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3. Présentation et analyse des données

3.3. Le rôle des enseignants et des parents : perception des acteurs, types de rapports et

3.3.2. Le rôle des parents et des enseignants vu par les parents

3.3.2.1. Le rôle des parents : faire confiance à distance

Tout d’abord, tous les parents composant notre échantillon se sont accordés sur le fait que leur rôle est de répondre positivement aux convocations des enseignants. En effet, ils ont tous déclaré se rendre à l’école et être disponibles pour pouvoir discuter avec les enseignants de la situation scolaire de leur enfant. Pour eux, il est donc essentiel de pouvoir être informés de sa

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scolarité, aussi bien de son comportement que de ses résultats, et de pouvoir suivre ainsi sa progression :

En tout cas déjà, quand on nous convoque et il faut venir. Déjà ça c’est clair, on peut pas ne pas venir. Donc si on a un empêchement, il faut le dire, sinon on ne peut rien faire. Et moi je suis toujours venue aux rendez-vous et puis je sais que quand j’ai quelque chose qui ne va pas, je sais que je peux le dire et puis ils vont m’écouter. On trouve des solutions ensemble et j’ai jamais eu de silence radio. Ca s’est toujours bien passé.

(Mère n°1.2, milieu social moyen)

SR : Pour vous, elle est importante cette collaboration ? Si l’enseignant vous contacte, vous allez aller le voir, vous vous investissez ?

Mère : Oui oui, c’est très important d’aller le voir, d’être au courant.

SR : Est-ce que si l’enseignant ne vous avait pas proposé un tel suivi, est-ce que vous, vous auriez pris l’initiative de le contacter pour le voir ?

Mère : Alors si ma fille fait des grosses bêtises ou que ça ne va pas à l’école, oui oui.

SR : Vous l’avez déjà fait cette année, de prendre vous l’initiative de le rencontrer pour parler d’un problème ou quelque chose ?

Mère : Alors là dans l’absolu, non ça ne me vient pas.

SR : Vous avez dit que vous avez déjà rencontré trois ou quatre fois l’enseignant cette année ? Mère : Oui.

SR : Comment se sont passées les différentes rencontres avec lui ?

Mère : J’ai surtout pas mal écouté les problèmes directement, et j’ai été beaucoup entendue parce que je suis une personne aussi… il faut dire aussi ce qu’il se passe à la maison pour comprendre aussi pour quelles raisons elle réagit comme ça, et je pense que ma fille est aussi en train de vivre des choses qui ne sont pas évidentes au niveau de l’environnement familial. Donc ce n’est pas pour mettre des excuses, mais c’était aussi ma manière à moi d’expliquer, de justifier aussi le contexte familial qui permet de faire comprendre pourquoi elle est comme ça. (Mère n°4.2, milieu social défavorisé)

Dans ces extraits, nous remarquons que les deux mères acceptent toujours les rendez-vous proposés par les enseignants afin de discuter de la scolarité de leur enfant. Elles expriment également que, si elles remarquaient un problème avec lui, elles iraient elles-mêmes à l’école pour pouvoir le leur dire. Le rôle des parents est dès lors d’informer les enseignants de ce qu’ils observent à la maison concernant l’attitude de leur enfant et des différents événements pouvant influencer sa scolarité, ce qui permet de mieux le comprendre et de pouvoir expliquer son comportement. Comme nous l’analysons plus en détails dans la partie 3.2 de notre analyse, les parents semblent plus enclins à dévoiler des informations sur leur vie privée que les enseignants à les recevoir. En effet, ils estiment qu’il ne faut « pas avoir honte de raconter des choses privées », car il s’agit d’un moyen pour obtenir de l’aide de la part des enseignants, considérant la réussite scolaire de leur enfant très importante. Toutefois, ce sont les parents qui déterminent ce qu’ils ont envie de dévoiler, ne souhaitant pas que les enseignants s’immiscent dans leur vie privée :

SR : Ça ne vous dérange pas si les enseignants vous posent des questions un peu personnelles sur votre vie familiale, sur votre vie privée pour savoir si y a des problèmes justement qui pourraient expliquer peut-être pourquoi votre fille ne va pas bien à l’école ? Est-ce que ça vous dérangerait ?

Mère : Ca dépend, parce que pour moi, c’est moi qui décide d’aller raconter à la maitresse et après peut-être je discute avec mon mari. C’est une situation compliquée, mais si je vois qu’elle a des problèmes avec ça, je vais lui dire, parce que chaque fois ici on cache les choses. On ne dit pas à notre fille.

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SR : Donc c’est surtout vous qui choisissez si vous avez envie d’aller raconter à l’enseignante de votre enfant et vous ne voulez pas que ce soit elle qui vous pose ce genre de questions ?

Mère : Oui, parce que vous comprenez c’est le privé, mais si c’est à cause de ma fille qui descend les notes, moi je vais le dire. Parce que moi je n’ai pas honte de raconter les problèmes. Je suis allée l’année passée raconter à la maitresse et demander si ma fille avait des problèmes et elle m’a dit que non. Parce que j’ai dit qu’on passait un moment difficile chez moi et c’est comme ça.

SR : Sans rentrer dans les détails, juste pour dire que c’est difficile ?

Mère : Oui oui, dire que c’est difficile, parce que c’est vrai que son papa il est parti et c’est moi qui devais rester et chaque fois c’est comme ça. Peut-être ma fille elle a des problèmes, elle ne peut pas comprendre bien, dans sa tête peut-être elle pense quelque chose, donc peut-être que la maitresse explique des choses et elle est de l’autre côté. Elle m’a dit que non et après tout on a parlé, c’est comme ça. (Mère n°3.2, milieu social défavorisé)

Bien qu’il y ait des limites à l’intrusion des enseignants dans leur vie privée, les parents déclarent que leur devoir est de leur permettre de mieux comprendre la situation familiale de leur enfant et d’identifier plus facilement les causes de ses difficultés. Les parents estiment également qu’ils prendraient eux-mêmes l’initiative de la rencontre pour avertir les enseignants si ce genre de problèmes survenait chez eux. Cela démontre que les parents sont ouverts à la collaboration avec les enseignants et qu’ils recherchent le développement de rapports de type collaboratif (Montandon, 1991). Ce constat est d’autant plus vrai pour les familles de milieu populaire qui développent un espoir d’ascension sociale au travers de la scolarisation de leur enfant (Delay, 2009 ; Payet, 1996). Cependant, comme l’a observé Delay (2009) dans son étude,

rares sont les familles à nous avoir fait part de leurs initiatives personnelles pour prendre rendez-vous avec les enseignant-e-s de l’école alors que beaucoup déclaraient par ailleurs qu’il était important de se rendre à l’école pour savoir comment évoluait et progressait leurs enfants. (p.422)

Le même constat peut être établi suite à l’analyse des discours des parents récoltés dans le cadre de ce mémoire. Bien que les parents affirment qu’ils prendraient contact avec les enseignants dans les cas où leurs problèmes personnels pourraient influencer la scolarité de leur enfant ou pour être informés de cette dernière et de la progression de leur enfant, très peu de parents ont déclaré avoir eux-mêmes pris l’initiative de la rencontre avec les enseignants.

Cela semble donc contraire à une attitude collaborative et s’apparente plus à une méfiance, c’est-à-dire une crainte envers l’école, bien qu’ils soient d’avis que leur rôle est justement de répondre positivement aux convocations des enseignants. En effet, ils souhaitent sûrement éviter les rencontres pouvant leur faire perdre la face (Goffman, 1967/1974), mettant ainsi les éventuels jugements enseignants à distance. Ces parents se situent dès lors dans des rapports ambivalents à l’école, oscillant entre une recherche de collaboration et une logique de délégation (Montandon, 1991) accordant un rôle important à l’école, mais ne souhaitant pas s’y impliquer.

Cette attitude ambivalente ne signifie pas pour autant que les parents ne sont pas investis dans la scolarité de leur enfant. En effet, ils estiment que leur rôle est de soutenir leur enfant dans

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ses apprentissages. Pour cela, ils doivent « être derrière lui » s’il a besoin d’aide, « vérifier ses devoirs », « suivre sa progression » et « lui rappeler de réviser et de travailler à la maison » :

Mon rôle, c’est de surveiller mon enfant aussi à la maison, de lui rappeler de réviser, de regarder s’il fait ses devoirs. C’est aussi de donner une bonne éducation à l’enfant par rapport à l’école, pour que ça se passe bien à l’école ensuite. (Mère n°2.1, milieu social défavorisé »

SR : D’accord. Et quel est votre rôle à vous de parents dans la collaboration ? Mère : Apporter les choses que je peux pour aider mon enfant.

SR : Donc être derrière l’enfant ?

Mère : Oui oui, je suis toujours derrière elle. (Mère n°3.2, milieu social défavorisé)

On a remis aussi, bon elle avait eu avant aussi, mais on a remis aussi en octobre-novembre les devoirs surveillés. Elle avait normalement la logopédiste le mardi et le jeudi et sa logopédiste a eu un bébé, alors ce qui fait qu’on a remplacé la logopédiste du mardi par les devoirs surveillés, parce que tout à coup elle revenait ici, elle chantait, elle allait faire autre chose. Tandis que là, quand elle revient, elle a bien avancé ses devoirs et là maintenant, je regarde qu’elle les fait, je jette un œil. Je ne les lui corrige pas, mais ses devoirs sont justes, enfin quasiment quoi et ça se ressent après dans l’épreuve, parce qu’elle a des bonnes notes.

(Mère n°2.2, milieu social moyen)

Ces extraits d’entretien post-observation démontrent que les parents, même ceux de milieu populaire, soutiennent leur enfant et sont investis dans sa scolarité. Ils sont également d’avis qu’ils doivent mettre en place des solutions à la maison pour pallier ses difficultés, comme le fait de prendre une répétitrice ou d’aller voir différents spécialistes. Les parents mettent ainsi toutes les chances de leur côté afin de viser la réussite scolaire de leur enfant :

Père : Bon l’année passée, il avait aussi en maths un peu de difficulté, mais il avait la moyenne, il avait 4.

Bon là de toute façon, il a une répétitrice.

SR : Elle vient combien de fois par semaine ? Père : Tous les mardis.

SR : Et vous avez l’impression que ça l’aide ? Père : Oui, c’est bien pour lui.

SR : C’est vous qui avez pris la décision de prendre une répétitrice ou c’était l’enseignante qui vous l’a proposé ?

Père : Non, c’est moi, car je voyais bien qu’il avait des difficultés. (Père n°3.1, milieu social défavorisé)

Cependant, les parents reconnaissent qu’ils n’ont pas toujours la possibilité d’aider leur enfant, n’ayant pas les capacités ou les ressources nécessaires pour ce faire. De ce fait, ils placent leurs espoirs dans les enseignants qui sont les seuls susceptibles d’aider leur enfant et de leur apporter le soutien nécessaire : « L’attente des parents à l’égard de l’école et leur sentiment d’impuissance sont tels qu’ils s’en remettent aux enseignants et leur accordent une grande confiance » (Thin, 1998, p.199). En effet, ces parents ne se sentent pas légitimes pour intervenir dans la scolarité de leur enfant et reconnaissent ainsi leur « indignité culturelle » (Delay, 2013) :

Il n’y a pas tous les parents qui sont bons en maths, qui sont bons en français, qui sont en allemand, ou en anglais, etc., parce que moi j’ai toujours dit aux enseignants que moi je ne sais plus faire ça, parce que ça a

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changé. Donc, on nage un peu, car moi j’ai dit que y a des choses que je n’arrive pas à faire. (Mère n°1.2, milieu social moyen)

SR : Et en général il y arrive plutôt bien ou il a un peu des difficultés ? Père : Bon en maths c’est un peu plus difficile.

SR : Et vous arrivez à l’aider lorsqu’il a de la peine ? Père : Ca dépend le sujet.

SR : Vous n’y arrivez pas parce que ça remonte à loin pour vous ?

Père : Ouais des fois je ne me souviens plus comment on fait, alors je n’arrive pas.

SR : Oui, je comprends.

Père : Si c’est des additions ou des divisions, tout ça c’est bon pour moi. Alors dès que y’a des problèmes un peu plus durs, là…

SR : Vous avez de la peine ?

Père : Ouais. (Père n°3.1, milieu social défavorisé)

Les parents souhaitent alors soutenir leur enfant, estimant qu’il s’agit de leur rôle, mais ne peuvent pas toujours le remplir étant parfois dans l’incapacité de lui prodiguer l’aide dont il aurait besoin. En outre, les parents reconnaissent qu’ils n’ont pas toujours le temps pour pouvoir aider leur enfant, ayant beaucoup de travail, et qu’ils n’ont pas toujours la possibilité de participer aux fêtes organisées par l’école, bien qu’ils semblent apprécier ces moments.

Leur rôle n’est donc pas de s’impliquer plus dans le fonctionnement de l’école. La majorité des parents interviewés étaient effectivement non-membres des associations de parents d’élèves et ont exprimé qu’ils ne ressentaient pas le besoin de s’y investir. Contrairement à ce que pensent les enseignants, cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont fermés à la collaboration et qu’ils se désintéressent de la scolarité de leur enfant, souhaitant justement effectuer des changements pour être plus présents : « Je veux un travail qui a des horaires fixes où il y a des jours qui sont congés, comme ça je peux m’occuper plus de ma fille » (mère n°4.1, milieu social défavorisé). Ils font donc confiance aux enseignants pour subvenir aux besoins scolaires de leur enfant et estiment « faire ce qu’ils peuvent » pour le soutenir à la maison. Il serait alors facile de penser que les parents se situent dans une logique de délégation, étant donné qu’ils « […] accordent un rôle large à l’école, mais s’investissent peu et manifestent en même temps un repli, un désengagement en ce qui concerne les activités scolaires […] (Montandon, 1991, p.115). Selon Thin (1998), ce type de rapports à l’école

« choque » les enseignants alors qu’il semble être une évidence du point de vue des parents qui sont démunis sur le plan scolaire et s’en remettent alors aux seuls spécialistes de l’éducation – les enseignants – n’ayant pas d’autres possibilités. Cet avis semble tout de même plus concerner les parents de milieu populaire que les parents de milieu plus favorisé :

Le problème, c’est que nous on part du principe que la maitresse elle fait son job et que l’enfant il est là pour apprendre. Moi j’ai peur que des parents donnent trop de responsabilités à la maitresse dans le sens où « de toute façon, c’est à vous de faire ça, c’est à vous de faire ci ». Nous, on ne fonctionne pas comme ça. On a entendu plusieurs cas où les parents se reposaient complètement sur la maitresse en disant presque que c’était quasiment à elle d’éduquer l’enfant en gros et nous on attend pas ça quoi. C’est plus factuel « on attend ça, on travaille ça » et si notre fille fait une erreur ou si ça joue pas, c’est à nous de se dire qu’il faut se donner les moyens pour pouvoir récupérer ce qu’elle n’a pas appris ou autre chose, mais en aucun mettre à chaque fois la responsabilité sur la maitresse. (Père n°2.2, milieu social moyen)

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Dans cet extrait, le père exprime que les parents ne doivent pas tout déléguer à l‘enseignant de leur enfant et se reposer entièrement sur lui. Nous remarquons alors des différences dans le discours des parents en fonction de leur milieu social et de leurs ressources personnelles. Pour les parents de milieu plus favorisé, les rôles semblent plus délimités entre les enseignants et les parents, entre instruire et éduquer. Cela ne signifie pas pour autant que les parents qui possèdent plus de ressources se situent dans des rapports de type collaboratif, étant donné que leurs discours semblent montrer une frontière plus nette des rôles des enseignants et des parents, ce qui correspond à une logique de mandat selon la typologie de Montandon (1991).

Le discours des parents de milieu populaire, quant à lui, permet d’affirmer qu’ils ne sont pas désintéressés de la scolarité de leur enfant, contrairement à ce que peuvent penser les enseignants. Cet intérêt pour la scolarité de leur enfant se traduit donc essentiellement par le fait de soutenir les enseignants, ce qui est également le cas pour les parents de milieu plus favorisé. En effet, les parents expriment que leur rôle est de « soutenir les enseignants devant leur enfant », « de les écouter », « d’être objectif face à ce qu’ils disent », « d’être en accord avec eux » et « d’adhérer aux aides qu’ils proposent » afin « d’aller dans la même direction » :

SR : Et quel est le rôle du parent dans la collaboration ? Qu’est-ce que le parent doit faire pour que cette communication se passe bien ?

Mère : Etre toujours disponible pour aller parler, et pour aider aussi à comprendre ma fille, pour lui dire qu’elle doit écouter l’enseignant.

SR : Donc être derrière l’enseignant, l’appuyer ? Lui dire « il faut que tu écoutes l’enseignant » ? Mère : Oui.

SR : D’accord. Vous avez toujours été d’accord avec ce que l’enseignant disait ?

Mère : Oui, je l’écoute, je lui fais confiance. Alors je dis à ma fille qu’elle doit l’écouter aussi. (Mère n°4.1, milieu social défavorisé)

SR : Quel serait le rôle que les parents doivent avoir dans la collaboration pour vous ? Père : Soutenir la maitresse.

Mère : Oui, soutenir la maitresse, de l’écouter si elle a des choses à nous dire qui concernent notre enfant, car c’est pour l’aider. (Parents n°2.2, milieu social moyen)

Mère : Les parents doivent soutenir l’enseignant, mettre en application ce qu’on met en accord avec le prof, être une équipe.

SR : Pour vous, vous êtes deux acteurs derrière l’enfant qui devez aller dans la même direction ? Mère : Oui, absolument. (Mère n°4.3, milieu social favorisé)

Ces trois extraits démontrent que, peu importe leur niveau social, les parents estiment qu’ils doivent soutenir les enseignants de leur enfant et accepter les solutions ou les pistes d’action qu’ils proposent, car ils semblent conscients que c’est pour son bien et pour viser sa réussite scolaire. Nous observons alors une certaine congruence avec l’opinion des enseignants. Les parents estiment effectivement que c’est « une chance » que les enseignants mettent en place des aides pour leur enfant et qu’ils ne doivent donc « pas prendre mal ce qu’ils disent » et l’accepter. Cela semble alors montrer la confiance que placent les parents (et principalement ceux de milieu populaire) dans les enseignants et le respect qu’ils ont vis-à-vis de leurs décisions, comme le confirme également Thin (1998) : « […] Une grande partie des parents des familles populaires nourrissent du respect à l’égard des enseignants » (p.199).

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Toutefois, malgré cette confiance, certains parents sont d’avis qu’ils ne peuvent simplement pas être en désaccord avec les enseignants. Selon eux, cela pourrait créer un conflit avec les enseignants et avoir des retombées sur leur enfant en classe :

Père : Le problème, c’est qu’on ne peut pas non plus être trop en conflit, parce que c’est notre fils qui va à l’école, vous voyez ce que je veux dire ?

SR : Dans quel sens ?

Père : Bah, si nous on met un conflit à l’école, le petit il ne va pas aller à l’école ensuite. Donc on le pénalise en fait. Alors je ne dis pas toujours les choses.

Père : Bah, si nous on met un conflit à l’école, le petit il ne va pas aller à l’école ensuite. Donc on le pénalise en fait. Alors je ne dis pas toujours les choses.

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