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Un espoir d’ascension sociale entravé par des inégalités de participation

3. Présentation et analyse des données

3.1. Définition de la difficulté scolaire : impacts sur les relations

3.1.3. Un espoir d’ascension sociale entravé par des inégalités de participation

L’attitude des enseignants décrite ci-dessus s’oppose à l’espoir d’ascension sociale qu’ont les parents de milieu populaire pour leur enfant au travers de l’école (Delay, 2009 ; Payet, 1996).

Tous les parents interrogés au cours de notre recherche souhaitent que leur enfant réussisse scolairement et qu’il ait de bonnes notes. Ils sont conscients de l’importance des diplômes pour le choix de son futur métier et pour son insertion professionnelle dans la société. Ils souhaitent dès lors que les enseignants soient « honnêtes » dans leurs propos et qu’ils définissent clairement les difficultés de l’enfant pour proposer des solutions adaptées :

Mère : Moi j’ai apprécié, car j’apprécie les choses claires et nettes. Il ne faut pas tourner autour du pot et dire que tout va bien quand c’est pas vrai et l’enseignante, elle avait toujours cerné ma fille, puis on avait eu les entretiens, car on avait commencé à s’inquiéter pour elle. Même moi, je voyais que ça n’allait pas et puis après, on a eu l’entretien avec le directeur qui voulait aussi me voir. Et après, il a aussi voulu convoquer son papa, mais ça a été un peu plus difficile pour qu’il vienne lui, car il n’aime pas.

SR : C’est surtout vous qui faites le lien avec l’école ?

Mère : Oui. Bah quand y a les réunions de parents, c’est moi. Il pourrait y aller, mais il ne veut pas. Il dit que ça ne l’intéresse pas, et pourtant je trouve que c’est important. C’est nos enfants, c’est en première ligne, c’est important pour eux, et puis il faut qu’elles sentent qu’on est là, parce qu’aussi là elles ne sentent pas l’implication de leur père, alors c’est difficile aussi pour elles. Moi en tout cas, j’ai toujours été contente des solutions qu’ils m’ont proposées. Je n’ai jamais mal pris les choses. Quand ils m’ont parlé de l’OMP au début, je ne savais pas ce que c’était alors ils m’ont expliqué, parce que moi je me mélangeais un peu les pinceaux, alors ils m’ont expliqué tout tranquillement et moi, j’ai tout de suite bien accepté, y a pas de souci.

(Mère n°1.2, milieu social moyen)

Dans cet extrait d’entretien post-observation, nous remarquons que la mère souhaite que l’enseignante lui annonce clairement les difficultés de ses deux filles afin de pouvoir s’impliquer dans leur scolarité et les aider au mieux, ce qui peut également permettre à ses filles de sentir qu’elle est derrière elles. Pour cela, elle semble accepter les solutions proposées par l’enseignante et répondre aux convocations de cette dernière et du directeur lorsqu’ils ont besoin de la voir. De ce fait, il est possible d’affirmer que les parents sont disponibles pour rencontrer les enseignants et qu’ils sont d’avis qu’il est très important de

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pouvoir échanger sur les difficultés de leur enfant. Toutefois, la logique d’euphémisation utilisée par les enseignants en situation ne leur permet pas d’identifier clairement les besoins de leur enfant pour pouvoir ensuite les combler et s’impliquer comme ils le souhaiteraient.

Nous remarquons effectivement que les parents sont prêts à tout pour que l’enfant ne soit pas en situation d’échec, même à accepter les aides extérieures apportées par divers spécialistes liés à l’école (psychologique, logopédiste, OMP, éducateur, etc.) :

Père : Déjà en fin de 3P, elle nous disait qu’il y avait un souci avec notre fille, qu’elle avait de la peine à lire, à construire une phrase. Je ne sais plus comment elle l’avait dit, mais après en 4P au début, on a eu les premiers contacts et elle nous a dit que c’était bien de voir une logopédiste pour faire un bilan et c’est là où on s’est aperçu qu’il y avait un souci. Et donc elle a fait la 4P comme ça. Et en 5P, la maitresse a pris les choses en main aussi et on a commencé à chercher des pistes. Enfin avec la logopédiste de toute façon les cours étaient réguliers. Mais après on a essayé de trouver des pistes supplémentaires comme une orthoptiste, parce que le problème de notre fille, c’est qu’elle lit et des fois elle saute des syllabes.

Mère : Oui, elle sautait des mots, des « de », des « ne ». La logopédiste disait, pour voir toutes les pistes entre guillemets, de voir avec les yeux justement, de remuscler un peu les yeux pour voir un peu où se posait son regard. J’avais été en voir une d’abord qui disait que y avait rien, pis finalement j’ai été en voir une autre qui a dit qu’elle a pris notre fille parce que c’était une logopédiste qui avait fait la demande, sinon elle a dit qu’elle est dans la norme. Mais y a quand même un travail qui a été fait et c’est vrai que sur sa règle, bah avant elle était là et maintenant on a vu qu’elle est bien remontée. Y a quand même eu du progrès. On avait fait l’orthoptiste, puis on a fait aussi un bilan d’attention en ce début d’année, tandis que l’orthoptiste, c’était en 5P. (Parents n°2.2, milieu social moyen)

Cet extrait semble démontrer que les parents n’hésitent pas à accepter les aides extérieures. Ils ont effectivement tout de suite consenti à la demande de bilan chez une logopédiste de l’enseignante et ils n’ont pas hésité à chercher de nouvelles pistes d’action comme l’aide d’une orthoptiste pour maximiser les chances de réussite scolaire de leur enfant. Cela accentue alors l’importance pour les parents que les enseignants soient « francs » lorsqu’ils présentent les difficultés de leur enfant afin qu’ils puissent agir en conséquence par la suite.

De plus, une attente générale des parents perçue dans l’analyse des entretiens post-observation est celle de « ne pas les informer trop tard » des difficultés de leur enfant :

Ben vis-à-vis de ma fille je pense elle aurait dû le dire plus tôt et aussi me le dire à moi peut-être. Bon des fois elle met aussi des remarques dans le carnet. Elle dit « Voilà, elle a un manque de motivation, elle est un peu tête en l’air ou elle est moins concentrée. », des choses comme ça. Mais peut-être des fois, il ne faut pas attendre la fin du trimestre pour faire un rendez-vous ou pour dire il y a quelque chose. Peut-être si au bout, bon je dis pas au bout de la première, car ça peut arriver une fois, mais peut-être au bout de deux fois, si elle a des 2 et des 3, il y a peut-être un problème. (Mère n°2.1, milieu social défavorisé)

Les parents estiment alors que, plus elles sont annoncées tôt et prises en charge rapidement, plus il y aura de possibilités d’y remédier et de proposer des pistes d’action efficaces. Cette conception parentale s’oppose au corollaire de la logique d’évitement de la rencontre, pratiqué par les enseignants, qui se déroule le plus souvent dans des cadres d’urgence (Payet, 1992a ; cité par Payet, 1994). En effet, « la convocation des parents est décidée lorsque la situation a atteint un niveau « insupportable » ou lorsqu’une solution doit être trouvée « dans les plus brefs délais » » (Payet, 1994, p.13). Cela a pour conséquence de renforcer l’inégalité

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de la rencontre, puisque face à ces attitudes, les parents de milieu populaire n’ont pas la possibilité, ni les ressources nécessaires pour pouvoir faire part clairement de leurs attentes comme pourraient le faire des parents de milieu favorisé et plus familiarisés avec le système scolaire suisse. Ainsi, cette attitude enseignante qui consiste à éviter le plus longtemps possible la rencontre avec les parents ne permet pas la construction d’une réelle relation de coopération qui nécessite forcément le dialogue et la régularité des contacts. Face à cette attitude, certains parents expriment leur mécontentement suite à la non-prise en charge des difficultés de leur enfant, comme le déclare cette mère :

On est passé à l’école parce que nous, s’il y a quelque chose, pour nous c’est le plus important de savoir. Si elle fait des mauvais comportements à l’école, mais il faut le savoir, nous sommes les parents. C’est notre responsabilité. (Mère n°3.2, milieu social défavorisé)

Nous observons dans cet extrait que la mère aurait attendu une certaine sincérité de la part de cette ancienne enseignante. Pour elle, cette dernière aurait dû la prévenir de l’éventuel mauvais comportement de sa fille en classe ou des difficultés d’apprentissage, car elle ne peut pas le savoir n’étant pas elle-même à l’école. Cela semble pourtant avoir eu pour conséquence le maintien des difficultés de l’enfant, étant donné leur persistance, alors qu’une prise en charge plus rapide aurait peut-être permis leur atténuation. Les parents semblent dès lors plus disponibles à aller voir les enseignants pour être informés de la situation scolaire de leur enfant et mettre en place des aides, que les enseignants à les recevoir dans leur classe pour ce faire.

En outre, les parents déclarent également qu’ils contacteraient eux-aussi les enseignants s’ils percevaient des difficultés importantes chez leur enfant ou si ces derniers ne le faisaient pas.

Cependant, malgré cette volonté des parents d’aider au mieux leur enfant, nous remarquons qu’ils prennent très peu l’initiative de la rencontre, comme l’a démontré Delay (2013) dans son étude et qu’ils ne font donc pas exactement ce qu’ils disent vouloir faire. La mère n°2.1 (milieu social défavorisé) estime que l’enseignante aurait dû la prévenir plus tôt de la baisse de notes de sa fille, mais n’a pas pour autant pris elle-même contact avec l’enseignante afin d’en discuter et de pouvoir y remédier. La mère n°4.1 (milieu social défavorisé) a également déclaré à l’enseignant qu’elle n’était pas satisfaite des notes de sa fille lors de l’observation de l’entretien, mais n’a pas non plus cherché à le voir avant afin de trouver des solutions pour aider au mieux son enfant. Nous remarquons dès lors l’existence d’une ambivalence dans les attitudes parentales marquée par la volonté d’être informés et la non-prise de contact avec les enseignants.

Il est dès lors intéressant de nous demander pourquoi les parents développent, face aux enseignants, des attitudes qui ne correspondent pas aux propos énoncés lors des entretiens post-observation. En effet, bien qu’ils aient des attentes de vérité et des exigences élevées en termes de réussite scolaire et ce, indépendamment de leur situation sociale, leurs attitudes laissent probablement penser aux enseignants qu’ils sont satisfaits tant que leur enfant ne redouble pas. Cela peut dès lors avoir pour conséquence l’accentuation de l’utilisation de la logique d’euphémisation des difficultés scolaires étant donné que les enseignants semblent

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penser que la situation convient aux parents. De plus, cela pourrait être perçu comme un désintérêt des parents pour la scolarité de leur enfant, ce qui est en réalité l’exact opposé. Les parents ne sont pas tous égaux dans les relations familles-école, surtout les parents de milieu populaire qui n’ont pas toutes les ressources nécessaires pour exprimer clairement leurs attentes. De ce fait, nous pouvons émettre l’hypothèse que ce sont plus les inégalités de participation (Fraser, 2005 ; Payet, 2017) des parents de milieu populaire, telles que la confiance dans l’enseignant, la peur de déranger et leur non-connaissance du système scolaire, que leur démission qui permettent de mieux comprendre leurs attitudes contradictoires.

D’autres hypothèses sont également envisageables : le manque de disponibilité dû à leur travail, la crainte d’affronter la réalité et l’absence ou la faiblesse du cadre institutionnel permettant un accès facile à l’enseignant.

Tout d’abord, « si les mère ne prennent pas l’initiative des rencontres, c’est, justement, qu’elles ne se sentent ni la légitimité ni les compétences pour déterminer le niveau de leur enfant » (Delay, 2013, p.144). Cela s’applique également aux pères composant mon échantillon. De ce fait, les parents reconnaissent leur indignité culturelle et s’en remettent alors aux enseignants qu’ils estiment les seuls compétents pour déterminer le moment de la rencontre et attester du niveau scolaire de leur enfant. Cela est illustré par l’extrait d’entretien post-observation ci-dessous :

Notre fille est une enfant qui n’est pas forcément… enfin qui est assez tranquille dans son coin même si maintenant elle se manifeste un peu plus. Quand elle était plus petite, on ne l’entendait pas, donc pour la maitresse c’était acquis par exemple au niveau de la lecture, mais nous on voyait bien que ça n’allait pas trop.

On pouvait comparer par rapport aux copines et on voyait qu’elle avait vraiment de la peine à lire et en fait, on s’est dit que c’est l’école qui prend en charge la lecture et on ne s’est pas plus inquiété que ça. On s’est dit que c’était l’école qui faisait le travail. Mais finalement y avait quand même un élève qui était très perturbateur dans la classe, qui est d’ailleurs parti en école spécialisée à la fin de l’année et c’est vrai que la maitresse n’a pas pu accorder le temps nécessaire à notre fille. Elle a un peu avoué à demi-mots qu’elle n’a pas pu forcément se concentrer sur elle, qu’elle ne s’est pas rendue compte, parce qu’après l’élève était parti aussi vers la fin de l’année un moment de l’école et Julie a fait beaucoup de progrès pendant le temps qu’il n’était pas là. (Mère n°2.2, milieu social moyen)

Dans cette situation, nous remarquons que la mère explique avoir remarqué avec son mari les difficultés de leur fille en lecture. Cependant, pour eux, c’est l’école qui est censée prendre en charge les apprentissages scolaires et donc les difficultés de leur enfant. Nous observons alors que les parents font confiance aux enseignants, ce qui justifie leur non-prise de contact avec l’enseignante de leur fille au moment où ils soupçonnaient des difficultés en lecture. Pourtant, cela s’est avéré être le cas. L’enfant est actuellement suivie par une logopédiste, car elle a été diagnostiquée dyslexique, mais les parents ne se sentaient pas assez légitimes et sûrs d’eux pour intervenir auprès de l’enseignante.

Certains parents reconnaissent également leur manque d’études contrairement à celles effectuées par les enseignants, qu’ils considèrent dès lors comme plus légitimes qu’eux à juger les difficultés de leur enfant. Dans l’extrait suivant, nous pouvons constater que le père ne se sent pas d’intervenir dans l’école et ne le souhaite pas étant donné qu’il ne s’agit pas de son métier contrairement à l’enseignante qui a fait des études pour pouvoir le pratiquer :

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SR : Est-ce que pour vous la famille peut intervenir dans l’école sur les apprentissages, donner des conseils à l’enseignante sur comment enseigner par exemple ?

Père : Non, car eux ils ont fait des études pour ça, moi y’a des trucs que mon fils est en train de me montrer dont je me souviens plus. Donc je ne peux pas entrer en matière.

SR : Que pensez-vous des parents qui ont fait des hautes études par exemple et qui interviennent ?

Père : Bon après s’ils veulent eux, peut-être qu’ils se sentent mieux armés pour le faire. Après c’est à eux de choisir. Moi en tout cas…

SR : Vous ne vous sentiriez pas d’intervenir ?

Père : Non et je ne voudrais pas. Ce n’est pas mon travail, c’est celui de la maitresse. (Père n°3.1, milieu social défavorisé)

De plus, les parents semblent soucieux de préserver les enseignants d’une certaine fatigue émotionnelle et compassionnelle ne souhaitant pas les contacter trop souvent. Nous pourrions dès lors penser que les parents de milieu populaire éprouvent une certaine peur de déranger les enseignants, étant conscients de la complexité de leur métier et de la charge de travail qu’ils ont à tenir une classe composée d’une vingtaine d’élèves :

C’est vrai que la dame, je la comprends. Je sais que chaque prof, quand il passe le temps, peut-être il se stresse beaucoup, vous comprenez ? Parce que c’est difficile de toujours travailler avec les enfants. Et moi au début, je l’excusais en disant à ma fille que peut-être quand la maitresse elle parle, elle parlait toujours aussi en même temps ou quand la maitresse lui disait quelque chose, elle ne l’écoutait pas. Je lui disais qu’il faut comprendre la maitresse, car c’est elle qui va à l’école. Maman et papa restent à la maison ou au travail et elle doit alors obéir à la maitresse, c’est toujours la maitresse. (Mère n°3.2, milieu social défavorisé)

Ici, la mère semble concevoir que le travail des enseignants est difficile. De ce fait, elle cherche à faire comprendre à sa fille qu’elle doit écouter l’enseignante et faire ce qu’elle dit ; elle doit lui obéir comme elle obéirait à ses parents. Cette attitude générale des parents, aperçue beaucoup plus chez les parents de milieu défavorisé que les parents de milieu favorisé, pourrait provenir d’une identification « entre travailleurs », c’est-à-dire d’un travailleur à un autre travailleur. En effet, cette mère doit beaucoup travailler pour pouvoir vivre en Suisse, tout comme son mari. Ils ont dû déjà déménager plusieurs fois étant donné les loyers trop élevés qu’ils devaient payer. De plus, ils n’ont pas des métiers très valorisants : assistant à l’aéroport pour le père et vendeuse dans l’alimentaire pour la mère. De ce fait, nous pourrions émettre l’hypothèse que les parents qui vivent des situations de travail difficiles parviennent plus à compatir avec la situation des enseignants qui doivent faire face à une vingtaine de pré-adolescents qui ont tous des besoins et des problèmes différents. Les parents de milieu social moyen ou favorisé auraient ainsi plus de peine à s’identifier aux enseignants étant donné que leur situation sociale est peut-être moins difficile à gérer au quotidien. Cela peut également être accentué par le fait qu’ils considèrent peut-être que le métier d’enseignant est un métier « facile », puisque les savoirs enseignés correspondent à un niveau beaucoup plus bas que les études supérieures qu’ils ont effectuées.

En outre, le thème de la désorientation des parents de milieu populaire (Périer, 2007 ; Delay, 2011) est souvent apparu dans les entretiens post-observation effectués au cours de notre recherche. En effet, la plupart d’entre eux ne semblaient pas très au courant du fonctionnement de l’école (passage au cycle, HarmoS, REP, etc.), ni des méthodes d’enseignement utilisées. Certains ont ainsi exprimé le souhait d’être mieux informés par les

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enseignants et pour cela, qu’ils y ait plus de réunions collectives dans lesquelles les enseignants pourraient leur expliquer ce qu’ils font en classe avec les élèves, les projets futurs et les méthodes utilisées :

SR : Et est-ce que vous voudriez qu’il y ait un peu plus de choses organisées avec les parents ou ça vous va comme ça ?

Mère : Non, mais je pense que peut-être il manque des vous, des choses comme ça. Pas des rendez-vous avec chaque parent, mais un rendez-rendez-vous avec tous les parents pour dire peut-être « On aimerait faire ça. », vous comprenez ? Parce qu’on est allé seulement une fois.

SR : Oui, au début de l’année ?

Mère : Oui. Et pour nous, ça va bien ça, comme ça on peut échanger les idées ou quelque chose comme ça.

SR : Vous voudriez qu’il y ait plus de réunions avec tous les parents ?

SR : Vous voudriez qu’il y ait plus de réunions avec tous les parents ?

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