• Aucun résultat trouvé

La possibilité d’une mobilisation

La tentative de mobilisation des riders de Bercy

1) La possibilité d’une mobilisation

Rien ne se passe, aussi trivial que cela puisse paraître, tant que des gens n’ont pas pris conscience du fait qu’une action pouvait avoir lieu185. Selon les cas, différents types de faits peuvent amener à cette prise de conscience. On en dégagera ici deux types en particulier, même si la réalité les mêle souvent :

– l’idée qu’une mobilisation pourrait éventuellement avoir lieu découle parfois d’un ou plusieurs événements constitutifs d’une situation qui est ou sera définie comme inacceptable, qui seront des « causes » officielles de l’action en question. C’est le cas lorsque des salariés s’organisent contre une décision de leur patron local, ou lorsque des responsables syndicaux envisagent d’organiser les premières actions de protestation contre un projet de réforme qui vient d’être annoncé. Ou encore pour la plupart des émeutes de la banlieue Est lyonnaise qui ont lieu peu après des décès impliquant des agents de police ;

– cette idée peut résulter d’informations sur l’état de la mobilisation elle-même, qu’il s’agisse de la mobilisation préalable d’un ou plusieurs autres sites (comme c’est le cas dans les lycées étudiés, ou pour les « Indignés » parisiens sur lesquels on reviendra plus loin) ou simplement d’informations laissant penser qu’un certain nombre de personnes attendent et/ou s’attendent à une mobilisation.

185 Cf. Lilian MATHIEU, Mobilisations de prostituées, Paris, Belin, 2001, p. 35-75 et p. 30 : « Ce n’est pas la

conscience malheureuse de l’impossibilité d’une transformation de leurs conditions d’existence et de leur statut par l’action collective, ni le sentiment clair d’une carence en ressources, qui marquent les prostituées ; davantage, c’est la simple capacité à imaginer une telle alternative, à se la représenter comme plausible, qui est chez elles absente ».

L’idée d’une mobilisation des riders de Bercy, entre rires et incrédulité

Que l’on parle des univers parisiens du skateboard, du roller, du BMX ou autres, les espaces sociaux concernés par la tentative de mobiliser autour du Palais omnisport de Paris Bercy (POPB) présentent plusieurs caractéristiques éloignant a priori les chances d’action collective. Malgré des variations d’une discipline à l’autre, on y trouve une tendance générale au désintérêt voire au mépris pour les structures telles que les fédérations sportives. En posant la question à une cinquantaine de pratiquants croisés sur le spot de Bercy en l’espace d’une semaine de mai 2013, il a été impossible d’en trouver un qui soit affilié ou inscrit à une fédération nationale de roller, skateboard ou autre. Ces univers, essentiellement masculins, sont principalement structurés par des réseaux d’interconnaissances personnelles, des réputations et des crews ou teams (groupes informels d’amis pratiquant ensemble et portant parfois un nom, réalisant parfois des vidéos communes), sur fond de relations asymétriques entre les disciplines.

Les discussions amènent souvent à évoquer une mythologique « guerre » entre skateboard et roller, par exemple, qui se manifesterait en fait essentiellement par des micro-tensions lors de la cohabitation sur un même spot ou skatepark. Les pratiquants de roller reprochent aux BMX de « casser les murets » avec leur matériel lourd et métallique, certains reprochent aux rollers de mettre de la wax (cire visant à rendre plus glissant un élément du mobilier urbain) partout ou aux trottinettes d’être « des gamins qui font jamais gaffe devant eux »186, etc. Mais la réalité de ces relations, du moins dans la pratique de rue, est plutôt celle d’un partage assez institutionnalisé de l’espace. Hors skateparks, les spots sont généralement ceux d’une ou deux disciplines en particulier auxquelles ils sont vus comme plus adaptés. Et dans les plus grands spots, notamment au POPB, les relations sont régulées par une répartition entre les différents endroits utilisables devenue traditionnelle bien qu’elle ait quelque peu évolué avec l’arrivée de nouvelles disciplines, la plus récente étant la trottinette. Les rollers utilisent essentiellement le niveau bas du POPB, les trottinettes, l’étage intermédiaire, et les BMX et skateboards, les niveaux supérieur et intermédiaire. Cette ségrégation n’empêche pas des relations amicales fréquentes entre pratiquants de disciplines différentes187.

186 Discussion avec un pratiquant de BMX.

187 L’affirmation, sans en devenir totalement fausse, est à relativiser pour le cas de la trottinette dont les pratiquants

subissent souvent un mépris particulier. On pourrait par ailleurs compléter ce bref panorama des relations entre pratiquants de ces sports en mentionnant les inégalités qui existent parfois dans le rapport aux espaces de glisse selon

Illustration 2 : Une partie du spot de Bercy avant démolition

Les éventuelles revendications et communications auprès de collectivités se font généralement par des associations locales (quelques fois multidisciplinaires) qui organisent des cours ou des événements, et dont les adhérents sont le plus souvent des mineurs qui pratiquent leur discipline dans des skateparks (ces revendications portent d’ailleurs le plus souvent sur la construction, la rénovation ou l’amélioration de ces équipements). Les dirigeants et membres historiques de ces associations font le plus souvent partie des riders les plus âgés. Certains sont relativement éloignés de l’univers des pratiques de rue, bien qu’ayant quelques relations avec, d’autres en sont toujours proches et ont un emploi lié à leur investissement, comme José, moniteur de roller.

Les acteurs collectifs les plus structurants pour les pratiquants de rue sont incontestablement les

shops et marques d’accessoires et vêtements, qui sont au cœur de l’organisation d’une partie

importante des événements. C’est pour cette raison qu’à plusieurs reprises dans mon

les niveaux technique et de notoriété. Des clivages apparaissent ainsi parfois entre des « bons » ou « anciens » riders qui disposent d’une plus grande autorité sur le spot et les ordres de passage, et des « débutants » dont l’absence de maîtrise des règles implicites de circulation est parfois invoquée pour justifier le fait qu’ils doivent savoir « attendre leur tour ». Mais c’est dans les skateparks, où la « surpopulation » est fréquente, que ce genre de distinction (qu’il ne faut pas réduire à une dichotomie) se fait la plus présente. Les spots de rue y sont moins exposés, parce que moins densément fréquentés et parce que les plus réputés offrent souvent des possibilités de micro-ségrégations qui évitent les croisements de trajectoires (tel petit muret est celui des débutants, tel autre, plus difficile, est pour les confirmés).

expérimentation, je me suis approché de deux des principaux magasins de rollers, trottinettes et skateboards parisiens, dont je connaissais des membres de l’équipe, pour obtenir différentes formes de soutien. Ces entreprises sont décrites d’une manière globalement bienveillante dans les discussions, en raison notamment du rôle qu’elles font jouer aux riders locaux ou connus dans leur fonctionnement ou leur communication, quand ce ne sont pas ces derniers qui les ont créées ou les dirigent. C’est avec le soutien d’un shop pour l’organisation, les demandes d’autorisations et les prix en jeu, que s’organisent la plupart des compétitions, ou contests. Les partenariats reposent sur des relations de connaissances interpersonnelles et des projets qui naissent dans des cadres informels comme des soirées partagées.

« Mais bon faut en parler de visu, ça fait plus pro et en plus on boira de la bière après (et ça c’est le vrai roller spirit) » Une connaissance, lors d’une discussion en ligne sur l’organisation d’un contest.

Ce serait une erreur de croire à la caricature de milieux désintéressés de toute forme de mobilisation ou d’organisation collective ou politique. Une partie minoritaire mais importante des individus fréquentant le spot de Bercy ont des conversations politiques et ont relayé des publications favorables à un candidat (le plus souvent Jean-Luc Mélenchon) lors de l’élections présidentielle de 2012. Quelques-uns ont participé à des manifestations dans les dernières années, notamment contre le projet de réforme des retraites en 2011. Mais ces centres d’intérêt et les discours revendicatifs semblent s’arrêter ou du moins s’estomper à l’entrée dans les espaces de la glisse. On y reviendra un peu plus loin, les pratiques sportives dont on parle sont perçues par leurs acteurs comme ayant une part d’illégalité et d’illégitimité qui implique d’accepter et faire avec les décisions émanant de pouvoirs publics, parfois les contourner individuellement quand il s’agit d’interdictions d’accès à un lieu.

Ma position dans l’espace du roller au moment de l’expérience présente quelques similarités avec celle des membres relativement âgés d’associations évoqués plus haut : mon investissement y est nettement moindre par rapport à ce qu’il était quelques années plus tôt, ma pratique et ma fréquentation d’événements se sont faites plus rares, mais nombre de contacts sont entretenus et mon arrivée sur un spot reste généralement faite de rencontres avec des visages connus. Peu après avoir été mis au courant du projet de transformation du POPB, je réaliserai d’ailleurs en parlant avec plusieurs de ces amis que certains étaient au courant depuis quelques mois.

C’est en mai 2012 que je découvre sur la page Facebook d’un ami un article évoquant la rénovation à venir du POPB. Je réalise rapidement que les travaux comportent notamment la démolition de célèbres lieux de glisse de la partie nord du bâtiment.

Illustration 3 : Plan du spot de Bercy et de la zone extérieure visée par le projet de rénovation

(Extrait d’un document d’information réalisé lors de la mobilisation, carte Google Maps)

Dans les jours qui suivent, je contacte une dizaine d’amis et connaissances pratiquant le roller dans une conversation collective sur Facebook :

« 21/05/2012 15:44 Salut.

Je suis peut-être à la ramasse mais je viens juste de découvrir l'avenir qui se préparait pour bercy : le projet qui doit être réalisé pour 2015 et donc dont les travaux devraient commencer dans pas bien longtemps :

http://projets-architecte-urbanisme.fr/renovation-palais-omnisport-paris-bercy/

Je sais pas vous, mais moi je ne crois pas un instant que le résultat sera gagnant pour nous. Même si quelques spots seront peut-être exploitables, ça sera jamais à la hauteur de l'originalité qui a fait tout l'intérêt de bercy pendant des années pour les skaters.

Surtout, ça peut paraître idiot mais je suis super choqué qu'on détruise un lieu comme ça sans tenir compte du fait que c'est depuis plus de 15 ans le repère sportif de centaines de pratiquants, que c'est un lieu (ça a pu échapper aux décisionnaires municipaux) de renommée internationale pour le skate et le roller : quand on parle de paris à des skaters de partout, ils répondent bercy, car ils l'ont vu en vid ou ont eu l'occasion d'y aller. Je ne crois pas qu'on trouve ailleurs d'équivalent aux spots qui seront détruits dans ce projet. Qu'est-ce que vous en pensez ? Ca vous intéresse de protéger nos curbs et nos boudins ? Des remarques ? des précisions ? »

Dès les premières lignes, les réactions sont à l’image de ce que je rencontrerai tout au long de l’expérience : fatalisme, délégitimation de notre position et dérision. L’idée d’une mobilisation paraît peu sérieuse et dès lors qu’il s’agit de discussions collectives, même ceux qui se montrent intéressés par une telle possibilité tempèrent leur implication par l’ajout de plaisanteries.

« Jul F : ah putain

'fectivement faut faire quelquechose

Dan : très honnêtement on peut rien y faire... donc jul tu me fera le plaisir de poser le gap [note : figure consistant à sauter d’un point élevé] des 6 block tres prochainement

Jul F : erffffffffffffff qd tu veux […]

je connais un mec il peut nous lancer une malédiction sur le chantier! […]

Mourad : Hum on est dans l illégalité en ridan , en filmant et surtout en commercialisant des vidéo ou on nique le mobilier urbain à partir de la on a pas notre mot à dire et même si on essaillé on nous dirai. "on vous a construit un skate parc pour ça ." ...

Dan : exacte et il en ont rien a ciré du roller je pense. et aussi on aurait pu emmetre une reserve sur le permis de construire mais il faudrait habiter rue de bercy pour faire de la sorte... et j'entend etre propriétaire rue de bercy et la ptetre que... sinon oublie tu pourras rien faire ça a un groupe d'exploitation comme bercy,

Y : De toute facon vous allez a bercy pour poser pas pour rider... Arretez de vous monter la tete […]

Emmanuel : On peut à minima faire une page FB pour voir si les gens suivent. Avec tous les skateboarders et bmxers de Paname ça peut faire du monde...je ne pense pas que l'on créera un “printemps arabe” mais ça ne coute rien d'essayer. Pour défendre ses “droits” encore faut il s'exprimer.

Alessio : arf ça c'est parlé

bon, je commence à me renseigner sur les personnes à qui s'adresser et on va pouvoir faire ça.

Emmanuel : c’est la luuuuute... »

Plusieurs quittent quasi-immédiatement la conversation. Je commence alors à esquisser une version euphémisée du jeu de manipulation d’information présenté plus haut. Je contacte différents acteurs en leur rapportant une version pour le moins optimiste de la motivation à participer des uns et des autres. J’appelle d’abord José, responsable d’une association liée aux sports de glisse ayant des contacts relativement réguliers avec des acteurs institutionnels et élus locaux, notamment au sujet de projets d’aménagements liés à ces sports. Je lui explique rapidement le projet concernant le Palais omnisport et j’ajoute que je voudrais « qu’on organise quelque chose contre ça » sans préciser davantage. La première question qu’il me pose porte sur les « retours » que j’ai eus auprès de mon entourage. Il anticipe relativement bien la réalité de ces retours et, même si je ne l’ai pas mentionné explicitement, il comprend que j’envisage une mobilisation collective : « Il faudra autre chose que des gens qui disent “ouais on peut rien faire”, il faudra des gens prêts à suivre, à être aux réunions, à gérer l’orga, à coller des affiches… ». Je lui dis que quelques-uns sont pessimistes mais que plusieurs autres semblent « franchement motivés » pour participer et ont même commencé à faire « quelques recherches ». Il est prêt à m’« aider », notamment grâce aux contacts relativement nombreux dont il dispose. On convient de se voir quelques jours plus tard. Dans les heures qui suivent, je recontacte les moins défaitistes de la conversation en ligne, leur disant que José (dont ils connaissent l’association) trouve que « l’idée de lutter contre le projet n’est pas dingue. On a selon lui a priori le soutien de l’asso et on va pouvoir faire ça avec eux. Moi j’ai du temps à consacrer pour ça et je peux commencer à bâtir un plan, mais pas tout seul. » Je présente très brièvement différentes pistes : arguments, pétition, moyens de communication, prise de rendez-vous avec

certains élus et responsables municipaux. J’évoque enfin leur participation :

« Ce qu’il faut maintenant, c’est, dans un premier temps, construire un petit noyau solide de gens d’accord pour consacrer un peu de leur temps à ça.

Qu’on soit clair, il faut pas que ca vous fasse peur, je demande pas 10h par semaine, ça peut être, selon les possibilités de chacun et ça ne dépassera sans doute pas quelques heures par mois (et aux horaires qui arrangent le plus), simplement, il faut tâcher de s’y tenir.

Qui d’entre vous en est ?

Et bien sûr, qui d’entre vous a une idée sur d’autres personnes (si possible roller, skate et bmx) qui pourraient participer. […] »

Personne ne répondra. Certains, par contre, répondront présents lorsque je les solliciterai individuellement. Ils sont une minorité. La plupart de ceux que je contacte adoptent des stratégies d’évitement, ne répondant par exemple pas aux messages dès lors qu’ils comprennent ce que je viens leur demander, ou justifiant d’une faible disponibilité biographique. Lors des discussions à deux ou trois (par Internet ou en face-à-face), la dérision s’efface. Le registre d’expression dominant face à l’évocation d’une mobilisation est alors celui du « moi je veux bien, mais les autres seront jamais d’accord, ils suivront pas, ils vont dire “t’es un ouf” » ; « les mecs vont te dire que c’est pas sérieux » (Jul). Il s’agit pour certains d’une façon de de refuser poliment de s’impliquer. Mais trois personnes recourent à ce registre tout en participant activement à certaines tâches : rédaction de lettres, préparation d’affiches, recherche de contacts et d’informations juridiques ou techniques liées au projet architectural. Ces tâches parfois relativement complexes, pour lesquelles il s’avère assez facile de trouver des participants, sont celles qui ne nécessitent que des interactions avec moi. Celles, en somme qui n’exposent pas leurs auteurs. Les formes de participations qui impliquent une exposition publique sont celles qui refroidiront le plus les participants potentiels.

Jul, durant les premières semaines, passe plusieurs heures à m’aider pour le premier type de tâches (nous n’étions pourtant pas des amis spécialement proches), mais dit que la fac ne lui laisse maintenant plus assez de temps quand je lui demande s’il peut participer à ceraines actions relevant du second. D’autres répondent de manière évasive. A un stade plus avancé de l’action, je demanderai à un ami s’il peut accrocher une affiche dans la boutique de glisse où il travaille (et où il est ami avec la plupart des collègues et responsables), il restera vague et n’y amènera finalement jamais l’affiche. Le refus de s’exposer tient cependant parfois à des formes de sanctions autres que le

ridicule. Outre ceux qui réalisent les tâches mentionnées au-dessus, deux personnes me contactent spontanément pour me fournir des informations ou des contacts « adverses » liés au projet architectural. Ces informations sont importantes dans le cadre d’une enquête que je mène alors sur les conditions d’attribution du marché public concernant ce projet et que je ne développerai que très peu ici pour ne pas nuire à l’anonymat de ces personnes. Les deux pratiquent un sport de glisse, l’une travaille pour la mairie de Paris, l’autre dans une association en contact avec la mairie. Les deux m’ont demandé explicitement, pour éviter des « problèmes », de ne dire à personne qu’ils m’avaient aidé.

Les refus de s’exposer s’appuient parfois explicitement sur une forme de culture des sports de glisse et, d’une certaine façon, sur la relative diversité sociale de leurs pratiquants qui suggère à certains que la plupart des copains ne pourront pas comprendre. Alors que je discute avec un rider qui participe à certaines tâches et que l’on évoque les différentes pistes envisageables pour barrer la route à la rénovation du POPB, j’évoque, sans en connaître les modalités concrètes, l’idée de construire un dossier pour faire classer le bâtiment dans un patrimoine architectural. Il me répond : « Quand tu dis classement, ça sous-entend le mot “culturel”. Et ça, ça passe pas à Bercy ». Effectuant des études supérieures en sciences humaines et ayant déjà participé à des manifestations, il considère que la plupart des riders n’ont pas « le niveau » pour prendre au sérieux l’idée de « se mobiliser » ou de « culture ». Ceux qui participent au premier type de tâches évoqué plus haut ont un profil relativement proche du sien. Pour ce qui est des participants s’exposant notamment par des collages, cependant, aucune corrélation n’a pu être vérifiée, si ce n’est qu’ils sont plus jeunes. Il n’est pas totalement exclu que la propension plus faible des plus âgés à s’exposer résulte en partie de leur perception de la valeur du bien collectif en jeu : les travaux sont prévus dans plus d’un an, cela laisse encore le temps de profiter d’un lieu qu’on a déjà beaucoup fréquenté, ceux qui sont engagés dans des études supérieures ou un emploi et ont vu leurs sorties sportives s’espacer peuvent se demander si le jeu en vaut la chandelle.

Documents relatifs