• Aucun résultat trouvé

13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild"

Copied!
68
0
0

Texte intégral

(1)

O l LES

Reflets du V a /a /s ^ ^

<ée No 10 Octobre 7 9 7 6 ^ ^ ^ ^ .

I |

______ Le numéro 3 fr.

(2)

PROVINS

VALAIS

L'HARMONIE DES VINS

Hin 1X3X

(3)

PIERRE-A.

BORNET

W

27, BLANCHERIE

TEL. 0 2 7 / 2 2 66 23

38 667

FIDUCIAIRE

Comptabilités

Fiscalité

Contrôles et expertises

Fondation

et gestion de sociétés

Forfaits avantageux

Pierre-A. Bornet

Licencié

ès sciences commerciales

Agent immobilier patenté

AGENCE IMMOBILIÈRE

Achat et vente

de tous biens immobiliers

Location

Gérance d’immeubles

Construction et vente de chalets

et résidences secondaires

Démarches de financement

et d ’assurances sans frais

Réalisations autorisées

à ia vente aux étrangers,

garanties

(4)

V A L F E R R E T

La Fouly, Ferret, Branche, Prayon, Praz-de-Fort, Orsières

Séjour hiver et été - Route ouverte toute l’année 3 téléskis - Bureau des guides et centre d ’alpinisme - Ecole suisse de ski - Ecole de ski de fond - Pensions - Restaurants - Chalets locatifs

Bureau de renseignements : tél. 026 / 4 14 44 - 4 11 46 - 411 30

Au val Ferret en toutes saisons, à tous les âges, pour tous les sages !

1500-2200 m. 0 2 6 / 4 12 27

FORFAIT SKIEUR

V a la b le du 3 ja n v ie r au 2 avril 1977 (excepté du 7.2.77 au 6.3.77) co m p re n a n t : pension co m p lè te , service, toute s taxes, sans bain :

1 Week-end 7 jou rs Hôtel du Glacier, V 4 12 07 - 4 15 39 350 — 300.— Hôtel Splendide, <p 4 11 45 345.— 280 — Auberge de la Forêt, 4 12 78 340 — 250.— Hôtel-Club Sunways, 4 11 22 338 — 250 — Hôtel Belvédère, £5 4 11 14 350 — 300 — Hôtel d ’Orny, 4 12 01 38.— 250.— Chalet En Plein Air, 0 4 23 50 d o rto irs 30.— 180 —

ch am bres 35 — 2 0 0.—

Club Alpin, p 4 11 61 d o rto irs 30.— 180.—

ch am bres 40.— 250.—

Relais d ’Arpettaz, ty 4 12 21 d o rto irs 30.— 180.— Remontées mécaniques 2 29.— 65.—

1 P resta tions hôtel « W e e k - e n d » , du samedi s o ir au d im a n che

après le repas de midi.

2 V a la b le samedi et d im a n che .

3 Bain ou d ou ch e priv é : su p p lé m e n t Fr. 5.— par p ersonne et par jo u r.

IIIOROMS

1400 m.

Village des Portes-du-Soleil - Station équipée 18 installations m écaniques - Patinoire - E.S.S. Hôtels - Pensions - Instituts - Chalets et a ppar­ tements

R enseig n e m e n ts: Office du tourisme, téléphone 0 2 5 / 8 33 64

TAPIS

SULLAM

La plus grande maison spécialisée de

TAPIS D’ORIENT

TAPIS MACHINE

TAPIS MUR A MUR

vous présente un choix unique dans la belle qualité

(5)

E v o l è n e (1380 m.) tél. 0 2 7 / 8 3 12 35

V i l l â (1720 m.)

A r o l l a (2000 m ) tél. 0 2 7 / 8 3 11 67

Lieux de séjour enchanteurs en toutes saisons. Clim at p a rticulièrem ent salubre. Traditions bien conservées. G racieux costumes.

Belles prom enades dans pâturages et forêts. Grandes ascensions. Guides. Ecole d ’alpinism e pour jeunes gens. Riche flore, toute la faune des Alpes. S eptem bre et o ctobre : calm e automnal, lumière pure. Prix réduits entre saisons. Service régulier de cars postaux. Tennis, pêche.

En toutes saisons pour vous recevoir : 24 hôtels, 600 chalets et appartements.

L e s H a u d è r e s ( « o m ) tél. 0 2 7 / 83 11 29

L a S a g e o e s o m .> tél. 0 2 7 / 8 3 12 80

L a F o r c l a z (1750 m.)

Hôtels et pensions recommandés...

Evolène

Hôtel d ’Evolène Hôtel Dent-Blanche Hôtel Hermitage Hôtel garni Arzinol Hôtel Eden

Hôtel A lpina Pension d ’Evolène Pension Bellevue Hôtel des Pyramides à Euseigne

Les Haudères Hôtel Edelweiss Hôtel des Haudères Hôtel Veisivi

Pension Les Mélèzes Hôtel garni Gai-Logis Hôtel des Alpes Hôtel Georges La Sage Hôtel de La Sage Arolla Hôtel M ont-Collon Hôtel Kurhaus Hôtel du Pigne Hôtel du G lacier Hôtel de la Poste Hôtel de la Tza Pension du Lac Bleu

(6)

COLLETTE & COLLETTE

TÉLÉPHONE 0 2 6 / 8 22 21 ART CONTEMPORAIN C H -1905 DORÉNAZ

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution de notre deuxième album d'art

WALTER WILLISCH

ALS DER GROSSVATER NOCH LEBTE - LORSQUE GRAND-PÈRE VIVAIT ENCORE Le peintre expressionniste Willisch nous offre une coupe

à travers son œuvre : dessins, peintures à la dispersion sur bois, œuvre gravé. Les citations de Willisch, tirées de ses carnets, sélectionnées par un historien d ’art, permettront d'approfondir l’homme et son art.

Le format de l'ouvrage est de 30 X 33 cm., en exécution de grand luxe. L’édition

est bilingue. ____________________________________

L’ALBUM D’ART : S. Fr. 240.—

Il y a des choses auxquelles

on ne pense pas, par surcroit

de travail. Faites-vous

•dém ontrer le Four Universel

Tel. 038 512 091

Aucun fo u r ne vous donnera

une chaleur aussi instantanée

à un prix aussi bas.

Basler Herbstmesse, halle 3, stand 3329

ARO SA, 2520 La Neuveville

VALAIS

Le pays d e s belle s

va ca n ce s

Hotel Bergdohle, 3981 Riederalp

Zimmer mit WC und Dusche, sonnige Lage

Direkt beim Sessel- und Skilift Telefon 0 2 8 / 5 33 37

LE

LIVRE

DU

MOIS

La Barre-des-E crins N ouvelle édition (35e mille)

Sommet culm inant de ce massif du H a u t- D a u p h in é q u ’on a déclaré « le plus sublime des Alpes » la Barre-des-Ecrins est demeu­ rée curieusement ignorée jusqu’au milieu du X I X e siècle.

L’ouvrage, fondé sur une documentation e xtrêm em ent riche, relate les circonstances de sa découverte, puis de sa conquête. Au trav ers de ce récit alerte, viv an t, c’est toute l ’évocation de l’Oisans d ’autrefois, à l’accès malaisé et aux gîtes sordides. C ’est aussi, à trav ers ses aspects spécifi­ quem ent dauphinois, l’histoire de l’alpinis­ me to u t entier. L ’escalade de chacune des grandes faces de la m ontagne prestigieuse m arque, en effet, un progrès nouveau dans l ’a r t de grimper.

C ’est enfin le récit des tragédies qui, à plusieurs reprises, signèrent les phases d o u ­ loureuses de cette épopée, aux cent péripé­ ties dram atiques, épopée qui commença en 1828, d ate de la découverte, pour s’achever en 1944 p ar la conquête du pilier sud.

C e tt nouvelle édition m entionne les der­ nières voies ouvertes dans la face nord- ouest ainsi que des sauvetages effectués dans des conditions dramatiques. L ’épopée de la Barre-des-Ecrins se renouvelle cons­ tam m ent.

Collection « A rth a u d -M o n tag n e », format 1 5 X 2 0 cm., broché, sous couverture quatre couleurs, pelliculée, 268 pages, 18 illustra­ tions reproduites en héliogravure, cinq car­ tes et plans. D iffusion Pay o t, Lausanne.

Solution du N ° 6 (septem bre)

(7)

Tous les sports à 30 m inutes

H iv er : Patinoire artificielle, ski, curling

Eté : Tennis, n atation, canotage, pêche, équitation Quatre campings - Dancings

Renseig nements : O ffice du to u ris m e de Sierre, té l. 027 / 55 01 70

z e r r e

Hôtels recommandés Hôtel-Restaurant Atlantic

G rande s a lle p ou r noces et banquets S p é c ia lité s du pays 55 25 35 Centre commercial et d’affaires SOLEIL + FRUITS DU VALAIS = SANTÉ

Agence Marcel Zufferey, Sierre

Affaires im m o b iliè re s - F id u c ia ire Maîtrise fé d é ra le

55 69 61

Les bons garages Garage du Rawyl S. A.

C on c e s s io n n a ire Ford , Escort, C ortin a , Taunus, C apri, Consul, Gra nada, Mustang et T ra n sit 55 03 08 - 09

Où irons-nous ce soir

D a n cing - Café-R esta urant

Ermitage F a m ille Sarbach 55 11 20 Hôtel-Restaurant Arnold S a lle s p o u r ré u n io n s e t banquets (10 à 80 personnes) Se m ain e g a s tro n o m iq u e 55 17 21 Hôtel Terminus S a lle s p ou r banquets (ju s q u 'à 250 personnes) 55 04 95 Hôtel-Restaurant de la Grotte Lac de Géronde 55 46 46

Muzot (Photo G. Sala m in, Sierre)

Les bons vins de Sierre Vital Massy, Sierre 5 51 551

Sir William's Richard Bonvin

D is tille rie Poire W illia m 's

V 027 / 55 13 28 ou 027 / 55 05 80 D épôt 027 / 55 44 31 Demandez les produits de la Distillerie BURO Sierre 55 10 68 V a A d t ™ eR |A

« SOLEIL DU VALAIS »

' V A . K . Ô

T V F

« VALERIA »

Johannisberg

S I OIV

Grand vin mousseux

(8)

Si*

Rive-Bleue

à

Bowveret-Plage

Charme et détente

L o rsq u ’enfant, je venais avec des cam arades m ’enivrer de liberté en ces lieux privilégiés, la nature tout entière se faisait c o m p lice du temps, suspendant toute notion de réalité. Trop tôt, la nuit nous surprenait étonnés et confus. Dans ce cadre a u jo u rd ’hui renou­ velé par la main de l'homme, serti dans un écrin de lac et de nature authentiq ue, je me suis pourtant im m édiatem ent senti à l’aise après tant d ’années d ’infidélités.

Tout y respire la détente et l ’har­ monie. Belle d ’azur aux yeux de soleil et de joie, Rive-Bleue sem ­ ble vivre hors du temps, po u r le seul plaisir de ses hôtes.

Des centaines de baigneurs s ’é­ battent déjà sur une belle plage de sable fin dont le maître des lieux assure la perm anente pro ­ preté. Au so rtir d ’une eau limpide, je me précipite, avide de soleil, sur la vaste pelouse, et la peau de mon corps offerte aux caresses de Phoebus respire par tous ses pores la fra îc h e u r bienvenue de cette « m oquette de verdure ». Tournant à regret le dos au lac, je me dirige ensuite avec ma fa­ mille vers la m agnifique piscine sise devant le restaurant. Ce der­ nier marie bois et béton aux c har­ mes de son environnem ent. Nous y pénétrons en passant par la

terrasse : bar pour l’apéritif, grill ou restaurant panoram ique pour M. et Mme Gourmet, snack-bar libre-service à l ’adresse de tous. Et puis, un coup d ’œil curieux à l’étage supérieur nous révèle des cham bres adm irablem ent meu­ blées, invitation pressante à ceux qui souhaitent p ro lo n g e r leur sé­ jo u r au gré de leurs désirs. Qui

dit mieux !

Un couple hautement qualifié, M. et Mme Mario Gilardoni, règne avec bonheur sur ce paradis de la gastronom ie tandis que le maî­ tre d'hôtel commente, avec la dis­ tin ctio n d ’un prince de la table, une carte de mets éblouissante

(9)

Petite fiche technique M. et Mme Mario Gilardoni 1897 Bouveret

Téléphone 025 / 7 47 23

Restaurant-bar, salle pour sociétés Chambres (18 lits)

Terrasse-jardin (300 personnes) Parking privé et à proximité Tennis, place de jeux pour enfants Fermé le lundi entre saisons

(celle des vins n’a rien à lui envier par exem ple !).

Oui, ici rien n’est laissé au hasard et il convient de s ’en ré jo u ir avec les am oureux de la vraie cuisine. En quittant Rive-Bleue, œuvre fu ­ turiste co nçue et réalisée par un homme de clairvoyance, M. Hans Arnold, je salue encore, à quel­ ques brasses, les prem ières lu­ mières du Bouveret, fier de sa qualité de port valaisan aux c o n ­ fins d ’un canton p ourtant tout

entier bercé par le vent des m on­ tagnes et dont la diversité s’af­

(10)

Le enable - Brusen et environs - Bagnes

Altitude 800 - 2300 m. - Sur la route de Verbier

Nouveau : TÉLÉSKI

DU GRAND TZAI (2300 m.)

exposition SUD

Remontées mécaniques - Ecole de ski Maisons de vacances - Auberge de Jeunesse - AJS

Chalets - Hôtels - Pensions - Restau­ rants

Relais gastronomiques aux menus variés du pays

Renseignements : Société de développement, tél. 026 / 7 13 22, Télébruson 7 16 37

M i c h e l L e b l o is

02580 E t r e a u p o n t ( F r a n c e )

Le 25 a o û t 1976. M onsieur le Directeur,

Fin juillet, je suis passé à l’imprimerie pour vous inform er que je ne me réabonnais pas a « Treize Etoiles » en raison du change élevé.

Après réflexion, j ’ai décidé de me ré ab o n ­ ner p o u r un an. Je ne puis me résoudre à être privé de cette belle revue qui m ’a p ­ p o rte chaque mois des échos de votre pays que nous aimons tant.

D onc vous pou v ez m ’envoyer le prochain num éro. Je règle la somme de 42 francs suisses p a r virem ent à v o tre compte postal. Je vous remercie et vous prie d ’agréer, Monsieur le D irecteur, l’expression de mes sentim ents distingués.

M. Leblois. K. J . W a l d e - P f e f f e r l é D i v i s i o n n a i r e L a C h a m o n e 1964 C o n t h e y - E r b i g n o n 23 septembre 1976. C om m ande Monsieur,

Je comm ande un abonnem ent de « Treize Etoiles », si possible le num éro d ’a o û t de cette année inclus.

En même temps, m a femme et moi tenons à féliciter vous et Me E d m o n d G a y de ce mensuel to u t à fa it admirable. N ous l’avons étudié soigneusement p e n d an t les six ans que j ’étais attaché de défense auprès de l’ambassade suisse en R épublique fédé­ rale et ne voulons plus nous en passer. Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les meilleures,

K. J. W alde-P fefferlé.

L’eau-de-vie de William

la plus demandée

en Suisse et dans le monde

/ l/ I A R T I G l\ iy V A L A I S - S U I S S E e a u -cU -u ie - de- d u Û & ù û i d iiiiU k , w / I i

S O N S

DE C L O C H E S

(11)

D o m i n a n t la s t a t i o n , à d e u x ^ ^ p a s d e s c h a m p s d e s k i et d e s r e m o n t é e s m é c a n i q u e s , au d é p a r t d e n o m b r e u s e s e x c u r s i o n s , le ' F l a t o t e i LE S É R A B L E S o f f r e a u x v a c a n c i e r s V la f o r m u l e d ' a v e n i r d e I'« h ô t e l à a p p a r t e m e n t s » . W . / S t u d i o s , 2 p iè c e s o u 3 p iè ce s, re s t a u r a n t , ba r, p is c in e , ' g a r d e r i e d ' e n f a n t s , c e n t r e d e s h o p p i n g - e x p r e s s . . . les h ô t e s y b é n é f i c i e n t d e le u r e n t i è r e lib e r té , d iv e r s e s f o r m u l e s d e l o c a t i o n é t a n t p o s s i b l e s : a v e c o u s a n s p e n s i o n , « a l l - i n » ( l o ­ g e m e n t , p e n s i o n , r e m o n t é e s \ \ m é c a n i q u e s , ESS, p a t in o ir e , t e n n i s , m i n i g o l f ) , et c . F L A T Ö T E C

1ES

ERABLES

Z I N A I J E l é g a n t i m m e u b l e r é s id e n ti e l m ê m e s p r e s t a t i o n s q u e le F la t o t e i les g la c ie rs Erab le s, a v e c p is c in e p r iv é e m a i s t o u t e f o i s s a n s la r e s t a u r a t i o n E e ô ta u ra u t U n jfe rm e S y m p a t h i q u e e s t a m i n e t d é c o r é d e m a n i è r e ru s t iq u e . G ril a u f e u d e b o is , c a r n o t z e t t y p i q u e p o u r s p é c ia li t é s au f r o m a g e , i n s t a u r a n t be â»orcbois R e s t a u r a n t d ' a l t i t u d e « S o r e b o i s » S n a c k s e l f - s e r v i c e e t g r a n d r e s t a u r a n t p o u r b a n q u e t s à 2 4 0 0 m. d ' a l t i t u d e , fa c e à l ' u n d e s p a n o r a m a s les p l u s g r a n d i o s e s d e s A lp e s . A rra n g e m e n t ski to u t c o m ­ pris: 1 semaine hôtel 1 re cl pension c o m p ì.+ r e m o n ­ tées mécaniques. piscine co uverte 4 5 0 — '4 pens. 4 0 0 .— T é l é p h e Z i n a l - S o r e b o i s 7 téléskis m de pistes balisées) S O C I É T É D 'E X P A N S I O N T O U R I S T I Q U E DE Z I N A L S. A V 027 / 65 14 34 - 65 17 50 G r î m e n t z 1570 m.

Becs-de-Bosson 3000

m. R o c - d ’ O r z i v a l 2800 m. 1 télésiège, 5 téléskis

Renseignements à l’Office du tourisme, tél. 0 2 7 /6 5 14 93

Pêche Ananas Citron Grapefruit Orange Fraise v tir Abricot William Framboise Tomate

A. MELLY

AMEUBLEMENTS

3960 SIERRE VISSOIE - VERCORIN

0 2 7 /5 5 031 2

RIDEAUX — TAPIS

ARTISANAT

(12)

Location hôtels, chalets et appartem ents

VERB1ER

VALAIS

1500 - 3023 m. Libre parcours sur 80 installations à travers 6 vallées

Renseignements : Office du tourisme, téléphone 026 / 7 12 50

g

a g e n c e m e n t d 'in té rie u r

r m i n T T T T T i m u M M H i M i m i n . i t t t t t t t t t î t t ti t r - ^ r n f t t h

G ertsd ien

FAITES APPEL A NOTRE

FABRIQUE DE MEUBLES

BUREAU D’ARCHITECTURE

(13)

50

ANS D'ACTIVITÉ DE

L’ UNION

COMMERCIALE

VALAISANNE

ASSURANCE-CHOMAGE M IC A 1975

19 74 ASSURANCE-ACCIDENT S

FONDS DE PREVOYANCE CAPUVA 1973

1972 SERVICE ORDINATEUR DE BUREAU

ASSURANCE M A L A D IE 1967

ASSIS TANCE TECHNIQUE 1965 INFORMATIONS COMMERCIALES

DOCUMENTATION COMMERCIALE 1965 URBANISME COMMERCIAL

COURS DE GESTION

65 URB

È

1965 RECHERCHE COMMERCIALE5 REI

f

CONVENTION COLLECTIVE

ALLOCATIONS FAMILIALES CACI

SERVICE D'ESCOMPTE 1926 SECRETARIATS COMMERCIAUX

1 9 2 6 1 9 7 6

U G O V A

CASE P O S T A L E 362

A V E N U E DU M ID I 6

(14)

S

o n s

e t

I

m a g e s

c ’est

aussi!

Pour vos hôtels, restaurants, bars, nous instal­ lons tous systèmes de sonorisation à des c o n d i­ tions très avantageuses

S

o n s

e t

I

m a g e s

Slerre, avenue du M a rché 9 027 / 55 32 02 Villeneuve, Gra nd-R ue 92 021 / 60 16 83 Salnt-Maurlce, Grand-R ue 24 025 / 3 62 36 Martlgny, Moya 2 0 2 6 / 2 25 89 Aigle, rue C o lo m b 5 0 25 / 2 11 12

Monthey, avenue de la Gare 0 2 5 / 4 30 30

Montana, Le Rawyl 027 / 41 68 62

Villars, G rand-Rue 025 / 3 23 23

Appelez notre spécialiste M. Roland téléphone 027 / 55 32 02

«

*

*

S

A

0

*

*

u

LA SEMEUSE

Ll CAfé QUE L'ON

SAVOURE.»

«

9

«

«

T orréfaction de café depuis 1900 2301 La Chaux-de-Fonds <f> 0 3 9 /2 3 1 6 1 6

0

*

»

0

n

■ M

P U X C E T IT

(15)

Soleil d e Sierre

V ieux-S ierre

Les vins de classe des

CAVES IM ESCH

Tél. 027 / 55 10 65

TR1SCON1

M E U B L E S MONTHEY A 50 m. de La Placette

nwgü

Ï I B B

l l g Ü ÏÏMttS ■WrtfflBhJ __j f

I N

m

S M B

Spécialiste du meuble

STYLE - R USTIQUE - C A M P A G N A R D FERMÉ LE LUNDI

ETOIL

Reflets du

P a r a ît à M a r tig n y c haque mois E d iteu r responsable : Georges Pillet F o n d ateu r et président de la commission de rédaction :

M e E d m o n d G ay R é d ac teu r : A m a n d Bochatay P hotographes : O s w ald R u p p en , René R id er A dm inistration, impression, expédition : Im prim erie P illet S. A., avenue de la G are 19 C H 1920 M a rtig n y 1 Abonnem ents : Suisse Fr. 38.— ; étran g er Fr. 42.—

Le n u m é r o F r. 3.50 Chèques postaux 19 - 4320, Sion Service des annonces : Publicitas S. A., 1951 Sion, téléphone 027 / 21 21 11 La rep ro d u ctio n de textes ou d ’illustrations, même partielle,

ne peut être faite sans une autorisation de la rédaction

26e année, N ° 10 Octobre 1976

Sommaire

Le livre du mois Sons de cloches Toussaint Les mariés d ’Emaney Mon frère Raphaël Potins valaisans Mots croisés O vronnaz, bucolique et familial Anzère, un miracle en quinze ans Des dingues à Anzère Que sont-ils devenus : Fernande, médaillée olympique

Leukerbad Das Aletschgebiet : Blatten/Belalp, Riederalp, Bettmeralp

The Ecology C enter of Aletsch Bridge Lettre du Léman Le C om ptoir : un record Les cinquante ans de l’Ucova : Réussir l’impossible

La presse au pressoir U n mois en Valais Les raisins

N o tr e couverture : T ra in d irect du chem in de fe r Bern e-Lö tsch b erg -S im p lo n ( B L S ) sur le via d u c de L u o g elk in ( rampe sud), entre les gares de H o h te n n et d*Ausserberg

(Ph o to W . S tu d e r, Berne) Dessin de S k y ll Photos G ir a rd , G n g elm a n n , Luisier, M o h r , Pichon, P ille t, Preisig,

(16)

0

g î S g

S

u r

' * V

t S S i s v

>

C* 0

#

Toussaint

Au-dessus, au-dessous du chemin,

sous les croix, ils dorment,

tous ceux que 'fai aimés.

Ils étaient, ils ne sont plus.

Ils sont plus que moi.

Car chacun a emporté un peu de mon cœur,

un peu de m on silence,

et il ne reste plus que ce bruit autour de moi,

ce bruit dans le vide immense.

O morts, vous vivez là où n ’est plus nécessaire

le signe et le langage.

Ce n ’est plus vous, c'est nous qui sommes les

mourants,

dans ce pays d'ici

où nous voulons être heureux et faire des heureux.

Le vôtre est plus beau.

Un jour, deux jours, nous saurons que veut dire

la vie.

Eternelle.

(17)
(18)
(19)

LES MARIES

D'EMANEY

Par Jean M o h r

(20)
(21)

C her ami,

C omme promis, voilà les photos choi­

sies parm i d ’autres, prises à l’alpage

d ’Em aney, au-dessus des Marécottes. Je

ne suis nullement un « spécialiste » du

Valais, p lu tô t un am oureux de ce can­

ton fascinant et tum ultueux que j’ai

appris à aimer to u t d ’abord en gravis­

sant quelques-uns de ses quatre-mille,

il y a bien longtemps. Actuellement j ’y

reviens p o u r caresser les pierres, obser­

ver le jeu des nuages, écouter le brame

des cerfs... Et puis, il arrive que je sois

convié à assister à une fête, comme ce

mariage d ’un berger et de sa bergère

dans un décor où soleil, vent et pluie

alternent.

D ire que cela m ’émeut et m ’honore

serait peu de choses : en réalité, j ’ai

hésité à prendre des photos, au début,

comme s’il s’agissait d ’une cérémonie

secrète. E t puis je me suis souvenu q u ’on

atten d ait de moi ces gestes profession­

nels et indiscrets qui aboutissent à ce

témoignage en images qui s’appelle

reportage photographique — et j ’ai fait

mon travail.

C ordialem ent

Jean M ohr

(22)

O n p o u r r a i t é c rire u n g ro s r o m a n avec les a v e n t u r e s vécues p a r R a ­ p h a ë l G ir a r d , q u i a re ç u le P rix de la V ille de M a r ti g n y . Le la u ré a t e n a v a it d ’ailleurs c o n sig n é q u e l­ qu e s-u n e s d an s u n o p u s c u le i n t i ­ tu l é « S u r le t r i m », p a r u e n 1916, à l’âge de d i x - h u i t ans. V o ici q u e l­ ques n o te s c o m m u n iq u é e s p a r son fr è re c a d e t Louis, d o m ic ilié à M a r ­ t i g n y , q u i a é g a le m e n t passé o n z e années a u H o n d u r a s . Elles ré v è ­ l e n t l’h o m m e a v e n t u r e u x , in g é ­ n ie u x e t a u d a c ie u x , m ais aussi le c h e r c h e u r in fa tig a b le , le s a v a n t q u i laisse u n h é rita g e e t h n o l o g i ­ q u e p ré c ie u x à la science : u n e v in g t a in e d e v o lu m e s consacrés plus p a r t i c u l i è r e m e n t au p eu p le m a y a e t à l’o rig in e des civilisa­ tio n s de l’A m é r i q u e c e n tra le .

Mon frère Raphaël

M o n frère R a p h a ë l a com m encé très t ô t à être u n hom m e. E n 1915, on adjuge à n o tr e père, e n tre p re n e u r, le p erce­ m e n t de d eu x tu n n e ls c o n d u isa n t a u x Jeu rs sur T ê te - N o ire . M o n frè re en d i­ rige les t r a v a u x . Il a d ix -se p t ans. Plus ta r d , il ra p p e lle r a so u v en t c o m ­ bien les ch an tiers de n o tr e p ère lui a u r o n t été utiles d an s ses fu tu res e n ­ treprises.

A d ix - h u it ans, il a déjà écrit et p u ­ blié d eu x o uvrages : « Le cen ten aire v a la isa n » en 1915 et « Sur le tr im » l’a n n ée suivante.

E n 1919, à v in g t et u n ans, il p a r t p o u r l’A m érique, plus p récisém ent au H o n d u r a s , des p ro jets pleins la tête. Il d é b a rq u e d an s u n p a y s en pleine

ré v o lu tio n . P lus d ’a u to rité , a u cu n e g a ­ ra n tie , é t a t de siège. C e H o n d u r a s - l à , c ’est l’inc onnu, l’im p ré v u . R a p h a ë l s’a ­ p e rç o it vite q u ’il a to u t à a p p r e n d r e d an s ce pays, et qu e sans cet a p p r e n ­ tissage to u t n ’est q u ’illusion. Il tr o u v e du tr a v a il com m e chef d an s un e b a n a n e ­ raie. Il a certifié c o n n a ître ce tra v a il. P o u r fa ire h o n n e u r à sa p aro le, en une n u it il a p p r e n d de ses o uvriers les r u d i ­ m ents de la cu ltu re de ces fruits. Il d o n n e sa tisfaction à la com pagnie, gagne de l’arg e n t, puis d o n n e congé à ses e m p lo y eu rs à leur plus g r a n d re­ gret.

U n ho m m e lui a fa it m iro ite r une f a ­ buleuse persp ectiv e : le com m erce des c h e v a u x ; ach e te r à l’in té rie u r du pays

«...du granit valaisan avec des nerfs û

(23)

Le bisse ( c o m m e e n V a la is ) a l i m e n t a n t l ’u s i n e é l e c t r i q u e d ’E l P r o g r e s s o

r

et une volonté de fer»

et les re v e n d r e sur la côte avec un gros bénéfice. Le b o n h o m m e a p p o r t e son expérience, R a p h a ë l son argent. Ils o n t acheté u n joli tr o u p e a u et s’en viennent sur la côte p o u r le v endre. Au m o m e n t des com ptes, le b o n h o m m e garde presque to u t l’a rg e n t. M o n frère le m enace de la justice, peine perdue. Son filou de c o m p a g n o n a re m p li t o u ­ tes les cartes de v e n te à son nom . R a ­ phaël est m êm e m enacé d ’escroquerie pour p r é t e n d r e à u n dû sans preuves. Ce sera sa prem ière leçon.

Après a v o i r re f a it u n peu surface, il est pris d ’une crise de paludism e. Il est inanim é, se fa it dévaliser et se re ­ trouve dans u n h ô p it a l : deuxièm e le­ çon. Il en f a u d r a encore b eau co u p de ces coups du sort a v a n t que R a p h a ë l ne dev ien n e l’h o m m e q u ’il est d evenu : un invincible. Il v e u t c o n n a î tr e to u t le pays. Le H o n d u r a s , c’est q u a t r e fois la superficie de la Suisse. M oins d ’un million d ’h ab ita n ts. Très m o n ta g n e u x , situé sur le q u a to rz iè m e parallèle. Il achète le m atériel indispensable au p h o to g rap h e a u to n o m e , p r e n d son b â ­ ton de p è le rin et en ro u te ! Il est to u t de suite in trig u é p a r les vestiges q u ’on t laissés un peu p a r t o u t les anciennes civilisations m a yas. Il v e u t savoir, et voilà c i n q u a n te ans a u m oins q u ’il i n ­ terroge et s’interroge. U n beau jo u r

V e s t ig e s à C o p a n Le m o u l i n de C o r q u i n

n o tr e p h o to g r a p h e a r r iv e à C o rq u in , n on loin des fameuses ruines de C o p a n . Il a le coup de fo u d r e p o u r ce paysage et ce gros village. C o r q u in à 830 m. d ’a ltitu d e , u n très b on clim a t, situé à deu x jo urs et dem i de ch ev al du P a ­ cifique et à trois bonnes journées de [’A tla n tiq u e .

Il sera to u jo u rs question de journées à cheval p o u r é v a lu e r les distances. Il n ’y a pas d ’a u tre s m oyens de lo c o m o ­ tion. A u cu n e ro u te n ’existe, encore moins de chem in de fer, ce dern ier n ’ex ista n t q u ’en p a ra llè le des océans. Les voies de c o m m u n ic a tio n sont des pistes lo n g e a n t so u v en t des précipices vertig in eu x .

D onc, l’e n d ro it lui p la ît. L a région p r o ­ d u it b eau co u p de café, d u riz, du t a ­ bac. Les gens d é p u l p e n t le riz et le café au m o r tie r et au p ilo n de bois. U n h o m m e d é p u lp e à g ra n d - p e in e c i n q u a n ­ te kilos p a r jo ur.

R a p h a ë l v o it les possibilités m e rv e il­ leuses q u ’on p o u r r a i t tire r d ’une force h y d r a u l iq u e m o trice avec m oulin et, p o u rq u o i pas, p ro d u i r e de l’électricité. Il s’installe en ce lieu, prospecte la rivière : un e eau a b o n d a n t e et de b onne déclivité. L ’industriel est né. Il fa it la to u r n é e des notables. O n lui p ro m e t de l ’aide. Il p a r t à San S a lv a d o r, a c h è ­ te de quoi m o n te r une p e tite usine, oh ! bien modeste.

Il co n stru it sur p lace une g ra n d e ro u e à aube, am ène l’eau, installe une d y n a ­ m o c o u r a n t direct, u n m o u lin à café : « E t la lum ière fu t ». U n peu p â lo tte , certes, m ais ça m arche. U n v ra i coup de to n n e rre . U n gros v illage a son usine électrique, ses rues éclairées, alors que la p l u p a r t des chefs-lieux d é p a r t e ­ m e n ta u x s’é c lairen t a u pétro le, à la bougie et les plus p a u v re s au bois ré ­ sineux.

Il ne sera pas d it q u ’u n chef-lieu v o i­ sin, G racias , n ’ait pas son usine. O n v e u t v o ir cette lum ière. R en d e z -v o u s est pris, une d iz a in e de cavaliers a r r i ­ v en t. Les gens de C o r q u in so n t fiers d ’être à la tê te du progrès. L ’usine est u n jo ujou. L a lum ière est faible — le b u d g e t é ta it si m in a b le — les fils c o n d u c te u rs tr o p minces, pas indiqués p o u r du c o u r a n t direct. Q u ’à cela ne tienne. C o r q u in ne v e u t pas p e r d r e la face. Le réseau possède d eu x e m b ra n c h e ­ ments. Q u a n d les visiteurs sont d ’un côté, on enlève le c o u r a n t de l’a u tre , et vice versa. Les visiteurs se d é claren t satisfaits. Il f a u t dire que les rasades d ’ea u -d e -v ie a v a i e n t créé l ’euphorie. La lum ière é ta it éclatante.

M o n frère est in v ité à visiter les lieux. L ’a f f a ire se p résente bie n ; elle est

(24)

con-clue. U n e b o n n e usine électrique avec tu rb in es leur est prom ise. R a p h a ë l tire les p la n s à l ’échelle, les fournisseurs de m achines usent de b on conseil.

C o m m e je raco n te, t o u t a l’a ir facile et sim ple et c’est p o u r t a n t une e n t re ­ prise de titans. P as d ’o u v riers qualifiés, ces gens n ’a v a ie n t ja m ais em p lo y é ni pelle, ni pic. Il f a u t to u t vo ir, to u t su­ p erviser. Le t r a n s p o r t des m achines à dos de m u let est un e épopée. L ’usine de G ra c ia s d o n n e un m a g n ifiq u e résultat. A u v u de cela, tous les chefs-lieux v e u ­ le n t le u r usine. L a r o n d e com mence. Il y eut C o r q u in , G racias, L a I n c a r n a ­ tio n puis on l’a p p e lle a u G u a té m a la . L à il c o n s tru it E squipulas, Q u e z a lte p e - que, P in u la , El Progresso. C h a c u n e de ces c o n stru ctio n s est u n défi à l’im p o s­ sible. Il f a u t être p a r t o u t à la fois. S itô t que l ’œ il du m a îtr e fa it d é fa u t, rien ne v a plus. C e so n t des m a r a th o n s à cheval e n tre le H o n d u r a s et le G u a ­ té m ala. Q u a n d il est au H o n d u r a s , on l ’a p p e lle au G u a té m a la . A peine a rriv é , o n le ra p p e lle a u H o n d u r a s . C ela d u re des années.

R ev en o n s au H o n d u r a s , à C o r q u in , la p e tite usine est submergée de tr a v a il . La puissance m an q u e. L ’usine est m inable, co m p arée a u x autres. Q u ’à cela ne tie n ­ ne, on v a en co n stru ire une autre. U n e v ra ie celle-là. U n b a rr a g e sur la rivière, d eu x kilom ètres de c a n a l d ’am enée d ’eau, une chute de 22 m ètres d o n n e u ne puissance qui, a u j o u r d ’hui encore, est suffisante. C e tte puissance est d o n ­ née p a r un e c o n d u ite forcée qui fa it to u r n e r une pelto n . E n plus de C o rq u in , la lum ière est tr a n s p o rt é e à trois v i l l a ­ ges : S an P e d ro , C u c u y a o u a et le U n io n p a r d eu x lignes à h a u t e te n sio n de 3000 k W h . D es m oulins d é p u lp e n t le café et le riz. U n g r a n d m o u lin à fa r in e est construit.

N ’oublions pas que nous sommes à l’in­ térieur du pays, sans route. Pour le moulin de farine, c’est une caravane de cinquante mulets qui trottine avec des charges invraisemblables dans des sen­ tiers impossibles. Pas de ponts sur les rivières. Le voyage dure une semaine, car les mules de charge ne vont pas aussi vite qu’un cavalier.

G râ c e à son initiativ e, C o r q u in est de­ v en u e un e cité industrielle. Il crée en­ core un e ta n n e rie , u n e f a b r iq u e d ’eau gazeuse, on f a b r iq u e égalem ent de la glace. II installe u n g r a n d m agasin. Il n ’est pas ra r e de vo ir, certains jours, un e c en tain e de mules c h a rg e a n t café, riz, fa r in e a u t o u r de l’usine.

Pris d an s ce to u rb illo n , m o n frère réus­ sit à p u b lie r des livres sur la culture précolom bienne. O ù tr o u v e -t-il son tem ps ? P e n d a n t ses longs v oyages à cheval, il p r e n d des notes, se d o cu ­ mente. Si l’on passe à m in u it d e v a n t son domicile, il y a to u jo u rs de la lumière. Il lit, il écrit.

Il est p r o p r ié t a ir e de cinq usines. Un jo u r, il décide de les v e n d re p o u r s’oc­ c u p er exclusivem ent d u p e u p le m aya et de sa culture. V o ilà t r e n te ans que son ac tiv ité est dirigée u n iq u e m e n t vers la science.

E n somme, je définis m o n frère ainsi : « C ’est d u g r a n i t v a la is a n avec une v o lo n té de fer et des nerfs d ’acier ».

Louis G irard .

Après l’écrivain Maurice C b a p p a z en 1966, l’historien A ndré D onnet en 1969 et le sculpteur Antoine Fornage en 1972 (posthume), la ville de M artigny a décerné son prix à un de ses enfants, Raphaël Girard. Un hommage public lui a été rendu à l’H ô te l de Ville en septembre dernier, récompensant ainsi ce savant, membre de nom­ breux instituts internationaux et auteur d ’une vingtaine d ’ouvrages qui fo n t autorité dans le domaine de la re­ cherche ethnologique, anthropologique et de l’histoire des religions de l’Am érique latine. Voici le lauréat (à gau­ che) avec son frère Louis, auteur de l’article ci-dessus, entourant le président Edouard Morand.

(25)

,

- J I N S

. „

l/MAISIXNS

L e t t r e à m o n a m i F a b i e n , V a l a i s a n é m i g r é

M on cher,

Je n ’ai pas encore dépassé l’âge des rêves agités. Ainsi, récem m ent, j ’assistai en songe à une r e n tré e des V alaisans qui s’é ta ie n t rendus à A oste à la foire de S ain t-O u rs. D e longues colonnes de v o itu re s et de cars d an s la n u it sor­ ta ient du tu n n e l du G r a n d - S a i n t- B e r n a r d après u n e so m m aire visite d ouanière. T o u t à coup un c o m m a n d o de m em bres de l’U c o v a , cette U n io n des c o m m e r­ çants valaisans, surgit de l ’om bre, b a r r a la ro u te et com m ença à je te r sur la chaussée des am as d ’objets les plus hétéroclites q u ’ils d é c o u v ra ie n t d an s les véhicules.

O u tre , bien sûr, les « V ierge et l’e n f a n t » en bois sculpté et autres figurines ou com positions de l’a r t v a l d o ta i n , ils tr o u v è r e n t de to u t : à boire et à m anger, d ’a b o rd , chianti, salam i, cannelloni, rav io li et tu t ti q u a n ti ; chaussures, che­ mises et c rav ates, équipem ents de ski, vélos dém ontables, jouets divers, ta n d is que dans des cam io n n ettes plus im posantes se tr o u v a ie n t m achines agricoles et accessoires divers p o u r les e x p lo ita n ts de l ’agriculture.

Ce fu t une belle em p o ig n ad e. Le le n d e m a in les m em bres de ce c o m m a n d o se d é v o ilèren t à la police et signifièrent à la presse q u ’ils a v a ie n t fa it cette d é m o n stra tio n p o u r p ro te ste r c o n tre les im p o rta ti o n s exagérées en Valais de p ro d u its italiens qui nuisent g ra n d e m e n t à leurs intérêts.

Les V alaisans spoliés fire n t p l u t ô t b o n n e figure p o u r ne pas en v e n im e r l’évé­ nement. C e u x à qui il restait quelques francs suisses n on c onvertis en lires s’a rr ê tè r e n t en ro u te d an s quelques re s ta u ra n ts p o u r m a n g e r raclettes et fondues au f o n tin e arrosées d ’u n b la n c im p o rté sous verre. Des cassatas à couleurs m ultiples et des salades de ban an es ou d ’a n a n a s f u r e n t com m andées pour les desserts.

N o n sans pester c o n tre ces r e s ta u ra te u rs suisses et sans é v o q u e r ces menus gigantesques q u ’ils a v a ie n t reçus p o u r trois fois rien dans ce p a y s am i. A trente, francs suisses p o u r trois, m o n cher !

Tout à co u p je me réveillai !

Mais ce n ’est pas possible ! J ’ai dû c o n fo n d r e avec un e a v e n t u r e sem blable et récente.

D onc je te prie de ne pas faire é ta t de cela a u -d e là de nos frontières. D e préférence ne rien c o m m u n iq u e r à la presse qui p o u r r a i t forcer l’événem ent et nous faire passer p o u r les e n fa n ts terribles de la Suisse.

C ’est sû rem en t l ’étourdissem ent que p r o v o q u e n t les tournées au C o m p t o ir de m a ville qui est la cause de ces cauchem ars.

Jam ais com m e cette année les V alaisans ne se sont m ieux retro u v és entre eux. Ils é ta ie n t to u t h e u re u x de se so u v en ir officiellem ent q u ’ils a v a i e n t des inventeurs, des fruits, du v in et du fro m a g e à raclette p r o v e n a n t d ’une c o m ­ mune v a la isa n n e si g ra n d e q u ’on lui a ttr i b u e le d ro i t de s’a p p e le r c anton. Là encore l’U c o v a é ta it présente, ta n d is que les M a r tig n e ra in s a p p r e n a i e n t enfin q u ’ils p o u r r a ie n t c a p t e r G u y L ux ou Georges M a rc h a is en direct de la France voisine, le jo u r où la T V ne serait pas en grève.

Précédem m ent on a v a i t fêté Emosson. A p rès d ’autres barrages, c ’é ta it un peu du réch au ffé, c a r ces exploits te chniques, qu i nous f r a p p a i e n t hier, sont a u jo u rd ’hu i éclipsés. E n tr e tem ps on a m a rc h é sur la Lune, a t te i n t M ars, perfectionné les bombes atom ique s et, ô dérision, in v e n té le « C o n c o rd e » ! Bien à to i et viens déguster m o n 92° O echslé que l ’O p a v , p o u r en stim uler la vente, v a a p p e le r « b ia n co del paese » et, s’il est rouge, le « g o ro n o ».

par E u g è n e G e x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 H o r izo n ta lem en t

1. Sa création, il y a quelques années, cau­ sa quelques remous. 2. D om aine skiable du district de Sierre. 3. Pa rtie de catch. - Ses beautés p arlen t à l’âme attendrie . - Le début du p atineur. 4. Sigle chrétien. - N o te à l’envers. - D ans une locution si­ gnifia nt de plus en plus mal. 5. Aconits de montagne. - E la rgit une ouverture. 6. Sans son article, hameau de Saint-M aurice. - Oracle bien incomplet. 7. La fin d ’une aurore. - Mélangée à l ’envers. 8. A urait fait un fameux sauteur. - Economisa à l’excès. 9. C hiffre romain. - Abré viation bien connue des militaires. - Désert de pier­ railles. 10. Préfixe. - U n bénéfice est quelquefois ainsi qualifié. - P ronom . 11. Il en est d ’artistiques, de sportives, de se­ crètes... 12. C a rrefo u r grison.

Verticalem ent

1. P ra tiq u e ra ie n t un certain sport. 2. Son nom est associé à celui du Mont-B lanc. 3. P o u r le pape. - Sportif incomplet. - P r o ­ nom. 4. Signal bref. - Serait un ancêtre des Romains. - Voile mal placée. 5. A rbre des forêts valaisannes. - Débarrasse d ’un in­ secte. 6. P artie de dette. - Elue abrégée. - Poil. 7. Fleuve espagnol. - Chlorure de sodium. - A u milieu de la pièce. 8. Un fleuve à châteaux. - R a fraîch it l’Italie. 9. Elle cacade. - Regardes. - Article. 10. V o n t avec les coutumes. - M ourir un peu. - U n saint bien court. 11. O n les chauffe en hiver. 12. D ans le district de Viège.

(26)
(27)
(28)

O V R O N N A Z

Bucolique et fa m ilia l

E t si nous parlions d ’O v r o n n a z en com m en çan t par dire du bien des M ay e n s -d e-C h a m o so n ?

Il est fini le temps, en effet, où C h a - mosards et Leytronins dialogu aien t à coups de caillou x sur les bords de la S alentze ou sur les contreforts de Loutze, tout cela pour un tas de bois m ort ou un génisson égaré !

Car les M ay e n s -d e-C h a m o so n f o n t aussi partie d ’O v r o n n a z ! Ils sont p eut-être l ’illustration la plus tan ­ gible de sa v o ca tio n véritable qui v eu t que pour v iv r e heureux il faut v iv r e caché dans les mélèzes. O v r o n n a z - M a ye n s-d e-C h am oson ... ce vaste territoire touristique ne fo r ­ m e aujourd’hui q u ’un seul ensemble, d ivisé certes au cadastre com m un al, mais d o n t les habitués n ’on t q u ’un seul et m êm e o b jectif : conserver à l ’ensemble ce caractère bucolique et fam ilial qui fait tou t son charme.

M êm e si certains prom oteurs se p la i­ sent à agiter quelques projets m iro ­ bolants, les indigènes, eux, répètent une phrase qui leur est chère : « N o u s ne v ou lon s pas être le Ver- bier de la rive droite ».

C e caractère pastoral, champêtre, paisible se retrouve un peu partout, à O v r o n n a z surtout durant la saison estivale. Les alpages et les prairies en tourant les chalets résonnent en­ core du bruit des trou peaux. Les v ie u x m ayen s transformés conser­ v en t leur cachet d ’antan, extérieu­ rement du moins. O n a banni le plus possible le béton des grands ensem ­ bles indispensables au d é v e lo p p e ­ m en t norm al d ’un lieu de vacances. La forêt a conservé intègres ses plus belles surfaces parsemées de sentiers pédestres. Il est sim p lem en t d o m m a ­ ge que l ’on n ’ait pas v o u é au tan t de sollicitude à l’égard des bisses, des

torrents d ’autrefois et aux bords romantiques de la S alen tz e qui ont perdu leur véritable attrait.

— C e qui ench an te le plus les hôtes qui d éfile n t ici, nous dit M. Serge Ricca, c ’est le calme, l ’absence de tout aspect citadin , l’éparpillemeni des constructions dans un écrin de verdure et ce p la t reposant que l ’on trou ve au cœ u r d e la station. O v r o n ­ naz étale ses chalets de 1200 à 150C mètres. N o u s ne sommes q u ’à une v in g ta in e de m inutes de la plaine, à m i-d istan ce p ratiquem ent de Sior et M artigny.

La station com p te m a inten an t 45C chalets, 6 hôtels et pensions ; tout cela représente 3 5 0 0 lits au total. Le; installations p our l ’h iver com pren­ nent actu ellem en t un télésiège et six téléskis d o n t le dernier en date celui de T zan ton n aire, con d uit le; skieurs « sur assiettes » à plus de

(29)

2 5 0 0 m . d a n s u n d é c o r p r e s t i g ie u x . P rè s d e 80 %> des h ô te s d ’O v r o n n a z s o n t d e s y m p a t h i q u e s v i g n e r o n s d e la r é g i o n d e L e y t r o n , C h a m o s o n , S a illo n , a u x c a v e s b ie n g a r n i e s , e t cela f a i t aussi p a r t i e d e son c h a r m e . A p r è s a v o i r r e v u c o m p l è t e m e n t , a v e c T é l é o v r o n n a z , son r é s e a u d ’i n s ­ t a l l a t i o n s t o u t en c o n s e r v a n t q u e l ­ ques p r o j e t s p l u s a u d a c i e u x e n c o r e d a n s ses ti r o i r s , a p r è s s’ê t r e o f f e r t des c o u r t s d e te n n is , u n e p a t i n o i r e n a t u r e l l e , d e u x lia is o n s r o u t i è r e s i m p e c c a b le s a v e c la p l a i n e , u n e r o u t e de c o r n i c h e en d i r e c t i o n d e F u l l y , u n i n s t i t u t i n t e r n a t i o n a l d ’e n s e ig n e ­ m e n t b a p t i s é « L a C o r d é e », u n e n o u v e l l e c h a p e l le , des se r v ic e s d e c ars j u s q u ’à S io n , u n m i n i - d a n c i n g , u n e d is c o t h è q u e , d es p is te s d e f o n d , des c o u r s d e g o d il le , des c o u rs e s p é ­ d e s tre s , u n e é co le suisse d e ski, u n c e n t r e s p o r t i f c a n t o n a l e n p l e in e t r a n s f o r m a t i o n , des e x p o s i t i o n s e t c o n c e r t s , d es t o u r n o i s d ’échecs, des b u r e a u x d ’a f f a i r e s , u n o f f ic e d u t o u ­ rism e , d es c e n t r e s d ’a c h a t m o d e r n e s , la s t a t i o n r ê v e d ’u n e p is c in e c o u v e r ­ te d o n t p l a n s , t e r r a i n e t f i n a n c e m e n t s o n t a s s u ré s o u p r e s q u e .

Si O v r o n n a z n ’est pas un centre d ’alpinisme proprement dit, il offre néanmoins des courses enivrantes par-delà les alpages animés toujours par les troupeaux, du côté de la cabane Rambert, des Muverans, de la D en t-de-M orcles, du H a u t-d e- Cry, de la D en t-F a v re ou, plus prosaïquement, sur le dos du Grand- Chavalard ou de la Grande-Garde d ’où la vue embrasse une large par­ tie du canton.

Comm ent ne pas chanter les beau­ tés des randonnées du côté de Pa- thiers, L u y -d ’A oût, O d o n n a z ou du lac de F ully ! C o n c l u o n s s u r u n e n o t e d ’h i s t o i r e en r a p p e l a n t q u e le p r e m i e r t o u r i s t e d ’O v r o n n a z f u t u n é v ê q u e , M g r H i l d e b r a n d J o s t , q u i, v e r s les a n ­ nées 1 6 0 0 d é j à , a i m a i t v e n i r se r e ­ p o s e r d a n s s o n « m a y e n d e la c h a ­ p elle ».

Un évêque qui s’y connaissait en fait de paradis ! Pascal Thurre.

(30)

Un miracle en quinze ans

A nzère, la station-m iracle fête cette année ses q uinze ans d ’existence. A l’heure où Zerm att, Saas-Fee ou C h a m p e x ava ie n t déjà passé le cap des cent ans, A n z èr e n ’était q u ’un lieu-dit connu seulement des bergers et des chasseurs.

Il y a q uinze ans, en effet, A n ­ zère v o y a i t arriver dans ses verts pâturages la première ligne électri­ que, le premier télé ph one et le pre­ m ier hôtelier perm anent. U n e année plus tard, en 1962, c ’est le coup de baguette m agique de la H o ld in g . Pro Anzère est fondé. O n g ou dron ­ ne aussitôt la route qui m o n te de S ain t-R om ain . O n fo n d e l’école de ski, on inaugure le téléski de

Bon-n efille et l ’H ô t e l de Chamossaire o f fr e ses premiers lits aux touristes. D ès lors, les choses iront très vite. T ou t un v illa g e v a naître ici en un temps record, un v illa g e avec ses quartiers de m azots, ses hôtels, ses télécabines, ses magasins, en atte n ­ d ant places de jeux, patinoire, pisci­ nes, sauna, salle de congrès a vec tra­ duction sim ultanée, école d ’alpinis­ m e et surtout plusieurs kilomètres de pistes.

— A u seuil de cet hiver, nous dit le directeur de l’O f fi c e du tourisme, A n zère o ffr e à ses hôtes une téléca­ bine, trois télésièges, sept téléskis desservant v in g t kilom ètres de pis­ tes d ont la principale, celle des M as­

ques, vie n t d ’être h om ologu ée pour recevoir l’élite in ternationale du ski. La station qui n ’ava it que cent lits il y a quinze ans, six cents il y a dix ans, pourra loger cet h iver en hôtels ou chalets plus de six m ille deux cents personnes.

A n z èr e est deven u la cap itale du yoga, de la gastronomie et du ski. L ’un des responsables d ’une des plus grandes agences étrangères, d ont le siège est à Paris, nous disait : — Je ne connais q u ’une clientèle enthousiaste depuis que j’ai décidé de lui offr ir les plus belles vacances q u ’il soit possible de passer sur ter­ re : l ’été dans les îles grecques et l ’h iver sur les pistes d ’A nzère. t

(31)
(32)

M ario R u p p e n R i n o M orard

C hristian R u p p e n j

W

P o u r q u o i resp ecter le ski t r a d itio n n e l parfait ? N ’est-il pas plus origin al d e f tr o u v e r u n sty le d é fia n t le p u r ism e de n os parents ? Q u e lq u e c h o se de d iffé r e n t du st e m christiana, des skis parallèles et d u p oids d u corps sur le ski aval. Q u e lq u e c h o se q u ’o n p o u r ra it b aptiser : « S. O . S. je ne p e u x plus m ’a rr ête r» ou « O . V . N . I . » A p p e l e z cela c o m m e v o u s v o u d r e z : h o t d o g , freestyle, ski a cr o b a tiq u e o u ski sauvage. P o u r n o u s l’im p o r ta n t c ’est de n o u s libérer des c o n tra in te s sociales, de l’é c o le et de la m o n o t o n i e q u o t id ie n n e . N o u s ne p r é te n d o n s pas rivaliser avec R o g e r Staub, A r t Furrer o u H e n r i A u th ie r . T o u t ce que n o u s v o u lo n s c ’est du plaisir et de la liberté. C e gen re de sp ort d em and e u n e b o n n e dose d ’in d é p e n d a n c e d ’esprit et u n certain a n tic o n f o r m is m e . P o u r n o u s d éb u tan ts, u n « b ack scratch er » o u u n « d a ffy » est u n e en treprise difficile. A q u an d le p érilleux arrière vrillé ? Flirter a vec la neige : grisant.

(33)
(34)

Mt-CoHon Rosablanche 3336 Aig. Rouges (frand-Dése'rt Lac de , Cleuscrf) T o r t i n i » ! 2044 L

THŸON 2000

LES COLLONS

1800 -SUPER-NÉRTDAZ ;!' 1730 ' p e n t de Nendäz

'M Æ

, : . Z Tracouet ^ Pr,v.w) y -/.

VEYSÔNNAZ

7233 .

iNDAZ

ISÉRAI

W ; x f ,

APROZ

Par la route blanche De B

Maye

8o in;

(35)

M t-Vélan 3734 La R uinette 3875

Petit-Com bin

ort 3328

1 des G eriga fies ^

m

.

Mt-Gefé 5o23 W k è s / i ] > Lac de Mauvoisin Les Attelas 2727 La Chaux y Les R u in ettes ro/x Savoleyres 3' 2354 f B i p b é s X V

V,v

Forêts à Thyon 2000 par Le Châble - Verbier - La Tzoumaz

des - Nendaz - Super-Nendaz et Yeysonnaz

(36)

Le t a b l e a u d ’u n e m è r e c o m b l é e .

QUE SONT-ILS DEVENUS?

Fernande

médaillée olympique

Elle a g a rd é ses y e u x immenses ouv erts sur un e espièglerie lég en d aire ta n d is que la silhouette c o n n u e p o u r sa solide m u s c u la tu re s’est affin ée : livrée a u x h o riz o n s de son en fan ce — Les M a r é - cottes / S a lv a n — F e r n a n d e Sch m id - B o c h a ta y a depuis lo n g tem p s oublié les heures de gloire qui fi r e n t d ’elle une c h a m p io n n e de ski comblée. A u j o u r ­ d ’hui, la grâce de P a tr ic i a (six ans et dem i) et la te n d re m o q u e rie de R a p h a ë l (trois ans) f o n t de la V a la isa n n e établie à F rib o u rg une m ère com blée. U n e m ère qu i se so u v ien t sans re g re t d ’une longue a v e n tu r e vécue à cent à l’h eure dans l ’e n fer du cirque blanc.

C ’est v ra i, chez F e rn a n d e , pén étrée de la nécessité d ’assum er sa c o n d i tio n de mère, l’é poque de la jeune fille dev en u e à certains égards u n « r o b o t » bien h u i­ lé p rête à sourire :

— A près h u it ans de com pétitions, les enfants, c ’é ta it n o u v e a u . E t puis, j’en av ais m a r r e de me p ro m e n e r, de ces valises, de ces hôte ls, des kilom ètres p a rc o u r u s, des gens a u t o u r de moi. Je ne p o u v a is plus s u p p o r te r ces ques­ tions qui a t te n t a i e n t à to u t e n o tio n de liberté. O u i, j’av ais a t t e i n t le nive au de s a t u r a tio n . D ’ailleurs, p e n d a n t deu x ans, je n ’ai pas f a i t de ski, je ne pou v ais plus v o ir la neige.

S u c c o m b a n t u n in s ta n t au c h a rm e d ’une p ir o u e tte effectuée p a r R a p h a ë l sur le b a lco n du chalet fam ilial, F e r n a n d e re ­ v ie n t à des ré alités to u c h a n te s :

— M a i n te n a n t , c’est m a fille qu i me f a i t p e u r lo r s q u ’elle skie avec des p e ­ tits copains ; je n ’ose pas reg ard er. Sacrée P a tr ic ia , digne fille de sa mère, qui a v o u e av ec c a n d e u r : « M a m a n , le v r a i pays, c ’est en V alais. »

— J ’ai des e n fa n ts a dorables, r e c o n ­ n a î t la V a la isa n n e ; ici, ils a p p r e n n e n t à d é c o u v rir la sincérité de la n a tu re . C ’est v ra i, je me sens bien d an s m a peau...

Serait-ce à d ire que le s p o r t a it c o m p lè ­ te m e n t d is p a ru des h o riz o n s de F e r n a n ­ de ? U n n o n catég o riq u e laisse d e v in e r l’a f f ir m a ti o n d ’un ca ra c tè re bien tr e m - pé :

— J e fais b eau c o u p de tennis p a rc e que j ’y tr o u v e , o u tr e l’exercice, u n e saine a th m o s p h è r e de c a m a ra d e rie ; j ’ai be­ soin de c o n t a c t h u m a in et d ’a m itié sur­ to u t.

Si la n a t a ti o n lui a p p o r t e , p a r ailleurs, quelque satisfactio n — bie n q u ’elle a v o u e n ’y être pas dans son élém ent — l ’e x -c h a m p io n n e souscrit v o lo n tie rs a u x exigences de la m a rch e. C o n fid e n c e a rr a c h é e à g ra n d - p e in e : elle é ta it au n o m b r e des centaines de p a r t ic i p a n ts inscrits p o u r la ra n d o n n é e S ierre-Z i- n a l : test p ersonnel v o u lu com m e une a f f ir m a ti o n d ém o c ra tiq u e , débarrassée de to u t c a rc a n com p étitif. D é f in i ti v e m e n t libérée du poids m o r a l de sa c o n d itio n p h ysique, F e r n a n d e p r e n d le tem ps de souffler. E t de tr in q u e r le v e rr e de l’amitié... ... la c h a m p i o n n e a v é c u !

(37)

Leukerbad

$ V . e 1

Fitness-Spezialferien in den A lp en , lanciert v o m W alliser Verkehrsverband in Z u sam m enarbeit m it verschiedenen Kurorten : H i t der Saison ! Gäste aus D eu tsc h la n d ( D ü s ­ seldorf, M ünschen, H a m b u rg , Berlin) fliegen direkt nach Sitten und gelangen v o n dort aus zu den gebuchten Kurorten im W allis. Leukerbad ist dabei !

Zwei S tunden Flug m it dem Jet — und d ann ins weisse, heisse V ergnügen des Thermalkurortes im D a la t a l : Schnee a u f Torrent und G em m i und heisse B äder im Tal. O rganisator ist die M o u n ta in -J et-T o u r s-A G ., Zürich (M enta-Reisen). G ebucht w erden k önn en eine oder z w e i W ochen des w in terlich en Vergnügens, in der Z eit v o m Tag v o r H e ilig a b e n d bis zu m T a g v o r Ostern.

Günstiger Pauschalpreis in clusive Flug m it Sata-Flug- zeugen, die in einem zw e istü n d igen Flug die deutschen Gäste v o n Sitten zurück nach D eu tsc h la n d fliegen und die nächsten Gäste v o n dort nach Sitten bringen. (M it­ beteiligte K u rorte : Saas-Fee, Grächen, O b e r w a ld (für Langlauf). A m in o n a , A nzère, H a u t e - N e n d a z .

Gemeinsam m it der « S ch w e ize r Illustrierten » organ i­ siert der Verkehrsverein Leukerbad w ied er die beliebten W in tersp ortw och en . U n te r den Teilnehm ern find en neu ! Verlosungen statt, w obei G ratis-A rrangem ents zu g e w in ­ nen sind. R ü c k z a h lu n g für den, der schon b ezahlte und — g e w in n t !

Eine V erlosu ng in der D e z e m b e r w o c h e ( 1 1 .- 1 8 .1 2 .7 6 ) und je z w e i in den folgen den W och en im Januar (15.- 22.1.77, 2 2 .-2 9 .1 .7 7 ) . L. K.

(38)
(39)

Das Aletschgebiet

(40)

Blatten-

Belalp

D a s A letschgebiet w ä re nich t v o l l ­ ständ ig ohne die R egion B latten - Belalp. Sie liegt gewissermassen ob den Füssen des längsten Gletscher­ stromes Europas.

U n d sie hat ihre eigenen R eiz e und ihre eigenen schnellen Zufahrten. Z u fahrten heisst nicht dass das A u to am R a n d e der Piste bleibt. D a s ist schliesslich das m ütterliche Blatten, das dem G ast zur « T oc h ter B eialp »

die W ege ebnet m it einer L u ftseil­ bahn.

W as ihn bis herauf nach Blatten b rachte — das eigene A u to — f in ­ det a u f einem P a r k p la tz unter 300 G leichgesinnten Raum .

O h n e Parkgebühren !

Ein seit A u g u st dieses Jahres in Be­ trieb gen om m ener neuer Postkehr- p la tz und Car-Term inus lässt diesen « Tram » a u f Pneus ihren eigenen Bereich, a u f dem sie ruhen können. R uh en aber w ird der Skifahrer nicht, bis dass er das Ziel seiner W ünsche erreicht hat : die Belalp. « Bin i Belalp, bin i C h in ig » — d ie­ ses Im h a sly -W o r t gilt im m er noch, gilt erst recht, seit grosse G e lä n d e­ verschiebungen vo rg e n o m m en w u r ­ den, um die Pisten n och w in te r ­ sicherer zu m achen, so dass der S ki­ fahrer a u f B elalp Aussicht hätte, au ch « K aiser » zu werden.

D a s sonnige Belalp bereichert sich m it einem neuen H o t e l an der T a l­ station des S kilifts Sparrhorn. Eine Terrasse h ilf t den Sonnenanbetern, ihren K u lt zu verrichten u nd neue Gläub ige zu gew in n en , die der Sonne und dem Schnee huldigen.

Ü b e r der M ö g lich k eit herrlicher A b ­ fahrten soll aber nicht u nerw ähnt bleiben, dass für die Freunde des Eis­ la ufs in Blatten — der P lattfo rm zur B elalp — in diesem W in ter erst­ mals eine N a tu re isb ah n hergerichtet wird.

Références

Documents relatifs

Linear models were used to compare categorical feeding types (BR, IM, GR) and to investigate the interrelations between body mass, feeding type (as %grass), and masseter mass

For example, the ultrasonic amplitude variations for air gaps of different thicknesses between non-glued lamellas was measured precisely for the first time (down to a level of -50

High-dose thiopental in the treatment of refractory status epilepticus in intensive care unit.. Zarovnaya EL, Jobst BC,

Several publications in the German-language dental litera- ture over the last few years have reported a functional rela- tionship between orthopedic findings (spinal scoliosis,

The analysis of two different sets of monoclonal autoantibodies derived from lupus-prone mice revealed remarkable differences in the pathogenic potentials of different IgG

Concluding the present paper I would like to go back once again to the non- epistemic interpretations to show how a careful consideration of the context dependence of the

In his obituary for Stern Rabi wrote: “Some of Pauli’s great theoretical contributions came from Stern’s suggestions, or rather questions; for example, the theory of magnetism of

The development of µ-opioid receptor antagonists with an action restricted to the periphery is therefore necessary to prevent the effects of opioids on the gastrointestinal