• Aucun résultat trouvé

9.7 - ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ POUR 2006 ET 2005

Dans le document EDF group - Reference Document 2006 (Page 140-145)

Exercice clos Exercice clos au 31 décembre au 31 décembre

2006 2005(1)

Chiffres d’affaires 58 932 51 047

Achats de combustibles et d’énergie (23 949) (17 775)

Autres consommations externes (8 721) (8 229)

Charges de personnel (9 709) (9 834)

Impôts et taxes (3 175) (3 095)

Autres produits et charges opérationnels 552 792

Excédent brut d’exploitation 13 930 12 906

Dotations aux amortissements (5 363) (5 017)

Pertes de valeur 121 (147)

Autres produits et charges d’exploitation 668 251

Résultat d’exploitation 9 356 7 993

Résultat financier (2 701) (3 415)

Résultat avant impôts des sociétés intégrées 6 655 4 578

Impôts sur les résultats (1 146) (1 445)

Quote-part de résultat net des sociétés mises en équivalence 263 190

Résultat net des activités en cours d’abandon 5 0

RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ 5 777 3 323

dont résultat net part des minoritaires 172 93

DONT RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 5 605 3 230

Résultat par action en euro 3,08 1,96

Résultat dilué par action en euro 3,07 1,96

(1) Les données publiées au titre de l'exercice 2005 ont été retraitées des effets liés à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 4 ainsi que des change-ments de présentation (voir note 4 de l'annexe aux comptes consolidés 2006).

2006 2005 Variation Variation en Croissance

% organique en %

France 31 927 30 015 1 912 6,4 6,4

Royaume-Uni 8 319 6 682 1 637 24,5 24,3

Allemagne 6 016 5 005 1 011 20,2 14,0

Italie 5 615 2 019 3 596 NA 23,3

Reste de l’Europe 4 930 4 446 484 10,9 18,1

Europe hors France 24 880 18 152 6 728 37,1 19,7

Reste du Monde 2 125 2 880 (755) (26,2) 4,3

CHIFFRE D’AFFAIRES GROUPE 58 932 51 047 7 885 15,4 11,0

(en millions d’euros)

(en millions d’euros)

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe EDF s’élève à 58 932 millions d’euros en 2006, en progression de 15,4 % (+7 885 millions d’euros) par rapport à 2005. La progression du chiffre d’affaires consolidé du Groupe traduit essentiellement la croissance des ventes d’énergie et de services liés à l’énergie (+7 198 millions d’euros), le développement des autres ventes de biens et de services52(+389 millions d’euros) et du trading (+328 millions d’euros) (pour un détail des composantes constituant le chiffre d’affaires consolidé du Groupe, voir la note 8 de l’annexe aux comptes consolidés 2006).

Cette progression inclut des effets importants de variation de péri-mètre (+2 129 millions d’euros résultant principalement de la conso-lidation d’Edison sur la totalité de l’exercice en 2006 contre un tri-mestre en 2005) et ceux relativement marginaux des variations de change (+122 millions d’euros) liés principalement à l’appréciation du real brésilien. La croissance organique du chiffre d’affaires consolidé du Groupe est de 11,0 % (6,4 % en France et 19,7 % en Europe hors France).

Croissance organique de 6,4 % du chiffre d’affaires en France La contribution de la France au chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en croissance 6,4 % en 2006. Cette croissance reflète l’évolution des prix de marchés, la hausse des volumes d’électricité vendus et les développements de ventes de gaz naturel. Les ventes d’électricité contribuent à la progression du chiffre d’affaires à hauteur de 4,9 % (3,9 % d’effet prix et 1,0 % d’effet volume) et les ventes de gaz natu-rel de 1,5 %. L’augmentation des tarifs réglementés de vente d’élec-tricité de 1,7 %, effective à compter du 15 août 2006, a eu un impact limité sur la progression du chiffre d’affaires.

Croissance organique de 19,7 % du chiffre d’affaires en Europe hors France

La contribution de l’Europe hors France au chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en croissance de 37,1 % et en croissance organique de 19,7 % en 2006. La croissance organique est principalement tirée par la hausse des prix et des tarifs sur tous les marchés. Le Groupe enre-gistre également une croissance de ses ventes en volumes au Royaume-Uni et en Allemagne.

La contribution du Royaume-Uniau chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en augmentation de 24,5 % et en croissance organique de 24,3 %, dans un contexte marqué par une vive concurrence entre opérateurs. Cette performance intègre principalement des effets prix pour 19,7 % (augmentations des prix aux grands clients, hausses des tarifs de gaz naturel et d’électricité aux clients particuliers, ainsi que hausse tarifaire sur les réseaux de distribution) ainsi que des effets volume pour 4,6 % grâce aux efforts soutenus de développement commercial.

La contribution de l’Allemagneau chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en augmentation de 20,2 % et de 14,0 % en croissance organique. L’augmentation du chiffre d’affaires intègre des effets périmètres pour 310 millions d’euros, liés principalement à la

conso-lidation de la société Stadtwerke Düsseldorf en intégration globale dans les comptes d’EnBW à compter du 31 mars 2006. La croissance organique résulte aux deux tiers des activités électriques et pour l’autre tiers des activités gazières, et est portée tant par des effets prix (à hauteur de 10,5 %) que par des effets volume (à hauteur de 3,5 %).

La contribution de l’Italieau chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en augmentation de 178,1 %, et de 23,3 % en croissance orga-nique. La hausse du chiffre d’affaires comprend principalement la contribution d’Edison, consolidée pour la première fois sur la totalité de l’exercice 2006, et qui intègre depuis octobre 2006 EDF Energia Italia, filiale commerciale historique du Groupe EDF en Italie. Le groupe Edison, sur la base de son chiffre d’affaires publié, enregistre une progression organique de 33 % grâce aux mises et aux remises en service fin 2005 et en 2006 de plusieurs centrales et à la hausse des prix de vente de l’électricité et du gaz naturel en Italie.

La contribution du Reste de l’Europeau chiffre d’affaires consolidé du Groupe est en augmentation de 10,9 % et en croissance orga-nique de 18,1 %. La croissance orgaorga-nique traduit notamment les bonnes performances d’EDF Trading (chiffre d’affaires en hausse de 73,3 %) dans le cadre d’une politique de risque maîtrisée ainsi que les contributions accrues des filiales d’Europe centrale et orientale. Les cessions d’actifs (ASA et deux centrales égyptiennes) ont un impact négatif de 306 millions d’euros sur le chiffre d’affaires.

Croissance organique de 4,3 % du chiffre d’affaires dans le Reste du monde

La contribution du Reste du mondeau chiffre d’affaires du Groupe est en baisse de 26,2 % et en hausse organique de 4,3 %. L’évolution du chiffre d’affaires comprend des effets de périmètre négatifs (-1 002 millions d’euros) liés à la déconsolidation de Light à partir du 30 juin 2006 et à la mise en équivalence d’Edenor en août 2005, ainsi que des effets de change positifs (126 millions d’euros). La crois-sance organique est principalement celle de Light au 1ersemestre 2006, liée à la hausse tarifaire de novembre 2005.

9.7.2 EBE

Un EBE de 13,9 milliards d’euros en croissance organique de 5,3 %

2006 2005 Variation Variation en Croissance

% organique en %

France 8 893 8 544 349 4,1 4,1

Royaume-Uni 1 268 1 306 (38) (2,9) (3,1)

Allemagne 996 905 91 10,1 7,2

Italie 928 300 628 209,3 (0,3)

Reste de l’Europe 1 363 1 193 170 14,2 22,6

Europe hors France 4 555 3 704 851 23,0 7,9

Reste du monde 482 658 (176) (26,7) 6,8

EBE GROUPE 13 930 12 906 1 024 7,9 5,3

(en millions d’euros)

L’EBE consolidé du Groupe en 2006 s’élève à 13 930 millions d’euros, en croissance de 7,9 % et en croissance organique de 5,3 %. L’EBE prend en compte une provision de 470 millions d’euros pour couvrir la compensation de concurrents liée à la mise en œuvre du tarif transitoire d’ajustement du marché (TaRTAM) résultant de la loi sur

l’énergie du 7 décembre 2006. Hors cette charge, l’EBE aurait été de 14 400 millions d’euros.

L’Europe y compris la France, représente 96,4 % du chiffre d’affaires et 96,5 % de l’EBE du Groupe en 2006.

L’EBE connaît une croissance soutenue en Europe hors France (23,0 % au total dont 7,9 % en croissance organique), avec des évolutions très différentes selon les segments, une croissance moins importante en France (4,1 %) et une forte baisse dans le Reste du monde (- 26,7 % au total, avec une croissance organique de 6,8 %).

Le ratio EBE / chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 23,6 % en 2006 contre 25,3 % en 2005. Cette dégradation résulte principa-lement de l’effet mécanique de la hausse des prix (conséquence de la hausse des coûts de l’énergie), de l'impact de la provision Tartam et du développement du gaz en France. La dégradation concerne les segments Royaume-Uni (- 4,4 points), Allemagne (- 1,6 point) et France (- 0,6 point) alors que le ratio s'améliore en Italie (+ 1,6 points) et dans le Reste de l'Europe (+ 0,8 point).

L'évolution des postes « Achats de combustibles et d'énergie »,

« Autres consommations externes », « Charges de personnel »,

« Impôts et taxes » et « Autres produits et charges opérationnels » (permettant le passage du chiffre d’affaires à l’EBE) est présentée ci-après.

9.7.2.1 Achats de combustibles et d’énergie

Les achats de combustibles et d’énergie s’établissent à 23 949 millions d’euros, en augmentation de 6 174 millions d’euros (soit + 34,7 %) par rapport à 2005. Les différentes composantes constituant les achats de combustibles et d’énergie sont présentées en note 9 de l’annexe aux comptes consolidés 2006.

La hausse des achats de combustibles et d’énergie est présente sur tous les segments, à l’exception du segment Reste du monde (baisse de 22,5 %) en raison principalement de la déconsolidation de Light au 30 juin 2006 et de la mise en équivalence d’Edenor en août 2005.

La hausse des achats de combustibles et d’énergie est particulière-ment forte en Italie(+ 207,3 %, soit + 2 826 millions d’euros) en raison principalement d’un effet périmètre (+ 2 476 millions d’euros) lié à la consolidation d’Edison en année pleine en 2006 contre un trimestre en 2005.

La hausse est également importante en France (+ 21,3 %, soit + 1 410 millions d’euros). Cette hausse s’explique pour 715 millions d’euros par l’aug-mentation d’achats destinés à compenser les pertes réseaux et des obligations d’achat d’électricité et pour 265 millions d’euros par l’augmentation des provisions nucléaires. Le solde de la hausse (430 millions d’euros) s’explique notamment par l’augmentation des achats de gaz naturel en liaison avec le développement des ventes de gaz naturel.

Au Royaume-Uni, l’augmentation importante des achats de com-bustibles et d’énergie (+ 36,3 %, soit + 1 413 millions d’euros) s’ex-plique par la hausse des prix des matières premières, notamment sur le premier semestre, par la croissance des volumes de production (+ 11,8 %) (EDF Energy achète du gaz et du charbon sur les marchés de gros afin de satisfaire ses besoins de production), par l’impact de la norme IAS 3953et par des difficultés de production rencontrées durant l’été 2006.

En Allemagne, la hausse des achats de combustibles et d’énergie (+ 28,7 %, soit + 759 millions d’euros) est liée à la croissance de l'ac-tivité mais intègre également des effets périmètre pour 223 millions d’euros (essentiellement intégration globale de Stadtwerke Düsseldorf dans les comptes d’EnBW à compter du 31 mars 2006).

9.7.2.2 Charges de personnel

Les charges de personnel ont diminué de 1,3 % et sont détaillées par composantes principales en note 12.1 de l’annexe aux comptes consolidés 2006.

En Franceles charges de personnel diminuent de 4,2 %, soit 321 millions d’euros. Cette baisse s’explique par la comptabilisation de charges de 329 millions d’euros en 2005 au titre de l’offre réservée aux salariés effectuée dans le cadre de l’introduction en bourse (application IFRS2). Hors cet impact, les charges de personnel seraient quasiment stables.

Au Royaume-Uni, les charges de personnel n’augmentent que de 1,3 %, soit 9 millions d’euros. Les hausses liées au renforcement des effectifs commerciaux afin de permettre le développement de la base client et l’intégration des effectifs de comptage ont été partiellement com-pensées par des reprises de provisions sur les charges de retraites.

Dans le Reste de l’Europe, les charges de personnel augmentent de 8,2 %, soit 61 millions d’euros. Hors effet périmètre lié à la cession d’ASA et de deux centrales en Egypte en mars 2006, elles augmente-raient de 101 millions d’euros. La hausse est principalement localisée chez EDF Trading et chez Dalkia International en raison du développe-ment de l’activité de ces sociétés.

Les variations des charges de personnel constatées en Allemagne, Italie et Reste du Monde, résultent pour l’essentiel d’effets périmètre.

EnItalie, elles augmentent de 79,6 % (soit + 82 millions d’euros) avec la consolidation d’Edison en année pleine. Elles s’accroissent de 16,6 % en Allemagne(+ 94 millions d’euros) en raison principale-ment de la consolidation par intégration globale dans les comptes EnBW de Stadtwerke Düsseldorf depuis le 31 mars 2006. Elles baissent de 43,9 % (- 50 millions d’euros) dans le Reste du mondeavec la déconsolidation de Light au 30 juin 2006 et la mise en équivalence d’Edenor en août 2005.

9.7.2.3 Autres consommations externes

Les autres consommations externes ont augmenté de 6,0 %. Les dif-férentes composantes constituant les autres consommations externes sont énoncées en note 10 de l’annexe aux comptes consolidés 2006.

En France, les autres consommations externes diminuent de 0,7 % (5 094 millions d’euros en 2006 contre 5 128 millions d’euros en 2005). Cette performance résulte des efforts de productivité menés notamment dans le cadre du programme Altitude.

53La norme IAS 39 impose de mesurer la juste valeur à la date de clôture des contrats d’achat-vente de matières premières non débouclés à la clôture de l’exercice. Cette norme a eu un impact négatif sur le poste«achats de combustible et d’énergie»d’EDF Energy en raison de positions longues prises par EDF Energy dans le cadre de ces contrats dans un contexte de prix en baisse à la fin de l’exercice.

Les autres consommations externes ont augmenté de 24,2 % au Royaume-Uni, sous l’effet notamment de la croissance des activités réseaux publics et réseaux privés, et de 11,8 % en Allemagne, en liaison avec le développement de l’activité, et de 72,6 % en Italie (avec notamment un effet périmètre lié à la consolidation d’Edison en année pleine en 2006). Dans leReste de l’Europe, les autres consommations externes progressent de 5,6 % en raison du dévelop-pement notamment de Dalkia International et diminuent, dans le Reste du monde, de 26,8 % en raison de la déconsolidation de Light et de la mise en équivalence d’Edenor.

9.7.2.4 Impôts et taxes

Les impôts et taxes (hors impôts sur les sociétés) s’établissent à 3 175 millions d’euros en 2006, en augmentation de 80 millions d’euros (soit + 2,6 %) par rapport à 2005. La hausse se situe principalement en France avec notamment une hausse de la taxe d’apprentissage, la taxe foncière et la taxe INB54.

9.7.2.5 Autres produits et charges opérationnels

Les autres produits et charges opérationnels s’établissent à 552 millions d’euros (produits nets) en 2006, en diminution de 240 millions d’euros (soit - 30,3 %) par rapport à 2005.

La baisse est localisée principalement en France(427 millions d’euros) avec la comptabilisation d’une provision de 470 millions d’euros pour couvrir la compensation des concurrents liée à la mise en œuvre du tarif transitoire d’ajustement du marché compensée partiellement par une augmentation de 156 millions d’euros de la CSPE. Au Royaume-Uniil s’agit d’une charge nette de 36 millions d’euros se comparant à un produit net de 38 millions d’euros en 2005 : cette évolution résulte d’une dotation accrue pour créances clients liée à la croissance de la base clients et de moindres cessions d’actifs immobiliers. Ces diminutions de produits nets font plus que compenser les hausses de produits nets constatées notamment en Italie (+ 169 millions d’euros, essentiellement d’effet périmètre liés à la consolidation d’Edison en année pleine en 2006), et la réduction des charges nettes dans le Reste du monde(+ 98 millions d’euros, principalement d’effet péri-mètre lié à la déconsolidation de Light et la mise en équivalence d’Edenor).

54Taxe sur les installations nucléaires de base.

Exercice clos au 31 décembre

2006 2005 Variation Variation

en %

Excédent brut d’exploitation 13 930 12 906 1 024 7,9

Dotations aux amortissements (5 363) (5 017) (346) 6,9

Pertes de valeur 121 (147) 268 (182,3)

Autres produits et charges d’exploitation 668 251 417 166,1

Résultat d’exploitation 9 356 7 993 1 363 17,1

(en millions d’euros)

Le résultat d’exploitation s’établit à 9 356 millions d’euros en 2006, en augmentation de 1 363 millions d’euros (soit + 17,1 %) par rap-port à 2005. Cette croissance, très supérieure à celle de l’EBE, résulte, en dépit d’une augmentation des dotations aux amortissements, des variations constatées sur les postes pertes de valeurs et autres pro-duits et charges d’exploitation. La progression organique du résultat d’exploitation consolidé du Groupe est de 16,1 %.

9.7.3.1 Dotations aux amortissements

Elles s’élèvent à 5 363 millions d’euros en 2006, en augmentation de 346 millions d’euros (soit 6,9 %) par rapport à 2005. Cette progres-sion s’explique pour 245 millions d’euros par des effets périmètre liés principalement à la consolidation d’Edison en année pleine en 2006.

9.7.3.2 Pertes de valeur

Elles se traduisent en 2006 par une reprise nette de 121 millions d’euros, contre une dotation nette de 147 millions en 2005. La variation s’ex-plique principalement par une reprise de provision de 624 millions

d’euros liée à la cession de Light et par la constatation d’une perte de valeur de 318 millions d’euros dans les comptes d’EDF sur le goodwill relatif à EnBW suite à la baisse des tarifs de transport et de distribu-tion décidée par le régulateur allemand.

9.7.3.3 Autres produits et charges d’exploitation

Les autres produits et charges d’exploitation s’établissent à 668 millions d’euros, en augmentation de 417 millions d’euros.

L’augmentation inclut notamment la plus value de 345 millions d’euros relative aux cessions des centrales égyptiennes et de ASA (à comparer à des plus-values de cession de 251 millions d’euros en 2005 au titre du désengagement en Amérique latine) et la reprise de provision liée à la non reconduction en France du dispositif de complément excep-tionnel de retraite pour 328 millions d’euros.

9.7.3 Résultat d’exploitation

9.7.4 Résultat financier

Le résultat financier du Groupe s’établit à (2 701) millions d’euros en 2006, en amélioration de 714 millions d’euros (- 20,9 %) par rapport à 2005. Cette amélioration s’explique notamment par deux opéra-tions spécifiques :

•l’acquisition d’Edison, qui avait eu un impact négatif de 356 millions d’euros sur le résultat financier en 2005, sans équivalent en 2006 ; et

•la cession par EDF, dans le cadre de la gestion de son portefeuille

d’actifs dédiés, de sa participation dans la société Arcelor en août 2006, à l’issue des opérations relatives à l’offre publique de Mittal Steel sur Arcelor, qui a engendré une plus value de cession de 231 millions d’euros.

Hors ces deux opérations spécifiques, le résultat financier s’améliore de 127 millions d’euros correspondant principalement à la hausse des produits de placement.

Exercice clos au 31 décembre

2006 2005 Variation Variation

en %

Coût de l’endettement financier brut (1 606) (1 472) (134) 9,1

Charges d’actualisation (2 530) (2 526) (4) 0,2

Autres produits et charges financiers 1 435 583 852 146,1

TOTAL GROUPE (2 701) (3 415) 714 (20,9)

Exercice clos au 31 décembre

2006 2005 Variation Variation

en %

France (2 023) (2 635) 612 (23,2)

Royaume-Uni (228) (272) 44 (16,2)

Allemagne (175) (149) (26) 17,4

Italie (20) (93) 73 (78,5)

Reste de l’Europe (82) (49) (33) 67,3

Reste du Monde (173) (217) 44 (20,3)

TOTAL GROUPE (2 701) (3 415) 714 (20,9)

(en millions d’euros)

(en millions d’euros)

En France, l’amélioration du résultat financier est principalement due à la cession des titres Arcelor mentionnée précédemment, ainsi qu’à la charge liée à l’acquisition d’Edison en 2005. En Italie, l’améliora-tion est principalement due aux effets de la consolidal’améliora-tion d’Edison ; année pleine en 2006 contre un trimestre en 2005. La baisse consta-tée dans le Reste du Monderésulte principalement des cessions en Amérique Latine.

9.7.5 Impôt sur les résultats

L’impôt sur les résultats du Groupe s’établit à 1 146 millions d’euros en 2006, en baisse de 299 millions d’euros (- 20,7 %) par rapport à 2005.

La différence entre le taux effectif moyen d’impôt 2006 du Groupe (16,39 %) et le taux en vigueur en 2006 en France (34,43 %) s’ex-plique principalement par :

•l’économie d’impôt de 586 millions d’euros résultant de la réorga-nisation juridique du groupe Light imposée par le régulateur brésilien ;

•l’absence d’effet fiscal sur la reprise de perte de valeur des actifs à long terme de Light (212 millions d’euros) ;

•l’issue favorable de réclamations auprès de l’administration fiscale britannique par EDF Energy (104 millions d’euros) ;

•le réalignement chez Edison des bases fiscales de ses actifs immobi-lisés sur leur valeur comptable en application de la Loi de Finances italienne pour 2006. La reprise des impôts différés passifs en contre-partie d’une taxe libératoire de 12 % s’est traduite par un produit d’impôt de 104 millions d’euros ; et

•la reconnaissance à hauteur de 76 millions d’euros de crédits d’im-pôt sur les résultats taxés à taux majoré en Allemagne résultant d’une évolution des conditions de leur récupération.

9.7.6 Résultat net part du Groupe

Le résultat net part du Groupe est de 5 605 millions d’euros en 2006, en hausse de 2 375 millions d’euros par rapport à 2005. Cette pro-gression s’explique principalement par l’augmentation du résultat d’exploitation et du résultat financier et par la diminution des impôts sur les résultats. Le résultat net part du Groupe représente 9,5 % du chiffre d’affaires du Groupe (contre 6,3 % en 2005).

La quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence s’éta-blit à 263 millions d’euros en 2006, en augmentation de 73 millions d’euros par rapport à 2005. Cette augmentation s’explique principa-lement par l’effet de l’augmentation de la participation du Groupe dans Atel et Motor Colombus qui a plus que compensé la sortie de Stadtwerke Düsseldorf du poste « quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence » et la dépréciation exceptionnelle de 73 millions d’euros liée à la prise en compte de facteurs défavorables quant à l’évolution d'une participation du Groupe au Royaume-Uni.

L’évolution du résultat financier se répartit comme suit :

Le résultat d’exploitation se répartit par segment géographique comme suit :

Dans le document EDF group - Reference Document 2006 (Page 140-145)