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Les motifs hétérogènes de l’action

Une affaire de rôles

A) Des causes pas très communes ?

1) Les motifs hétérogènes de l’action

Les mobilisations de jeunes sont facilement soupçonnées de dissimuler, derrière des causes officielles, une volonté de sécher les cours ou mettre le désordre. Elles sont pourtant aussi, comme les autres mobilisations, souvent présumées « causées » par des choix politiques, par l’expérience sociale de la précarité, du chômage, du déclassement, etc. A défaut de pouvoir expliquer clairement le rapport de causalité entre les expériences de vie et l’action contestataire, les premières sont

74 Isabelle SOMMIER, « Les processus de diffusion des révoltes juvéniles de 68 », Histoire@Politique. Politique,

culture, société, n° 6, septembre-décembre 2008, p. 6.

75 Que Michel Dobry situe plutôt dans une convergence d’actions, de revendications éventuelles, d’intérêts et de

logiques diverses qui n’exclut pas totalement les causes étiologiques. Sociologie des crises politiques. La dynamique

souvent présentées en ouverture des ouvrages comme « conditions de la révolte » ou « conditions de possibilité du mouvement »76. Les auteurs ou coordinateurs se contentent de laisser entendre qu’elles sont des préalables nécessaires sans que cela ne soit démontré. Comme si un mécontentement engendrant une émeute, une grève étudiante ou lycéenne ne pouvait pas exister dans une société où le chômage est faible. Ce que je critique ici n’est pas l’état des lieux de la situation politico-économique, qui est pleinement légitime dans le cadre d’ouvrages engagés mêlant de façon assumée l’analyse à la critique77. Mon propos est de discuter des travaux qui, sous couvert d’analyse de la critique, affirment que la description préliminaire de la condition sociale des révoltés est une clé de compréhension du déclenchement de la mobilisation, tout en restant flous sur son statut explicatif. Cela fait pourtant des décennies que des spécialistes des mobilisations issus de courants divers ont dévoilé qu’une action collective ne se construit pas nécessairement sur un mécontentement initialement vécu et partagé par les acteurs. Qu’on les appelle « causes communes », « (alignements de) cadres d’interprétation », « émotions partagées » ou autres, les bonnes raisons de se mobiliser partagées par les uns et les autres sont le fruit d’une construction qui a bien souvent lieu une fois l’action déjà entamée.

« C’est au cours des premières participations que [les gens] sont fournis en “raisons” ou “justifications” pour ce qu’ils ont déjà fait et pour la poursuite de leur participation […] les “motifs” pour rejoindre ou poursuivre la participation sont généralement émergents et construits dans les interactions plutôt que pré-donnés »78

Les discours a posteriori font souvent oublier cette vérité, surtout chez les militants qui surévaluent parfois la conscience politique préalable de leurs compagnons de lutte. C’est le cas de Zina, du lycée Zola, selon qui, à propos du projet de réforme des retraites de 2010, dès le début, « on était tous conscients que ce qui se passait était un peu grave […] que ça mettait notre avenir en danger ». Même une affirmation aussi triviale est erronnée, si l’on se fie aux entretiens approfondis avec plusieurs membres actifs du mouvement de blocage du lycée. Si on les interroge sur les raisons de leur participation, certains évoquent plusieurs causes légitimes. Mais en leur demandant de retracer les étapes de cette participation, la plupart admettent spontanément qu’au début de leur implication, ces préoccupations n’étaient pas présentes. Plusieurs parmi les plus actifs n’avaient quasiment

76 Romuald BODIN, « Les conditions de la révolte » in Bertrand Geay (dir.), La protestation étudiante. Le mouvement

du printemps 2006, Paris, Raisons d’agir, 2009, p. 41-42.

77 Cf. par exemple Christophe AGUITON et alii, Tous dans la rue. Le mouvement social de l’automne 2010, Paris,

Seuil, 2011.

78 David SNOW, Louis ZURCHER and Sheldon EKLAND-OLSON, « Social Networks and Social Movements: A

Microstructural Approach to Differential Recruitment », American Sociological Review, vol. 45, n° 5, 1980, p. 795, traduction personnelle.

aucune idée des grandes lignes du projet de réforme ou des critiques adressées à ce dernier, et/ou ne faisaient pas de lien avec leur propre avenir. La réforme n’était pas pour eux un problème saillant, et même les autres motifs « légitimes » de mobilisation étaient peu présents.

Clément, sur le premier jour de blocage au lycée Zola en 2010, explique qu’il a été entrainé par des amis à ajouter des accessoires à la barricade, qu’il venait de découvrir en arrivant en avance en cours. Il dit avoir suivi sans avoir « trop compris ». « Après, j’me suis dit “bah tiens, oui c’est important”, puis je m’étais rajouté dans le mouvement après ».

Lors d’un entretien avec Marie, une des initiatrices du blocage d’un autre lycée, que j’ai rencontrée peu après le mouvement, je tente à plusieurs reprises d’imposer le sujet du « fond » de la réforme. Je ne suis pas parvenu à obtenir de propos à ce sujet.

L’étude des différentes mobilisations présentées dans cette thèse montrera qu’aux yeux de la plupart des participants, les raisons de la colère sont au départ loin d’être évidentes. Même quand ils sont arrivés à des stades de leur engagement où ils ont déjà contribué de façon visible au déclenchement du mouvement. Autrement dit, pour ce qui est de l’étape du déclenchement d’un mouvement contestataire, l’existence pour les acteurs de raisons de se mobiliser est une condition qui n’est ni suffisante, ni nécessaire.

Motivations ludiques et illégitimes : un stigmate des mouvements « de jeunes » à relativiser

Les mouvements « de jeunes » (lycéens, étudiants, émeutiers…) sont souvent réputés fondés sur des motivations « illégitimes ». Ce stigmate trouve quelques points d’appui dans les recherches sur la socialisation politique des jeunes soulignant notamment une relativement faible politisation des lycéens79. Une approche de la mobilisation focalisée sur la question de la politisation impliquerait cependant de s’interroger sur les limites de la qualification d’un objet comme « politique ». Notamment quand les mouvements lycéens sont présentés par la presse comme réagissant à une actualité politique, mais réagissant surtout sur les modes instinctifs de la « peur » ou de la « solidarité »80. C’est l’un des traits communs à de nombreuses analyses indigènes et expertes des réactions juvéniles : les jeunes auraient une rationalité encore à construire. Leurs comportements et

79 Annick PERCHERON, La socialisation politique (textes réunis par Nonna Mayer et Anne Muxel), Paris, Armand

Colin, 1993, p. 14-15.

80 Voir notamment Robert CASTEL et Alain SUPIOT (dialogue entre), « Le prix de l’insécurité sociale » in Christophe

attitudes, notamment de révolte, « apparaissent comme un grossissement, une exacerbation de ceux que l’on observe dans certains groupes d’adultes »81. Un autre trait est le goût prononcé pour les

pratiques politiques les moins « conventionnelles »82. Les jeunes, plutôt que d’avoir en tête la défense d’une cause, seraient donc à la recherche d’expériences ludiques et passionnelles. Je ne contesterai pas fondamentalement ces analyses. Je rappellerai simplement qu’elles s’appliquent à peu près autant à toute mobilisation. Les recherches sur les ressources de l’action collective ont souligné l’omniprésence, dans les causes des formes d’engagements les plus « politiques », des rétributions morales qui en sont tirées quotidiennement et sont largement déconnectées de toute « Cause » au sens noble ou idéologie83.

Sécher les cours, dénoncer la réforme, s’amuser entre amis, le gouvernement…

…faire des rencontres, approcher un mouvement politique, draguer… Dans l’infinité des motivations, on relèvera bien entendu parmi les moins « légitimes » la volonté d’éviter quelques jours de cours.

Aylan note que dans son lycée, la première semaine « on n’a pas eu de problème pour bloquer […] parce que [la plupart des gens] voulaient pas aller en cours ». Cette motivation se vérifie dans le comportement des lycéens qui « donnent un coup de main » pour placer les poubelles devant l’établissement. Une fois terminée l’AG improvisée devant l’établissement – qui permettait, même sans vote formel, de s’assurer de la reconduction du blocage – la plupart rentraient chez eux. Cela avant 10h, voire 9h, malgré l’organisation de réunions et manifestations au long de la journée.

« Après voilà, y avait des gens qui étaient là parce que… enfin… parce qu’ils croyaient au mouvement et y en a d’autres, c’était juste pour les cours » ; « Ouais, après, en fait y avait pas mal de gens qui étaient déter’, qui étaient chauds pour faire des blocages, pour bloquer le lycée, mais quand il fallait faire des mobilisations, fallait bouger sur Paris, là

81 Annick PERCHERON, La socialisation politique, op. cit., p. 172. Cf l’ensemble du chapitre, « Au miroir grossissant

de la jeunesse », p. 167-172.

82 Anne MUXEL, L'expérience politique des jeunes, Paris, Presses de Sciences po, 2001, p. 37-50. Cf. aussi sur le sujet

François DUBET, Les lycéens, Paris, Seuil, 1991, p 254-282.

83 Cf. les travaux de Daniel Gaxie mentionnés en introduction. Cf. aussi Albert HIRSCHMAN, Bonheur privé, action

publique, Paris, Fayard, 1983. De façon générale, sur la diversité des motivations – même déclarées – de l’action, voir

Olivier FILLIEULE, Stratégies de la rue. Les manifestations en France, Paris, Presses de Sciences po, 1997, p. 180- 190.

y avait un peu moins de gens. »84

Cet objectif n’est pourtant pas suffisant pour expliquer le comportement des acteurs « moyennement » ou faiblement actifs dans le mouvement, dont l’intérêt serait alors d’éviter tous les coûts de l’action et jouer pleinement les free riders en restant chez eux, ou en ne venant qu’à 8h (heure habituelle des cours) pour vérifier le maintien du blocage avant de repartir85. Leur venue avec au moins une demi-heure d’avance vise manifestement à participer à certains aspects ludiques du blocage : rendez-vous entre amis pour transporter des poubelles puis les entasser devant le lycée, amener sa contribution visible sous la forme d’un nouvel objet pour le blocage : chaînes, cadenas, gâteaux, boissons…

Au lycée Zola, que je présenterai plus loin, Kevin fait d’abord partie des acteurs moyennement engagés qui rappellent à plusieurs reprises leur amusement à être de ceux qui viennent « mettre le bordel ». Il explique les départs précoces du lycée par le froid qui sévissait pendant la période des grèves. Arrivé à Zola il y a peu, ces départs lui ont en fait permis d’aller boire un café chez les uns et les autres avec qui il sympathisait, puis parfois de revenir au lycée. La plupart des élèves qu’il fréquente au jour de l’entretien ne sont pas de sa classe, ce qui semble indiquer que ses relations d’amitié dans le lycée ont été plus structurées par la grève que par son appartenance à cette classe.

A partir du deuxième jour, la table et le café amenés par les jeunesses communistes locales apportaient un soutien face au froid. Mais les différents participants s’accordent pour dire qu’après 9h30, il ne restait généralement qu’une vingtaine d’élèves devant le lycée bloqué, ce jusqu’à la fin de la période de blocage. Trois ou quatre professeurs restaient parfois avec eux dans la matinée, notamment le professeur de français d’Aylan, et ont sympathisé avec des élèves jusque dans la participation à des actions improvisées dans Paris où ils ont été embarqués par la police avec eux.

Joris, élève du lycée privé Saint Vincent de Paul : « C’est pas une question de “est-ce que on est motivés, est-ce qu’on est impliqués politiquement” […] On a vu l’affiche “blocus”, y avait plein de gens devant le lycée, ça nous faisait rigoler et puis voilà. Franchement, le meilleur exemple, c’est moi. J’ai vu qu’y avait marqué “blocus”, j’me suis dit “bon bah on va rigoler. J’y vais quand même” et hop. On fout le bordel.

84 Les élèves du lycée Zola ayant participé à des actions tenues pendant la trève des vacances scolaires étaient une

vingtaine (le total, avec les deux lycées voisins avec lesquelles les actions étaient communes, s’élevait à une cinquantaine), d’après les entretiens et les vidéos consultées.

Franchement, j’me suis rien demandé. »

Pour revenir aux motivations que les enquêtés désignent comme légitimes, la réforme des retraites, motif officiel du mouvement de grève, semble peu importante et émerge essentiellement dans le cours de l’action. D’autre sujets politiques sont abordés avec bien plus d’assurance.

A Zola, la réforme des retraites a été abordée dans une série de discussions et documents pédagogiques élaborés par, avec et/ou au local des Jeunes communistes du coin. Mais le premier blocage a été lancé par Aylan et des amis à lui, indépendamment de toute organisation formelle. Il a décidé ce blocage un soir avec des amis, où ils se sont donnés rendez-vous tôt le lendemain matin. Je lui demande si ce soir là, ils ont discuté de la réforme :

« Moi : Par exemple, le mardi soir vous disiez quelque chose là-dessus ?

– Aylan : Ouais ouais non. Après on disait pas que, ‘fin voilà, on parlait de ça et on parlait d’autres choses. Après, le truc c’est que euh… j’pense que euh… on s’est dit ça parce que… y avait plein de trucs qui nous gênaient, mais que… ça on voyait que ça pouvait faire… ‘fin que ça pouvait amener une mobilisation et… et que voilà, mais le premier jour, on n’a pas parlé. Et c’est à partir des jours suivants qu’on a commencé à dire… qu’on était contre la réforme des retraites, contre la politique du gouvernement… ‘fin voilà, puis on a commencé à expliquer aux gens, on a commencé à faire des AG, puis voilà. »

Un peu plus tard, je le relance en lui demandant de me parler des points négatifs ou positifs de la réforme :

« Aylan : Bah, on avait vu que… donc… fallait cotiser plus longtemps pour avoir sa retraite, que arrivés sur le marché professionnel en tant que jeunes, ça allait être plus dur pour nous encore de trouver du travail vu que…

– Kevin : Clair, déjà qu’y en n’a pas.

– Aylan : Déjà qu’y en n’a pas beaucoup et que les gens doivent partir plus tard à la retraite, bah donc, voilà. […]

– Moi : D’autres choses sur la réforme ?

– Aylan : Euh, bah en fait, moi, personnellement, c’est pas plus la… c’est pas la réforme qui m’a choqué en soit, même si voilà, je suis contre et voilà mais, c’est surtout le truc qui a fait plus ou moins euh… déborder ‘fin… qu’a fait que, ça en plus, un problème en plus qui a fait qu’on est obligés de se mobiliser, mais… hormis ça, c’est pas contre la réforme des retraites en soit que je me suis mobilisé, mais plus parce que… parce que

j’étais contre la politique du gouvernement, que y avait un… ‘fin, que c’était un… un espèce de je sais pas comment dire… un ras-le-bol général plus qu’autre chose. Pas que sur cette réforme.

– Moi : Ok, et c'est-à-dire quoi d’autre comme… ?

– Aylan : Ben la politique par rapport à l’immigration, tout ce qui est expulsions, euh, quoi d’autre… la prison pour mineurs, ‘fin les raisons c’est pas ça qui manque… La discrimination à l’embauche, y en a plein, mais c’est plus par rapport… aux antécédents, à ce qui s’était passé avant et… et c’est vrai que le coup de la réforme des retraites bah c’était un peu… bah la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.

– Moi : Ça aurait pu être autre chose.

– Aylan : Ouais, ça aurait pu être autre chose. »

A tous les enquêtés lycéens, je pose durant l’entretien une question du type « tu peux m’expliquer un peu le problème de fond, les retraites ? » :

« Sur la réforme en soi, tu peux m’en parler une minute ou… ?

– Julien (élève du lycée privé Saint Vincent de Paul) : Ouais bah… c’est une réforme, moi j’trouve pas qu’y aurait tellement tellement eu besoin de faire blocus cette année. Ça nous concerne pas tellement, enfin indirectement parce qu’en fait c’est une réforme qui pousse la retraite, et du coup sur le monde du travail, quand on arrive nous, jeunes, toi et moi, bah en fait on a moins de travail, parce que les gens ils travaillent plus longtemps… En fait ce qu’il aurait fallu, c’est une retraite à la carte. Avec par exemple, des métiers pénibles, ces gens là ils auraient eu une retraite plus prématurée par rapport aux autres. »

Obtenir des financements pour un skatepark, faire chier la mairie, faire une expérience…

Les mêmes observations peuvent être faites à propos de la tentative de mobilisation contre la rénovation et démolition partielle du Palais omnisport de Paris Bercy (POPB). Depuis les années 1990, pour de nombreux pratiquants de skateboard, roller et BMX (vélo acrobatique) notamment, le POPB est à la fois le lieu de pratique le plus fréquent à Paris et le lieu de rendez-vous où l’on se retrouve avant de se déplacer vers un autre spot de la région, en transports en commun ou en voiture. Pendant les beaux jours, il est aussi un lieu où l’on passe des après-midis et des soirées, non seulement à pratiquer son sport, mais aussi à rester assis, discuter, rencontrer des amis, partager des bières, des apéritifs et des repas à même les marches.

Commentaires sur la page Facebook de la mobilisation :

« !! Qu'est ce qu'on peux faire pour pas qu'ils le suprime, c'est horrible ... J'suis tlm blazé.. J'ai tlm de pure souvnirs d'adolescence... De rencontre . C'est ignoble de suprimer tout sa tout ce qu'il c'est pacé.... sa me dégoute. » ;

« Y a un grand bout de mon adolescence sur ce spot […] Mais va faire comprendre ça à un élu » ;

« bercy est un spot mythique sur lequel des legendes du skate, du bmx, de la trott et du roller ont rider et filmer des images incroyables » ;

« Un spot mythique que j'associe à de bons moments et grosses gamelles ».

En outre, pour plusieurs disciplines, notamment le skateboard, le roller et plus récemment la trottinette, une mémoire collective du « spot mythique » est entretenue par nombre de conversations, vidéos et publications de photos dans les médias spécialisés86. Ces souvenirs tournent globalement autour des grandes sessions estivales et des événements tels que des compétions de rue qui ont vu venir sur place certaines vedettes internationales desdites disciplines.

Dans les années 1990 est créé le Tatoo Roller, compétition internationale annuelle se déroulant à l’intérieur du POPB. En 2001 des personnalités de la discipline, principalement américaines, profitent de l’événement pour organiser, le même weekend, l’IMYTA, premier opus d’une série de compétitions se déroulant directement sur le mobilier urbain. L’architecture extérieure originale en granit du POPB se prète bien aux figures et l’événement fait les couvertures des magazines de roller des deux côtés de l’Atlantique. Les publications de presse ainsi que les films tournés par des amateurs à une époque où la diffusion de vidéos en ligne commence à se démocratiser, laisseront de nombreux souvenirs d’un week-end où des stars de la discipline sont venues d’Europe, d’Amérique et d’Australie et ont réalisé plusieurs exploits devant une foule qui recouvrait toute la face nord du bâtiment. Les années suivantes, plusieurs compétitions s’inspireront de cet événement, sans pour autant réunir autant de monde. Plus récemment, en 2012, le Dissidence Jam Contest, compétition de trottinette, amène aussi à Bercy plusieurs célebrités américaines.

Un article publié en juin 2012 sur le site Internet Rollernews.com renvoie à certains de ces souvenirs :

86 Un article publié pendant l’expérience annonçait par exemple que « le spot mythique de Bercy va être complètement

« PARIS BERCY ARENA 2015: RIP BERCY LEDGES

The Palais Omnisports of Paris Bercy will be changed in 2015 […].

The Bercy Ledges are part of rollerblading history, unfortunately they will soon destroyed […] »

L’article est suivi de lien vers des vidéos d’événements de roller ayant eu lieu à Bercy.

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