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Section 4 La réglementation par plafond de prix

4.2 Classification des formes de price cap

4.2.1 price cap idéal

4.2.1.3 Le price cap de recette moyenne

Ce qui donne l’expression suivante :

[ ]

ˆ 0

La demande du bien k induite par le plafond décidé par le régulateur

( )

p est en rapport avec l’écart entre le prix du bien et le coût marginal. L’augmentation du plafond génère la diminution des quantités demandées à ce prix

( )

qk , ce qui implique que l’écart entre le coût marginal et le prix

(

pucu

)

est plus fort.

4.2.1.3 Le price cap de recette moyenne

Une forme de réglementation par prix moyen est utilisée dans le price cap par recette moyenne, où le revenu total divisé par l’output total (le revenu moyen) de la firme ne doit pas être supérieur au price cap défini par le régulateur

( )

P . Cette forme de price cap a été

appl es du gaz et de l’électricité, ainsi que dans les

aéroports pendant la dernière décennie du 20ème sièc

réglementation d’un multiproduit en information parfaite, dans le sens où les coûts de la firme dépe

iquée dans les industries britanniqu

le. Elle se justifie si l’on envisage la

ndent de l’output total

=

C’est le cas d’une firme productrice d’électricité par exemple, qui vend son produit dans

des rents types de consommateurs (industriels,

com

=

marchés géographiques différents et à diffé

merçants, domestiques). La firme est obligée d’avoir une structure de prix variable en fonction de chaque type de consommateur82.

Dans ce cas-là on ne tient pas c pte de la structure des heures creuses et de réglementation inapplicable lors cherche à établir un tarif différencié à l’

82 om pointe, ce qui rend cette

qu’on égard des variations de la

consommation durant la journée.

Lorsque la firme agit dans n marchés avec cette réglementation, elle peut choisir ses prix

vantage de cette forme de réglementation (par rapport à celle de prix pondéré) réside dans le fait qu’il suffit d’observer la demande des cons

avoir une référence de prix.

Ainsi, la maximisation du profit sous la contraint suivant :

à l’opposé du système de price cap par indice pondéré, la pondération dans ce cas étant endogénéisée par la firme dans ses prix. L’a

ommateurs afin d’implémenter la contrainte. Il n’est pas nécessaire de formuler des hypothèses pour

e (91) nous donne le Lagrangien

( ) [ ( ) ( ) ] ( ) ( )

dont les conditions de premier ordre sont :

= Ce qui nous permet de conclure sur la struc

( ) ( ) [ ( ) ( ) ]

Lorsqu’on compare l’expression (93) avec (85), on constate que ce type de contrôle ne permettra un optimum de second rang que si l’expression

I fiée, c’est-à-dire quand les prix

se réalise.

Ainsi, on est devant le cas de référence d’un prix uniform le des biens

réglementés où cette condition est véri Pu =P pour tout

. M u

140

rêt (Armstrong et alii., 1994):

a) Discrimination de prix de troisième degré. Lorsque la firme agit sur n marchés, elle peut nger ses prix dans chaque arché. La fonction de demande est , où

Dans ce type de réglementation on doit distinguer deux cas d’inté

( )

P

lequel les consommateurs ont des préférences différentes à l’égard de son produit. La firme disc

tité demandée dans le marché i quand le prix est P. Dès lors, dans ces conditions la fonction de revenu est R

( )

Q =max

n PQ

( )

P , où

n Q

(

P

( )

Q est le

revenu maximum que la firme peut obtenir lors de sa vente de Q.

b) Discrimination de prix de second degré. Ici la firme fournit un ma nique dans

=

)

R

rimine ses consommateurs selon leur préférences par le biais d’un tarif non linéal T

( )

q . Dans ce cas est défini comme le revenu maximum que la firme peut se procurer auprès de ses consommateurs lorsqu’elle vend

( )

Q R

Q avec le tarif T

( )

q .

peut observer le « type » des consommateurs et établir ses prix en forme directe (par

localisation géographiqu ommation) tandis que dans

Par ailleurs, dans la réglementation par price cap de recette m

La différence fondamentale entre ces deux modèles est que, dans le premier cas, la firme e, utilisation du produit, capacité de cons

le deuxième cela est impossible.

oyenne, la firme est obligée de maximiser son profit et pour cela, elle doit choisir son revenu R et son output Q afin de maximiser son budget RC

( )

Q : d’une part, sous la contrainte du régulateur selon laquelle

Q P

R≤ et d’autre part, sous la contrainte de faisabilité RR

( )

Q . Pour y parvenir la firme choisit son niveau total d’output Q afin de satisfaire R

( )

Q =PQ ; elle choisit alors le tarif qui maximise le revenu possible, étant donné cet output, ce qui implique la maximisation de l’output total selon les contraintes du régulateur.

Lorsqu’on compare ce type de réglementation avec une alternative non discriminatoire où tous les prix sont égaux à P, on se rend compte que, pour n’importe quel prix P sous la contrainte (81), les consommateurs sont dans une situation pire que dans celle du prix unique P. De manière intuitive, nous pouvons dire que cela est le cas quand les prix sont P car la consommation agrégée peut acheter l’ensemble Q

( )

P pour le même coût total P. En

141

conséquence les prix non discriminatoires P sont plus favorables aux consommateurs que les prix P (voir le graphique n°2.7).

raphique n°2.7 : L’effet de la réglementation pri recette moyenne

G ce cap de

Source : Armstrong, Cowan et Vickers, 1993.

4.2.1.4

ettre à la firme de

consommati la firme

e ne peut augm

e est linéal Les Tarifs optionnels

Une façon naturelle de réglementer la discrimination des prix consiste à perm

discriminer, autant qu’elle le souhaite, afin d’éviter une situation de non on, pire que le régime de prix uniforme. Ceci équivaut à une situation où

offre aux consommateurs l’option d’un prix uniforme ou l’option selon laquelle la firm enter aucun prix au delà du niveau de non discrimination.

Dans ce contexte de discrimination de prix de second degré, le tarif uniform

quand le prix pour chaque unité de produit est P. Dans le cas du tarif optionnel, il est perm e d’offrir un tarif non linéal

is à la firm T

( )

q sous la contrainte T

( )

qPq pour tout q.

entation par tarif optionnel induit un niveau de bien être supérieur à celui que La réglem

procure un régime n si l’on compare le bien être de cette

glementation à celui d’une réglementation des recettes moyennes le résultat est ambigu.

Finalement, comme pour la réglementation des recettes moyennes, les exigences on discriminatoire. Néanmoins,

142

d’in n régime de tarifs optionnels sont minimales, car il

faud

formation pour mettre en place u

rait contrôler tout tarif en dessous du tarif uniforme offert par la firme T

( )

q =Pq. 4.2.2 Les formes dynamiques de la réglementation price cap

La réglementation est clairement un processus dynamique car les décisions prises par la firm

u

pa ement de l

e dans le passé affectent les options d’aujourd’hui et de demain.. Cette section traitera des aspects dynamiques de la réglementation tels q e le retard pris par le régulateur pour inciter des réductions de coût, la référence au ssé dans le comport a firme.