• Aucun résultat trouvé

Malgré tout, de nouveaux vignerons pour un vignoble ouvert et décomplexé

Ces blocages, qui ont été résolus en proposant un compromis qualitatif, c’est-à-dire avec des exigences moindres par rapport à celles fixées par les tenants de la qualité afin d’améliorer l’image du vignoble, et ce déficit d’image qui perdure ont toutefois permis une réelle ouverture du vignoble. En effet, dans un tel contexte, le coût d’achat de vignes demeure relativement accessible, générant une diversité de profils remarquable au sein de la profession : des étrangers, des gens du cru, des quarantenaires qui reprennent des domaines…

Le vignoble révèle en effet, plus encore aujourd’hui, une sociologie de ses acteurs particulièrement originale, comme le rapporte l’Interprofession : "Bergerac est un vignoble cosmopolite. Il se compose de néo-vignerons, de vignerons du cru et d’investisseurs (en part moins importante). La part de néo-vignerons est particulièrement significative. Bergerac est un vignoble d’accueil de prédilection pour les vignerons, tant dans "la mode d’achat" que par le prix. Bergerac n’a pas une notoriété suffisante, mais le vignoble atteint un certain niveau. Celui-ci compte des milliardaires (hollandais et russes), des chefs d’entreprises, des quadragénaires en reconversion professionnelle".

Ces néo-vignerons cherchent avant tout à faire de la qualité afin de réussir leur projet de vie ou leur reconversion professionnelle : dans le Bergeracois, il est en effet difficile, pour un néo-vigneron, de vivre d’une production de faible qualité, achetée par des négociants : ce n’est plus seulement que l’apanage de quelques anciens vignerons ou de quelques viticulteurs qui ont pu hériter de leurs terres. Ainsi, les néo-vignerons s’appuient sur les réussites des "locomotives" du vignoble dont on reparlera un peu plus loin. Les néo-vignerons n’hésitent pas d’ailleurs à se faire accompagner dans leurs démarches, parfois par des acteurs exogènes au vignoble : œnologues, amis vignerons, commerciaux qui assurent la partie vente. Le vigneron en Bergeracois, s’il est de plus en plus sollicité pour être acteur de son propre développement, est aussi de plus en plus accompagné, afin de se concentrer sur la qualité ou la promotion du produit. On note aussi paradoxalement de plus en plus de personnes seules parvenant à mener de front l’ensemble de ces nouvelles exigences, en ayant toutefois le soutien de voisins vignerons. Ce sont là encore ces vignerons qui sont les plus sollicités pour intervenir dans la presse, s’engager dans le vignoble et sa défense. Le vigneron est ainsi quelqu’un de plus en plus engagé et investi dans la reconnaissance de son savoir-faire et de son métier. Il est inséré dans un réseau de pairs et d’acteurs du monde viticole qui partagent la même philosophie que la sienne.

Ainsi, le résultat de l’engagement de certains vignerons est que l’évolution de l’image du vin est souvent plus rapide à l’échelle locale (à l’échelle d’une appellation, d’une commune voire d’un domaine) qu’à l’échelle de l’ensemble du vignoble. On pose donc l’idée d’une réelle liberté d’action de la part des acteurs du vignoble, alimentant ainsi la rénovation de l’idée même du "métier" de vigneron.

A l’échelle des appellations, une pratique du métier qui génère des tensions.

De manière générale, dans l’ensemble du vignoble, des voix ont pu s’élever contre les nouvelles exigences qualitatives, même après la réécriture du cahier des charges. Elles ont pu également, dans certaines appellations, mettre l’ensemble ou la grande majorité des acteurs d’accord sur des règles qualitatives strictes. Comparons par exemple les cahiers des charges des appellations Monbazillac et Saussignac, deux vins liquoreux du sud du Bergeracois [Tableau 2]

Comparaison Monbazillac/Saussignac - cahiers des charges - MONBAZILLAC

rendement de base : 30 hl Taux de sucres résiduels : 221g/L Taux d’Acidité Volatile > 14% Chaptalisation autorisée

Mise à la consommation au plus tôt le 1er

juin de l’année suivante

Rien sur les conditions matérielles si ce n’est la recommandation concernant les pressoirs

SAUSSIGNAC rendement de base : 25 hl Taux de sucres résiduels : 272g/L

Taux d’Acidité Volatile > 17% vol Teneur en sucres + élevée

Chaptalisation interdite : années « sans Saussignac »

Mise à la consommation au plus tôt le 1er

décembre de l’année suivante =durée d’élevage plus longue

conditions matérielles de récolte et de vinification strictes, par ex, règles sur le nettoyage des cuves

= vin « naturel », de qualité supérieure au Monbazillac d’après le cahier des charges, mais plus risqué à élaborer = vin de qualité inférieure d’après le

cahier des charges, mais rien n’empêche au vigneron d’élaborer un vin de plus grande qualité encore que le Saussignac

Tableau 2 : Comparaison des cahiers des charges des appellations Monbazillac et Saussignac (Réalisation : G. Berche)

L’appellation Saussignac comporte ainsi des vignerons qui se sont fixé des exigences élevées. Toutefois, se fixer de telles exigences revient à prendre un risque, celui de ne pas pouvoir produire du Saussignac certaines années, en fonction du climat, de la qualité du raisin, des maladies de la vigne. Le vigneron bergeracois, pour assurer une meilleure image des produits du vignoble, est un vigneron qui prend donc des risques, les premiers étant des risques de nature économique, d’où l’amertume de ceux qui s’investissent sans voire leurs collègues faire comme eux. Parmi les vignerons engagés de cette appellation que j’ai rencontrés, nombreux étaient en couple, l’un des conjoints ayant un salaire fixe, et presque tous ont créé des chambres d’hôtes ou trouvé des moyens de valoriser la qualité de leurs produits : ainsi certains vignerons vendent les moûts de raisins – biologiques – pour des laboratoires américains. Le vigneron bergeracois est ainsi amené à diversifier ses sources de revenus et s’entourer de personnes qui le soutiennent économiquement dans son projet, à commencer par les conjoints.

A l’échelle des domaines : des pratiques de métier très variées et parfois très originales

"Nous sommes anti-marketing. On a par exemple refusé une commande de 6000 bouteilles de notre Lady4

Soucieux de son image, ce domaine se caractérise par un équilibre intéressant entre tradition (mode de conduite de la vigne, savoir- faire, respect du produit et de ses valeurs) et modernité (technologie de pointe, pratiques œnologiques). La politique de l’exploitation réside dans des choix personnels et semble ainsi répondre à une certaine philosophie à laquelle le consommateur d’aujourd’hui est particulièrement réceptif dès lors que des choix correspondent à une certaine éthique. Ainsi ce domaine s’est converti à la biodynamie, a réalisé une impressionnante salle de dégustation, propose des animations comme une brocante, des soirées dégustation à thème, est engagé dans les manifestations proposées par l’appellation.

, parce qu’on ne veut pas que le vin soit mal apprécié et qu’on en dise du mal après. C’est pareil avec notre blanc, un sauvignon récolté vraiment très mûr. On doit prévenir les gens habitués au Sauvignon, pour ne pas qu’ils dénigrent notre vin ensuite". Ces mots du responsable commercial du Château Masburel dans le Montravel auraient pu être ceux d’un vigneron. Cela pose la question de ce que représente le métier de vigneron. Faut-il pour être vigneron dans le Bergeracois avoir une expertise dans le domaine de la viticulture, de la commercialisation et de la vente ? Ne peut-on pas qualifier ce responsable de "vigneron" tant il connaît bien son produit, tant on a l’impression qu’il l’a créé de toutes pièces ?

Toutefois, comme il semble en exister dans tous les vignobles, j’ai pu visiter des domaines mal tenus, où certaines pièces laissaient à désirer, où le producteur lui-même n’était pas propre sur lui. Il existe également des domaines "invisibles" ou qui ne cherchent apparemment pas à s’ouvrir sur l’extérieur. Peut-on ainsi qualifier de vigneron celui qui vendrait la quasi-totalité de son vin à un négociant, se déchargeant ainsi de la lourde partie commerciale et ne cherchant pas à s’ouvrir vers l’extérieur ? Que dire de ce vigneron qui refuse de faire du "commercial" ?

J’ai enfin pu rencontrer des viticulteurs particulièrement engagés, permettant de nuancer la distinction entre "viticulteurs" et "vignerons". Un viticulteur ne pense-t-il pas au futur vin élaboré par ses vignes, et en cela, n’est-il pas lui aussi vigneron ? Peut-on encore qualifier de simple viticulteur un agriculteur élaborant un raisin de qualité, rémunéré au prix maximal (souvent sur une échelle de trois qualités) par les caves coopératives ?

4

La définition d’un vigneron a donc bel et bien évolué depuis la réforme. Elle se nourrit aussi de la variété des situations dans le vignoble. On propose que soit "vigneron" dans le Bergeracois un homme ou une femme qui a une connaissance approfondie de son produit, de l’histoire du terroir qui l’a produit, et qui est capable de la transmettre à n’importe quel public dans un cadre propice. Le vigneron est capable d’allier théorie, savoirs et pratique, ouverture sur le monde, connaissance des attentes des consommateurs dont il cherche à satisfaire les exigences et d’articuler son domaine à son projet de vie. Il réaffirme enfin la prépondérance du soin à apporter à la culture de la vigne.

3. De nouveaux modèles de vignerons ?

Il se trouve malgré tout plusieurs façons d’être vigneron dans le Bergeracois. Toutefois, un point commun semble réunir les acteurs de cette catégorie : la terre. En effet, la définition du vigneron qui a été donnée interroge le lien à la terre et pose la question de l’identification du vigneron à un agriculteur.

D’après les enquêtes menées, pour de nombreux vignerons, la "terre" demeure une notion importante. Certains n’hésitent pas à se déclarer sans avoir à réfléchir "agriculteur" voire "paysan" [Organigramme 3].

Organigramme 3 : Les représentations des vignerons Bergeracois de leur métier

(Source : enquête de terrain, Réalisation : G. Berche)

La terre est vue comme un capital, fruit des efforts de plusieurs générations et un lieu de souvenirs familiaux. Les jeunes générations lui portent un intérêt moins grand que leurs aînés, la terre étant souvent synonyme "d’enchaînement au travail" et de "vie familiale difficile", même si certains vignerons font véritablement office de modèle en la matière. Le problème des transmissions lors des héritages se pose également avec acuité, et alors que la petite structure est souvent considérée comme génératrice de peu de profits. La question de la terre et de la taille de l’exploitation a donc constitué une part importante des entretiens. Sur les 35 vignerons interrogés, on peut dégager le tableau suivant :

Graphique 1 : Superficies cultivées en vignes par les acteurs interrogés dans le Bergeracois Source : enquête de terrain, Réalisation : G. Berche

L’analyse du graphique permet d’identifier trois ensembles :

- Quelques grosses structures, supérieures à 40 ha, parmi lesquelles quelques très grosses structures, dépassant la centaine d’hectares.

- Des structures moyennes, entre 20 et 40 hectares.

- De petites structures, inférieures à 20 hectares, parmi lesquelles une part très importantes de très petites structures, inférieures à une dizaine d’hectares.

Vous considérez-vous aujourd'hui davantage agriculteur ou vendeur?

0 5 10 15 20 25

agriculteur vendeur n'a pas répondu à la question ou ne

sais pas

Superficies cultivées en vignes des exploitations interrogées (ha)

0 20 40 60 80 100 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 Numéro du domaine S u p er ci e

En effet, si la surface moyenne des exploitations du Bergeracois est de 11 à 12 hectares, la moitié des déclarants cultive moins de 7 hectares5

L’image du vendeur concerne plus d’un dixième des réponses, montrant que le métier de vigneron a évolué, celui-ci étant devenu de plus en plus responsable de la partie commerciale de son exploitation. A la question "Vous considérez-vous aujourd’hui davantage agriculteur ou vendeur ?", presque un quart des sondés n’a pas répondu directement à la question : ceux-ci ont donné une réponse différente de celles proposées. Ces non-réponses correspondent souvent à l’image mêlée du vendeur et de l’agriculteur. Ce type de réponse prouve cependant les changements bien réels de la profession, même si j’ai pu rencontrer des vignerons qui m’ont répondu ne pas s’intéresser à la partie commerciale et ne pas chercher à s’y intéresser, y compris parmi de jeunes vignerons, posant la question du recours à un employé ou un intervenant extérieur, sauf que dans ce cas précis, il s’agissait du père du vigneron, relativement âgé, qui assurait cette partie commerciale ! L’image du vendeur fait encore peur : les vignerons craignent de perdre leur identité par ce nouveau statut alors qu’il semble venir que le conforter au contraire.

. Partant de ce constat, quelles représentations les viticulteurs et les vignerons se font-ils de leur métier ? L’enquête montre que si les vignerons ne sont plus seulement de simples viticulteurs, ils n’en restent pas moins des "paysans-vignerons", attachés à leur exploitation et à leur terre, comme le prouve l’importance de l’image de l’agriculteur donnée à leur métier. Les vignerons du Bergeracois comptent parmi les plus nombreux à se convertir à l’agriculture biologique, tendance croissance chez les vignerons français (Schirmer, 2004) : plus d’un cinquième des raisins du vignoble seront cultivés en agriculture biologique d’ici un à deux ans en Bergeracois et les vignerons les plus réputés du vignoble se sont pratiquement tous convertis même si le biologique ne constitue pas forcément pour eux un argument de vente. Sans franchir le cap de la conversion biologique, la majorité des vignerons interrogés sont en lutte raisonnée, ce qui constitue à la fois un argument de vente et une nouvelle orientation à donner à leur domaine, en retournant davantage vers le vignoble, la lutte raisonnée comme l’agriculture biologique nécessitant une inspection presque quotidienne des vignes afin de détecter les moindres signes annonciateurs de maladies.

Porteur de l’image d’un produit, ambassadeur d’une région, le vigneron n’en reste donc pas moins un homme de la terre, ancré au monde. Il se doit d’ailleurs, comme il doit l’être pour sa vigne, être sensible à son environnement, au monde qui l’entoure. Le vigneron se doit d’être visionnaire, de faire de bons choix pour anticiper les crises, poser un regard réfléchi et calme sur les évolutions du monde, raisonner à différents termes : à court terme avec les crises et les dégradations ponctuelles, à moyen terme avec la gestion d’un domaine sur plusieurs années, à long terme avec de nouvelles orientations à donner aux produits, à préparer la transmission du domaine.

L’ensemble de ces nouvelles exigences, à croiser avec des histoires personnelles parfois originales (Brunaux, 2008), permet d’établir différents profils de vignerons. Ainsi, en fonction de leur histoire personnelle, de leur engagement dans le vignoble et de l’importance qu’occupe l’activité de vigneron au sein de leur projet de vie, on peut identifier plusieurs "figures" qui peuvent caractériser le métier de vigneron dans le vignoble bergeracois.

- Les "leaders" du vignoble : présents sur de nombreux salons, impliqués dans le changement d’image du vignoble ou y contribuant par leurs pratiques culturales et/ou commerciales, les vignerons à la tête de ces domaines ont eu recours à l’achat de nouvelles parcelles, ont entrepris des travaux d’aménagement parfois spectaculaires et longs comme au domaine des Tours les Verdots. Le nom des vignerons possédant ces domaines est toujours connu au-delà de la France, et sont très clairement associés au Bergeracois. On peut y ranger entre autres le Domaine de l’Ancienne Cure, de Tirecul la Gravière, le Château le Fagé, le Château La Tour des Gendres, le Château Bélingard.

- Le vigneron "ambassadeur" : engagé dans la défense du vignoble ou l’ayant été très fortement par différents moyens, le vigneron a réussi à forger des domaines associés à une très bonne image pour les amateurs et les connaisseurs, souvent bien au-delà du vignoble de Bergerac. Ce sont les vignerons des Hauts de Caillevel, du Château Combriac, du Château Masburel, du Château Moulin Caresse ou encore du Château Poulvère.

- Le vigneron "homme d’affaires" : l’exploitation constitue pour ces vignerons un véritable projet de vie, un héritage à faire fructifier, que l’on vise à transmettre à sa descendance. Ces vignerons ont une approche commerciale sans complexe, issue d’une véritable réflexion sur la viabilité de l’exploitation. Ils n’hésitent pas à créer des partenariats avec les grandes surfaces, ce qui ne les empêchent pas d’élaborer un vin de qualité qui sache répondre aux attentes de tous les consommateurs, y compris des touristes. Ils s’impliquent à l’échelle du vignoble et plus encore à l’échelle de l’appellation. On pense au Château le Raz, au Château Roque- Peyre, au Château Monestier la Tour.

- Le vigneron "impliqué" : ces vignerons constituent un atout pour le bergeracois. Ils ont établi un partenariat privilégié avec la maison des vins de Bergerac et l’Office du tourisme. Ils accueillent des touristes dans d’excellentes conditions, proposent l’accueil de groupes. Ils ont souvent un caractère affirmé et des propositions originales et engagées pour le développement du vignoble. Leur engagement peut être aussi musical que sportif (avec le rugby club des vignerons et amis des Vins de Bergerac dénommé "le XV de la grappe"). On peut citer le Domaine de Combet, le château Seignoret les Tours, le domaine des Eyssards, le Château le Payral.

On pourrait par la suite dresser bien d’autres profils de vignerons, mais il serait fastidieux d’en faire la liste ici, chaque vigneron ayant une histoire personnelle (Brunaux, 2008) qui rend chaque profil presque unique.

Conclusion

La réforme de la filière vitivinicole française de 2008 a eu pour conséquence l’acquisition de nouvelles responsabilités pour les vignerons, qui sont venues s’ajouter aux difficultés du métier : vivre de sa terre ou de son domaine, s’adapter aux consommateurs, faire face aux crises, s’impliquer davantage dans le vignoble pour le faire exister aux yeux des autres. C’est sans doute pour cela que le vignoble de Bergerac attire et repousse à la fois. Il attire les néo-vignerons, séduits par la relative liberté dont ils disposent pour élaborer leurs produits. Il repousse cependant aussi les jeunes qui ont vécu les changements du métier, comme s’engager davantage, accueillir les touristes, se convertir à des modes plus respectueux de l’environnement, diversifier ses sources de revenus, et qui ne se considèrent pas suffisamment formés pour y faire face. La réforme accélère la différenciation entre viticulteurs et vignerons mais renforce surtout davantage les statuts et l’exercice même du métier de vigneron. Chaque vigneron ne pratique clairement pas le même métier, qui est amené d’ailleurs à évoluer encore. Ces différenciations sont perceptibles à toutes les échelles : à l’échelle du vignoble, des appellations, des domaines. Elles produisent des inégalités qui semblent esquisser un nouveau redécoupage des appellations, ou la création de nouvelles entités au sein d’appellations déjà existantes. C’est la preuve que le métier de vigneron est un métier moderne et changeant, ouvert sur le monde, qui nécessite une réflexion et une remise en question permanente. C’est encore aujourd’hui un métier difficile mais riche, apportant de nombreuses satisfactions.

5

Références bibliographiques

Berche G., à paraître. "Le Bergeracois : quelles stratégies de promotion du vignoble ?". Actes du colloque Les arts et les métiers de la vigne et du vin : révolution des savoirs et des savoir-faire, Albi, théâtre des Lices, 18-22 avril 2013.

Berche G., à paraître en ligne. "Le patrimoine architectural au service du renouveau des appellations du Bergeracois ?" Journées d’étude Bâtir pour le vin, Patrimoine viticole d’Aquitaine et d’ailleurs, Bordeaux, Hôtel de Région, 10-11 octobre 2013..

Berche G., 2012. "Le Bergeracois, la construction d’un territoire viticole à l’ombre de Bordeaux". Territoires du vin [en ligne], 03.2012. Varia sur les Territoires du vin, 16 mars 2012.

Berche G., 2009. Les vins moelleux-liquoreux du Bergeracois, la stratégie d’un vignoble en quête d’une nouvelle image ? Mémoire de Master réalisé sous la direction de Monique Poulot, Université de Paris-Ouest la Défense.

Bruneaux H., 2008. Bergerac, des Vins et des Hommes. La Lauze.

Outline

Documents relatifs