurs sont devenues invisibles, elles sont cachées. Invisibles, mais aussi souvent difficiles à reconnaître en tant que valeurs. Pourquoi ? Parce que notre expérience de la réalité est une expérience de "donnés de fait". Les savoirs, les idées, les représentations de la réalité, de nous-mêmes et de nos expériences sont perçus comme des données : purs, neutres. Des absolus, des choses qui existent, qui sont là.

Nous savons tous très bien que cela n'est pas la vérité. Que nous vivons dans une réalité qui est toujours chargée de sens, qui est toujours une construction de signification. Mais c'est justement à partir du sens, de la signification que la connaissance scientifique donne à soi-même, qu'on arrive à percevoir la réalité comme cela.

Les connaissances se présentent en tant que résultats, données, objets, instruments techniques, outils, parfois aussi en tant que marchandises à échanger. Cette réalité de la connaissance "toute donnée" cache très bien son histoire, toute l'histoire des choix qui vivent dans ses savoirs. C’est toute l'histoire des valeurs qui donne une signification à ses choix. On dit : voilà un savoir objectif et neutre qui s'offre à la société pour des utilisations possibles sur lesquelles il faut décider, chaque fois, en relation à des valeurs. Mais cette idée cache ce que j'aime appeler le "jardin secret de l'éthique" dans lequel habitent tous nos savoirs.

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Voilà le mécanisme d'absolutisation de notre culture ; voilà comment les valeurs deviennent invisibles et peu reconnaissables. Parce que la valeur n'est jamais perçue en tant qu’une donnée, en tant qu'un contenu de savoir. La valeur est toujours une idée limite qui oriente nos actions. Elle n'est point un outil mais elle est plutôt une étagère sur laquelle nous choisissons ou nous reconnaissons le sens des choses. Les valeurs ne se posent pas dans l'ordre de la connaissance mais plutôt dans l'ordre de l'expérience de la réalité.

Mais alors qu'en est-il de l'expérience des valeurs dans notre réalité de donnés, d'outils et de marchandises ? Réponse : c'est une expérience aplatie sur un horizon très étroit de choix. Aplatie et aussi camouflée, parce que la seule valeur reconnue à ce point, c'est-à-dire l'utilité qui oriente nos choix visibles n'a pas en vérité la caractéristique d'une valeur. L'utilité, ce qui est "utile", ce qui sert à quelque chose, est serviteur de quelque chose d'autre. Tandis que la valeur est une finalité qui oriente la réalité. Voilà, c'est le paradoxe, bien connu, de la perte de signification des valeurs, des finalités, dans les moyens, les finalités étant renvoyées à l'infini.

3. DE L’ÉDUCATION AUX VALEURS

Si cette vision est correcte je pense alors que l'éducation, l'éthique et toute réflexion sur les valeurs doit commencer par la mise en question - à plusieurs niveaux - des données dans lesquels nous vivons. Cela veut dire que dans l'éducation scientifique il faut travailler sur les choix épistémologiques qui sont à la base de nos savoirs. Mais, comme je l'ai déjà un peu dit, tout cela est assez difficile parce que cette histoire de choix épistémologiques est rendue invisible à soi-même dans l'image positiviste du savoir scientifique, qui est encore assez forte : l'image d'un savoir qui se développe est celle qu’il s'est toujours développé dans un devenir linéaire, neutre, objectif et, peut-être, aussi, inéluctable.

Au contraire, une approche historique de l'épistémologie nous permettrait de travailler sur l'histoire des choix de renonciations de la raison occidentale et de ses savoirs, parce que même la raison, elle aussi, a choisi d'être ce qu'elle est et de reconnaître les valeurs qui travaillent dans ces choix fondamentaux. Ce travail est aussi une bonne possibilité pour tâcher de vraiment comprendre l'autre : comprendre notre culture pour comprendre les valeurs différentes qui s'expriment dans d'autres cultures.

Je souligne l'importance de travailler sur les renonciations. L'idée de renonciation contient l'idée d'une positivité : une positivité qui n'a pas été choisie, ou qui a été abandonnée, le vrai choix se jouant toujours entre plusieurs positivités.

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Et voilà expliqué aussi le titre de ma contribution. Cette attitude nous permet en effet de reconnaître l'autre autant que possibilité et les choix d'autres cultures comme une possibilité que nous n'avons pas choisie. En ce sens "l'autre est moi" : ce que je ne suis pas mais que j'aurais pu être si je l'avais choisi. Et tout cela rend aussi possible une vrai relation de dialogue entre "l'autre et moi".

Il nous faut de nous décentrer. Il nous faut nous regarder nous même.

Pour éviter de nous promener parmi tout ce que nous ressentons comme différent dans une espèce de tourisme culturel : avec le même regard des groupes qui se promènent dans le musée du Louvre pendant que leur car les attend en bas.

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L’ÉCOLOGIE COMME OUVERTURE CULTURELLE

Daniel BRABIS

Groupe de Réflexion Inter et Transdisciplinaire

MOTSCLÉS : ÉCOSYSTÈME COMPLEXITÉ NATURE TERRE CULTURE IDENTITÉ

RÉSUMÉ : L’écologie nous apprend le fonctionnement des écosystèmes, notre appartenance à la nature et à une Terre globale. D’où une identité Terrienne et la perception du destin commun de l’espèce humaine. Une prise de conscience qui peut transformer nos modes de pensée et nos comportements, avec l’appoint du système éducatif pour former à la complexité. Les interactions culturelles et la dynamique citoyenne amèneront peut-être un art de vivre et une civilisation plus évoluée.

ABSTRACT : Ecology is learning us the ecosystems woorking, fact that we belong to the nature and global Earth. From which an earthling identity and the commun destiny of human kind. The consciousness of that could change our thinkings and behaviours, thanls to an education system based on complexity training. Then culturals interactions and citizen dynamics will maybe bring more advanced art of living and civilization.

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1. LES APPORTS FONDAMENTAUX

1.1 Introduction

L’histoire des sciences est jalonnée de découvertes dont la portée majeure n’a pas été perçue de suite. Sous l’action écologique courante, se cache une des avancées majeures de la seconde moitié du XXe siècle : la science des écosystèmes. Son impact équivaut à celui de la mécanique quantique avec des concepts radicalement différents, marquant une rupture dans la façon de penser. L’écologie démontre que l’ensemble des structures vivantes fonctionnent et interagissent entre elles, du local au global, selon des principes qui n’ont rien à voir avec ceux que les hommes utilisent pour réguler leurs propres organisations.

1.2 Une Terre globale

La Terre des hommes est hérissée de frontières et barrières de toutes sortes délimitant des territoires, souverainetés, compétences. En correspondance, leur esprit aussi est encombré de cloisons : entre le tout et les parties, spécialisations extrêmes, compartiments étanches entre les savoirs, cultures ou activités. Régulée par des structures pyramidales via des réseaux d’information descendants se prêtant aux coups de boutoirs des dominations et tentatives hégémoniques. L’homme, et aujourd’hui une nation en particulier, prétend dominer la planète.

La Terre planète est à l’opposé de cette description. Les écosystèmes, présents partout du local au global, interagissent tous azimuts, s’adaptent sans cesse aux situations, évoluent en permanence. De proche en proche, l’unité de lieu et d’action s’étend à la Terre entière. D’ailleurs, vue de l’espace, la luxuriance de ses couleurs tranchant sur le noir profond du ciel, la planète apparaît constituée d’une seule forme de vie. Harmonie globale rendue possible par des processus sophistiqués d’autorégulation. Réseaux d’échanges essentiellement de proximité transversaux du local au global, en recherche constante d’équilibres à tous niveaux pour gérer d’innombrables paramètres. La Terre était ronde, elle est aussi globale.

Évoluer dans ce milieu appelle un mode de pensée qui soit en adéquation. La pensée linéaire et le réductionnisme, hors jeu, laissent place à la pensée complexe. Le mot fait peur. Heureusement elle se laisse aborder facilement par l’entremise du développement durable qui en fournit une illustration concrète et d’actualité. On en fera notre fil rouge. Lui aussi est global puisqu’il tend vers l’équilibre de ses 3 pôles : environnemental, humain, économique.

1.3 Un outil : relier

La culture, dit-on, résulte des interactions entre l’homme et son environnement. Sans doute faut-il avoir conscience d’appartenir à un espace global pour qu’une pensée globale émerge ? Il en est ainsi

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de la pensée complexe rendant compte des écosystèmes. Sa quintessence réside dans le fait que la somme des parties, grâce à leur reliance qui crée du sens, façonne un ensemble global doté de propriétés nouvelles, différentes de celles des parties. Le contraire du réductionnisme, qui se contente d’additionner les morceaux. La fréquentation des écosystèmes apporte un double avantage : une lecture correcte de l’environnement par la mise à jour de ses principes de fonctionnement et un outil conceptuel qui, validé par l’observation, rend possible l’évolution de nos sociétés. Voici donc poindre l’ouverture culturelle annoncée.

Le souffle écologique chasse les pollutions qui obscurcissent notre vue et notre jugement. Un nouveau décor limpide et cohérent est planté L’ensemble du vivant, dont l’espèce humaine, se vautre dans un océan d’écosystèmes. Même si nous ne les remarquons pas plus que l’air que nous respirons, ils sont là, aussi indispensables. Sans eux la vie n’aurait pas été viable et il y a bien longtemps que la Terre serait un astre mort. D’ailleurs notre corps fonctionne lui aussi en écosystème de cellules. C’est dans ce milieu que nous baignons et pas dans un autre.

De quoi stimuler notre imaginaire, construire de nouvelles images et structures mentales aptes à voyager dans ce que l’on pourrait appeler, par analogie, un monde des « écosavoirs ». Avec un moteur fonctionnant à la reliance et à la curiosité. Dont les pièces principales seraient : ouverture, échanges, proximité, transversalité, interactions, propriétés globales, recherche d’équilibre et autorégulation. Et en toile de fond, une pédagogie qui se dessine en filigrane.

1.4 Qui suis-je ?

L’homme cartésien croyait maîtriser la nature et le monde. Ici il est perdu, immergé dans la nature, englué dans ces écosystèmes qu’il ne domine nullement. Je ne suis pas cet homme là. J’appartiens pleinement au monde vivant, à la nature. Oui, mais alors qui suis-je ? Ne dit-on pas que l’homme serait la nature prenant conscience d’elle même ? Je suis de l’espèce humaine, une espèce jeune que l’évolution, reliant toujours davantage les composants du vivant, a dotée d’une conscience élargie par rapport à celle des espèces dont elle est issue. D’un cerveau aux connexions plus denses à la palette de sentiments plus étendue. Ressentant la nature, je ressens aussi, dans un mélange d’émotions et de raison, cette appartenance intime à l’espèce et à la planète. Une espèce qui s’est répandue sur une Terre qui pourvoit à sa survie. Je suis un Terrien, c’est en quelque sorte mon identité originelle, celle qui prime. Mon horizon et mon champ de conscience s’élargissent, sans renier pour autant mes appartenances continentale, nationale et régionale, qui mélangées, façonnent mon identité propre.

Ces identités multiples vont cohabiter, interférer sur notre sensibilité, nos repères, les faire évoluer, accentuant le caractère unique, donc précieux de chaque être humain. Si cette humanité là investit l’écosystème culturel terrien vous, moi, devenons les dépositaires, les seuls représentants

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authentiques de l’espèce : elle vit en nous. Elle nous confère une responsabilité, une envie et un atout majeur : tous importants, avec nos talents complémentaires pour jouer un rôle actif dans le cadre d’une société à réinventer.

Cette légitimité terrienne, liée à l’espèce et à sa durée dépasse et rend caduque celle de représentants politiques liés au seul terme de leur mandat. À cause de cette myopie et des autres cloisonnements hérités du passé, une part importante de notre espèce est malade, luttant pour une survie incertaine. Si tant d’hommes et de femmes sont en danger, l’espèce l’est globalement, inexorablement liée par sa communauté de destin et une logique de coopération. Voilà qui ouvre à chacun des horizons, sur ses valeurs et sa transformation personnelle.

2. APPLICATIONS : DES PROPRIÉTÉS NOUVELLES

2.1 Comportements individuels

Nous entrons en écosystèmes. En reprenant notre fil rouge, ces entrées sont multiples, au choix. Au quotidien, on peut aisément se motiver pour trier ses déchets, privilégier l’usage de matériaux biodégradables ou acheter des produits alimentaires dont l’élaboration ne saccage pas trop l’environnement. Mais juste au delà, d’autres comportements sont moins évidents : éviter d’utiliser sa voiture en ville ou sur des trajets courts, en avoir une seule au lieu de deux. Acheter un véhicule moins polluant, pas trop gourmand en carburant. Gérer sa consommation d’eau, d’électricité, son chauffage domestique. Sensibiliser ses enfants à ces comportements.

Ces petites initiatives de la vie personnelle peuvent se transposer dans la vie professionnelle, dont l’enseignement. Nul besoin d’attendre de lointaines réformes des programmes pour avancer. Dans un établissement scolaire, sous l’impulsion de quelques innovateurs, l’équipe pédagogique peut parfaitement décider de mettre en exergue, dans chaque discipline, les liens et influences interdisciplinaires chaque fois qu’ils se présentent. Afficher dans chaque classe un poster de la Terre vue de l’espace. Sans entrer encore dans la complexité, ces petites touches successives feront leur œuvre dans l’inconscient.

La culture, étant, dans sa définition la plus large, la manière de vivre ensemble, ces actes sont des comportements culturels. Ils interagissent dans le champ collectif. Les écosystèmes nous apprennent que ces modestes « gouttes d’eau » initient la dynamique globale. Elles en sont le moteur, à l’inverse du sentiment d’impuissance si répandu. Ainsi les initiatives personnelles, annoncent le rôle novateur et déterminant des « petits groupes », chers à Edgar Morin pour la transformation de la société.

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2.2 Les petits groupes

Un peu partout, ces éclaireurs sont déjà à l’œuvre. On en retrouve à Porto-Alègre. Agissant en réseaux connectés, ils contestent les sociétés actuelles, ouvrent des pistes pour changer le monde, créent des contre-pouvoirs. Exemple : le boycott d’une compagnie pour des agissements écologiquement ou humainement incorrects. Bien maniée cette arme est redoutable et, sans le crier sur les toits, les grandes entreprises en ont très peur, d’où le poids de consommateurs organisés et motivés. Concrète mise en évidence du pouvoir d’agir.

Autres exemple, les réseaux alternatifs connectés aux précédents s’intéressant au sort des pauvres. Ils mettent en œuvre des solutions alternatives, complémentaires au marché : les réseaux d’économie solidaire, les monnaies locales, les banques de micro crédit, le commerce équitable. Leur bilan est appréciable et commence à être remarqué. Quand les revenus de quelques centaines d’hommes équivalent à ceux de plusieurs milliards, quand les fossés entre riches et pauvres, Nord et Sud s’accroissent sans cesse, où est la recherche d’équilibres ? Où sont les principes d’un développement durable quand les pays pauvres voient disparaître leur autosuffisance alimentaire ? Toutes ces détresses au nom de l’hégémonie économique et du profit de quelques-uns est un prix à payer exorbitant.

2.3 Affaire d’identité

L’empilement des constats, des indignations, des résistances positives mieux connues du public, créent des images mentales, des stimulations fortes pour notre cerveau. D’où le besoin en parallèle d’un appui massif du système éducatif forgeant le raisonnement. Jeter des passerelles interdisciplinaires, notamment entre SVT, biologie, chimie, physique qui constituent l’épine dorsale d’une formation à la pensée complexe, beaucoup plus que les mathématiques. Les relier pour comprendre, illustrer l’organisation des connaissances en écosavoirs et la faculté de pouvoir s’y promener en toute liberté. Par exemple des sorties « nature » pour disséquer et faire ressentir charnellement un écosystème à ciel ouvert. Aujourd’hui les citadins vivent dans un monde virtuel coupé de la réalité : le béton y crée une rupture totale avec la nature, avec nos racines. Comment la comprendre sans la ressentir ?

Point de passage sans doute obligé pour découvrir l’autre sous un nouveau jour, sinon, depuis des millénaires, on y serait déjà parvenu. La recette : une dose de pensée complexe, ajouter la touche d’humanité et remuer le tout. Je suis de la Nature, l’autre aussi. Aimer la Nature incline à s’aimer soi-même et les autres avec. S’émerveiller de la Nature c’est aussi s’émerveiller avec ceux qui se reconnaissent en elle. Adieu méfiance, peur, violence, haine, barbarie. Oui au respect, à l’envie de se relier, de coopérer, de vivre ensemble. D’autant que par effet miroir les autres seront enclins aux mêmes comportements. De quoi transformer et enrichir en profondeur notre identité. Rien à voir

Figure

Tableau 1 : Catégorisation de toutes les illustrations du chapitre du manuel scolaire étudié

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