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Milieu physique

Dans le document ÉQUIPE DE RÉALISATION TECSULT INC. (Page 87-91)

5. DESCRIPTION DU MILIEU RÉCEPTEUR

5.2 Milieu naturel

5.2.1 Milieu physique

Cette section présente les principales caractéristiques du milieu physique de la région, en insistant avant tout sur les particularités de la zone d’étude élargie, mais aussi en se limitant parfois strictement aux composantes de la zone d’étude restreinte. Les éléments traités sont le climat, la physiographie, la topographie, les dépôts de surface, le potentiel de contamination des sols, l'hydrographie et les zones d’inondation et de mouvement de terrain.

5.2.1.1 Climat

À l’image de l’ensemble du Québec méridional, le territoire à l’étude se caractérise par un climat continental humide. La station météorologique de Joliette indique des températures moyennes journalières qui varient de 20,7oC en juillet à –9,1oC en janvier (Environnement Canada, 1998).

Elle révèle également que les précipitations moyennes annuelles se situent à près de 1000 mm, dont près du quart (23 %) tombe sous forme de neige. Les vents dominants sont du sud-ouest (25 %), du sud (29 %) et du nord (17 %). Enfin, le climat est caractérisé par une longue saison de croissance.

5.2.1.2 Physiographie et topographie

La zone d’étude élargie, d’une superficie d’environ 21 km2, est comprise dans l’unité de paysage régional Trois-Rivières associée aux basses-terres du Saint-Laurent (Robitaille et Saucier, 1998).

C’est une plaine marine sableuse et argileuse. Cette unité se trouve délimitée au nord par le massif laurentien et bordée au sud par le fleuve Saint-Laurent. Plus précisément, le territoire à l’étude est en grande partie dans la plaine de Joliette au sud, mais il côtoie également le piedmont des Laurentides au nord.

La plaine de Joliette est une étendue presque plane dont les élévations, par rapport au niveau moyen de la mer, varient entre 60 m au sud et 90 m au nord. L'altitude moyenne se situe aux environs de 70 m. Seuls quelques ruisseaux et décharges viennent rompre le caractère plat du paysage.

Le piedmont des Laurentides constitue quant à lui un relief de transition entre les derniers sommets du plateau laurentien et les basses-terres du Saint-Laurent. C'est un paysage ondulé dans lequel l'influence du substrat rocheux sur la topographie est perceptible. L'allure générale de cette sous-zone est celle d'un dôme d'inclinaison générale d'ouest en est, vers la dépression de la rivière Bayonne. Cette portion du piedmont possède des altitudes maximales de 100 m lorsqu’elle rejoint la plaine de Joliette. Certains éléments de la physiographie et de la topogra-phie du territoire à l’étude sont montrés sur la figure 5.2.

5.2.1.3 Dépôts de surface

La nature des dépôts de surface est aussi présentée à la figure 5.2. Plus de la moitié de la superficie de la zone d’étude présente des dépôts de sable ou de sable silteux. Ce type de dépôts prédomine principalement dans la partie nord de la zone d’étude, soit pour le secteur situé au nord de la route Principale à Notre-Dame-de-Lourdes. Les dépôts de sable sont très épais puisqu’ils atteignent 170 m dans le secteur du 1er Rang de Ramsay à Saint-Félix-de-Valois;

endroit qui est situé à environ 2 km au nord-ouest de la zone d’étude. Dans plusieurs lieux, il est d’ailleurs possible de déceler des crêtes de sable issues de processus géomorphologiques.

Pour la partie sud, une proportion importante des dépôts de surface est constituée de sable silteux sur argile silteuse. À remarquer que ce dernier type de sol couvre la majeure partie du secteur situé entre le rang Sainte-Rose et la route Principale à Notre-Dame-de-Lourdes. La couche d’argile peut varier de 7,5 m d’épaisseur dans la portion sud de la zone d’étude élargie à 40 m dans la portion nord-est. L’horizon d’argile est d’ailleurs omniprésent le long de la route 131 (Drolet et Paquet, juin 2001).

5.2.1.4 Potentiel de contamination des sols

La présence de sols contaminés peut avoir des implications financières importantes dans le cadre des projets d’aménagements routiers, ainsi qu’en matière de santé publique. Une che de sites contaminés a donc été entreprise à ce sujet le long de la route actuelle. La recher- recher-che a d’abord été effectuée à partir de l’analyse des photographies aériennes et d’une consultation de l’inventaire GERSOL du MENV (répertoire des terrains contaminés disponible à l’adresse suivante : www.menv.gouv.qc.ca). Aucun site suspect n’a pu être identifié à partir de ces sources d’information.

Par la suite, la seconde activité a consisté à étudier les usages du sol en bordure de la route et à discuter de l’historique du développement avec les intervenants municipaux (Isabelle Jatrino, François Hétu et Jacques Ducharme, communications personnelles). Il en est ressorti que les secteurs municipaux traversés sont principalement à vocations résidentielle et agricole, donc moins susceptibles de receler des sites contaminés. Reste que des zones à vocation commer-ciale et industrielle sont présentes (voir les figures 5.5, 5.6 et 5.7), certaines étant caractérisées

par des activités actuelles ou passées impliquant ou ayant impliqué la manipulation de produits pétroliers. Ces zones sont essentiellement concentrées dans le noyau urbain de Notre-Dame-de-Lourdes (dépanneur et garage avec postes d’essence, commerces de vente et d’entretien de véhicules motorisés) et au nord du rang Frédéric (ancienne station-service, industries, entretien de véhicules). En outre, quelques bâtiments qui devront vraisemblablement être acquis pour-raient comporter des réservoirs d’huile à chauffage ayant pu contaminer localement les sols en hydrocarbure pétrolier. Enfin, il se peut que la circulation de véhicules motorisés sur la route 131 puisse avoir en elle-même amené une contamination ponctuelle des sols qui s’y trouvent, par exemple en raison d’accidents routiers, de fuites accidentelles d’essence ou d’huile, ou de la concentration de sels de déglaçage à un endroit donné.

Ainsi, même si le risque de trouver des sols contaminés sur la route actuelle et en bordure de celle-ci n’est pas des plus important, il y a tout de même un potentiel de contamination qui ne peu être écarté. Ce potentiel de contamination apparaît plus prépondérant dans les secteurs bâtis qui seront traversés par le projet.

5.2.1.5 Hydrographie

Le territoire à l’étude se situe presque entièrement dans le bassin versant de la rivière Bayonne.

Seule une superficie d’environ 1,4 km2 située à l’ouest de la route 131, dans le secteur du chemin de Ligne Frédéric, appartient au bassin versant de la rivière L’Assomption. Ainsi, le bassin de la Bayonne draine environ 93 % des superficies associées à la zone d’étude élargie.

S'écoulant du nord au sud, la rivière Bayonne prend en charge les eaux provenant des ruis-seaux et décharges qui traversent le secteur d'ouest en est. Le réseau hydrographique est considéré de faible densité. En outre, il possède un patron de type parallèle dont la configura-tion fut donnée par les nombreux fossés et décharges mis en place pour drainer les sols agri-coles. Nous venons de le voir, un dépôt d’argile silteuse réduit considérablement la perméabilité des sols dans ce secteur. Donc, un certain nombre de cours d’eau sont traversés dans la section de la route 131 concernée par le projet à l’étude. Il s’agit de la rivière la Chaloupe, la branche des Vingt Arpents, la branche des Quinze Arpents, la branche des Cinq Arpents, le ruisseau Sainte-Rose, le ruisseau Saint-Frédéric et le ruisseau Frédéric (figure 5.2).

5.2.1.6 Zones d’inondation et de mouvement de terrain

Seule une petite zone d’inondation (0,14 km2) a été localisée dans la zone d’étude. Elle est associée à la rivière L’Assomption et se trouve à l’ouest du chemin de la Ligne Frédéric. Cette zone est également ceinturée d’une bande dont le risque de glissement de terrain a été qualifié de moyen (Groupe Dryade Ltée, 1995). Des escarpements fluviatiles sont en plus présents à cet endroit. En effet, la rivière L’Assomption s’est encaissée profondément dans ses alluvions créant ainsi des talus abrupts de près de 30 m de hauteur et dont la pente est très forte. Enfin, notons que le secteur entourant le rang Saint-Martin, à l’est de la route 131, se trouve lui aussi dans une zone où il existe un risque de glissement de terrain; ce risque étant qualifié de fort (figure

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