• Aucun résultat trouvé

L’importance de l’image de soi

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 175-186)

CHAPITRE V : FONDEMENTS THÉORIQUES

5.2. Approche socio-psychologique

5.3.1. L’importance de l’image de soi

Pour exercer leur métier dans le secteur informel, les acteurs ont acquis certes des compétences, mais si celles-ci ne sont pas reconnues, comment pourraient-ils être considérés comme des personnes insérées? Comment exercer un métier peu reconnu socialement ? Ou encore, comment avoir assez d’estime, se former à un métier quand la frustration de ne pas savoir lire et écrire est présente ? On ne pourrait pas analyser les formes d’insertion socioprofessionnelle sans évoquer les dimensions intimes de l’identité tels les jugements sur soi, ou encore l’estime de soi. Sinon l’identité sociale et professionnelle demeurerait un simple processus de catégorisation.

Des personnes peu qualifiées sont particulièrement sensibles aux évaluations de soi, au quotidien : elles se trouvent dans des situations professionnelles qui rappellent le contexte scolaire où elles doivent mobiliser les valeurs de soi (estime de soi, concept de soi). C’est pourquoi il nous importe de comprendre en quoi l’image de soi peut intervenir dans la construction identitaire. Nous pensons que cette analyse peut nous permettre de comprendre comment l’estime de soi ou encore du concept de soi, le sentiment d’efficacité, influencent les conduites sociales des individus, leurs formations et leurs insertions.

Ainsi, la qualité de l’insertion socioprofessionnelle serait déterminée en partie par une intégration réussie des composantes de l’identité personnelle établies : confiance, autonomie, initiative, industrie, identité et intimité. Cette intégration réussie serait réalisable grâce à des conditions psychologiques favorables. À l’opposé, elle peut échouer en raison d’un environnement psychologique appauvri. Avoir un sentiment de confiance en soi-même et en les autres permet de reconnaître sa valeur personnelle et celle des autres. L’autonomie favorise à son tour une assurance, une indépendance et un contrôle dans sa capacité de faire des choix. L’initiative quant à elle développe le désir de réaliser des projets, d’accepter des défis et de se préparer pour des tâches ultérieures d’adulte. Le sentiment d’industrie stimule l’envie d’apprendre et de réussir, le goût du travail et le sens des responsabilités tout en

175

créant un sentiment de compétence. Le sentiment d’identité permet une saine affirmation et acceptation de soi, forge une image individuelle positive et des capacités de prise de décisions éclairées. Enfin, le sentiment d’intimité favorise le développement d’amitiés authentiques ainsi que de relations significatives, stables et positives.

Les modèles théoriques qui orientent notre approche sociale s’articulent d’abord autour du concept de soi défini comme un système multidimensionnel composé de quelques structures fondamentales. Ainsi, nous focalisons notre attention sur le soi personnel puisque nous abordons les aspects liés aux croyances, aux motivations, mieux à l’efficacité perçue. Le soi personnel réfère aux caractéristiques plus internes.

Celles-ci sont subdivisées en deux structures : l’image de soi (idéaux, désirs, souhaits, référence aux activités intellectuelles ou manuelles auxquelles s’adonne la personne, les sentiments et les émotions, les goûts et les intérêts, etc.) et l’identité de soi qui dépasse le niveau simplement descriptif et va plus profondément dans la conscience d’être et d’exister de l’individu (référence au nom, au statut et rôle, à la compréhension ou l’incompréhension de ce qui se passe en soi, à l’idéologie ou à une identité abstraite, l’individu se plaçant dans quelque chose).

Nous nous appuyons la dimension psychologique de ce travail de compréhension par des travaux des psychologues Andre et Lelord, L’Ecuyer, Bandura.

On peut supposer que le désir d’une intégration sociale et celui d’acquérir une identité professionnelle impliquent et supposent l’envie de réussir sa vie professionnelle. Cette réussite qui conduirait à acquérir une identité professionnelle.

Cela dépendrait, d’après André et Lelord, du niveau d’estime de soi, raison pour laquelle nous avons souhaité aborder ce concept apparu il ya plus d’un siècle.

L insertion est un engagement singulier, qui renvoie aux dispositions internes du sujet, aux éléments affectant la perception que le sujet a de sa propre valeur (estime de soi, concept de soi…). Bariaud et Bourcet (1994, p.271) définissent l’estime de soi comme « l’aspect évaluatif du concept de soi ». Les travaux de Harter (1988, 1990) conçoivent que l’estime de soi est dynamique et que l’individu s’évalue en fonction des « domaines de vie ou des tâches considérées ». L’estime de soi se structurerait au fil de l’enfance et se cristalliserait progressivement au cours de la vie, et donc au cours de la période scolaire. Dès le XIXe siècle, William James (1890)

176

démontre que la valeur de soi est plus élevée si l’individu rencontre de nombreux succès. On peut alors penser que chez l’individu en échec scolaire, la valeur de soi n’est pas élevée, ce qui rend plus difficile l’insertion professionnelle mais aussi sociale. D’ailleurs pour Charles Horton Cooley(1902), qui a aussi réfléchi sur le

« soi », l’estime de soi dépend davantage des interactions sociales, c'est-à-dire de l’idée que l’on se fait de ce que les autres pensent de nous : c’est ce qu’il appelait le pouvoir de l’influence sur l’estime de soi et de l’image de soi (looking glass self).

Cooley fait remarquer que l'image de soi se construit toujours dans le regard des autres. Pour lui, l'individu et la société sont les deux faces d'une seule réalité sociale.

L’individu n'existe que par la société et la société que par les individus. Il est en effet intéressant de remarquer que déjà à cette époque, les travaux faisaient ce lien fort entre ce que nous pensons de nous et la reconnaissance de l’autre, et que la reconnaissance que chacun attend pour asseoir son identité professionnelle est fondamentale. Cette idée renvoie à l’évaluation de soi, qui elle-même dépend de l’évaluation de l’autre : la personne peu scolarisée ne pourrait se reconnaitre, se convaincre de ses compétences que lorsqu’il serait reconnu par la société. Le soi, d’après Cooley s'élabore toujours par les relations sociales avec les autres. Le sentiment d'être quelqu'un se forme à travers les relations sociales. Ce sont les autres qui font de nous ce que nous sommes.

Pour Albert Bandura (1986), l’estime de soi (« self estim ») qui est une composante de la personne, contribue fortement à la régularisation de l’activité. Le concept de soi est défini comme un système multidimensionnel composé de quelques structures fondamentales. Dans le cadre de cette étude nous focalisons notre attention sur le soi personnel puisque nous abordons les aspects liés aux croyances, aux motivations, mieux à l’efficacité perçue. Le soi personnel réfère aux caractéristiques plus internes qui sont subdivisées en deux structures : l’image de soi (idéaux, désirs, souhaits, référence aux activités intellectuelles ou manuelles auxquelles s’adonne la personne, les sentiments et les émotions, les goûts et les intérêts etc.) et l’identité de soi, qui dépasse le niveau simplement descriptif et va plus profondément dans la conscience d’être et de faire de l’individu (référence au nom, au statut et rôle, à la compréhension ou l’incompréhension de ce qui se passe en soi, à l’idéologie ou à une identité abstraite, l’individu se plaçant dans quelque chose). Le système de soi est constitué des cognitions qui reflètent l’histoire du sujet et qui sont des traces de

177

renforcement dont l’activité a été l’objet. Ces cognitions fournissent des schémas interprétatifs, des perceptions, des standards personnels ou collectifs qui permettent au sujet d’évaluer ses performances.

Les psychologues Andre et Lelord (1998) expliquent que le sentiment de sa propre valeur est important ; plus on a de l’estime de soi, mieux on réussit ce que l’on fait et moins on a de l’estime plus on aura du mal à réussir. Mais ce qui est pertinent et paradoxal dans cette théorie c’est que les personnes qui ont une estime élevée, accepteraient mieux leurs échecs, et seraient plus aptes à affronter tout ce qui peut menacer leur identité. S’engager en formation, prendre la décision de faire une formation, peuvent se présenter comme une grande épreuve pour une personne peu scolarisée ; donc il est intéressant d’admettre sur la base de cette théorie qu’après une formation qui n’aboutit pas à un travail pour mieux insérer, le jeune qui pas eu la possibilité d’aller à l’école, accepterait moins son échec, « cette deuxième chance ».

Andre et Lelord nous explique que les personnes qui ont moins l’estime, s’impliquent moins, elles hésitent même à se lancer dans l’action ; on peut penser qu’elles auraient des perspectives temporelles restreintes et désinvestissent tout projet. En effet s’engager en formation, pour une personne qui n’a pas acquis les fondamentaux de base : lire, écrire ; c’est prendre les risques de se confronter brutalement à la réalité du passé. Elle peut penser que si elle ne réussit pas, tout est fini pour elle, donc, le doute pourrait s’installer ; même ses savoirs acquis, ses compétences pourraient être remis en cause. On observe alors, en ces personnes, nous expliquent ces chercheurs les boucles de la basse estime de soi. Et même quand elles réussissent, Andre et Lelord nous disent qu’elles doutent, ce qui fait que leur estime de soi reste inchangée.

Graphique E : Boucle de la basse estime de soi

178

Cependant, même si Cooley (1902) soutenait que l'estime de soi serait comme l'interprétation des réactions et des comportements de notre entourage à notre égard, André & Lelord pensent que l’estime de soi dépendrait de l’individu et que l’on peut modifier son estime de soi en agissant sur trois domaines : le rapport à soi même (se connaître et s’accepter), le rapport à l’action (agir et accepter l’échec), le rapport aux autres (s’affirmer et s’appuyer sur le soutien social).

Andre et Lelord définissent l’estime de soi en trois piliers : l’amour de soi, la vision de soi, la confiance en soi.

L’amour de soi, le plus important, on s’aime malgré ses défauts, ses qualités et des limites. Ce qui signifie se sentir digne d’amour et de respect. Cet amour de soi inconditionnel ne dépend pas des performances de l’individu mais dépend en grande partie de l’amour et des nourritures affectives reçus des parents durant l’enfance.

La vision de soi, c’est l’évaluation, et là cela devient plus compliqué car il va falloir évaluer ses capacités, ses qualités, ses défauts, ses limites. La vision de soi ne correspond pas uniquement à la connaissance de soi mais plutôt d’une éventuelle conviction que l’on a d’être porteur de qualités ou de défauts. Là encore, le regard que porte un individu sur lui-même est lié, et conditionné par son environnement familial et en particulier aux projets que ses parents font pour lui.

179

La confiance en soi est le troisième pilier que l’on confond souvent avec l’estime de soi, or la confiance en soi s’applique surtout aux actes que l’on pose. Être confiant, c’est penser que l’on est capable d’agir de manière adéquate dans n’importe quelles situations et les confronter sans problème. La confiance en soi découle de la vision et de l’amour de soi, et l’estime de soi serait un équilibre entre ces trois piliers :

« L’important n’est pas la réalité des choses, mais la conviction que l’on a d’être porteur des qualités ou des défauts, des potentialités ou des limitations » (Andre et Lelord, 1998, p.16).

Ce jugement de valeur sur soi, c’est la valeur qu’une personne accorde à sa propre personne. L’estime de soi est une expression qui désigne le jugement ou l’évaluation que l’on fait de soi-même en rapport avec nos propres valeurs. C’est une attitude intérieure qui consiste à se dire qu’on a de la valeur, qu’on est unique et important.

C’est pourquoi chez tout un chacun, ce jugement sur soi est très important, le regard qu’on porte sur soi est déterminant. C’est dire que quand il est positif il est évident que cela permet affronter les difficultés nécessaires de la vie et croire que l’on peut y arriver. Lors de ce processus une construction identitaire peut s’opérer, mais si l’estime de soi est faible ou négative, elle peut être source de découragements, de souffrances, et d’échecs. Les personnes à peu d’estime désireraient le succès tout en redoutant l’échec, d’après Andre et Lelord, et cela se manifeste dans leurs conduites sociales qui conduisent malheureusement à l’exclusion.

L’estime de soi est donc fondamentale quand on aborde un tournant de sa vie, l’âge adulte, elle peut joue un rôle essentiel dans la construction des savoirs et l’élaboration des compétences. le candidat à grande estime de soi, se valorise à ses propres et aux yeux des autres. Le jugement de la valeur que l’on porte sur soi est décrit dans le concept de soi par L’Ecuyer, ses travaux nous montrent que la construction du sujet se fait dès le jeune âge ; cette étude vient en complément de l’estime de soi, qui représentent à notre avis des éléments essentiels constitutifs de la construction de l’identité et de l’insertion sociale et professionnelle.

Par ailleurs, les travaux de Cooley (1902) ou Harter (1988), en complément de la théorie d’Andre et Lelord , permettent de comprendre que les chercheurs durant plus de deux siècles ont considéré l’estime de soi comme un concept dynamique, multidimensionnel. Pour ces auteurs, d’autres domaines peuvent influer sur l’estime globale de soi, tel que le concept de sentiment de compétence qui permet à une

180

personne de s'auto-évaluer sur un domaine de compétence. Bandura (1986), mais aussi Harter (ibid.) ont développé le concept du sentiment de compétence, qui désigne l'évaluation que fait un sujet de ses compétences sur différents domaines qui sont conçu dans la structure du concept de soi que nous pouvons apercevoir sur le tableau de L’Ecuyer. Cette approche multidimensionnelle de l’estime de soi a effectivement imposé la prise en compte de divers contextes telles que la compétence dans le travail, ou encore les relations sociales dans le concept de soi.

L’Ecuyer définit le concept de soi comme la façon dont la personne se perçoit par rapport à un ensemble de caractéristiques (goût, intérêt, qualité..) des traits personnels, des rôles et des valeurs que la personne s’attribue, évalue parfois positivement ou négativement et reconnaît comme faisant partie d’elle-même.

L’Ecuyer fait ressortir le concept de soi en cinq grandes régions : Soi matériel -soi personnel -soi social -soi adaptatif -soi non soi. L’Ecuyer a également identifié six stades de développement de soi qui interviennent dans la construction de soi, que nous pouvons aussi appeler construction identitaire.

Il ressort de l’analyse de L’Ecuyer que la manière dont une personne se définit varie au cours de son existence. Les principales étapes de ces variations sont présentées en six stades de développement du concept de soi : l'émergence du soi (entre 0 et 2 ans) ; la confirmation du soi (entre 2 et 5 ans) ; l'expansion du soi (entre 6 et 10 ans)

; la réorganisation du soi (entre 10-12 ans et 21-23 ans) ; la maturation du soi (entre 24-25 ans et 55-57 ans) dans laquelle une période de « polyvalence du soi » (entre 24-25 ans et 42-43 ans) ; et enfin la permanence du soi (entre 58-60 et 100 ans et plus). Par ailleurs, cinq structures constituent les caractéristiques fondamentales du soi, ce sont les cinq grandes régions citées supra. Ce chercheur laisse comprendre que l’émergence de soi correspond à cette période où l’enfant n’est pas en mesure de se décrire, mais il s’élabore progressivement avec les expériences de communication avec le monde matériel et social, cependant à partir de deux ans, c’est la « confirmation de soi » jusqu’à « l’expansion de soi » entre six et dix ans, car le concept de soi s’élargit, des expériences nouvelles incluant la vie scolaire.

Nous pouvons remarquer qu’à ce stade déjà la construction de soi est déterminante.

C’est la période de l’école primaire : on peut croire que l’échec scolaire part de là, le goût et l’envie d’apprendre aussi. Les savoirs fondamentaux, lire et écrire, sont des

181

bases que l’on acquiert ou pas à l’école primaire, entre six et dix ans. Donc nous supposons que la déscolarisation, qui concerne souvent le public peu ou non scolarisé a son ancrage à ce stade 3 défini par L’Ecuyer : c’est à ce stade que l’on acquiert les savoirs de base.

Dans la poursuite de notre analyse du concept de soi de L’Ecuyer, nous assistons à un premier grand remaniement, que le chercheur appelle « réorganisation de soi », ceci se passe à l’adolescence. Ensuite viendra la période de l’adulte dite de

« maturation de soi » : le concept de soi va se concentrer alors autour de trois structures les plus essentielles pour assurer un bon fonctionnement dans la vie adulte. D’abord se bien connaître (structure soi personnel), ensuite bien fonctionner avec les autres (structure Soi social), afin de réussir une adaptation optimale face à soi-même, aux rôles et aux responsabilités à assumer (structure soi adaptatif). Deux sous-stades sont identifiés durant cette longue période : la « polyvalence du soi » (entre 24/25 et 42-43 ans), ainsi que la « reconnaissance et accomplissement du soi » (entre 44-45 et 55-57 ans). Et enfin la dernière étape, c’est celle les personnes âgées. Avant de poursuivre notre analyse, prenons la peine de poser un regard sur le tableau du concept de soi élaboré par L’Ecuyer.

Tableau 8 : Concept de soi de L’Ecuyer (1978)

182

Le concept de soi est déterminant et important. C’est lui qui permet de se construire une identité pour mieux s’insérer, à en croire l’auteur, par les structures de soi personnel, de soi social et de soi adaptatif. C’est pourquoi, il convenait dans notre recherche de ne pas se limiter à l’analyse seule de l’identité vue par les sociologues, mais d’aller plus loin pour cerner quelques éléments constitutifs de cette identité, et aspects psychologiques. Par cette analyse, nous pouvons à présent percevoir que pour mieux s’insérer dans son milieu personnel, social, professionnel, il faudrait aussi avoir une meilleure image de soi, une estime de soi qui se construisent dès le jeune âge. L’Ecuyer (1978) soutient en fait que le concept de soi est un système

183

multidimensionnel, une composante variée de perceptions qu’un individu éprouve et dont les contenus sont doubles ; d’une part l’expérience personnelle et d’autre part l’influence des autres qui représentent l’aspect expérientiel et social dès la naissance.

L’image de soi, est ainsi identifiée par L’Ecuyer dans ce modèle expérientiel-développemental du concept de soi, comme faisant partie intégrante du soi personnel ; nous le recherchons aussi dans le soi non-soi, le regard de l’autre, l’opinion de l’autre. Kaufmann, (2004) soutient aussi qu’« on peut considérer que l’image de soi constitue un instrument central du processus identitaire… Il n’y a pas de contresens à remplacer identité par image». Dubar (1991) défend lui aussi l’idée que l’identité sociale dépend « …des images de soi, noyaux durs des identités par les institutions… ». En effet, si une personne n’a pas une bonne image d’elle, si elle n’a pas confiance en elle, pourrait-elle s’insérer dans la société ? Même en formation, sentira-t-elle capable d’affronter la lecture, l’écriture qui apparaissent comme la « hantise » des personnes déscolarisées ?

Le candidat peut avoir des perceptions négatives, avec des doutes, avec les souvenirs du passé. On peut assister à une baisse définitive de l’estime de soi, mais parfois, si on a une meilleure estime de soi, une bonne image de soi, les perceptions positives l’emporteront. C’est notre postulat. Ce sera l’occasion de découverte de son propre potentiel, de ses capacités, la prise de conscience de ses savoirs expérientiels formalisés, des talents ignorés jusque là. Ce serait l’émergence de soi, l’expansion de soi, l’émergence d’un sentiment de réussite sociale, l’occasion de se valoriser davantage, ce qui participe à la construction de l’identité professionnelle et c’est le bien être et l’épanouissement personnel dans le futur.

Le candidat peut avoir des perceptions négatives, avec des doutes, avec les souvenirs du passé. On peut assister à une baisse définitive de l’estime de soi, mais parfois, si on a une meilleure estime de soi, une bonne image de soi, les perceptions positives l’emporteront. C’est notre postulat. Ce sera l’occasion de découverte de son propre potentiel, de ses capacités, la prise de conscience de ses savoirs expérientiels formalisés, des talents ignorés jusque là. Ce serait l’émergence de soi, l’expansion de soi, l’émergence d’un sentiment de réussite sociale, l’occasion de se valoriser davantage, ce qui participe à la construction de l’identité professionnelle et c’est le bien être et l’épanouissement personnel dans le futur.

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 175-186)