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Des parents « ouverts » aux conseils qui se saisissent « des espaces de parole » 108

3. Présentation et analyse des données

3.2. Les informations échangées dans l’entretien parents-enseignants

3.2.3. Des parents « ouverts » aux conseils qui se saisissent « des espaces de parole » 108

les faits ou de « cacher » certaines informations dont les enseignants pourraient se servir pour les stigmatiser et les juger négativement dans leur rôle parental. Il serait effectivement tentant d’émettre l’hypothèse que les parents de milieux défavorisés auraient plus de craintes à se confier, à raconter leur histoire et à répondre aux attentes des enseignants que les parents de milieux moyens ou favorisés. Cependant, les matériaux récoltés sur le terrain dans le cadre de cette recherche permettent d’affirmer que les parents de milieux populaires se saisissent des espaces de parole configurés par les enseignants (Chartier et al., 2014) et qu’ils semblent plus enclins à dévoiler des informations relatives au domaine du privé que les enseignants à les recevoir. En outre, ils semblent ouverts aux aides apportées et aux conseils éducatifs donnés par les enseignants, bien que la logique du tact (Goffman, 1967/1974) prédomine dans la manière de dire les choses. Cette ouverture des parents s’oppose au malaise ressenti par les enseignants qui ne souhaitent pas s’imposer dans les familles. Cette sous-partie se centre dès lors sur l’agir parental et tente d’identifier les attentes que les parents ont dans l’entretien individuel avec les enseignants concernant les informations échangées. Elle cherche également à comprendre comment et pour quelles raisons les parents prennent la parole, ainsi qu’à identifier les informations qu’ils sont prêts à dévoiler.

Dans l’entretien individuel avec les enseignants, les parents ont tous pour attente principale d’« être correctement informés » de la situation scolaire de leur enfant et de sa progression, aussi bien au niveau de ses résultats que de son comportement en classe. Ils attendent donc

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que les enseignants soient disponibles pour leur communiquer ces informations, qu’ils prennent le temps de le faire et qu’ils soient « francs » et « honnêtes » face aux parents, car ces derniers ont un « droit de savoir » concernant leur enfant. Voici ci-dessous deux extraits d’entretien post-observation qui démontrent ces propos :

SR : Vous, en tant que parents, quels sont vos droits ou vos devoirs par rapport à cette collaboration avec l’enseignant ?

Mère : Le droit de savoir, ça c’est la première chose. Le droit d’être au courant et après c’est aussi à l’enseignant d’avoir cette communication avec le parent justement. Après y a des parents qui n’ont pas du tout envie de s’impliquer, qui ne s’intéressent pas, bon voilà, mais moi j’ai envie de savoir s’il y a quoi que ce soit, et même quand ça se passe bien, j’aime bien être au courant de ce qu’il se passe dans la vie de la classe et de l’école. Et après c’est selon la situation, si je dois m’impliquer, si je peux m’impliquer ou voilà, je m’adapte. J’essaye de m’adapter en tout cas. (Mère n°1,1, milieu social moyen)

SR : D’accord. Qu’attendez de l’enseignant dans la collaboration avec les parents ? Quel devrait être son rôle pour vous ?

Père : C’est surtout de l’information, dire ce qu’il se passe, surtout de dire si ça se passe bien ou d’alerter et dire « J’ai remarqué ça. », de dire les choses parce qu’elle passe quand même beaucoup de temps sur une semaine à l’école. Ils passent plus de temps quasiment à l’école qu’avec nous entre nous soit dit et c’est là où il pourrait y avoir des petits signes « Tiens, il se passe ça. », mais toujours dans le cadre scolaire je dis, pas d’autres choses. Donc oui ce serait dire « Moi j’ai remarqué ça, faudrait peut-être faire attention à ça. ».

Mère : Oui, c’est de l’information. Aussi dire que ça va bien et elle c’est ce qu’elle fait. Elle le marque dans le cahier, donc vu qu’elle nous le dit, voilà. L’autre fois, y avait eu une semaine où elle avait moins d’attention parce que je pense qu’elle avait peut-être un peu moins dormi et après c’est remonté, ça revenait, mais après ça, ça m’inquiète pas plus que ça mais au moins, y a quand même l’information.

Père : Ce petit carnet, c’est vrai que c’est le lien entre les parents et les enseignants.

SR : Et vous en êtes satisfaits ?

Père : Ah oui, totalement. (Parents n°2.2, milieu social moyen)

Dans le premier extrait, nous remarquons que la mère est consciente des nouveaux droits des parents qui découlent de l’injonction de collaboration. De ce fait, elle attend que ses droits soient respectés et qu’elle soit informée de la situation de son enfant. Dans le deuxième extrait, les parents expriment leur satisfaction concernant la transmission des informations réalisée par l’enseignante de leur enfant. Pour eux, elle remplit correctement son rôle qui est de les alerter si leur fille rencontre une difficulté, mais également de leur dire si tout se passe bien. Nous remarquons alors l’importance pour les parents d’être bien informés par les enseignants.

De plus, les parents définissent la collaboration comme étant un échange avec les enseignants.

Ils attendent de pouvoir « discuter », « communiquer » et « dialoguer » avec les enseignants lors des entretiens individuels, comme l’expose cette mère :

SR : Si vous deviez me donner une définition de la collaboration, vous diriez quoi ? Mère : C’est un échange entre les parents et l’enseignant et toute la structure autour.

SR : D’accord et par rapport à la collaboration pour la suite de l’année qui vient, vous attendriez quoi de la part de l’enseignante ? Vous avez des attentes particulières d’ici la fin de l’année ?

Mère : Jusqu’en juin vous dîtes ? SR : Oui.

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Mère : Non, enfin que ça continue comme ça, qu’il y ait un échange entre nous deux, entre l’enseignante et les parents. Et puis, je ne me fais pas de souci pour ça.

SR : Donc vous ne vous attendez pas vraiment à revoir l’enseignante à part si y a vraiment un problème ? Mère : Oui, car je sais qu’elle va se manifester si besoin et puis moi, si je vois que y a un truc qui ne va pas, je vais aussi écrire dans le carnet de devoirs que j’aimerais la rencontrer parce que j’ai des inquiétudes à tel ou tel niveau. (Mère n°1.2, milieu social moyen)

Cet extrait démontre l’existence d’une symétrie entre les représentations des parents de milieu social moyen ou favorisé et celles des enseignants, définies dans la sous-partie précédente, vis-à-vis de la collaboration. En effet, pour ces parents, l’entretien individuel ne consiste pas en une simple transmission d’informations par les enseignants, mais bien en un « échange » dans lequel ils prennent la parole et s’expriment. Ils ne sont donc pas uniquement passifs dans l’interaction avec les enseignants, car ils semblent d’avis qu’ils doivent également les informer lorsqu’ils ont des inquiétudes et lorsqu’ils remarquent des problèmes chez leur enfant. Nous pouvons alors nous demander si les parents de milieu plus favorisé se sentiraient plus à l’aise pour échanger avec les enseignants, du fait qu’ils ont une meilleure maîtrise des échanges, contrairement aux parents de milieu populaire qui ne se sentent pas légitimes et qui ne parlent pas toujours très bien le français. Toutefois, nous avons pu observer que les parents de milieu populaire prenaient également la parole pour informer les enseignants, bien qu’ils s’exprimaient moins que les parents de milieu social moyen ou favorisé. En outre, tous les parents et ce, peu importe leur milieu social, ont exprimé dans les entretiens post-observation que leur rôle est de prévenir les enseignants des éventuels problèmes familiaux qu’ils rencontrent et de leur dévoiler des informations privées si cela peut avoir un impact sur la scolarité de leur enfant ou pour pouvoir mieux comprendre ses difficultés et son comportement. Ainsi, la perception de leur propre rôle dans la collaboration semble correspondre aux attentes des enseignants qui recherchent des informations liées au versant familial de l’éducation :

J’ai surtout pas mal écouté les problèmes directement, et j’ai été beaucoup entendue parce que je suis une personne aussi… Il faut dire aussi ce qu’il se passe à la maison pour comprendre aussi pour quelles raisons elle réagit comme ça, et je pense que ma fille est aussi en train de vivre des choses qui ne sont pas évidentes au niveau de l’environnement familial. Donc ce n’est pas pour mettre des excuses, mais c’était aussi ma manière à moi d’expliquer, de justifier aussi le contexte familial qui fait que, qui permet de faire comprendre pourquoi elle est comme ça. (Mère n°4.2, milieu social défavorisé)

A la vue de l’analyse des stratégies enseignantes effectuée précédemment, les parents semblent beaucoup plus enclins à se confier et à dévoiler des informations relatives à leur vie privée que les enseignants à les recevoir. Cela est d’autant plus marqué lorsqu’ils ont conscience de l’importance et de l’avantage de placer les enseignants dans la confidence. Elle peut effectivement permettre à ces derniers de mieux comprendre l’enfant, mais également de lui apporter une aide individualisée qui tient compte de ses besoins spécifiques, comme le déclare cette mère :

Il faut dire la vérité, sinon on ne peut pas aider l’enfant. L’instituteur, si on ne lui dit pas ce qu’il se passe, il ne vit pas chez nous, donc il ne peut pas l’aider après. Moi, je joue la carte de la vérité, car c’est important, sinon on ne peut pas se faire aider à 100%. (Mère n°1.2, milieu social moyen)

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Les parents semblent dès lors mobiliser le paradigme de l’individualisation (Payet, 2015) qui tient compte des différences interindividuelles et de l’environnement familial de l’enfant, ce qui les pousse à se livrer et à informer les enseignants dans le but d’obtenir des conseils éducatifs adaptés. Cette posture est contraire à celle adoptée par les enseignants lorsqu’ils ont tendance à ignorer les propos énoncés par les parents, ressentant un malaise à les questionner et à gérer leurs confessions, parfois assimilées à des savoirs coupables (Hugues, 1996 ; cité par Chartier & Payet, 2014). L’analyse des observations permet donc d’attester que les parents répondent aux sollicitations des enseignants et aux questions qu’ils leur posent et ce, indépendamment de leur situation sociale, ce qui s’observe dans la situation suivante :

L’enseignant répète à la mère qu’il est content des notes de l’enfant. Cependant, il annonce que l’enfant oublie toujours de faire ses devoirs. Il s’adresse ensuite à l’enfant : « Comment pourrait-on faire pour que tu n’oublies pas de les faire ? », ce à quoi elle répond qu’elle ne sait pas. L’enseignant se tourne alors vers la mère :

-Vous savez, dans le carnet de devoirs de votre fille, il y a des petites croix à côtés des devoirs. (L’enseignant montre en même temps à la mère l’emplacement des croix dans le carnet.) Est-il possible que vous vérifiiez tous les jours les devoirs de votre fille en regardant dans son agenda et que vous mettiez des croix quand elle les a faits ?

-Oui, mais je travaille beaucoup. Je ne suis pas tout le temps à la maison pour vérifier. Elle le sait et elle en profite beaucoup. Elle est toujours sur la tablette ou sur son téléphone.

Suite à la réponse de la mère, l’enseignant s’adresse à nouveau à l’enfant et lui dit qu’elle doit apprendre à gérer son temps et aider sa mère en étant plus responsable, car elle doit beaucoup travailler pour payer le logement et acheter à manger. Il rajoute qu’elle doit donc l’aider en faisant ça pour elle. Puis, l’enseignant annonce à la mère, en précisant que, bien qu’il sache qu’il s’agit du privé, il aimerait parler de la cuisine à la maison :

-Votre fille m’a dit qu’elle n’avait pas le droit de faire la cuisine à la maison. Est-il possible que vous la laissiez faire un petit peu pour qu’elle puisse se responsabiliser ?

Face à cette question, la mère ne semble pas gênée et répond :

-Oui, mais j’ai peur qu’elle se brûle, qu’elle oublie d’éteindre le feu, car elle est tête en l’air.

-Peut-être que vous pouvez faire un test avec elle quand vous êtes là pour essayer ? Elle peut mettre une alarme afin qu’elle sache quand éteindre le feu.

-Oui, je vais essayer de faire ça.

Face à cette réponse, l’enseignant semble satisfait et dit qu’il s’agit de choses qu’elles doivent surtout discuter à la maison, car l’enfant a bien grandi depuis le début de l’année. La mère prend ensuite la parole pour expliquer que sa fille ne se lève pas le matin si elle ne la réveille pas. L’enseignant s’adresse alors à l’enfant et lui dit qu’elle doit déjà commencer par ça pour pouvoir faire le reste.

(Extrait de l’observation n°4.1, enseignant n°4, 7P et mère n°4.1, milieu social défavorisé)

Dans cette situation, l’enseignant cherche de manière indirecte à savoir si la mère est informations qu’il n’a pas directement demandées, comme le fait que sa fille joue à la tablette ou qu’elle ne se réveille pas toute seule le matin. De ce fait, nous remarquons que tous les parents prennent la parole. En effet, cette attitude est présente dans toutes les observations d’entretien que nous avons effectuées. De plus, ces résultats de recherche corroborent avec

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ceux de Scalambrin (2015) qui identifie que tous les parents « […] s’expriment et prennent la parole pour raconter une anecdote, ajouter une précision, amener un commentaire ou pour simplement répondre à une sollicitation de l’enseignante » (p.171). Cependant, nous remarquons une différence de prise de parole chez les parents en fonction de leur niveau social. Les parents de milieu populaire semblent attendre une « autorisation » de la part des enseignants pour pouvoir prendre la parole alors que les parents de milieu pus favorisé, du fait qu’ils maîtrisent les échanges, prennent eux-mêmes l’initiative de s’exprimer, sans attendre les sollicitations des enseignants. Cela s’observe dans la situation décrite ci-dessus dans laquelle la mère a d’abord attendu une première sollicitation de l’enseignant avant de raconter des événements de sa propre initiative.

Bien que tous les parents estiment qu’il est important d’informer les enseignants lorsqu’il y a des problèmes à la maison qui pourraient influencer l’enfant à l’école, ils semblent tout de même d’avis que les enseignants « ne peuvent pas tout leur demander », ni leur dire explicitement « comment éduquer leur enfant ». Ils attendent dès lors d’être conseillés et d’être aidés, mais pas de se sentir jugés dans leur rôle parental. L’analyse des entretiens post-observation permet effectivement de relever que les parents estiment qu’il y a quelques limites, nommées les « territoires du moi » par Goffman (1959/1973b), que les enseignants ne doivent pas franchir pour ne pas s’immiscer dans leur vie privée et ne pas les offenser :

SR : Ça ne vous dérange pas si l’école vient vous poser des questions un peu personnelles sur votre vie familiale, sur votre vie privée pour savoir si y a des problèmes justement qui pourraient expliquer peut-être pourquoi votre fille ne va pas bien à l’école ? Est-ce que ça vous dérangerait ?

Mère : Ca dépend, parce que pour moi, c’est moi qui décide d’aller raconter à la maitresse et après peut-être je discute de mon mari ou de mes problèmes. C’est une situation compliquée, mais si je vois que ma fille a des problèmes avec ça, peut-être je vais lui dire, parce qu’ici on essaye de cacher les choses à notre fille pour qu’elle ne voit pas.

SR : Donc c’est surtout vous qui choisissez si vous avez envie d’aller raconter à l’école, mais vous ne voulez pas que ce soit l’école qui vous pose ce genre de questions ?

Mère : Oui, parce que vous comprenez c’est le privé, mais si c’est à cause de ma fille qui descend les notes ou qui va moins bien, moi je vais le dire. Parce que moi, je n’ai pas de honte à raconter les problèmes. Je suis allée l’année passée raconter à la maitresse mes problèmes avec mon mari et je lui ai demandé si ma fille avait des problèmes et elle m’a dit que non. Parce que j’ai dit qu’on passait un moment difficile chez moi et c’est comme ça.

SR : Sans rentrer dans les détails, juste pour dire que c’est difficile ?

Mère : Oui oui, dire que c’est difficile, parce que c’est vrai que son papa il est parti et c’est moi qui devais rester et chaque fois c’est comme ça. Peut-être elle avait des problèmes, elle ne peut pas comprendre bien les choses, dans sa tête peut-être elle pense quelque chose et ce n’est pas ça. Mais la maitresse, elle m’a dit que non, on a parlé, c’est comme ça. (Parents n°3.2, milieu social défavorisé)

Dans cet extrait, nous observons que la mère estime que c’est à elle de choisir si elle a envie d’aller se confier à l’enseignante de son enfant ou non. Elle semble dès lors d’avis que l’enseignante ne peut pas directement lui poser des questions sur sa vie privée, bien qu’elle ne ressente pas de honte à raconter ses problèmes personnels. Les parents semblent donc conscients de la disqualification qu’ils encourent en révélant ces informations, mais ils estiment sûrement que l’intérêt supérieur de l’enfant évitera d’activer chez les enseignants un processus de stigmatisation. Bien que leur calcul soit risqué étant donné que cette

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activation est loin d’être certaine, nous remarquons que les parents font confiance aux enseignants et à l’école. De ce fait, les parents se confient d’eux-mêmes, étant conscients de l’importance d’informer les enseignants pour aider au mieux leur enfant à faire face aux situations difficiles qu’ils pourraient rencontrer. En outre, les parents semblent vouloir ces aides extérieures pour leur enfant et ces conseils de la part des enseignants, dont ils semblent satisfaits. Il s’agit effectivement d’une des attentes principales qu’ils ont face aux informations qu’ils dévoilent dans l’entretien individuel avec les enseignants, malgré le malaise ressenti par ces derniers à s’immiscer dans la vie privée des familles :

SR : Quand vous dites que vous auriez aimé un retour de l’enseignante, car elle n’exprimait pas grand chose, vous auriez attendu quoi concrètement ? Je ne me rappelle plus exactement de tout ce qui s’est dit, mais vous auriez un exemple ?

Mère : Euh, par rapport justement quand j’expliquais comment Lana était à la maison. Bon, ma fille m’a dit le lendemain que la maitresse la regardait bizarrement donc voilà. Je demandais pas de confirmation, mais juste avoir son avis par rapport à tout ça. Après c’est vrai que l’école c’est une chose et l’éducation est une autre. C’est pas l’école qui éduque les enfants quoi, mais ils passent quand même beaucoup plus de temps à l’école qu’à la maison, donc j’aurais aimé qu’elle intervienne un peu plus sur ce qu’on a discuté en fait.

Qu’elle montre un peu plus si j’avais raison ou pas en fait.

SR : Finalement, quand vous êtes sortie de l’entretien, vous ne saviez pas si vous faisiez bien ou pas ? Mère : Ouais, plus ou moins oui, mais en tout cas j’ai dit ce que j’ai pensé à ma fille et j’ai surtout ensuite parlé avec elle, mais c’est vrai que je savais pas si c’était bien, pas bien. C’est comme l’histoire des téléphones, déjà l’année passée, j’en avais déjà parlé avec sa maitresse de l’année passée qui ben, voilà quoi.

SR : Finalement, quand vous êtes sortie de l’entretien, vous ne saviez pas si vous faisiez bien ou pas ? Mère : Ouais, plus ou moins oui, mais en tout cas j’ai dit ce que j’ai pensé à ma fille et j’ai surtout ensuite parlé avec elle, mais c’est vrai que je savais pas si c’était bien, pas bien. C’est comme l’histoire des téléphones, déjà l’année passée, j’en avais déjà parlé avec sa maitresse de l’année passée qui ben, voilà quoi.

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