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13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

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T T F F T E T S D U y .v i a l s. I ff -r.r.ó>. Mn g

(2)

Tous les chemins qui mènent

en Amérique ne passent pas parNewYork.

Voyez Swissair.

Des gens prétendent que N e w Y o rk , c’est B abylone en form e de sandwich : un étage U S A , un étage C h in a ­ tow n, u n étage P uerto- Rico, etc.

O n aim e ça o u on préfère s’en passer. B eaucoup d ’A m é ri­ cains, paraît-il, p a r t a ­ gent ce sentiment.

A l’intention de ceux qui aim ent ça, Swissair a mis en ser­

vice les J u m b o Boeing 747 B. Ils relient, to us les jo u rs , G enève à N e w Y o r k sans escale. Vous partez à 16 h .35 de G enève et vous atterrissez à 19 h. 05* (heure locale) à l'a é ro p o r t Jo h n F. Kennedy.

A u cas o ù vous voudriez être à N ew Y o r k à 14 h. 40* (heure locale) déjà, vous auriez mêm e le te m ps de faire une brève escale à Z u ­ rich. D é p a r t de Genève to us les j o u r s à 10 h . 25. A Zuric h vous prenez le second J u m b o Jet (m ardi le D ouglas D C -8) de Swissair qui décolle à 12 h. 00 et vous poursuiv ez votre voyage, sans escale, vers N ew Y ork.

Si vous n ’avez a u cu n e raison de vous arrêter à N ew Y o rk , l’u n des cinq vols he b d o m ad a ires

de Swissair à d e stin a ­ tion de Boston fera sans d o u te votre af­ faire. (D é p a rt Genève 11 h. 15, d é p a rt Zurich 12 h. 55, arrivée Bos­ to n 15 h. 00)*. Boston est une escale extrêm e­ m e n t pratiq ue, quel que soit l’en d ro it où l’o n se rend a ux Etats- Unis. P o u r les liaisons aériennes, B oston est à peu près l’équivalent d ’Olten en Suisse p o u r les liaisons ferroviaires. Et les transferts sont plus rapid es à B oston q u ’ailleurs, l’a é r o p o r t de Logan n ’é ta n t pas dém esuré ni très éloigné du centre de la ville. M a in te n a n t, si vous vous re n ­ dez d a n s l’Illinois ou d a n s la région des g ran d s lacs, c ’est p a r l e vol Swissair 160 que vous serez le plus vite à destination. C e vol p a r t de Genève to u s les jo u r s à 10 h. 25 (de G enève à Zurich vol S R 657) et qu itte ensuite K lote n à 12 h. 00 p o u r arriver à M o n tré a l à 14 h. 10* déjà. Le m êm e a vion rep art à 14 h.50 p o u r C hicago, où vous atterrissez à 16 h. 00* (heure locale).

Il y a d o n c b e a u c o u p de chemins qui m ènent en A m érique. Voyez Swissair.

* D è s le 2 9 a v r i l une h eu re p lu s ta rd .

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C lo v is P ign at, q ui est-ce ?

P o u r cam per le personnage, on pourrait ! ne citer que quelques lignes de l’auteur, Lucien T ro n ch et :

« V alaisan pur, caractère solide, bonté, douceur, sens du co ntact cordial, respect d ’au tru i. [...] Il sa v a it écouter et ne parlait q u ’à bon escient, ne disant rien de plus que | ce q u ’il a v a it à dire, p a r goût de la bonne mesure. [...] Il d é fen d ait la cause des ou­ vriers, des humbles, des pauvres. Il con­ naissait que le long e ffo rt de libération des salariés exige q u ’ils p re n n en t conscience de ce q u ’ils font, de ce q u ’ils sont, de ce q u ’ils peu v en t devenir. [...] Passionné de justice sociale... »

D u r a n t plus d ’un q u a r t de siècle, la vie de Clovis P i g n a t se confond avec celle de la j classe o u v r iè re , ces besogneux q u ’il désirait vo ir s’ép anouir dans un m i e u x - ê t r e légi­ tim e.

U s an t de la plume a u ta n t que de la parole, ses qualités d ’homme — d ’huma­ niste — transparaissent dans tous ses écrits paru s dans « Le F a lo t » (q u ’il a v a it créé en 1914), « La V oix du peuple », « Le Réveil », « Le Peuple v alaisan », etc.

A côté de cela, conteur savoureux (lei Pierre des M arm ettes du jo u rn al « Le | Rhône »), am oureux du passé (il f u t l ’ini­ tia teu r du Musée de V o uvry), il a im a it sur-1 to u t à c o nnaître l ’histoire d u quotidien des paysans et des m o n ta g n ard s valaisans.

C ette petite brochure de quatre-vingts pages à peine, paru e aux Editions du G ra n d -C h ên e à Lausanne, avec une postface de Je a n -P ierre Laubscher, est plus q u ’une biographie sommaire. C ’est un hommage déférent et a d m ira tif à l’égard d ’une figure a tta ch a n te et assez exceptionnelle du Bas- Valais, qui a fo rtem en t m arqué son temps.

ab.

P e tite c h r o n iq u e de Z e rm a tt

Com me le déclare son auteur, M me Ma- rie-Thérèse Furrer-Bousser, cette monogra­ phie de Z e rm a tt n ’a d ’autre p réten tio n que celle de présenter (en raccourci) la station, son décor n aturel et ses habitants, à ceux qui ne la connaissent pas encore. Aux autres, la joie de redécouvrir ce jo y au des Alpes.

L ’histoire de Z e rm a tt se confond avec celle de l ’alpinisme. La conquête du Cervin, il y a un siècle, en f u t le p o in t de départ. Mais l’a u teu r nous en fa it découvrir un aspect m éconnu qui remonte jusqu’aux Romains...

U n texte agréable à lire, une trentaine d ’images (documents iconographiques et photos actuelles) qui le prolongent, voilà une plaq u ette que tous les fervents de l’alpe v o u d ro n t posséder.

O n p eu t l’o b tenir chez l’au teu r à Zer­ m a tt ou à la Librairie G aillard , Martigny,

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Cuisez 20 à 25 minutes les asperges, c onvenablem ent épluchées, dans de l’eau salée à 10 grammes au litre. Egouttez-les.

A vec le beurre et la farine, m ontez un ro u x blond que vous m ouillerez de la cuisson des asperges (demi-litre environ). A joutez le concentré de tom ate. Laissez cuire quelques minutes a v a n t d ’incorporer une noix de bouillon gras concentré, un peu d ’arom ate, une pointe de cayenne, quelques gouttes de Worcester et quelques- unes de cognac. A u dernier m oment, ajou­ tez à cette sauce la crème fraîche préala­ blem ent m ontée en chantilly.

Pelez, épépinez et coupez en petits dés les tomates. Faites-les revenir au beurre. Assaisonnez de sel, poivre et arom ate. Lors­ q u ’elles sont fondues, garnissez-en le fond d ’un p l a t à gratin. Sur ce lit, disposez les asperges (d ont vous n ’aurez gardé que les pointes bien tendres) en rangées succes­ sives échelonnées, se superposant légère­ m ent les unes par-dessus les autres. N appez de la sauce, puis gratinez le p la t à la salam andre ou à l’infrarouge p o u r le servir.

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Solution du No 27 (avril) 9 10 p

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W in te r bedeutet ja v o r allem im Oberwallis relatives Abgeschnittensein von u n d nach aussen. Alles was nicht gerade von W esten k o m m t, muss über Schiene o der rollende Strasse zu uns.

A m L ötsch b erg

h a t die BLS ü ber die O stertage total 13 513 M otorfahrzeuge d u rch den T u n ­ nel befördert, was einen neuen R e k o rd u n d eine gegenüber dem V o rja h r um 3589 Einheiten v erm e h rte F requenz be­ deutet. Ein weiteres Indiz, m it einer besseren Strasse vo n Gampel nach G oppenstein vorw ä rtszu m ac h en !

Im Gegensatz z u r rollenden Strasse v o n Brig nach Iselle scheint der

w in te rsic h e re Sim p lon pass

n o ch im m er eine gehörige U to p ie zu sein. Schneeintensive W in te r wie in die­ sem Gebiet der heurige beweisen das im m er wieder. Die Leute von Sim plon- D o rf haben sich denn auch noch kaum v on dem Schrecken erholt, sechs W o ­ chen ganz o der teilweise v o n jeglicher Aussenwelt abgeschnitten zu sein. A uch sind sie einigermassen erbost ü b e r ge­ wisse A rtikel, die im Zusam m enhang m it d e r S chneeräum ung am Sim plon v erbroche n w urden, deren einen, im « N ouvelliste » erschienen, sie r u n d ­

wegs als erfunden bezeichnen. Wie dem im m er sei, 23 Law inen v ersc hütte ten diesen W in te r die Simplonstrasse auf einer Länge vo n ü b e r 43 Kilom etern. Wobei zu bem erken ist, dass die Strasse zwischen den jeweiligen Niedergängen freigeschafft w o rd e n war. Schiene es da n ic h t realistischer, die B evölkerung der Südhänge des Simplons bei so schwie­ rigen Verhältnissen ausreichend d urch die L u ft zu versorgen, den D urchgangs­ v e r k e h r aber via T u n n el abzuwickeln ? Einen geradezu sensationellen A u f­ schwung der Ü b e rn ac h tu n g sfre q u en ­ zen h a t in den letzten Ja h re n das Bä­ derd o rf

Leukerbad

genom m en. V o n 130 000 (1960) stiegen die L ogiernächte auf ü ber 700 000 (1971). Die besondere F orm el « Von der Piste ins T herm albad » sowie die bei w eitem verbesserten Beförderungs­ anlagen scheinen ihre W irk u n g nicht verfehlt z u haben.

U nsere beiden südlich gelegenen Sta­ tionen Z e r m a tt u n d Saas-Fee h atten eine Schnee-Saison zu verzeichnen, wie schon lange n ic h t m ehr. Es ist dies ein Stück ausgleichende G erechtigkeit, w a­ ren doch die Schnee-Verhältnisse auch schon um gekehrt. D er U m sta nd, dass z u r guten Besetzung noch Tausende Z u w an d e re r aus aperen W i n te rsp o rt­ plätzen des ganzen Alpengebietes k a ­

men, h a t zeitweise zu beinah babylo­ nischen Verhältnissen geführt.

In Z e rm a tt

f ü h r t hingegen die Weisse Strasse über den T h eodul nach C ervinia bei gele­ gentlichen Skiunfällen, respektive Ret­ tungseinsätzen der A ir Z e r m a tt zu bünzli-diplomatico-Repressalien. Sol­ che D inge verä rg e rn zurecht, wie auch die Beschlagnahme der A ir Zermatt- H e lik o p te r d u rch die C arabinieri im b en a ch b a rten D o m o ein tragikomisches Schauspiel war. Es steht zu hoffen, dass sich zuständige Stellen energisch daran machen, solche leidige Vorkommnisse in Z u k u n f t zu verunm öglichen.

Die Z e r m a tte r haben darüberhinaus ihre Angestellten in den feudalen «Zer- m a tte r h o f » auf einen Ball m it grossem O rc h ester eingeladen. F ü rw ah r, nach der guten u n d strengen Zeit, eine nette Geste, die auch an d e rn o rts z u r N ac h­ a h m u n g z u em pfehlen wäre.

D i e Saaser

b e kunde n neben dem Sinn f ü r effi­ ciency n o ch einigen f ü r N a tu r . Beweis: Sie h aben gem erkt, dass in Saas-Fee die­ sen F rühling die M urm eltiere zwei Wo­ chen f rü h e r als sonst aus den Löchern oberhalb des Dorfes geschloffen ka­ men. U n d sie verweisen un d rate n und meinen, das sei wahrscheinlich seit Menschengedenken nie vorgekommen. A nzeichen w o fü r ? N e h m e n wirs für ein gutes O m e n ! Pierre Imhasly.

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P a r a ît à M a rtig n y le 20 de chaque mois E d iteu r responsable : Georges Pillet, M a rtigny F o n d ateu r et président de la commission de rédaction : M" E d m o n d G ay R éd acteu r en chef : Félix C a rru zz o Secrétaire de rédaction : A m an d Bochatay C o llaborateurs-photographes : O sw ald R uppen, René R id e r A dm inistration, impression, expédition : Im prim erie P illet S. A., avenue de la G a re 19, 1920 M a rtig n y 1 / Suisse Abonnem ents : Suisse Fr. 27.— ; étranger Fr. 32.— ;

le num éro Fr. 2.50 Chèques postaux 19 - 4320, Sion Service des annonces : P ublicitas S. A., 1951 Sion, téléphone 027 / 3 71 11

2 2 e année, N ° 5 M ai 1972 Sommaire P e tite c h r o n iq u e de l’U V T Le livre d u mois La table Sons de cloches T o u rism e et tr a d itio n h ô telière T h y o n 2000 L o co m o tio n in th e Valais M o ts croisés Bridge F u r k a -O b e ra lp Bahn — Le tr a in de la F u rk a -O b e ra lp

C ’é ta it u n ancien de l’a v ia tio n valaisanne A ngélique la Valaisanne ! E n tré e en poésie L e ttr e d u L ém an P o tin s valaisans Le chapeau de l’évêque — H a t-s h a p e d Buildings à Sion

U n messager d u p rin te m p s : Le coucou U n m ois en Valais U n sere K u r o r te m elden V ignerons des m u rs à sec

N o t r e c o u v e r t u r e : L a gare d e B r ig u e P h o t o s B i ll e , C o r n e t , R i t l e r , R u p p e n , T h o m i , T h u r r e

(18)

Ecrivez-nous

A u fond de l’Orégon des amis lisent « Treize

Etoiles ». D'autres le reçoivent en Afrique, en

Asie, un peu partout dans le vaste monde. Je

pense à eux. Je pense à ce public cosmopolite qui,

chaque mois, nous suit et nous juge. Que disent-

ils de ce Valais lointain et du reflet que nous en

donnons. Eveillons-nous chez eux le désir de venir

ou de revenir ? Sommes-nous assez vrais pour

qu'ils nous sentent vivre ?

Et les Valaisans ? Q u’ attendent-ils ? J ’imagine

que certains voudraient plus d’allemand, d’autres

moins, d’autres plus de mazots et de mulets,

d ’autres encore du moderne, de l’avant-garde,

de la contestation.

Les uns veulent des têtes et les autres crient au

culte de la personnalité.

J ’imagine mais je préférerais que chacun s’expri­

mât, que notre rubrique « Sons de cloches » devînt

un véritable carillon.

Ecrivez-nous !

(19)
(20)

Tourisme

et

tradition hôtelière

(21)

C’est l’heure des bilans : en progrès de 7 % ,

l’hôtellerie v alaisan n e enregistre près de trois

millions et demi de nuitées. A nnée faste : le soleil

de 1971 s’est m erveilleusem ent ven du ; l’été, l’a u ­

tomne et m êm e l’a rriè re -a u to m n e des ciels purs

que cisaillent les m ontagnes aiguisées de neuf,

ont a p p o rté leur p a rtic ip a tio n décisive au succès.

Le soleil, don du ciel, am éliore le sapin, le mélèze

ou l’arolle... M ais il f a u t au touriste, « consom ­

m ateur d e n a tu r e » com m e le qualifie M. le p r o ­

fesseur K r ip p e n d o r f , le sapin, le mélèze et

l’arolle. Il lui fa u t aussi la p ro m e n a d e sylvestre,

le banc o m b ré de la halte, le m u rm u re du ruis­

seau, la grenouille qui trav erse le sentier, le p â ­

turage roussi des vertes sauterelles et la m a r ­

motte qui siffle et qui s’enfuit... E t ni le soleil,

ni le sapin, ni la m a r m o tte ne suffisent au to u ­

riste qui dev ien t h ô te !

« M ark etin g et tourism e » 1 : dans son excellent

ouvrage, M. K r ip p e n d o r f explique f o rt bien que

pour consom m er la n a tu re le to uriste achète

d’innom brables services à l’hôtelier, au restau ­

rateur, au tra n sp o rte u r, au coiffeur même ou au

vendeur de souvenirs et de cartes postales... T o u t

cela, à quoi il co n vien t d ’ajo u ter la piscine, le

manège, le golf, etc., constitue l’ensemble co m ­

plexe de l’o ffre touristique. U n p r o d u it qui

s’acquiert en bloc et que d ’aucuns v o u d ra ie n t

vendre au détail !...

Sans d o u te l’hôtel — c’est-à-dire la n o u rritu re,

le chez-soi et le sommeil, ce tiers de la vie h u ­

maine — occupe-t-il une place de choix qui ne

cède en im p o rta n c e q u ’à la seule nature. O n

croyait naguère que le touriste v enait p o u r l’hôtel

1 Jost K rip p en d o rf, « M arketing et tourisme », Editions H e rb e rt Lang, Berne, et P eter Lang, F ran cfo rt/M , 1971. T rad u c tio n f r a n ­ çaise de P. N a n term o d .

(22)
(23)

et p re n a it le reste en prim e. Les form es diverses

de l’hébergem ent com plém en taire, le cam ping,

le c a ra v a n n in g o n t étiolé ce p ré te n d u m onopole...

L’hôtel dem eure cep en d an t, avec ses tra d itio n s

et ses échéances, d o n t la plus lo u rd e tom be à

l’heure de l’engagem ent d u personnel.

Or, certaines expériences le d ém o n tren t, l’h ô ­

tellerie s’avère indispensable au x stations v iv a n ­

tes. R ien n ’est plus triste que les stores baissés

de résidences secondaires entassées com m e des

lingots de m étal précieux dans les coffres des

banques... Mais toutes les formes d ’héberge­

ment hôtelier, des plus rév olu tio nn aires au x plus

anciennes, b u te n t sur la réalité h u m a in e d u ser­

vice. Les limites de la ratio n alisatio n avoisinent

par tro p celles du concept m êm e de l’hôtellerie.

Priver u n hôtel d e villégiature de ses tra ditio n s

d’accueil, de service personnalisé, de relations

V e r m a l a

d’homm e à hom m e, c’est, en quelque sorte, le

dépouiller de sa vraie raison d ’être. L ’hôte s’ac­

commode m al de l’a n o n y m a t des cantines et des

casernes...

Le bilan de l’exercice 1971 le p ro u v e : l’hôtelle­

rie, tra d itio n n elle ou m oderne, p e u t encore s’é p a­

nouir et co n trib u er à l’expansion de n o tre to u ­

risme, espoir des p o p u la tio n s m on tag nardes.

Pour y p a rv e n ir, m algré les coûts croissants et

la rareté du personnel, elle d o it défen dre avec

intelligence ses tra d ition s, héritage du passé qui

n’est jam ais d éfin itiv em e n t acquis et q u ’une réin ­

vention continuelle p e rm e t seule de m a in te n ir

à la fois jeune et fidèle au passé. Ce q u ’o n t réalisé

les grand s noms de l’hôtellerie v alaisanne im ­

porte moins que ce q u ’il est possible d ’im aginer

qu’ils au ra ie n t entrepris de nos jours !

(24)

J o u r i n a u g u r a l : u n p a r t e r r e d e p e r s o n n a l i t é s a n i m e l es s p a c i e u x l o c a u x .

THYON

2000

A l’exemple d ’A nzère et d ’A m inona, T h y o n est l’une de ces stations valaisannes créées

de toutes pièces. H ie r un alpage à peine troublé p a r les sonnailles des tro u p ea u x et les

chants des bergers, demain une cité touristique peuplée de plus de cinq mille personnes.

La prem ière étape de cette vaste réalisation vient d ’être inaugurée. Q u a tre immeubles

ont surgi du sol : cinq cents lits, centre de dégustation, commerces divers, bowling, d a n ­

cing. T h y o n 2000 fête ainsi son entrée dan s les stations valaisannes les plus en vogue.

(25)
(26)

E c h a n g e d e c a r t e e n t r e M M . R o b e r t V e r n a y , o r i g i n a i r e d e S a x o n , d i r e c t e u r g é n é r a l d u g r o u p e de s h ô t e l s M c u r i c e à P a r i s ( de f ac e) , e t A n t o n V e n e t z , d i r e c t e u r d e l ’O p a v .

(27)

Locomotion in the Valais

The history of travel in the Valais reads like a fascinating novel. Inhabited since 3500 B.C., the Valais has always been an im portant crossroads fo r traders, warriors and pilgrims.

The first tourists arrived there after Jean-Jacques Rousseau coined the slogan « back to nature » and wrote « La N ouvelle Héloise » in 1761. As no hotels existed, the rich, w ho came by stage coach, had to share the farmers’ bedrooms. The hardiest travellers hired farmers to guide them along dangerous fo o t or mule paths over passes. Some rode mules, others were carried in sedan-chairs. I t became fashionable to spend holidays in the Valais and to take cures of mountain air and milk or bathe at one of numerous spas.

A fte r N apoleon I had crossed the Great St. Bernhard pass w ith his army in 1800 and then annexed the Valais to France, he ordered a road built through the Rhone Valley and over the Simplon, so that his troops could descend on Lom bary w ith cannons.

The roads boosted travel in the Valais which became a Swiss canton in 1815. P rivately-ow ned stagç coaches linked it to the cantons of Vand and Geneva and the Sardinian D uchy of Savoy.

A round 1860, some « crazy » Englishmen scared the mountain people \by climbing the 12 000 ft. summits, thus provoking the mountain spirits who w ould surely venge themselves on innocent villagers. W hen no disaster occurred, some Valaisans allowed them ­ selves to be hired as carriers. A fte r W h y m p er’s conquest of the Matterhorn in 1865, tourists swarmed to Zerm att to witness the sensational climbs of the alpinists. Hotels were then built fo r all these foreigners and thus some of the w orld-fam ous Valais resorts came into being.

Meanwhile, railways were being built in Europe and on the Swiss Plateau. In the early\ 1860s, C ount Adrian de La Valette planned to build a railway from Geneva to the Valais via Savoy. But his company went bankrupt when France annexed this province. H e immediately raised new funds fo r an Italian R ailw ay C om pany which was to link London and Paris w ith Brindisi and, after completion of the Suez Canal, w ith Asia and Australia. But apparently being a bad manager, he only completed ten miles of his railway between Sion and Sierre. In the Rhone Valley the swamps created by the periodically flooding river had to be drained and the river dammed fo r the safety of the railway which was p u t into service on October 15, 1868. Sierre, w ith only 1095 inhabitants in 1860 (now over 11 000), acquired importance as a railway terminal and starting point of the stage route over the Simplon pass.

When more railway companies w anted to build tunnels, the governments of Italy, Sw itzerland and the German States chose the Gotthard as their route, thus rendering the Simplon superfluous for the time being. W hen de La Valette was unable to fu lfill his contract, two railway companies of western Sw itzerland bought the Sion-Sierre section at an auction sale and extended it as far as Brig. They merged and became the Jura-Simplon R ailw ay C ompany.

On February 20, 1898, Swiss voters accepted a law allowing the Federal government to buy the five major private railways of Switzerland, which then became the Swiss Federal Railways (SBB/ CFF). N o w funds became available fo r the first, single track Simplon rail tunnel which was finished in 1906 and a second tunnel in 1922.

W hen Sw itzerland became a Federal State in 1848, all cantonal post offices became the domain of the central government, the Federal Posts, now called P T T : Post, Telegraph and Telephone. The privately- owned stage coaches were incorporated into the Federal postal service, which abolished the customs d u ty payable at every cantonal frontier, as well as the road and bridge taxes which had been levied according to the number of horses drawing a coach. In 1851, the Federal Posts

par R a p h y R a p p a z 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 28 Solution du N ° 27 (avril) H o r iz o n ta lem en t

1. H a b i ta n t d ’un village d u vieux Chablais. 2. Ancien nom d ’une localité valaisanne. - Le cinquième de l ’an. 3. Q u i n ’a pas été retrouvé. 4. Fils de Jacob inversé. - Rêche. 5. Célèbre Bagnard. 6. O n en parle lorsqu’il est gracieux. - De droite à gauche : p r o ­ nom. 7. U n peu d ’eau. - Préposition.- N om de famille de Riddes. 8. D ’une seule cou­ leur. - Fin d ’infinitif. - Aperçu. 9. O n la trouve en Valais au-dessus de 2000 mètres. 10. Signifie fleuve. - N o m de famille con­ nu surtout dans le district d ’Entrem ont. 11. Voitures attelées. - C on d u it. 12. Espérons q u ’il sera beau. - A fflu en t du Rhône en

V a l a i s .

Verticalement

1. Autrefois, h au t lieu de pèlerinage valai- san. 2. Le vrai devient de plus en plus rare en Valais. - P e u t être de cave, d ’hôtel et même d ’église. 3. Bonifie le rôti de bœuf. Pied de vers. 4. Excellente si elle est per­ çante. - Passeras un certain désinfectant. 5. Comtesse de Granges, femme du fo n d a­ teur de la maison de Savoie, H u m b e rt aux Blanches Mains. - Dans le moka. 6. N e u f dans le H aut-V alais. - D ans un louis. - La voilà de nouveau cette vache. - La moitié d ’un gamin de Paris. 7. O n le fauche de moins en moins en Valais. - Sous-préfecture du d ép artem en t du Simplon. 8 P rovoquer des troubles. - H e u reu x celui qui l’est. 9. O n l ’utilise dans la p lu p a r t des pays de langue anglaise. - Domine Leytron. 10 N o n re­ connues. - Cela p e u t être un tableau. - Impayée. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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conveyed 19 799 passengers in the Valais, and 11 574 of them crossed the Simplon pass. O f course, the railway created serious competition and complicated travelling. Tourists from Paris w ith cumbersome luggage arrived in Lausanne by train, then embarked on a lake steamer to Le Bouveret, from there taking the stage coach to Sion and the train to Sierre fro m where they switched once more to coaches. Trains and coaches became complementary services when both were the domain of the central Government.

In 1886, the people of Zerm att decided that their 12 000 summer guests warranted a railway in their valley. The V isp-Zerm att train, inaugurated in 1892, transported 38 000 summer guests. In 1898, the Gornergrat railway reached its terminal at 3039 meters above sea level. Several small private railways were built to link the federal railways w ith mountain villages. W hen in 1913 the Lötschberg tunnel passed through the mountains separating the Valais fro m Canton Bern, de La Valette’s idea materialized. N o w , trans-European trains, including coaches from London, travel fro m Calais to Istanbul via Paris, Bern, the Valais, Ita ly and the Balkans.

Between 1850 and 1914, horse-drawn coaches of the Federal Posts drove to valleys where no trains existed. In winter, sleighs replaced the coaches, but the last postal sleigh passed the Simplon pass in 1953. In the Lötschental, where no road existed until 1950, the mules o f the Post O ffice transported goods and luggage, and sometimes passengers, to hotels 10 miles up the valley. H ow ever, in 1906, the Post O ffice bought its first motor cars, clumsy w ooden vehicles on tubeless tyres. They were modernized only in 1935. W h a t a difference between today’s comfortable, pow erful postal m otor coaches and the buggies of fo rty years ago ! The Post O ffice owns a netw ork of garages for the maintenance and minor repairs of the cars which are also examined by experts at least once a year.

Those w ho w ould become postal bus drivers undergo a severe physical test and make a three-years apprenticeship as mechanics so as to k n o w every part of their car. Drivers under 45 get a medical check-up every five years, older ones every three years. Their driving skill is also tested regulary. T hey must k n o w at least tw o national and if possible one foreign language. T hey are not allowed to drink alkohol during or six hours before their service.

A drive in these m otor coaches, through valleys, up steep roads w ith hairpin curves, past glaciers and mountain lakes, is an unfor­ gettable experiencethanks to the drivers’ skill. A n d w hat a pleasure

to hear the three-toned horn of the yellow postal coach. In Switzerland, the postal coaches have the exclusive right to use this signal. Although the Post has priority on steep roads, its chauffeurs often give the right-of-w ay to less familair private drivers.

Thanks to the co-operation of the railways and postal coach services, one can buy combined railway/post bus tickets at any railway station or at certain Post Offices.

In the past thirty years, hundreds of cabin, chair and ski lifts have been built in Switzerland, their steel cables covering the mountains like spiderwebs. As only 30 °/o are profitable, another 30 °/o barely cover expenses and the remainder are in debts, the Federal Department of Transportation is now holding back on building permits.

Thanks to all these means of transportation, even elderly people can enjoy w onderful trips in the Alps. N o w that hiking is making a comeback, it is possible to combine journeys by train, bus and cable lifts w ith walking.

In Le Bouveret, the Valais also has a harbor for sailboats and steamers plying on Lake Geneva. Charter flights bring passengers from K loten and Cointrin Airports to~ Sion. Small airplanes and helicopters ow ned by the private company, « A ir Glaciers », are based in Sion and carry hurried skiers and alpinists to glaciers or take tourists for breathtaking flights over the Alps.

Thus, the Valais has the densest notw ork of transportation of all the Swiss cantons. O f some 82 post bus lines, 18 are operating fro m the railway station of Sion. The tourist is really king in the Valais.

le bridge

La relève

Les espoirs italiens sont prêts p our la relève. Voici p a r exemple le N apolitain R o b erto F ranco à l ’œuvre, contre l’équipe de Yougoslavie. La donne, relevée et étu­ diée p a r Pietro Lignola, a m érité l’honneur de p a raître dans « Bridge d ’Italia ».

V 4 3 2 R D 4 2 R D 7 109 8 6 R D 5 3 1 0 9 7 5 V 3 O V 8 7 2 10 6 4 ♦ A R 8 Ç> A 7 5 O A 10 9 * A V 5 2

Il joue 6 s. a. en Sud, c o n tra t un tantinet tiré p a r les cheveux. F ranco va néanmoins le remplir, sur l ’entam e du 10 de cœur. A v a n t de lire la suite, je vous suggère de tro u v er une des solutions, suivant la réac­ tion du flanc. C eux qui n ’y parviendraient pas sauront imaginer les variantes, après a voir étudié l’histoire vécue du coup que voici.

N o tr e N a p o lita in p re n d la levée d’en­ tame de la D am e de cœur, afin de p ro ­ téger sa comm unication, engrange les deux hauts trèfles du m ort, puis tire un coup à blanCx dans le carreau qui « rectifie le compte », qui p ré p are en somme le squeeze final. La gauche s’empare de la levée, avec la Dame, et rejoue cœ ur en l ’occurrence. Elle p o u rra it to u t aussi bien a tta q u e r d ’un pique ou d ’un trèfle, la fin du coup serait identique.

Le dem andeur p re n d en effet de l’As de cœur, engrange les levées des As et Roi de pique, ce qui fait tom ber la Dame, condition sine qua non, m onte au Valet de pique, rentre à l’As de trèfle...

* 4 - R 4 ❖ 6 *

_

Ç) 8 6 O R 5 O V 8 7 * -7 O A 10 * V

... puis avance le V alet de trèfle. Pressée comme citron, la gauche ne peut que garder son Roi de carreau esseulé. Après avoir écarté le 4 de cœ ur du m o rt qui a fa it son devoir, F ranco joue cœ ur vers le Roi, ce qui a p o u r effet de squeezer la droite à son tour.

F o rt bien, me direz-vous, mais que se passerait-il si la droite fournissait le Valet' de carreau sur le p e tit du m o rf à la q u a ­ trième levée, ou bien si la gauche renvoyait carreau, un petit voire le Roi à l’attaque de la cinquième ? A vous d ’imaginer les autres solutions a v a n t d ’en vérifier le bien- fondé à la fin de, c ette revue. P. Béguin.

(29)
(30)

Le train de la Furka-Oberalp

Le chemin de fer Furka-Oberalp conduit de Brigue à Andermatt/Gösche- nen et, par le col de l’Oberalp, à Disentis. Il relie les lignes du Simplon et du Lötschberg à celle du Gothard et joint Disentis aux chemins de fer rhétiques. Le FO est un segment du réseau de 500 km. de chemins de fer à voie étroite qui traversent nos Alpes de Zermatt à Andermatt, Saint- Moritz, Tirano et Schuls. Il établit la liaison entre les grands centres touristiques du Valais, d’Uri et des Grisons.

D as kleine ro te Ziiglein scheint

so rech ter B u b enp h an tasie en t­

sprungen. Spielzeugartig. W in ­

d et sich u n d t r a versiert, dann

d u rch einen T un n el, noch eine

Brücke, eine w eitere Kehre

u n d eine ganze D re h u n g im

Berg : v o n w eitem sieht das

alles ein bisschen aus wie M o ­

delleisenbahn in g etü rm te m G e­

lände. Seinerzeit eine P io n ier­

leistung m o d e rn e r In g en ieu r­

kunst, heu te noch jedes F r ü h ­

ja h r strenger N a t u r M eter um

M eter abg erungener K o m fo rt,

f ü r die B ew oh n er der drei T ä ­

ler m e h r als das : V erbindung

n ach aussen, oben u n d unten,

h a t die F O eine gewisse G e­

m ü tlich k eit n ic h t abgelegt, ist

ein halb er B u b e n tra u m geblie­

ben. Selbst w e n n ’s schüttelt u n ­

ter den R ä d e rn , k a n n m a n hier

n och reisen, verw eilen,

be­

tra ch ten , rasten u n d staunen,

w ä h r e n d m a n fä h rt.

Z u bestaunen g ib t’s allerlei. Ich

k enne viele weitgereiste Leute,

denen diese h u n d e r t K ilom eter

S chienenstrang

die

liebsten

sind in den A lpen, u n d die sie

im m er w ieder, zu m Plausch,

b efahren. Ich bin geneigt, ihnen

rech t zu geben. W ir Walliser

h aben ja viele M öglichkeiten

der évasion, w e n n ’s uns nicht

m e h r h ä lt in dem einen, lan­

gen T al, A u fb rü c h e, A usbrüche

n ach Süden, Westen, N o rd en .

D e r W eg über die F u r k a aber

d ü r f te der authentischste sein,

(31)

Furka Oberalp Bahn

Die Furka-Oberalp-Bahn führt von Brig nach Andermatt-Göschenen und über den Oberalp nach Disentis. Diese Bahn verbindet die Simplon und Lötschberglinie mit der Gotthardbahn und Disentis mit den rhätischen Bahnen. Die FO ist eine Teilstrecke des 500 Km langen Schmalspurnetzes, das unsere Alpen von Zermatt bis Andermatt, St. Moritz, Tirano und Schuls durchzieht. So stellt diese Bahn die Verbindung zwischen den gros- sen Fremdenverkehrszentren der Kantone Wallis, Uri und Graubünden her.

Le p e tit tra in rouge semble sor­

ti d ’un rêve d ’en fan t. C om m e

un jouet ! Il serpente et traverse

ta n tô t un tu nn el ta n tô t un

p o n t, fait une large courbe et

un to u r com plet dans la m o n ­

tagne. D e loin cela ressemble un

peu à un chem in d e fer m in ia ­

ture. C e fu t en son tem ps une

réalisation de p io n n ie r ; a u jo u r­

d ’hui encore il représente, c h a­

que p rintem p s, du c o n fo rt a r ­

raché m ètre p a r m ètre à une

n a tu re sévère. P o u r les h a b i­

tan ts des trois vallées, c’est plus

encore : une liaison vers l’exté­

rieur, vers le h a u t et le bas. La

ligne de la F u r k a a p o u r ta n t

gardé une certaine bonhom ie,

elle est restée un peu le rêve

d ’enfant. M ême si ça secoue un

peu sous les roues on y p eu t

encore voyager, s’a tta r d e r , con­

tem pler, a d m ire r to u t en a v a n ­

çant.

Il y a toutes sortes de choses

à voir. Je connais des gens qui

o n t beaucoup voyag é et p o u r

qui cette ligne d ’une centaine

de kilom ètres est la préférée

dans les Alpes. Ils y revien­

n en t toujours. Je suis tenté de

leur d o n n er raison. N o u s autres

Valaisans nous avons de n o m ­

breuses possibilités d ’évasion si

nous ne voulons plus rester

dans la seule longue vallée ;

nous p o uv on s aller vers le sud,

le nord, l’est, vers le hau t.

Mais la ligne de la F u rk a

p o u r r a it bien être la plus

(32)

Die Schneeräumungsarbeiten im Früh­

ling stellen die Furka-Oberalp jedes

Jahr vor ernste Probleme; dies trotz

modernster Maschinen. Es wird zu die­

sen Arbeiten viel Personal gebraucht,

das nicht leicht zu rekrutieren ist, da

es sich um schwierige und kurzdauern­

de Beschäftigung handelt.

(33)

Le déblayage des neiges au printemps

pose des problèmes difficiles. Malgré les

machines les plus modernes il nécessite

beaucoup de personnel que l'on ne trou­

ve pas sans peine, ce travail étant de

courte durée et pénible.

(34)

ln seiner Botschaft vom 1. Juni 1970 schlug der

Bundesrat den Bau eines Verhindungstunnels

zwischen Oberwald und Realp vor. National-

und Ständerat gaben ihre Zustimmung. Die Kan­

tone Graubünden, Uri und Wallis haben die nö­

tigen kantonalen Kredite bewilligt, und so wird

man bald m it den Arbeiten beginnen können. Der

Kanton Wallis wird damit zu seiner ersten, stän­

digen Verbindung m it der Ostschweiz kommen.

der logischste, der innerlichste

sozusagen. W eil er f o r t f ü h r t

u n d doch z u rü c k zu uns, weil

er F erne zeigt u n d Ferne ahnen

lässt, die uns n ic h t frem d ist.

V o n Schmers Renaissance und

S tockalpers B arock über das

Baro ck des Gom s ins B arock

des K losters v o n D isen tis/M u -

stér, v o m B rig erbad zu den St.

Placid us-Q u ellen , v o m S a u m ­

p f a d a m S im p lon zu m S a u m ­

p f a d am L u k m a n ie r ist d a kein

Bruch, n u r angen eh m er T e m ­

peram en tsu n te rsc h ied im A lp i­

nen.

D ie A n d e r m a tte r, die U rsch ner

(denen,

w ie

mein

d o rtiger

G ro ssv ater w ä h n t, die frechen

Welschen die letzten Bären

n ach R o m v ersch lepp t h a tte n

zum Behufe der C h ris te n v e r­

folgung), sie hören es nicht

gerne, dass (wie sie uns neckisch

noch im m er nennen) w ir « W al­

ser » ihre T eufelsbrücke über

die stiebende Schöllenen ge­

schlagen h ä tte n — aber, von

geschichtlichen R em iniszenzen

u n d freu n d n ac h b arlich en H ä n ­

seleien m al abgesehen, gehören

w ir

doch

zusam m en :

die

G ro ssm ü tter

aus

O b e r w a ld

u n d die G ro ssv äter vo n R ealp

w a n d e rte n zusam m en aus nach

Frisco, D e tro it, Boston, G o ld

u n d G ra b entgegen... D as U r -

serental, der G o tth a r d ist, kein

Zw eifel, D a c h firs t E u ro p as —

aber Brig h a t m a n das alpine

O lte n

g enann t,

D rehscheibe

(35)

thentique, la plus logique, la

plus intérieure p o u r ainsi dire.

Elle nous m o n tre ou nous fait

deviner des lointains qui ne

nous sont pas étrangers. D e la

renaissance de Schiner et du b a ­

roque de la vallée de Conches

à celui du co uv ent de Disen-

tis, de B rig erb ad a u x sources de

S aint-Placide, d u chem in du

Sim plon à celui du L u k m a -

nier il n ’y a pas de ru p tu re,

mais seulem ent une agréable

différence

de

te m p é ra m e n t

alpin.

Les gens d ’A n d e r m a tt, les U r a -

nais ne se laissent pas v o lo n ­

tiers dire que c’est nous les

«Walser » qui avons jeté leur

p o n t du D iab le sur la gorge

des Schöllenen. Réminiscences

historiques et taquineries de

bon voisinage mises à p a rt,

nous sommes les mêmes : les

grand-m ères d ’O b e r w a ld et les

grands-pères d e R ealp o n t émi­

gré ensemble à Frisco, D é tro it,

Boston, à la recherche de l’or

et de leur tom beau. L a vallée

d ’U rseren, le G o th a r d , sont

sans d o ute le faîte de l’E u rop e

mais on a baptisé Brigue l’O l-

ten des Alpes, d onc le ca rre ­

four. L ’inscription que l’on

trouve à H o s p e n ta l sur u n vieil

indicateur de d irection p o u r ­

rait être aussi bien au Sim plon :

« Ici les chemins se séparent,

ami, où v as-tu ? V eu x -tu des­

cendre vers la R o m e éternelle

ou rem o n ter vers C ologne et

Dans un message du 1er juin 1970, le Conseil

fédéral proposa la construction d'un tunnel reliant

Oberwald à Realp. Le Conseil des Etats et le

Conseil national donnèrent leur accord. Les Gri­

sons, Uri et le Valais ayant voté les crédits can­

tonaux nécessaires, les travaux vo n t bientôt com­

mencer. Le Valais aura ainsi sa première liaison

permanente avec l'est de la Suisse.

(36)

also. D ie In sch rift a u f dem

alten W egweiser in H o sp e n th a l

k ö n n te am Sim plon auch stehn:

« H ie r

tr e n n t

der Weg,

o

F reu n d , w o gehst d u hin ?

W illst du zu m ewgen R om hin-

u n terzieh n ? H in a b z u m heil-

gen

K ö ln ,

zu m

deutschen

R hein, — nach W esten w eit

ins F r a n k e n la n d hinein ? »

Lass uns eine w eitere Z a h n r a d ­

stange einlegen, v o n hier zu

den G ra u e n P u ren , ü ber die

O b e ra lp ins rom ontsche Land.

D ie O b e ra lp m it ihrem g r ü n ­

schim m ernden See, m a n muss

sie in der A b e n d d ä m m e ru n g

erleben,

w en n

die

Forellen

springen, der W in d v o m Badus

her die W ellen kräuselt, durchs

Riedgras f ä h r t, die R h o d o d e n ­

d ren zitte rn lässt. Eine Spur

v on K ä lte über dem weichen

T ep p ich :

A lpengrasnelken,

Steinbrecher, weisse Glöcklein,

A n em onen zu B o ckb ärten v e r­

blühend, E n zian , Bergveilchen,

P rim eln

u n te r

dem

letzten

Schnee — so kitschig schön h a ­

be ich schon lange keine L a n d ­

schaft m eh r beschrieben, aber

ich k a n n m ir nicht helfen !

D as T avetsch h in u n ter, Ila n z

entgegen,

scheinen

K apellen

w ieder auf, G eran ie n d ö rfer,

k u r z : schmuckes Goms ! Q u er

d u rch die zentralsten A lpen

b rin g t der W eg von Westen

nach O sten dich f o rt — und

doch zu rü ck. H ie r sind w ir zu-

■h a u s e , zufällig sind die

(37)

le R hin allem and, ou aller à

l’ouest au p ays des Francs ? »

A joutons encore un bout de

crém aillère p o u r passer l’O b er-

alp et en trer dans le p ays ro ­

manche. C e t O b e ra lp avec son

lac au scintillement glauque il

f a u t l’av o ir vu au crépuscule

q u a n d les truites sautent, q u an d

le v en t venu de Badus frise les

vagues, passe à tra v ers les r o ­

seaux et fa it trem b ler les r h o ­

d o den dro ns. C ’est une traînée

de fro id sur la te n d re tapisserie:

œillets des Alpes, clochettes

blanches, anémones, gentianes,

violettes, prim evères. (Il y a

longtem ps que je n ’ai plus d é­

crit un paysage de m anière si

ban alem e n t jolie mais je ne sais

pas co m m en t le faire a u tr e ­

m ent.) En descen d an t le T a -

vetsch vers Ila n z on retro u v e

les chapelles et les villages aux

géraniums, b ref : de nou veau

Conches. A travers les Alpes

centrales le chem in de fer vous

em mène vers l’est et p o u r ta n t

vous ram ène. N o u s sommes ici

chez nous. La sép aratio n des

eaux n ’est jamais fo rtu ite : R h ô ­

ne, R hin, Reuss, Tessin, In n —

Marseille, m er du N o r d , P ô et

mer N oire.

M ais n ’oublions pas que ce p etit

chem in de fer de la F u r k a qui

p a r a î t si m ignon de loin est im ­

p o san t de près. A vec ses tu n ­

nels, ses p o n ts -démontables, ses

galeries d e p ro te c tio n contre les

avalanches, ses viaducs

(38)

scheiden nicht : R hone, Rhein,

Reuss, T icino, In n — Marseille,

N o rdsee, P o u n d schwarzes

M eer !

N ic h t zu vergessen das eine :

dieses v o n w eitem niedlich er­

scheinende F u rk a b ä h n le in ist

v on nah em im posant. M it sei­

nen Tunnels, ab m o n tie rb aren

Brücken u n d F ahrleitungen,

m it seinen L a w in en sc h u tzg a le­

rien, m it seinen V ia d u k te n über

tosenden W ildb äch en u n d f r ü h ­

lings m e terhohen S chn eew än ­

den ist es ein S tück Geist u n d

A rb eit in o ft u n w irtlich e n V er­

hältnissen, u n te r o ft w idrig en

U m stän d e n . U n d brin g t M e n ­

schen ein an d er zu, die v o n

H a u s aus keine S ch w ärm er

sind,

M enschen,

denen

die

Schwielen v o r den T rä u m e n

kom m en. D as Bähnlein ist eine

Bahn. U n d keine Ein-Bahn.

P ierre Im hasly.

dessus des to rren ts sauvages, les

p arois de neige du p rin tem p s

c’est une réalisation de l’esprit

et du tra v a il dans un milieu

inhospitalier, dans des circons­

tances hostiles. Elle ra p p ro c h e

des homm es qui, p a r n atu re, ne

sont pas des rêveurs. Le p etit

tra in est un v ra i train.

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