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Végétation terrestre Impacts

Dans le document ÉQUIPE DE RÉALISATION TECSULT INC. (Page 173-179)

6. IDENTIFICATION ET ÉVALUATION DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT DES AMÉNAGEMENTS PROPOSÉS

6.3 Évaluation des impacts probables

6.3.1 Milieu physique .1 Sols

6.3.2.2 Végétation terrestre Impacts

Nos recherches sur les espèces végétales menacées ou vulnérables n’ont pas permis de confir-mer la présence d’espèces végétales rares ou menacées en bordure de la route 131. Mention-nons à cet égard que les environs immédiats de la route subissent des perturbations qui découlent de son utilisation (modification de la végétation associée à l’usage de sels de dégla-çage, opérations de dégagement pour des raisons de sécurité routière). La portion

d’élargisse-Tableau 6.5

Impact probable du projet sur la végétation riveraine et mesures d'atténuation applicables

Importance Phase

du projet Impact

Négligeable Faible Moyenne Forte Const. Exp.

Chaînage (figures 6.4, 6.5a, 6.5b,

6.5c et 6.5d)

Mesures

d’atténuation Impact résiduel La végétation riveraine en bordure des ruisseaux

et cours d’eau, constituée essentiellement de graminées, sera détruite, recouverte de remblais ou perturbée par la machinerie lors de

l’allongement des ponceaux et de la réalisation des autres travaux en bordure des cours d’eau.

x x En bordure des ruisseaux, aux

chaînages suivants : 1+050, 1+700, 1+975, 2+400, 2+875,6+400, 7+550

VR1, VR2, VR3 et VR4 Négligeable

Mesures d'atténuation

VR1 Définir et baliser des zones d’opération propres aux endroits où les ponceaux doivent être allongés.

VR2 Interdire l’aménagement de traverses de cours d’eau relatif à des passages à gué ou des ponts temporaires, à moins que la situation le justifie et qu’une autorisation en ce sens ait préalablement été donnée par le surveillant de chantier.

VR3 Rétablir la végétation perturbée sur les rives des ruisseaux et cours d’eau.

VR4 Procéder à l’entourbement de la berge ou, selon les conditions, à la plantation d'espèces arbustives comme l'aulne rugueux, les saules et le cornouiller stolonifère sur les remblais des ouvra-ges pour accélérer la restauration de la végétation riveraine.

ment de l’emprise n’a donc pas été jugée propice à la présence d’espèces menacées ou vulnérables.

Les impacts appréhendés sur la végétation terrestre sont énumérés au tableau 6.6. Ces impacts seront perçus principalement en phase construction, lors des travaux de déboisement, ainsi que lors des travaux de nivellement et de terrassement et de creusage de fossés. En phase exploi-tation, les impacts pourront être observés dans le cadre des travaux d’entretien et de réparation des infrastructures.

Le premier impact concerne l’enlèvement de la végétation requise pour la mise en place des infrastructures. Sur la base des plans d’avant-projet, on estime que la végétation devra être enlevée seulement sur environ 0,6 ha (6 457 m2), essentiellement entre la rivière la Chaloupe et le rang Sainte-Rose, là où on recense les principaux boisés en bordure de la route 131 (un petit boisé se trouve néanmoins sur la propriété d’une résidence unifamiliale isolée à la limite entre Notre-Dame-de-Lourdes et Saint-Félix-de-Valois). Quelques arbres devront également être enlevés dans le secteur de la future voie de desserte au nord du rang Frédéric. L’impact est ainsi d’étendue ponctuelle plutôt que locale.

À la suite des travaux de construction, la végétation perdue sera remplacée par une autre de type herbacée, typique des emprises de transport, sauf à l’endroit des chaussées et des acco-tements. L’impact sera ainsi permanent. Son intensité est toutefois jugée faible parce que l’intervention projetée ne met pas en péril les boisés en place dans la région et que les surfaces à déboiser sont mineures. Il est vrai qu’on retrouve une pinède en bordure de la route 131 (peuplement Rm à la figure 5.3, entre la rivière la Chaloupe et le rang Sainte-Rose) et que ce type de peuplement a une certaine rareté dans la région, mais sa superficie est déjà tout de même passablement réduite (1 575 m2). La plus grande valorisation accordée à ce peuplement n’a donc pour effet que de situer l’importance de l’impact appréhendé à faible plutôt qu’à négligeable.

Enlèvement de la végétation dans l’emprise Intensité : Faible

Valorisation : Moyenne Durée : Permanente Étendue : Ponctuelle

Importance : Faible

Le deuxième impact concerne les perturbations et/ou les modifications de la végétation terrestre située en bordure de l’emprise, suite aux opérations forestières et au passage de la machinerie dans et à proximité des futures emprises (route 131 et voie de desserte). On pourra entre autres noter un dépérissement chez certains arbres et arbustes suite à la compac-tion des sols, à la modificacompac-tion du régime hydrique, à des blessures au tronc et aux racines d’arbres situés en bordure des aires de travaux.

Cet impact négatif et de durée temporaire se fera sentir de façon ponctuelle. Dans le cas de l’élargissement de la route 131, l’impact se fera vraisemblablement sentir à moins de 50 m de la nouvelle limite d’emprise projetée à l’ouest. Pour ce qui est de la voie de desserte au nord du rang Frédéric, la distance sera beaucoup moindre pour l’impact parce que toutes les précautions seront prises afin de conserver la bande boisée existante le long des lots originaires 508 et 509, le but étant de maintenir un écran visuel et sonore pour le Camping Sentinelle du Parc. Aussi, il faut préciser que ce ne sont pas tous les peuplements qui afficheront la même sensibilité à ce type de perturbation, la végétation terrestre située sur les sites à plus mauvais drainage étant la plus susceptible de subir cet impact. L’intensité de cet impact est faible et son importance l’est donc également.

Dégradation de la végétation terrestre située en bordure des emprises lors des travaux de construction, de même que par les modifications

des sols et des conditions de drainage et par l’envahissement de plantes nuisibles Intensité : Faible

Valorisation : Moyenne Durée : Temporaire Étendue : Ponctuelle

Importance : Faible

Finalement, l’utilisation saisonnière de sels de déglaçage pour l’entretien des nouvelles infrastructures affectera le développement et la composition de la végétation située en bordure de la route. Des risques de contamination restent réels mais ils diminuent au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la chaussée. L’étendue de cet impact est locale et sa durée perma-nente. De plus, les opérations d’entretien de l’emprise en bordure de la route auront pour effet d’entraver le développement d’espèces arbustives au profit d’herbacées, notamment des graminées. Ce dernier impact négatif a toutefois une portée très ponctuelle sur la végétation.

Dans l’ensemble, l’intensité est considérée faible puisqu’elle varie, entre autres, selon la sensibi-lité des végétaux présents et les concentrations de polluants assimilés. Par conséquent, l’importance de cet impact est jugée faible.

Dégradation de la végétation terrestre située en bordure de l’emprise due à l’utilisation des sels de déglaçage et au rejet de polluants

par les véhicules en circulation Intensité : Faible

Valorisation : Moyenne

Durée : Permanente (temporaire pour certains polluants et travaux d’entretien)

Étendue : Locale (ponctuelle pour certains polluants et travaux d’entretien)

Importance : Faible

Mesures d’atténuation proposées

Les mesures d’atténuation proposées pour minimiser les impacts négatifs du projet sur la végétation terrestre sont présentées au tableau 6.6. Les mesures proposées visent principale-ment à réduire les perturbations occasionnées par les travaux sur la végétation résiduelle ou en bordure de l’emprise.

Importance des impacts résiduels

Dans l’ensemble, l’importance des impacts résiduels sur la végétation terrestre sera faible.

L’élimination complète du couvert végétal à l’intérieur de l’emprise ne peut être atténuée; cette opération étant nécessaire pour l’élargissement de la route. Cependant, la perte réelle perma-nente de végétation terrestre se limitera à l’espace occupé par la nouvelle chaussée et les accotements de la route, ainsi que par la voie de desserte. En dehors de ces sites, une végéta-tion terrestre composée de plantes herbacées recouvrira à nouveau l’emprise. Pour les autres impacts probables, leur importance demeurera faible même après avoir été atténués par le biais des mesures proposées.

Tableau 6.6

Impacts probables du projet sur la végétation terrestre et mesures d'atténuation applicables

Importance Phase

du projet Impact

Négligeable Faible Moyenne Forte Const. Exp.

Chaînage

Élimination de la végétation terrestre sur 0,6 ha. x x Entre 1+375 et 1+625

Entre 1+775 et 1+950 Entre 6+250 et 6+350

VT1, VT2, VT6 et VT7 Faible

Dégradation de la végétation résiduelle située en bordure de l'emprise apportée par des blessures au tronc et aux racines d’arbres lors des travaux de construction, par des modifications des sols et des conditions de drainage.

x x x Entre 1+375 et 1+625

Entre 1+775 et 1+950 Entre 6+250 et 6+350

Et le long de l’écran boisé séparant les lots originaires 508 et 509

VT1, VT3, VT4 et VT5 Faible

Dégradation de la végétation terrestre en bordure de la chaussée causée par l'utilisation des sels de déglaçage et le rejet de polluants provenant des véhicules en circulation.

VT1 Dans les zones où des coupes doivent être réalisées, minimiser les superficies à déboiser et conserver la végétation en effectuant le balisage complet des aires à déboiser ou des indivi-dus à prélever, en évitant tout débordement suite à cette identification.

VT2 Effectuer la récupération de tous les bois de dimension commerciale, cela étant particulièrement important pour la pinède située dans le secteur de la branche des Quinze Arpents.

VT3 Respecter et rétablir, au besoin, l'écoulement normal des eaux de surface principalement à proximité des milieux mal drainés et des cuvettes.

VT4 Effectuer l'abattage des arbres de manière à diriger leur chute à l'intérieur des aires à déboiser ou, si cela s’applique, vers la chaussée projetée dans le cas de la future voie de desserte.

VT5 Utiliser de la machinerie adaptée à la capacité portante des sols.

VT6 Mettre en copeaux les résidus ligneux et les utiliser à titre d'amendement et de stabilisateur de sol lors du réaménagement des zones perturbées; réutiliser également les sols forestiers décapés.

VT7 Restaurer immédiatement après la construction le couvert végétal dans l'emprise.

VT8 Ensemencer l'emprise de graminées (moins sensibles aux sels de déglaçage).

6.3.2.3 Faune

Dans le document ÉQUIPE DE RÉALISATION TECSULT INC. (Page 173-179)