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Les propositions de Charles Taylor

Aspects épistémologiques et méthodologiques

1. La spécificité des sciences de l’homme

1.2 Les propositions de Charles Taylor

En quoi consistent des sciences humaines/sociales compréhensives ? Pour répondre à cette question, j’ai choisi de développer quelques–unes des propositions épistémologiques de Taylor (1997). Les raisons de ce choix sont d’une part que ces propositions cadrent bien, à mes yeux, avec les principes de l’interactionnisme social, et d’autre part qu’elles offrent des perspectives méthodologiques intéressantes. Je présenterai ces dernières dans la section des choix méthodologiques.

Pour être herméneutiques (ou compréhensives ou interprétatives), les sciences de l’homme doivent comprendre des objets ou domaines d’objets pouvant être évoqués en termes de sens ou de non–sens, de cohérence ou de non cohérence : « L’interprétation, au sens de l’herméneutique », écrit Taylor, « est la tentative de rendre clair l’objet étudié, de lui donner un sens. Cet objet doit donc être un texte, qui est, d’un certain point de vue, confus, incomplet, obscur, apparemment contradictoire – bref, d’une manière ou d’une autre, pas clair. L’interprétation vise à mettre au jour une cohérence ou un sens cachés. Cela veut dire que toute science qu’on peut appeler ‘herméneutique’, même en un sens large, doit avoir affaire à une de ces formes embrouillées de signification » (pp. 137–138).

3 Les corrélats méthodologiques de la distinction entre action et événement sont traités par Von Wright

dans son article « Problèmes de l’explication et de la compréhension de l’action ». In : M. Neuberg (1991). Les théories de l’action : textes majeurs de la philosophie analytique de l’action. Liège : Mardaga.

Qu’est–ce qu’une signification ? Taylor distingue la signification linguistique, en rapport avec un champ sémantique, de la signification expérientielle, en rapport avec un champ de contrastes. C’est la seconde qui est l’objet de son analyse, autrement dit la signification d’une situation pour un agent. Cela ne veut pas dire cependant que ces deux types de définition sont indépendants l’un de l’autre. La signification expérientielle, en effet, varie en fonction de la culture, donc du langage. Taylor écrit : « La gamme des désirs, des sentiments, des émotions de l’homme et par conséquent leurs significations dépendent du niveau et du type de culture, qui, à son tour, est inséparable des distinctions et des catégories inscrites dans le langage parlé par les membres de cette culture. Le champ des significations dans lequel une situation peut trouver sa place dépend du champ sémantique des termes qui caractérisent ces significations et les sentiments, les désirs, les postures qui leur sont associés » (op. cit., p. 151). La question du champ de signification se pose donc particulièrement lorsqu’il s’agit de comprendre les agents d’une autre culture, puisque la manière de définir une situation est affectée de significations culturelles. La correspondance entre la signification expérientielle et la signification linguistique n’est cependant pas simple : le vocabulaire ne désigne pas des émotions préexistantes, c’est–à–dire qui seraient là sans ce vocabulaire ; la pensée n’effectue pas la liaison entre les émotions vécues et leurs définitions. Cela veut dire qu’il n’existe pas de structures de significations qui soient indépendantes de la manière dont l’homme interprète ces significations. « L’homme », écrit Taylor, « est un animal qui s’interprète lui–même » (op. cit., p. 152). Autrement dit, les actions que nous tentons d’interpréter sont déjà toujours des auto–interprétations : « ce dont nous recherchons la cohérence est en partie constitué par l’auto–interprétation » (op. cit., p. 153). De cela ressort une des caractéristiques de la signification : la signification attribuée à une action, une situation ou tout autre élément doit pouvoir être exprimée de différentes manières. Si, en effet, l’interprétation prétend rendre plus claire une signification confuse (remplacer une auto–interprétation), une même signification doit pouvoir être exprimée autrement. En d’autres termes, la signification doit être distincte de son expression.

De cette distinction entre signification linguistique et signification expérientielle découle trois caractéristiques de la seconde. a) La signification expérientielle est « pour

un sujet » : un sujet singulier ou un groupe de sujets. Cela signifie qu’elle n’est pas

situation. Si l’homme est un animal qui se définit lui–même, ses comportements (ou expériences) ne peuvent pas être séparés de ce qu’il en dit. Il n’y a d’autonomie ni des expériences, ni des significations, c’est-à-dire du sens donné à ces expériences. Cela veut dire également que les expériences et les significations ne peuvent pas être exprimées en termes de causalité car elles sont ontologiquement inséparables. Comme souligné plus haut en référence à l’interactionisme social, les paramètres mentaux et les paramètres comportementaux ne sont pas séparables : les premiers ne peuvent donc pas être les causes des seconds. b) La signification expérientielle est « de quelque chose », autrement dit, elle se rapporte à une situation, une action. c) La signification expérientielle est « dans un champ » : les choses n’ont de signification qu’en relation avec les significations d’autres choses. Autrement dit, il n’existe pas d’élément significatif isolé, sans relation, et la signification de l’élément considéré peut changer si les significations des autres éléments changent.

Taylor distingue par ailleurs trois types de significations expérientielles : les significations subjectives (personnelles), les significations intersubjectives (partagées) et les significations communes. Les significations subjectives sont celles que les agents donnent à leurs actions, à une situation ou à tout autre élément. Elles peuvent être partagées par d’autres individus puisque que, comme on l’a vu, la signification peut être pour un sujet singulier ou un groupe de sujets. Elles sont alors intersubjectives. Quant aux significations communes, ce sont celles qui sont au fondement des pratiques sociales. Elles constituent une propriété commune, une « matrice sociale », elles forment l’«arrière–plan de l’action sociale ». Ces sont les « termes de référence communs » à une société, un langage commun. Les significations communes ne sont donc pas la convergence de significations subjectives, car elles ne peuvent pas être la propriété d’une seule personne, elles sont enracinées dans la réalité sociale. Cela veut dire que certaines pratiques ne peuvent exister sans ces significations communes, tout comme certains comportements ne peuvent exister sans les règles qui les régissent. Taylor parle aussi de « familles linguistiques constitutives » (op. cit., p. 163). Descombes (1998), dans son article d’un ouvrage consacré à Taylor, caractérise ainsi les significations communes : « elles font partie du monde, ce qui leur donne une sorte de ‘naturalité’ ou d’extériorité de type factuel » ; « elles sont célébrées, cultivées, inculquées, réaffirmées », mais la volonté qui les caractérise n’est pas « le vouloir des

individus, sinon ce serait le contrat social qui engendrerait les institutions », il s’agit donc de « mœurs communes » (p. 77).

Si le propre de l’herméneutique est de proposer des interprétations, comment savoir que l’interprétation est correcte, autrement dit, quels sont les critères d’une science herméneutique ? Pour comprendre la réponse de Taylor, il faut accepter son postulat, à savoir que l’incertitude est une composante qui ne peut être éliminée de notre condition épistémologique. Si une interprétation n’apparaît pas satisfaisante, on peut proposer d’autres expressions en regard de la signification en question. Mais il n’y a pas d’argumentation rationnelle possible, de certitude absolue : comprendre les agents (des êtres qui agissent, ont des buts, des désirs), c’est être dans le cercle herméneutique. Voici un exemple donné par Taylor : « Un terme d’émotion comme ‘honte’ nous renvoie essentiellement à un certain type de situation, ‘honteuse’ ou ‘humiliante’, et à un certain type de réaction : se cacher, se voiler la face, ou laver l’offense. Autrement dit, il est essentiel, pour qu’un sentiment soit identifié comme honte, qu’il soit relié à cette situation et qu’il donne lieu à ce type de disposition. Mais cette situation ne peut à son tour être identifiée qu’en relation avec les sentiments qu’elle provoque. Et, de façon analogue, la disposition est relative à un but qui ne peut être compris sans référence au sentiment éprouvé : l’action de se cacher vise ici à dissimuler une honte, ce n’est pas la même chose que se cacher d’un assaillant armé, et nous ne pouvons comprendre ce que veut dire ici ‘se cacher’ que si nous comprenons le genre de sentiment et de situation dont il s’agit. Nous devons être dans le cercle » (op. cit., pp. 148–149).

L’idée que l’incertitude est une composante de notre condition épistémologique ne va pas de soi puisqu’elle a été récusée, comme le montre Taylor, par notre tradition philosophique. L’exigence de certitude de cette dernière ne peut en effet être atteinte qu’en sortant du cercle. Cette « sortie » a été envisagée selon deux modes que Taylor désigne sous les termes de « rationalisme » et d’« empirisme ». Le rationalisme aspire à une compréhension telle qu’elle serait absolue, certaine. Il n’y a pas là à proprement parler de rupture, mais plutôt la recherche d’une « compréhension d’une telle clarté qu’elle emporterait la certitude de l’indéniable » (op. cit., p. 142). Taylor prend l’exemple chez Hegel pour qui « la compréhension complète du tout par la ‘pensée’ comporte la saisie de sa nécessité interne, de telle sorte que nous comprenons qu’il ne peut être autrement. Aucun degré plus élevé de certitude n’est concevable » (ibid.). Du

côté de l’empirisme, la tentative de « rupture » du cercle est véritable. Il s’agit de dépasser la subjectivité en travaillant à partir de données brutes, autrement dit d’unités d’informations ne comprenant aucun élément d’interprétation. La tradition empiriste (et l’idéal de vérification qui la fonde) est donc « nécessairement hostile » à une recherche basée sur l’interprétation et confrontée au cercle herméneutique. Les unités d’information, à partir desquelles elle travaille, sont censées être identifiables indépendamment de notre compréhension ou non des significations expérientielles. « L’élément de base constituant de la connaissance selon cette conception est l’impression, ou donnée sensorielle, à savoir une unité d’information qui n’est pas l’effectuation d’un jugement, qui ne contient par définition aucun élément de lecture ou d’interprétation, une donnée brute » (op. cit., p. 142). Les données brutes sont, selon cette définition, des données à propos desquelles aucune divergence d’interprétation ne peut surgir. La tradition empiriste constitue actuellement, aux yeux de Taylor le courant dominant, la « conception orthodoxe » des sciences humaines. C’est au travers d’exemples issus de la science politique que l’auteur met en évidence les biais auxquels conduit cette manière d’envisager la construction des connaissances. La catégorie de « comportement politique » par exemple, est fondée sur des actions sensées pouvoir être identifiées sans crainte de querelle d’interprétation. C’est en effet en accord avec certains principes catégoriels que la réalité peut être reconstituée. « Ces principes », écrit Taylor, «admettent une réalité sociale intersubjective faite de données brutes, d’actes et de structures identifiables, de certaines institutions, procédures et actions. Cette science admet des croyances, réactions affectives et jugements de valeurs en tant que propriétés psychologiques des individus. Et elle admet des corrélations entre ces deux ordres de réalité : par exemple, le fait que certaines croyances vont avec certains actes, certaines valeurs avec certaines institutions, etc. » (op. cit., p. 158).

Pour Taylor, la position empiriste n’est pas tenable car elle ne prend pas en compte le langage comme activité constitutive de la réalité sociale, autrement dit, elle suppose l’existence d’une réalité sociale propre aux différentes sociétés qui soit indépendante du vocabulaire utilisé dans ces mêmes sociétés. Or, dit–il, les réalités sociales sont des pratiques, c’est–à–dire que le langage n’a de sens que parce qu’il se rapporte aux pratiques qu’il fonde. « La distinction entre la réalité sociale et le langage décrivant cette réalité sociale est artificielle. Le langage est constitutif de la réalité, il a une part essentielle au fait qu’elle est telle qu’elle est » (op. cit., p. 162). Séparer les

deux, conclut–il, c’est passer à côté de l’essentiel. En résumé, aux yeux de Taylor, les sciences sociales dominantes passent à côté de l’essentiel parce qu’elles ne tiennent pas compte du langage qui constitue les institutions et les pratiques sociales, autrement dit parce qu’elles ne tiennent pas compte des significations. Se référant à la science politique, il écrit : « Les significations intersubjectives, les façons d’éprouver l’action en société exprimées dans le langage et les descriptions constitutives des institutions et des pratiques n’entrent pas dans la grille de catégories de la science politique dominante. Celle–ci n’admet de réalité intersubjective qu’identifiable comme donnée brute. Mais les pratiques et les institutions sociales, constituées en partie par certaines façons de parler d’elles, ne peuvent pas être identifiées de cette façon. Il faut comprendre le langage, les significations fondamentales, qui les constituent » (op. cit., p. 168).

1.3 Commentaires

La conception des sciences de l’homme développée par Taylor est intéressante à plus d’un titre. Les propositions de l’auteur sont notamment susceptibles d’offrir un prolongement au point de vue interactionniste social dans la mesure où plusieurs éléments de la théorie de Taylor se trouvent également exprimés par les interactionistes sociaux. On peut noter en premier le fait que Taylor fonde la spécificité des sciences de l’homme à partir d’une philosophie de l’action, et non à partir ni d’une philosophie de la conscience, ni d’une philosophie des états mentaux (mentalisme, cognitivisme). Le propre des sciences humaines selon Taylor est qu’elles ont affaire à des actions dont la signification ne peut être exprimée que dans le vocabulaire des institutions des sociétés auxquelles elles appartiennent (Descombes, op. cit. p. 59). Ce premier lien en introduit un second : le rôle du langage. L’interactionisme prend au sérieux le statut de ce dernier en contestant la « thèse antique » (pourtant toujours prégnante dans les courants dominants) d’un langage fondé en nature (Bronckart et al., op. cit.). Le langage procède au contraire d’une convention sociale de désignation et il est générateur du social lui– même. La conception de Taylor va également dans ce sens puisqu’il parle, à propos des significations communes, de « familles linguistiques » constitutives des pratiques sociales. Pour lui comme pour les tenants de l’interactionisme social, le langage est au fondement de la culture et les langues naturelles à l’origine des variations culturelles.

Le troisième lien concerne la notion de textualité. Dans l’approche de Taylor, le donné se présente, dans les sciences de l’homme, comme un texte. « Si les sciences naturelles ne sont pas herméneutiques (quelle que soit la circularité du renvoi des données à la théorie) », commente Descombes (op. cit., p. 62), « c’est parce que leurs phénomènes ne sont pas marqués par la textualité, ne sont pas l’extériorisation d’une visée signifiante ». Dans la perspective du courant interactionniste social, on a vu que l’activité langagière se manifeste dans des textes formant dans leur ensemble un intertexte, et que c’est dans cet intertexte que sont contenues les significations socio– historiques.

Parallèlement à ces points de concordance, il en est un qui demande à être discuté et qui a trait à la nature des données. Le lecteur se souvient peut–être que pour les tenants de l’interactionisme social, une conception herméneutique qui conçoit les conduites humaines uniquement sous forme d’interprétation, autrement dit sans correspondant ontologique, contredit le principe matérialiste. Suivant ce principe en effet, il existerait un « agir en soi » en amont des évaluations ou des reformulations produites à son égard. Cet « agir en soi » (ou « actions premières » selon la terminologie de Bronckart) constituerait des données brutes au sens de Taylor, c’est–à– dire des unités d’information exemptes d’interprétation. Or les propositions de ce dernier telles que je les ai exposées dans ce chapitre sont orientées vers l’impossibilité, pour les sciences de l’homme, de reconstituer la réalité à partir de ce type de données. Que dire alors ? Examinons la chose de plus près. J’ai souligné deux lignes plus haut « telles que je les ai exposées » car cette compréhension de la question des données brutes chez Taylor n’est pas forcément partagée. Elle mérite donc qu’on se penche sur son sort. Pour de Jonckheere (2002) par exemple, les significations communes peuvent être assimilées à des données brutes car, écrit–il, « dans une société donnée, en tant que matrice pour les comportements, elles ne peuvent pas être mises en question par des interprétations alternatives. (…) Dès lors, les faits bruts ne sont pas uniquement des faits naturels ou physiques, mais également des faits institutionnels » (p. 31). Pour le philosophe Descombes (op. cit.), si la notion des significations introduisant un sujet humain est bien opposée, par Taylor, aux faits bruts en référence à Searle et Anscombe, les positions respectives de ces derniers méritent d’être examinées.

La position de Searle est dualiste au sens cartésien : il y a d’un côté des faits bruts, naturels et qui peuvent être exprimés dans le vocabulaire de la physique ; de

l’autre des faits signifiants, liés au domaine de la conscience. Descombes donne l’exemple suivant : la table est ronde et verte ; elle est ronde là où elle existe vraiment (dans le monde) et elle est verte là où elle se montre à moi (sphère de la représentation). Dans cette perspective, les sciences de la nature comme les sciences de l’esprit peuvent invoquer des faits. Descombes donne le second exemple suivant : le fait que le général de Gaulle ait été le premier président de la Vème République n’est pas un fait naturel (il n’y a pas de république ni de président dans la nature), mais c’est un « fait institutionnel ». Le partage chez Searle oppose donc les faits bruts et les faits institutionnels, et il est très tranché.

Chez Taylor, l’analyse des faits institutionnels n’est pas comme chez Searle, cartésienne. Dans sa perspective, selon Descombes, « la différence des faits bruts et des faits institutionnels ne donne pas le principe de la dualité des enquêtes, car cette différence est intérieure à l’enquête. Ce n’est pas parce qu’un fait est brut qu’il doit être purement physique. Il s’ensuit que la distinction des faits bruts et des significations n’est pas tranchée. La même description peut être considérée comme un fait brut ou comme donnant un ‘fait institutionnel’ » (op. cit., p. 71). Cette distinction non tranchée du brut et du signifiant ou de l’institutionnel se rapproche de la conception d’Anscombe dans laquelle les choses peuvent être l’objet de deux points de vue : l’un matériel, l’autre formel. Dans cette perspective, la matérialité comme faits bruts n’équivaut pas à quelque chose de purement physique qui s’opposerait à du signifiant ou à de l’intentionnel. Les faits bruts sont matériels relativement à l’action. Cela veut dire qu’il n’y a pas de faits bruts en soi, il y a des faits qui, par rapport à d’autres, sont plus matériels, plus bruts (op. cit., p. 74).

En étant proche de la perspective d’Anscombe, la position de Taylor n’exclurait donc pas l’existence de données brutes dans les sciences de l’homme et une discussion plus approfondie pourrait être engagée sur la plus ou moins grande concordance des visées respectives de Taylor et des tenants de l’interactionnisme social. Je ne m’engagerai néanmoins pas dans cette discussion ici, pour la bonne raison que les propositions de Bronckart concernant la possibilité d’appréhender les conduites humaines en dehors de toute interprétation sont à l’épreuve dans une recherche en cours de réalisation (pour un résumé de cette dernière, voir Bronckart et al., 2001). Retenons, à ce stade, la possibilité d’un partage des positions entre Taylor et

l’interactionnisme social sur la question de la nature des données. La suite du travail, l’analyse en particulier, sera

l’occasion d’y revenir.

2. L’importance des significations : l’exemple de la pauvreté, par Serge

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