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La venue du Seigneur

Dans le document La maison de Dieu Préface du Seigneur (Page 132-135)

1. Voyez : après que le père Adam eut terminé son discours, Hénoc se leva respectueusement et se prépara à parler à ses pères ; toutefois, avant de prendre la parole, il se tourna vers Moi dans la paix de son cœur aimant et Me demanda de lui accorder la grâce de pouvoir parler de Mon amour et de la sainteté de Mon nom, lequel reste éternellement inexprimable à cause de cette sainteté même.

2. Et Je lui accordai aussitôt ce dont il M'avait prié. Je rendis sa voix harmonieuse comme du métal précieux, et il discourut ainsi, plein de dignité et de douceur ; et jamais une langue humaine n'a prononcé de discours qui lui fût semblable, ni avant, ni après lui, jusqu'à Moïse et tous les prophètes qui ont également parlé avec la langue d'Hénoc et furent inspirés par le même Esprit. Ecoutez ces paroles :

3. "O pères ! La grande grâce de Dieu, notre Père très saint, est venue jusqu'à nous comme un souffle rafraîchissant s'envolant du lointain levant. Oui, le Père saint et éternel est parmi nous ! Toi, père Adam, diras peut-être : "Voyons, Hénoc, cela n'est pas possible ; car le Seigneur m'a dit :

"Tu ne pourras plus Me voir, mais je chargerai un ange de te conduire, de te diriger et de te mettre à l'épreuve jusqu'au temps qu'il Me plaira de choisir,"

Toutefois, père Adam, réfléchis à cela : si un homme avait une femme de faible caractère et que celle-ci, lors d'une matinée sereine avait attristé le visage tout d'abord joyeux de son époux - qui l'aimerait profondément - en ne voulant pas le suivre dans leur chambre commune afin d'obtenir la

bénédiction de Dieu après que le soleil se soit levé et ait béni la terre par les rayons brillants de Son amour miséricordieux, et que son époux s'aperçoive de sa désobéissance en amour, que dirait-il ? Il dirait : "Femme, que dois-je faire de toi puisque tu détestes la grâce et la force de Dieu en moi et te révoltes contre Sa bénédiction ? Vois, pour satisfaire à la force de la sainteté divine qui se trouve en moi, je te quitte, et tu ne seras plus objet de

bénédiction jusqu'à ce que le soleil t'ait saluée sept mille fois et t'ait vue constamment baignée dans tes larmes de repentir ! Alors, j'enverrai quelqu'un à ma place pour qu'il te bénisse en mon nom ; et, seulement après que tu aies changé de sentiments, je reviendrai vers toi et te contemplerai de loin pour voir si tu es devenue digne que je te touche de ma force qui apporte la bénédiction. Mon souvenir te sera présent, et sur ton champ pousseront des chardons et des épines ; mais la semence de laquelle pourrait naître un rejeton de Dieu sera ôtée de tes entrailles."

4. Après avoir parlé ainsi, l'époux quitterait sa femme. Mais lorsque celle-ci remarquerait le sérieux de ses paroles, elle tomberait à terre et se mettrait à pleurer et à se lamenter sur elle-même et son impardonnable désobéissance envers la sainte force de son époux venant de Dieu, et elle se roulerait dans la poussière de son affliction. Voyant alors toute la sincérité du repentir de sa femme, l'époux se dirait à lui-même : "Elle se repend fortement de son péché et ne sait ce qu'elle doit faire en face de ma dureté qui me sert de protection pour la force sainte qui habite en moi et que Dieu m'a donnée, et ses cris ont fait taire la voix de mon envoyé. C'est pourquoi je vais ôter la dureté de mes paroles dans mon cœur et me laisser guider uniquement par l'indulgence de mon amour ; je vais aller vers elle avant le délai que j'avais fixé et vais la consoler, la toucher, sécher ses larmes et la prendre à nouveau pour femme !"

5. Alors la femme, ayant pleuré presque jusqu'à l'aveuglement, se rend compte peu à peu de la grande compassion de son époux ; elle se relève enfin du sol et contemple le visage de son mari, étonnée et heureuse. Celui-ci lui dit : "Femme, tu t'étonnes que je sois devenu parjure ; mais vois, c'est mon amour qui m'a fait manquer à ma parole, et ma dureté à eu pitié de toi, car tu l'as puissamment adoucie par ton repentir ; c'est pourquoi je suis venu vers toi avant le temps prévu pour t'accueillir à nouveau dans mon cœur !"

6. O père, vois : comme cet époux qui a manqué à sa parole, poussé par son grand amour, oubliant sa dureté à cause du repentir de sa femme, de même Dieu, notre Père très saint, a été souvent parjure et ne S'est pas tenu à Sa juste sévérité, poussé par un amour qui dépasse toute intelligence ; et Sa colère est une colère de colombe pour les repentis ; mais Son amour est semblable à une puissante source qui nourrit continuellement les océans de la terre !

7. O pères, et toi aussi, notre mère Eve, levez les yeux et regardez le grand Saint qui se trouve parmi nous, - oui, regardez le Père le plus aimant qui soit, notre Père parjure qui est parmi Ses enfants !

8. O père, j'ai terminé mon discours : que Celui qui me l'a inspiré parle à ma place ; car devant Lui, ma langue devient muette ! 9. O Père très saint, dis Toi-même dans Ton amour le grand amen de la fin !"

10. Et voyez : il en fut comme Hénoc le désira et ce fut Moi qui prononçai le grand "amen", visible à tout Mon entourage. Et lorsqu'ils

M'aperçurent, ils tombèrent tous sur la face devant Moi et M'adorèrent, Moi, leur Père saint, dans la contrition de leur cœur et dans la poussière. Et pas un seul n'osa relever les yeux ; cependant, Je les appelai tous par leur nom et leur ordonnai de redresser la tête afin qu'ils puissent Me reconnaître.

Alors, ils dirigèrent leur regard en-haut, et Adam Me reconnut ; il voulut parler, mais sa langue lui refusa ses services à cause de son trop grand amour ; J'eus pitié de ces faibles enfants et restai pendant quelque temps au milieu d'eux.

11. Et vois : il arriva qu'aucun d'eux n'osa prononcer un seul mot, tant leur crainte et leur amour étaient grands. Je fus ému d'une telle indigence et d'un tel manque de courage et leur insufflai force et vaillance, afin qu'ils puissent supporter Ma voix de tonnerre et comprendre le sens élevé du discours qu'allait prononcer la bouche de l'Amour éternel, lequel Se répandait tels des flots puissants depuis la source où naît tout ce qui existe et tout ce qui sera.

12. Aussitôt que leurs sens furent tonifiés, et, à travers eux, leur âme et leur esprit, Adam se releva, secouru par ses enfants ; plein d'amour et d'humble confiance, il dit : "O Toi, Père très saint, Toi qui es l'amour éternel même, dans Ta grande compassion, Tu as tourné Ton regard vers nous, plein de miséricorde et d'amour, vers nous qui sommes tous chargés d'ignominie ; c'est pourquoi j'ose Te demander, le cœur tremblant, moi pauvre serviteur du péché, dans mon anéantissement infini devant Ta face : ô Père très saint ! Existe-t-il encore en nous une seule fibre, aussi petite soit-elle, qui puisse dire dans l'allégresse que Tu es venu vers nous parce qu'elle est encore innocente ?!

13. Nos cheveux sont dans un état lamentable et les fibres de notre corps ne le sont pas moins ! Oh, voudrais-Tu nous faire la grâce de nous révéler ce qui a poussé Ton amour à descendre si bas ?

14. O Père très saint, accueille avec clémence cette prière ; toutefois, comme toujours, qu'il en soit fait selon Ta sainte volonté !"

15. Voyez : lorsque Adam eut prononcé ces paroles sorties des tréfonds de son cœur devant Ma face, tous tombèrent une fois de plus à genoux et M'adorèrent dans un amour indescriptible pour des êtres humains ; alors, Je M'approchai d'eux et, après qu'ils eurent suffisamment laissé cours à leurs sentiments, Je leur dis de se lever et leur ouvris leur vue intérieure, ainsi que leur ouïe, afin qu'ils puissent bien comprendre Mes paroles.

16. Et lorsque cela fut fait, J'adressai à leur cœur les paroles suivantes, lesquelles se traduisent en langage naturel de cette façon : 17. "Enfants, écoutez ! Ainsi parle Celui qui vous a donné une âme immortelle et un esprit vivant venant de Lui-même, afin que vous reconnaissiez le grand amour que Je vous porte ; Je vous accorderai un jour la Vie éternelle en échange de votre amour pour Moi et par amour pour vous, lorsque la grande dette de l'amour faite à la sainteté aura été effacée, ceci à un moment que Je déterminerai Moi-même. Comme Je vous ai tous créés par Ma compassion, c'est avec Mon Amour que Je préparerai ce temps-là.

18. De même que Je Me trouve maintenant parmi vous en tant qu'Esprit venant de la grâce, Je deviendrai plus tard un être humain rempli du plus grand amour qui vivra au milieu de ses semblables. Maintenant, vous reconnaissez que Moi, votre Père, Je suis venu vers vous en tant que grand et éternel Esprit de toute force et de toute puissance, et vous savez bien que c'est Moi qui vous parle en ce moment ; mais quand Je vivrai parmi vos descendants, ils ne Me reconnaîtront pas tout de suite, sinon comme un de leurs frères faible et malheureux ; ils Me persécuteront, Me maltraiteront cruellement et Me feront ce que Caïn fit à Abel. Mais ce sera difficile de tuer le Seigneur de toute Vie ; car Ma mort apparente donnera la Vie éternelle à tous ceux qui croiront que Je suis venu vers eux comme un très grand Sauveur pourvu de toute la puissance de l'amour pour expier la faute dont votre désobéissance vous a chargés et a chargé également la terre entière et toutes les étoiles - car il y a aussi là-bas des enfants qui, à l'origine des temps, sont sortis de toi, Adam ; et cette faute deviendra le jugement éternel et la mort éternelle pour tous les incrédules et ceux qui s'obstinent dans la méchanceté et l'égoïsme de leur propre amour.

19. Ainsi, Je viendrai sept fois ; mais la septième, Je viendrai dans le feu de Ma sainteté. Malheur à ceux qui seront alors trouvés impurs ! Ceux-là apprendront à connaître le feu de Ma colère !

20. Voyez : J'étais déjà là au commencement du monde pour créer toutes choses à cause de vous, et pour vous créer à cause de Moi. Bientôt, Je reviendrai dans un grand déluge pour laver la terre de la peste ; car les profondeurs de la terre Me sont devenues une horreur pleine de fange dégoûtante qui provient de votre désobéissance. Je reviendrai donc à cause de vous, afin que le monde entier ne périsse pas et qu'une lignée subsiste, dont Je serai le dernier rejeton.

21. La troisième fois, Je viendrai à de nombreuses reprises, comme Je le fais maintenant pour vous, tantôt visible, tantôt invisible dans la Parole de l'Esprit pour préparer Mon chemin. Et Je viendrai une quatrième fois dans une profonde détresse corporelle, lors du grand temps des temps. Et peu après cela, Je reviendrai une cinquième fois dans l'Esprit de l'amour et de toute sainteté. Je reviendrai la sixième fois intérieurement en chacun de ceux qui ressentiront en leur cœur un besoin réel et véritable de Ma présence ; et Je serai un guide pour celui qui, plein d'amour, se laissera conduire par Moi vers la Vie éternelle. Mais Je M'éloignerai peu après du monde ; toutefois, celui qui sera accueilli vivra, et Mon royaume sera avec lui éternellement.

22. Enfin, comme Je vous l'ai déjà dit, Je reviendrai encore une dernière fois ; mais cette dernière venue sera pour tous d'une façon ou d'une autre une venue permanente !

23. Ecoutez et comprenez, bien : demeurer, dans l'amour, car c'est lui qui sera votre sauveur ! Aimez-Moi plus que tout, - c'est là votre Vie éternelle ; mais aimez-vous également les uns les autres, afin que le jugement vous soit épargné ! Que Ma grâce et Mon amour soient avec vous jusqu'à la fin des temps ! Amen !" - et leurs yeux leur furent fermés.

Chapitre 47

Dans le document La maison de Dieu Préface du Seigneur (Page 132-135)