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La politique des conseillers d'Hanoc

Dans le document La maison de Dieu Préface du Seigneur (Page 57-63)

1. Je ne veux pas penser aux mauvais traitements qui eurent lieu lors de telles constructions, mais plutôt vous amener à la chose principale. Dès que les villes furent terminées, les dix princes s'avancèrent vers Hanoc et lui dirent : "Hanoc, dieu grand et sublime, de toute puissance et de toute force ! (NB : bien qu'il fût déjà plus faible qu'un moucheron et ne possédât plus aucune force), toi, le grand seigneur de toute justice (NB : laquelle n'était que vol, prostitution, tromperie, méchanceté, indifférence, couvée de serpents, cruauté, mensonge, flatterie et malfaisance de toutes sortes !).

Vois : ton peuple est devenu grand sous la sage conduite de ta justice illimitée, incompréhensible et impénétrable (NB elle était vraiment sans limites, cette justice, totalement incompréhensible pour lui et encore plus impénétrable) ; elle a propagé partout dans le pays ta divine splendeur qui ne peut plus être embrassée du regard depuis ta haute demeure. Si nous laissons le peuple en dehors de ta surveillance, il fera alors ce qu'il voudra ; oui, il pourrait même s'égarer au point de commencer à invoquer et à adorer le vieux Dieu de Caïn au lieu de toi, à qui seul revient toute adoration. Et il pourrait arriver que ce vieux Dieu ait l'idée d'exaucer les prières de quelque sujet et de le pourvoir d'une force invincible, ce qui L'inciterait à

rassembler tout un peuple autour de Lui, de nous attaquer et de nous détruire tous en fin de compte. (NB : une telle crainte est tout à fait indiquée s'il s'agit d'un dieu si puissant !)...

2 Finalement, nous n'aurions plus assez de fidèles serviteurs pour aller cueillir partout des fruits qu'ils nous rapporteraient jusqu'ici et il pourrait arriver que ces domestiques abusent de notre confiance et mangent eux-mêmes en chemin ce que la terre obéissante a produit pour toi seul, ô grand dieu !" (NB : serait-ce que la peur de mourir de faim ait commencé à le tourmenter ?)

3. Vois, Hanoc devint très embarrassé et ne sut que faire, car il n'avait jamais appris que son peuple s'était autant multiplié. Finalement, il se leva et dit d'une voix grinçante et craintive à la fois : "Et si nous tuions peu à peu le surnombre de gens, éliminant les faibles et les découragés ?! Quel est votre avis, vous mes plus fidèles sujets ? (NB : bonne résolution de la part de quelqu'un qui se prend pour la justice divine !)

4. Alors, les dix répondirent : "O dieu de parfaite justice ! Pense à ce qui est possible et à ce qui est impossible ! (N.B. Fallait-il donc que le dieu le plus sage, le plus puissant et le plus juste se fasse instruire des choses possibles ou impossibles par ses serviteurs ?!) Vois : premièrement, ils

tomberaient sur toi et sur nous en grand nombre et nous anéantiraient tous si nous nous mettions à assommer un seul d'entre eux ; deuxièmement, souviens-toi du récipient placé au-dessus des étoiles dont Caïn nous a souvent parlé. Si nous commençons à commettre des horreurs, que nous arrivera-t-il ? (NB : ainsi le grand et puissant dieu avait encore peur du vieux Dieu ?)

5. Vois : Hanoc leur parla de la sorte : "Ecoutez bien mes puissantes paroles qui vont vous faire connaître ma volonté : que chacun de vous, mes dix serviteurs les plus fidèles, aille occuper une des dix villes ; qu'il y règne en mon nom, fasse des lois selon les justes critères et veille minutieusement et sévèrement à leur stricte observation ! Si l'un de vous se relâchait dans son juste zèle, j'établirais sur lui le plus fidèle et diligent d'entre vous. Je vous reconnaîtrai selon les fruits que vous récolterez ! Le premier qui m'apportera les dons correspondant à la juste estimation de ma sainte majesté sera aussi le premier à récolter les louanges de la justice ; et j'accepterai le peu qu'il m'apportera comme si ce peu était beaucoup ; toutefois, ceux qui viendront plus tard devront m'apporter beaucoup, et je le prendrai comme si c'était peu, vu que je pourrai mesurer ainsi leur paresse ou leur activité et leur accorder ensuite soit des louanges, soit un juste blâme ; quant au dernier, il sera remis au premier, afin qu'il s'améliore en zèle et en sévérité dans sa conception des justes choses. Car une sévère justice est l'unique fondement du royaume que nous possédons en propre.

6. Ma juste et sévère volonté exige que je sois votre dieu et votre seigneur, puisque vous ne pouvez et ne devez pas en avoir d'autre, vous et tous mes sujets libres et asservis. Il y a bien eu autrefois un quelconque ancien Dieu qui était très puissant aussi longtemps qu'Il fut juste ; mais il paraît qu'Il tourna le dos à la justice et fit le bien aux criminels comme aux justes, partant d'un certain amour qu'on peut comparer à notre penchant pour les belles

femmes ; de ce fait, Il s'est totalement perdu et a cessé d'exister.

7. Pour cette raison, comme vous le voyez, je suis maintenant à sa place ; par conséquent, cela ne servira à rien d'invoquer ce vieux Dieu, car Il a totalement disparu et ne se trouve plus nulle part. C'est pourquoi vous devez vous adresser à moi pour tout ce qui vous concerne, car en moi habitent toute force et tout pouvoir ! Amen."

8. (NB : De telles réflexions à Mon sujet et de bien pires encore, Me parviennent de nos jours de la part de centaines de milliers d'humains qui cachent leur véritable sottise sous le couvert d'une raison totalement obscurcie et la déposent sur Mon trône, s'adorant ainsi eux-mêmes ; à présent, ils ne se nomment plus "dieux", car ce nom est trop ordinaire et quelque peu niais -, mais "philosophes", "savants humanistes", ou encore "professeurs" et

"docteurs" de toutes sortes. Ceux-ci, de la pire espèce, veulent même Me contraindre à fréquenter tout d'abord leurs écoles avant de prétendre être un Dieu pour les super-professeurs de cette grande époque de lumière ; et Moi, Je te dis qu'un ver de terre possède davantage de raison qu'eux, bien qu'il ne soit pourvu que d'un seul sens. Et Je te dis encore que tous ces gens-là feront sous peu de bien gros yeux -, tout en continuant à ne pas voir

davantage qu'une taupe et à ne pas mieux entendre qu'un poisson dans l'eau, vu que celui-là n'a ni voix ni ouïe.

9. Vois, tout cela était véritablement de l'eau au moulin des dix princes, car Hanoc avait devancé leurs désirs les plus secrets en leur donnant ce sévère commandement. Maintenant, ils étaient autorisés à faire toutes les folies imaginables et à tromper le peuple et leur stupide dieu.

10. Vois maintenant : quand le dieu Hanoc eut achevé son discours, il congédia ses dix serviteurs. Ceux-ci se retirèrent, apparemment

profondément émus par la puissance de ses paroles ; mais, dans leur cœur, ils riaient enchantés de la grande folie de leur prince qui, par toutes ses peurs et ses inquiétudes, avait émis des lois sévères justement tout à fait conformes à ce qu'ils voulaient et qui, en plus, commençait à se convaincre lui-même qu'il était un dieu. Toutefois, sur ce point-là, ils se trompaient grandement, car Hanoc savait fort bien ce qu'il en était de sa divinité, vu que sa faiblesse et son complet épuisement n'étaient que trop manifestes !

11. En fait, il voulait seulement maintenir les autres dans leur grand aveuglement et être un dieu pour les avantages que cela lui rapportait. Il pensait : "Que c'est facile de prêcher aux aveugles, car ils ne peuvent distinguer le noir du blanc et prennent le jour pour la nuit et vice-versa !"

Toutefois, là aussi il se trompait. Entre eux s'étaient établis des rapports de mystification réciproques, où chacun prenait l'autre pour le plus sot et soi-même pour le plus fin.

12. Lorsque les serviteurs se retrouvèrent dans leurs appartements, Kad (le voleur) leur adressa la parole en disant : "Mes frères ! Nous avons encore Caïn comme père et avons vu le patriarche Adam et son épouse Eve qu'Hanoc ne connaît pas, n'a pas vus et ne verra jamais. Voyez Caïn, qui était un malfaiteur comme aucun de nous ne le fut et ne le sera jamais, s'est tourné vers le Dieu d'Adam et obtint de Lui ce qu'il voulait.

13. Eh bien, que nous faut-il de plus ? Nous connaissons Ses grandes œuvres et en sommes les témoins oculaires et auditifs ; ce qui veut dire que nous savons où le grand Maître souverain habite ! Faisons ce que fit Caïn dans le besoin aussi bien que dans l'abondance, - et soyez assurés que nous saurons très bientôt qui est le véritable Seigneur du pays des profondeurs ! Que chacun de nous dresse un autel de sacrifice à ce Dieu et Lui offre les fruits de la terre, et alors, nous aurons la puissance de notre côté ; et qu'Hanoc le fou ne s'avise plus d'attendre des hommages de notre part envers la majesté de sa sainteté imaginaire, nous autres qui avons vu Adam et Eve !"

14. Vois : lorsque Kad eut terminé son discours, Kahrak (le maître des prostituées) se leva et prit la parole : "Frères, s'il en est ainsi, la victoire est à nous ! En ce qui me concerne, j'approuve tout à fait ce que Kad vient de dire. Nous serions encore plus fous qu'Hanoc si, puissants tels que nous sommes, nous devrions l'entretenir pour nourrir sa folie et l'engraisser par-dessus le marché afin de l'exciter encore plus à coucher avec les plus belles de nos femmes ; et, ainsi que vous le savez, dès qu'elles ont cessé de lui plaire, nous devons considérer comme une grâce extraordinaire de recevoir en cadeau ce dont il ne veut plus ! Je crois bien que nous allons garder les plus belles pour nous-mêmes ! Nous donnerons les moins jolies à nos serviteurs

; celles qui restent deviendront la propriété de nos sujets, et Hanoc le sanguinaire pourra corrompre ses propres filles et en goûter la honte ; qu'il devienne maigre comme les jambes du bélier, mange avec les veaux et boive avec les oiseaux ! Pourquoi ne devrions-nous pas lui réserver le sort qu'il fit subir à notre père ? Ne s'est-il pas permis des choses que même notre père Caïn n'aurait pas osé imaginer, lui qui dut fuir alors qu'il était autant son père que le nôtre ? Et voyez, pour nous, il n'est qu'un frère des plus stupides : pourquoi ne devrions-nous pas le rétribuer pour la fuite de Caïn ? - C'est là mon opinion et je pense qu'elle serait avantageuse pour chacun de nous ; pour ma part, j'agirai vis-à-vis de l'ancien Dieu comme Kad l'a justement et sagement démontré."

15. Tous donnèrent unanimement leur assentiment au discours de Kahrak ; sur ce, Nohad (le trompeur) se leva et dit : "Vous connaissez la fonction et l'emploi que j'occupe selon la volonté d'Hanoc et auxquels je préside avec toute la fidélité, le zèle et la diligence nécessaires ! Pourtant, je vous le demande, qu'ai-je gagné après une si longue période de travail ? Chacun de vous sera d'accord si je déclare : moins que rien ! Ce qui signifie que j'ai aidé le plus grand trompeur à tromper et, par conséquent, ai été un trompeur trompé ; je fus forcé de feindre un genre de vie restreint devant le peuple à cause de la stupide hypocrisie d'Hanoc et de refuser chaque joyeuse jouissance, vu ma fonction de sévère gardien de la loi ; tout cela ne m'a rapporté ni louanges, ni récompense dont j'aurais pu bénéficier en secret pour avoir appliqué les sanctions exigées par son incompréhensible folie, mais bien au contraire, j'ai dû supporter les pires blâmes et des menaces de toutes sortes de sa part. Vous autres n'avez pas connu ces difficultés et avez pu faire bien des choses selon votre bon plaisir, ce qui me fut toujours refusé, vu que j'étais l'exécuteur légitime de sa plus grande folie. Je devais réaliser et faire réaliser ses désirs les plus fous et les plus exécrables avec la plus grande précision et leur donner une apparence de légitimité sous le couvert de mon hypocrisie, ce qui était mon fort ; il en résultait que, en ma qualité de trompeur légitime, je devais nécessairement me faire tromper en retour, à cause de la légitimité de mes tromperies, et ceci de triple façon : d'abord par Hanoc, à cause du droit établi, puis par moi-même, à cause du peuple, et finalement par le peuple et par vous tous à cause d'Hanoc. Je pense qu'après m'être ainsi arraché mon masque mensonger devant vous, je vous aie suffisamment démontré les raisons de mon absolu mécontentement. Et maintenant, jugez vous-mêmes s'il y a encore en moi quelque chose de trompeur alors que, motivé par l'ingratitude d'Hanoc à mon égard, je me débarrasse de cette triple tromperie et la lui jette à la face en la révélant au peuple. Il pourra alors constater où le mène sa divinité et lui courir après comme un boiteux derrière un cerf. Par conséquent, je vais suivre les bons conseils de Kad et me tenir exactement aux directives de Kahrak ; mes déclarations seront inoffensives à ses yeux et le trot de mes chameaux n'incommodera pas ses oreilles. C'est pourquoi je prends possession de la ville qui porte mon nom !"

16. Et vois, les autres dirent : "Nohad a très bien parlé et ce qu'il fait est légitime et juste."

17. Ensuite, ce fut Huid (le méchant) qui se leva et sa voix puissante produisit l'effet d'un éclair dans l'assemblée de ces méchants, car il parlait avec beaucoup de violence : "Ecoutez-moi bien, frères et fils de Caïn, le proscrit, et retenez la grande signification de chacune de mes paroles !

18. Qui pourrait compter toutes les gouttes du sang versé par mes puissantes mains en exécutant les arrêts de Nohad, le trompé, ce sang qui coula du dos et des reins du pauvre et faible peuple, lequel est autant qu'Hanoc et nous-mêmes le descendant de Caïn ; et cela n'arriva pas à cause de la transgression de quelque commandement ou d'une quelconque paresse à ne pas suivre exactement la loi, ni par la plus petite découverte d'une

culpabilité éventuelle, mais simplement, comme vous le savez tous, par pur plaisir et passe-temps, - sans nommer tous les mauvais traitements infligés lors de la construction des villes. A vrai dire, il m'est tout à fait incompréhensible que ces pauvres être soient encore en vie après un si long martyre.

Pour chaque manquement, Hanoc savait toujours nous rappeler la fragilité du récipient de derrière les étoiles que vous connaissez bien ; mais il oubliait régulièrement celui de dessous la terre !

19. En vertu du droit et de l'équité, je vous demande s'il n'est pas mieux pour le peuple de vivre sous les ruines du récipient plutôt que sous les coups constants de nos fouets cruels, de nos durs gourdins et de nos bâtons ! Dites-moi ce qu'Hanoc a fait en faveur du récipient de l'amour placé sous la terre ? Je crois que hormis les gouttes de sang de nos frères, il ne s'y trouvera pas grand-chose ! Et si nous ne nous étions pas emparés du pouvoir par astuce, n'aurait-il pas commencé à nous faire périr les uns après les autres, lui le dieu de l'horreur ?

20. Comme nous étions encore ses serviteurs, il fallait que nous soyons nous-mêmes cruels, afin d'éviter tout soupçon. Mais maintenant que les villes sont bâties, le peuple réparti comme il se doit, la force est nôtre, et en plus, nous reconnaissons à nouveau le vieux Dieu et Lui offrirons le sacrifice promis. Qu'avons-nous besoin de plus ? Si le peuple nous a obéi alors que nous le maltraitions, il ne nous sera certainement pas infidèle si nous voulons guérir ses plaies et lui donner des lois plus sages et plus clémentes que celles inspirées par la plus affreuse des cruautés. Voyez on m'appelle le méchant, mais j'aimerais vous poser une question : qui est vraiment le plus méchant, de moi, d'Hanoc ou du serpent de Caïn ? Je pense qu'Hanoc est le maître de toute méchanceté et que le serpent a placé son entière couvée dans son cœur, - car autrement, une telle cruauté entre frères serait impossible !

21. C'est pourquoi je suis d'avis de le rendre soumis vis-à-vis de nous et de le laisser expier peu à peu sa méchanceté envers le peuple, au lieu que celui-ci rende hommage à sa majesté ; ensuite, il pourra prendre son légitime tribut sur son propre dos et s'en aller où il voudra."

22. "Ce que tu dis est juste et sage, frère Huid", dit l'assemblée des dix. "Qu'il en soit fait pour Hanoc selon ta parole qui nous a frappés par sa justesse comme une flèche qui atteindrait le point central de nos yeux, lesquels ont trop souvent dû contempler ses crimes !"

23. Vois : ce fut le tour de Hlad (le froid) de se lever, et il parla de façon brève et concise : "Frères, vous savez que je devais faire preuve d'une totale indifférence envers chacun pour personnifier en quelque sorte la sévère justice d'Hanoc ou alors représenter sa cruauté arbitraire en tant

qu'inexorable justice en ayant l'air d'approuver tous ses méchants passe-temps. Si je ne fus pas celui qui frappait, j'étais pourtant le surveillant et devais donner régulièrement à Hanoc un compte-rendu des mauvais coups exécutés par Huid et ses complices. Voyez, autrefois, je devais paraître sans pitié, alors que je ne l'étais pas le moins du monde ; et maintenant, connue vous le constatez, je veux faire marche arrière ! Je veux être pour Hanoc ce que j'ai si souvent feint d'être envers le peuple, c'est-à-dire envers nos frères ; et je veux être chaleureux avec eux et glacial en rétribuant Hanoc pour les iniquités qu'il leur a fait subir. Ma fidélité envers lui prendra le visage de froides représailles ; et mon zèle me placera à la tête de vous tous ; ses louanges se changeront en pleurs et en hurlements qui seront un régal aux oreilles des maltraités, dont les joues blafardes se coloreront du sang qui coulera de son dos !

24. Vu que je suis pleinement d'accord avec vous tous, je pense ne pas agir injustement en suivant mes sentiments que j'ai dû trop longtemps refouler en face des horreurs et des crimes d'Hanoc. Car celui qui éprouve des sentiments vis de la douleur et de la torture en éprouve aussi vis-à-vis du bien, ainsi que j'ai souvent eu l'occasion de le constater. C'est pourquoi, il faut que nous régnions dorénavant pour faire le bien. Si quelqu'un fait le mal, qu'on le traite selon la mesure de son acte, mais avec indulgence, vu qu'il est également un frère ; quant à ceux qui obéissent et font le bien, qu'on le leur rende dix fois la mesure. Et seulement alors, nous offrirons un digne sacrifice au vieux Dieu, ce qui Lui plaira certainement, car nous Lui rapporterons ainsi ce que Caïn et Hanoc ont perdu pour nous de façon criminelle et avec une coupable légèreté."

24. Vu que je suis pleinement d'accord avec vous tous, je pense ne pas agir injustement en suivant mes sentiments que j'ai dû trop longtemps refouler en face des horreurs et des crimes d'Hanoc. Car celui qui éprouve des sentiments vis de la douleur et de la torture en éprouve aussi vis-à-vis du bien, ainsi que j'ai souvent eu l'occasion de le constater. C'est pourquoi, il faut que nous régnions dorénavant pour faire le bien. Si quelqu'un fait le mal, qu'on le traite selon la mesure de son acte, mais avec indulgence, vu qu'il est également un frère ; quant à ceux qui obéissent et font le bien, qu'on le leur rende dix fois la mesure. Et seulement alors, nous offrirons un digne sacrifice au vieux Dieu, ce qui Lui plaira certainement, car nous Lui rapporterons ainsi ce que Caïn et Hanoc ont perdu pour nous de façon criminelle et avec une coupable légèreté."

Dans le document La maison de Dieu Préface du Seigneur (Page 57-63)