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Reflets du Valais année N° 10 Octobre 1980 Le numéro 3 fr. 50

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La reproduction de textes ou d'illustrations, mêm e partielle n e peu t ê tre faite sans u n e autorisation de la rédaction

3 0 e année, N° 10 Octobre 1980

Sommaire

L’hiver alpin Tourism e valaisan: Trois questions au d irec teu r de l’UVT

Tourisme, petite revue m ensuelle U n sere K urorte m elden Cirque Les vallées de lum ière Les d é b ard eu rs du ciel Ski de fond à Conches Lauf a u f langen Latten L’époque héroïque du ski Skyll M ots croisés Potins valaisans V endanges Treize Etoiles-Schnuppen Die Briger B ahnhofstrasse Une jo u rn ée chez les castors Un mois en Valais N o t r e c o u v e r t u r e : L e la c d e L o u v i e s u r F i o n n a y , le G r a n d - C o m b i n e t le C o m b in - d e - C o r b a s s iè r e ( P h o t o G. P i l l e t ) L i t h o g r a p h i e s d e R u t h F r a u e n f e l d e r - D e s s in s d e S k y l l P h o t o s Besse, B ille , O f f i c e n a t i o n a l s u is s e d u t o u r i s m e , O f f i c e d u t o u r i s m e d e Saa s-F ee, P ille t , P re is ig , R u p p e n , S a n d e r , T h u r r e

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L’hiver alpin

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Si la décou verte du tourism e estival a été précéd ée d ’une longue p ério d e préparatoire, s ’il fallut encore bien des pionniers après l’a p p el de Rousseau au reto u r à la nature et après Haller, le chantre des A lpes, il n ’en fut pas d e même d e la Suisse alpine p en d a n t la saison froide: on dut a tten d re j u s q u ’à la fin du siècle passé p o u r q u ’elle se réveillât d e son long som m eil hivernal. Ce que l ’on cultivait p récéd e m m e n t en hiver, c ’étaien t des veillées au coin de l’âtre. Se risq u er su r les pentes glissantes eût été te n ter Dieu. Il fallut l ’impulsion men­ tale donnée p a r la relation du voyage au Groenland de l’homme d ’Etat et explorateu r F rid tjo f Nansen p o u r inci­ ter, en 1891, Christophe Iselin, puis bien d ’autres à sa suite, à se m ettre à g lisser sur des skis et à organiser la fameuse course à skis du Pragel.

A p r è s le p rem ier skilift des années 3 0 sur la p en te du Bolgen à Davos, des milliers d ’autres ont été construits; des hôtels d ’été se so n t mués en hôtels d ’hiver; des voies ferrées et des liaisons routières s o n t devenues sûres en hiver aussi. La p ra tiq u e du ski a d ép a ssé la limite des trois mille mètres, ce qui en fait également un s p o r t d ’été.

Nous sommes donc reconnaissants aux pionniers de l’hiver alpin p o u r leur clairvoyance et leur action nova­ trice. Les générations à venir con sidéreron t aussi comme des pionniers ceux qui, depuis des années, nous m ettent en garde contre les em piétem en ts abusifs de la techni­ que dans nos montagnes: «Assez de technique dans les A lp e s! proclament-ils, nous voulons g a rd er notre grande

réserve de délassement.»

C’est ainsi que le pion n ier est non seu lem en t celui qui crée un nouveau courant de loisirs et fait a ccéder un pays en tier aux jo ie s de l’hiver, mais aussi celui qui, plus tard, dénonce l’extension déraisonnable de l’exploita­ tion hivernale.

W erner Kämpfen

A n c ie n d i r e c t e u r

de l ’O ff ice n a t i o n a l suisse du to u ri sm e

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TOURISME VALAISAN

Trois questions au directeur de T U V I

M. Firm in F o u m ie r rép o n d a n t aux trois q uestions posées p a r Hugo Besse

Comment voyez-vous le rôle de l’Union valaisanne du tourism e et de son directeur?

Le rôle de notre organisation est dé­ fini dans la loi du 13 novem bre 1975 su r l’organisation de l’Union valai­ sanne du tourism e et des sociétés de développement. Il s’agit d’assu rer l’information et la publicité en faveur du tourism e valaisan en Suisse et à l’étranger.

Je ne saurais imaginer une activité efficace de l’UVT sans une étroite col­ laboration avec l’Office national suisse du tourism e à Zurich et ses agences à l’étranger, avec l’Etat du Valais, en particulier avec le service du tourisme, avec diverses organisa­ tions professionnelles et économi­ ques telles que l’Association hôte­ lière du Valais et la Fédération éco­ nomique du Valais.

Je ferai une m ention toute spéciale de l’OPAV (Organisation de propa­ gande pour les produits de l’agricul­ ture valaisanne) avec qui l’UVT colla­ bore depuis bientôt vingt ans. Cette collaboration est appelée à s’intensi- fier à l’avenir. Les moyens financiers de l’OPAV et de l’UVT étant plutôt restreints, il est dans l’intérêt de cha­ cune de nos organisations de conju­ guer leurs efforts dans toute la m e­ sure du possible et de réaliser, en Suisse plus spécialement, une publi­ cité globale en faveur du Valais. Il faut p ar ailleurs relever que les pro­ duits de notre agriculture condition­ nent dans une certaine m esure notre gastronomie qui, elle-même, fait par­ tie intégrante de notre tourisme. Pour aborder l’activité de l’UVT sous un angle plus particulier, je dirai que notre organisation ne doit pas «vendre», mais «faire vendre», c’est- à-dire favoriser la commercialisation

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de nos produits touristiques en gar­ dant bien à l’esprit que le tourism e traditionnel, le tourism e de vacances, est et restera la base du tourism e va­ laisan. De plus en plus, l’esprit et les techniques du m arketing doivent orien ter nos efforts. Ce n ’est pas le lieu pour se livrer ici à une longue dissertation su r le m arketing que l’on peut définir de façon lapidaire en se posant les questions suivantes, préa­ lablement à toute action: «vendre quoi, à qui, où, quand, com m ent?» Il s’agit en fait de s’adapter au marché. Un effort particulier doit être en tre ­ pris pour développer ce que j’appelle­ rai le «tourisme produit», tels que le safari-mulet (qui existe depuis huit ans), les sém inaires d’entreprises et

réunions professionnelles, le troi­ sième âge, etc.

En collaboration avec les stations, en particulier avec les directeurs - j’y at­ tache u n e im portance prim ordiale - nous pourrions e n tre p ren d re des ac­ tions spécifiques et réaliser une pu­ blicité spéciale auprès des autocaris­ tes, des écoles (pour les prom enades scolaires, par exemple), etc.

Il est bien entendu que suite à la ré ­ duction de personnel résultant de la restructu ration décidée p ar notre co­ mité, il est indispensable de fixer un ordre de priorités rigoureux en fixant des objectifs précis à atteindre par une planification stricte du travail. Quant à m on rôle de directeur, je le conçois comme celui d’un anim ateur,

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Jeux de glace aux p atinoires de Sion e t de C ham péry

d’un coordinateur d’une équipe de travail qu’il s’agit tout d’abord de com pléter en s’assu ra n t les services d’un collaborateur de langue alle­ mande, du Haut-Valais, ayant de bon­ nes connaissances du français et de l’anglais. Etant bien entendu que le directeu r ne peut pas tout faire tout seul, il y a lieu de déléguer et de ré ­ p artir les tâches en utilisant au m ieux les compétences de chacun, ce qui entraîne une productivité accrue et une plus grande motivation du p er­ sonnel.

Le Valais connaît deux saisons touristiques principales: l’été et l’hiver. Quelle est leur im portance respective?

Il est bien évident qu’à l’origine le tourism e valaisan était essentielle­ m ent axé su r la saison d’été. Sans vouloir re m onter trop loin, je relève­ rai sim plem ent que les nuitées hôte­ lières d’été au début des années 50 re p résentaient environ les deux tiers du total annuel. Ce rappo rt ne s’est pas tout à fait inversé, mais la propor­ tion est actuellem ent de l’ordre de 55% pour l’hiver et de 4 5 % pour l’été. Cette évolution est due essen­ tiellem ent à l’énorm e engouem ent qu’ont connu les sports d'hiver au cours de ces d ernières décennies. Il faut par ailleurs relever que la concurrence pour les vacances d’hi­ ver se limite essentiellem ent à quel­ ques pays lim itrophes de la Suisse, contrairem ent à l’été où la concur­ rence est quasim ent illimitée. Cependant, la tendance au re to u r à la n a tu re et l’aspiration d’une masse toujours plus grande de touristes à des vacances personnalisées sont un gage pour la Suisse - et le Valais en particulier - axée essentiellem ent su r le tourism e individuel.

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Jeux de neige s u r la place d 'E m e n et à Thyon 20 0 0

Les prévisions à court et moyen term e pour notre tourism e sont rela­ tivem ent favorables. La saison d’hi­ ver 1979/80 a enregistré d’excellents résultats. La saison d’été 1980, hypo­ théquée en ses débuts par un tem ps pluvieux et m aussade, sera finale­ ment assez favorable. La prochaine saison d’hiver s’annonce bien. La m é­ téorologie et les conditions d’ennei­ gement au ro n t évidemm ent encore leu r mot à dire.

Il est difficile de se h asa rd er à des pronostics à plus longue échéance, tant l’évolution est dépendante des fluctuations conjoncturelles in tern a­ tionales, des variations des cours de change et des taux d’inflation dans les différents pays. A une époque où le carb u ran t a une propension évi­ dente au renchérissem ent, où le cli­ m at politique et social dans de nom ­ breux pays a tendance à se détério­ rer, la situation centrale de la Suisse, au milieu d’un m arché de trois cents millions de consom m ateurs avides de vacances, devient un atout toujours plus évident pour une région touris­ tique.

N ’y a-t-il pas des réticences de la part de certaines stations vis-à-vis de l’UVT?

En toute objectivité, il faut bien r e ­ connaître que les relations entre l’UVT et certaines stations p our­ raient être m eilleures. Le problème n ’est pas spécifique au Valais. Il existe dans toutes les régions touris­ tiques de Suisse. Ce n ’est pas une rai­ son pour l’ignorer, bien au contraire. Cette situation résulte du fait que l’UVT a pour mission de faire de la publicité et de l’information en fa­ veur de l’ensemble du tourism e

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Les bienfaits du soleil à Sorebois/Zinal e t de l’e a u th erm a le à Loèche-les-Bains

san, alors que les stations ont des in­ térêts plus spécifiques à défendre en fonction de leu r clientèle, de leur équipem ent et de leu r caractère p ar­ ticuliers.

Pour am éliorer cet état de choses, nous allons faire un effort dans le do­ m aine de l’inform ation de l’ensemble des stations, ce qui perm ettra certai­ nem ent de dissiper bien des m alen­ tendus qui peuvent parfois conduire à des litiges. Dans toute la m esure du possible, nous devons également faire u n effort pour intensifier les contacts directs en tre les responsa­ bles et le personnel de l’UVT et des stations. Si l’on dit, d’une façon géné­ rale, que rien ne rem place les contacts hum ains, ceci est d’autant plus vrai dans le domaine du tou­ risme.

Je tiens à a ssu re r les stations de ma totale collaboration et de celle de l’UVT, en étant persuadé que, grâce à un effort de com préhension m u­ tuelle, nous pouvons concilier nos différents objectifs et collaborer de façon efficace pour servir au m ieux le tourism e valaisan.

Dans cet esprit de recherche d’une plus large coopération, une rencon­ tre est d’ores et déjà prévue avec les directeurs des offices de tourisme. Si vous perm ettez une conclusion, j’aim erais insister su r l’im portance de la qualité de l’accueil, sans lequel les effets de la publicité, que ce soit à l’échelon national, régional ou local, ne peuvent atteindre le u r pleine effi­ cacité.

Quand on sait que la publicité de bou­ che à oreille, provoquée par des hô­ tes satisfaits, est le facteur le plus im­ portant du choix du lieu de séjour, il faut bien adm ettre qu’on ne fera ja­ mais assez pour am éliorer l’accueil.

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TOURISME

Livre de poche

de la presse touristique

L’édition Condor 1980-81 du

«Livre de poche de la presse tour ristique» contient de A à Z to u t ce qui se rap p o rte au tourism e in ter­ n ational - plus de 6000 perso n ­ nes: journalistes, p resse périodi­ que, quotidienne et spécialisée avec leu rs réd acteu rs, service d’inform ation, radio et télévision, b u re au x de presse d’organisa­ te u rs de voyages, compagnies aé­ rien n es, b u re au x de tourism e et leu rs re p rése n tan ts en Allema­ gne, Suisse et A utriche, inform a­ tions d'exploration, d’enseigne­ m ent, hôtellerie, classem ent des stations b alnéaires et th erm ales, a u to rités chargées de fonctions officielles, institutions in tern atio ­ nales, etc., y so n t ré p erto rié s et publiés p a r Kroll-Verlag, D-8031 Seefeld/O bb.

L’affiche de novem bre

Q uelques expositions et au tre s m anifestations program m ées en novem bre:

A S ierre : 6, Champion Jack D u­ pree (jazz); 14, récital Alexis Go­ lovine, pianiste ; 16 au 31, exposi­ tion Bagnoud; 21 au 25, foire de la Sainte-C atherine ; 26, récital Yvan Rébroff.

A Sion: 1 au 15, exposition Zur- briggen, p ein tre, et Schwarz, scu lp teu r; exposition collective de l’APSA; 21, Salon des petits form ats (jusqu’au 20 décem bre) ; A M artigny: 1, exposition Bum at- Provins (jusqu’au 23); 1, F ernand Dubuis, p e in tre; 29, R ené-P ierre Rosset, peintre.

Vacances d’hiver

Le nouveau guide des logem ents de vacances «Hiver 1980/81» d’Interh o m e est sorti de presse. Avec 5870 a p p artem en ts/m ai­ sons à lo u er dans des stations mo­ d e rn es ou des chalets dans des vallées solitaires des Alpes, allant du simple studio p o u r deux p e r­ sonnes à la villa de luxe po u r dix- hu it personnes, le choix est vaste. Interhom e, ch. François Leh­ m ann 22, 1218 Grand-Saconnex GE, m et g ratuitem ent à disposi­ tion ce guide de 184 pages illus­ trées.

Transports avantageux

Les rem o n tées m écaniques ém et­ ten t depuis m ai 1980 le téléchè­ que en lieu et place de l'abonne­ m ent p o u r tran sp o rts p a r câble. Il est valable s u r plus de mille funi­ culaires, télécabines, télésièges et téléskis, au prix de Fr. 100.-. Le carn et de chèques contient des bons de Fr. 100.- qui d o nnent le droit de r e tire r des billets ordi­ naires p o u r adultes et pour e n ­ fants avec environ 20 % de

réduc-PETITE REVUE MENSUELLE

tion s u r les télép h ériq u es et 20- 30% s u r les téléskis. Le téléchè­ que p e u t être obtenu au guichet de la p lu p art des stations infé­ rie u re s des rem o n tées m écani­ ques, au p rès du TCS et de l’ACS, ainsi qu ’au secrétariat de l’Asso­ ciation suisse des en trep rises de tran sp o rts p a r câbles, Dählhölzli- weg 12, 3000 B erne 6.

L’ab onnem ent de sport de Ver- bier p erm et cet h iv er u n e esca­ pade s u r les pistes de Champex et les titulaires de passeports ski cir­ culeront gratu item en t en car de

H aute-N endaz à Super-Nendaz. A

l’e n trée de Saas-Fee, u n parking p o u r 950 voitures s e ra m is en se r­ vice au mois de décem bre. No­ vem bre v e rra la mise en service du p rem ier «m étro des neiges » de Suisse: il s ’agit du funiculaire

Zermatt-Sunnegga, installation

u ltram o d ern e de passé 20 m il­ lions de francs, e n tièrem en t creu ­ sée dans le roc. Capacité h o raire de 2600 perso n n es et dénivella­ tion de quelque 700 m ètres fran ­ chie à la vitesse peu com m une de 36 km ./h.

P o u r le tran s p o rt des véhicules à travers le tu n n el du Lôtschberg, le BLS a de nouveau prévu des train s su pplém entaires po u r les week-ends des vacances d’au ­ tomne. Inform ations p a r les asso­ ciations autom obiles et dans les gares desservies p a r la ligne du Lôtschberg. SU. .. " î

H

UNSERE A^URORTE

M ELDEN

Ruine verschwindet

Das vor 130 erb au te Hotel Jung­ frau auf K ühboden, am Wege zum Eggishorn u n d M ärjelensee liegend, w urde letzten M onat dem E rdboden gleichgemacht, nachdem es O stern 1972 abge­ b ra n n t w ar u n d als Ruine am W e­ ge stand. M it ihm verschw and ein Zeuge a lte r H oteltradition, d er seine Glanzzeit um die J a h rh u n ­ dertw ende bis in die Dreissiger- jah re u n se re s J a h rh u n d e rts h at­ te. D er Nam e H otel Jungfrau lebt fort im n eu en Hotel auf Kühbo- den, das seit v ier Ja h re n in Be­ trieb ist.

Tagung im R ittersaal des Stockalperschlosses

A nlässlich d er OGA - O berwalli­ ser G ew erbeausstellung - tagten im Rittersaal des Stockalper­ schlosses die V erkehrs d irek teren u n d -Sekretäre. U n te r dem Präsi­ dium vom P räsidenten des W W , H u b ert Bum ann, w urde ü b e r die

touristische Signalisation des

Kantons - nach dem Vorbild d e r W aadt - beratschlagt, bei d er die M ithilfe d e r einzelnen V erkehrs­ vereine u n erlässlich ist, sowie ü b e r die H erausgabe eines n euen R eiseführers. Auch h ie r ist ein gewisses Vorbild das vom TCS lancierte, allbekannte Buch. Man redete sowohl e in er verm eh rten Z usam m enarbeit zwischen «un­ ten u n d oben» das W ort wie ei­ n e r v e rm e h rten W erbung im

deutschsprachigen Raum, aus

dem sich die m eisten Gäste re k ru ­ tieren. Die W ahl des n eu en Di­ rek to rs des W W w urde erst eini­ ge Tage sp ä ter getroffen in der P erson des bisherigen Vize, F ir­ m in F o u m ie r aus Nendaz. Es w ar ein guter Entscheid, den n Firm in F o u m ie r erfüllt die Forderung n ach Zweisprachigkeit franzö­ sisch-deutsch. Sobald d e r neue D irektor des W W Gelegenheit erhält, sich zu erw eisen, w ird er es tu n u n d - besteh en !

N eue T herm albäder

Am 18. O ktober w u rd en in Leu­ kerbad die n eu en Burger-Ther­ m albäder offiziell eingeweiht. Die B urgergem einde verfügt damit ü b e r den grössten T herm albäder- Komplex E uropas in d e r Grössen­ ordnung von 1100 Q uadratm e­ tern W asserfläche. Pro M inute fördert die B urgergem einde als B äderbesitzerin 1200 Liter T her­ m alw asser, dessen W ärm e von 28 bis 41 G rad reicht.

Parkplatzsorgen ade!

Auf die W intersaison hin w ird in Saas-Fee das n e u e P arkhaus in Betrieb genomm en, das 900 Park­ plätze in den Geschossen und noch 100 auf dem Dach anbietet. Damit ste h en den Gästen des Ku­ ro rtes insgesam t ru n d 3000 Park­ plätze z u r Verfügung.

Spanische Journalisten im Wallis

Auf Einladung d e r Schweizeri­ schen V erkehrszentrale hin - in Zusam m enarbeit m it dem W alli­ ser V erkehrsverband - h at eine G ruppe von zehn D irektoren und C hefredaktoren b ed eu ten d er spa­ n isch er Zeitungen eine Studien­ reise durch die Schweiz ausge­ fü h rt. Nach Besichtigung ver­ schiedener a n d e re r Schweizer Regionen, hielten sich die Jo u r­ nalisten am vergangenen Don­ n erstag in Sitten auf, wo nach ei­ nem Rundgang durch die Altstadt auch die ben ach b arten W einber­ ge u n d O bstgärten besichtigt w u r­ den. H auptattraktion dieses k u r­ zen A ufenthaltes au f W alliser Bo­ den w ar natü rlich d e r Besuch ei­ nes W einkellers mit anschlies­ sen d er Degustation d e r besten

W alliser Weine, die allgemein

A nerkennung fanden.

L. K.

P rintem ps des moins jeunes... en autom ne

Le «printem ps des m oins jeunes», c’est ainsi que se nom m e l’une des offres traditionnelles de la So­ ciété suisse des hôteliers. Cette année, environ 450 hôtels de di­ verses catégories, rép artis dans tout le pays, proposent à nouveau en m i-saison des prix avantageux p o u r une n u it avec p etit déjeuner, demi-pension ou pension com­ plète. Cet ab onnem ent est délivré aux dam es de plus de 62 ans et aux m essieurs de plus de 65 ans, Suisses ou étrangers. Le prix de la cham bre et du petit d é jeu n er os­ cille en m oyenne e n tre 25 et 30 francs; il est environ 10 francs de plus dans les hôtels de p rem ière

classe. La plupart des hôtels ac­ ceptent les chèques Reka pour paiem ent. P rospectus au p rès des guichets des CFF, de la Société suisse des hôteliers (case postale 2657, 3001 Berne) ou des agences de voyage.

Pas plus ch er?

D 'une enquête m enée p a r l’Insti- tu tP u b lite s t au p rès de 300 auto­ mobilistes, il re sso rt que p asser des vacances en Suisse coûte as­ sez ch er po u r 35 % des personnes interrogées, alors que 4 0 % sont d'avis que ce n 'e st pas plus ch er qu ’ailleurs, contre une m inorité de 12% qui se p rononcent pour «très cher» et 11 % «avantageux».

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Le clo w n d o n n e d e s c la q u e s m a g is tra le s , r e ç o it m e r v e i ll e u s e m e n t d e g ra n d s s e a u x d ’e a u e t d u sa v o n q u i m o u s s e b e a u c o u p . D es fé e s fo n t le t o u r de la p is te avec d e g ra n d s n u m é r o s q u ’elles t i e n n e n t d e v a n t e lles. U n b r u i t d e ta m ­ b o u r e t l’a c r o b a te n im b é de l u m iè r e vole co m m e u n a n g e d a n s u n ciel d e ra y o n s d o ré s . P u is la fée d é file à n o u v e a u e t le sp e c ta c le c o n tin u e : d e s é lé p h a n ts d o m p ­ té s p a r d e s c r é a t u r e s m ir a c le s q u i glis-Lithographies de Ruth F rauenfelder

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s e n t s u r l e u r tr o m p e avec g râ c e . Les n a in s s a u t e n t c o m m e de p e tits c a o u tc h o u c s e t le jo n g le u r n e se p e r d p a s d a n s to u te s se s a s s ie tte s ... M agie, m agie, p a ille tte s , c o u le u rs , lu m iè r e , m o n d e m e rv e ille u x de m e s s e p t an s.

Le te m p s p asse ... Le clo w n r e ç o it tro p d e c la q u e s e t le s a v o n lu i e n t r e d a n s l ’œ il e t c’e s t c e tte g rim a c e q u i fa it r i r e . Les fé e s n e so n t p lu s q u e d e s fe m m e s de c i r ­ q u e. L à -h a u t s o u s l’a c r o b a te il y a m a i n t e n a n t u n e fe m m e q u i s u it to u s le s m o u v e m e n ts de l ’h o m m e e t so n v isag e e s t te n d u , t e n d u q u e c’e n e s t i n s u p p o r t a ­ ble, d o u lo u re u x . Les a n im a u x n e s o n t p lu s ce s s u p e r ­ b es s e ig n e u r s ru g is s a n ts m a is de g ro s fé lin s b ie n d o m e s tiq u é s q u i d o n n e n t p r e s q u e la p a tte . C o m m e c ’e s t t r i s t e de n e p lu s r i r e d e s t r o p g ra n d s p ie d s d e s clow ns. U n s e r r e m e n t de c œ u r . M ais voilà q u e to u t à co u p d a n s le p ro fil d e l ’e n f a n t l’œ il s ’a g r a n ­ dit de m e rv e ille u s e p a r tic ip a tio n : u n fu n a m b u le a u p a r a p l u i e vio let m a r c h e s u r u n e c o r d e te n d u e , la m a in d e l’e n f a n t é t r e i n t la m ie n n e , e t a lo rs le m ira c le re c o m m e n c e .

B a b e tte O lso m m e r.

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LES

VALLÉES

DE

LUMIÈRE

Le b a rra g e de Zeuzier

Fêter ses douze ans dans les années soixante, c’était vivre, avec les yeux de l’enfance, l’épopée valaisanne des grands barrages. Dans mes souvenirs circulent encore de longs, de très longs trains chargés de cim ent et des chape­ lets de bennes, toutes identiques, su s­ pendues au-dessus des vallées. Un camp de vacances au pied du chantier de M auvoisin et quelques courses d ’école su r le couronnem ent de la Dixence ne s ’effaceront pas de ma mé­ moire.

Patrick Sander, trente et un ans, est Lausannois. Enfant, il n ’a ni vécu cette épopée valaisanne, ni éprouvé les an­ goisses des écoliers de la plaine du Rhône, craignant la rupture soudaine de l’un ou l’autre barrage. A l’âge adulte, au cours de randonnées au fond de nos vallées, Patrick Sander d é­ couvre ces m onstres de béton qui sont nos pyramides, nos cathédrales. Il est séduit, fasciné. P endant trois ans,

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Barrages valaisans

d ’août à la prem ière neige, alors que les lacs so n t pleins et la lumière in­ tense, le jeu n e photographe fixe su r sa pellicule treize grands barrages valai­ sans. Ses photos couleurs illustrent le prem ier ouvrage paru chez l’éditeur lausannois Pierre Demaurex: «Les val­ lées de lumière. Barrages valaisans.» Grande Dixence, M auvoisin, M att- mark, Moiry, Les Toules, Emosson... ces géants so n t déjà entrés dans la lé­ gende. Mais a u jo u rd ’hui, ils restent

plus que jam ais d ’actualité à l’heure où les questions énergétiques préoccu­ pent tous les citoyens. Pourtant, aucun au teu r ne s ’est encore penché su r l ’en­ sem ble des barrages valaisans. A vec «Les vallées de lumière», Pierre De­ maurex, éditeur, et Patrick Sander, photographe, com blent cette lacune. Préfacé par M aurice Zermatten, ce ma­ gnifique ouvrage présente des textes dus à des spécialistes de l’énergie et à des connaisseurs du Valais: Maurice

Cosandey, professeur, présid en t du Conseil des Ecoles polytechniques fé­ dérales, Rose-Claire Schülé, ethnolo­ gue cantonale de l’Etat du Valais, Edouard M orand, secrétaire de l’A sso ­ ciation valaisanne des producteurs d ’énergie électrique, W illy Ferrez, dé­ légué aux questions énergétiques du canton du Valais, Léo Poltier, ingé­ nieur EPFL.

Par la qualité des textes et des illustra­ tions - soixante-deux photos couleurs

- ce livre offre une vision nouvelle et

originale des barrages valaisans. Il constitue un docum ent indispensable s u r le Valais d ’a u jo u rd ’hui.

M arie-Josèphe Luisier.

• Les vallées de lumière. Barrages valaisans», éditions Pierre Demaurex, case postale, 1002 Lausanne.

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Les

débardeurs

du

ciel

Texte et photos Pascal T hurre

Cent mille

alpinistes comptent

sur eux

-A lle z debout! Sacré dorm eur! Saute dans ta bagnole et fonce à Bourg- Saint-Pierre. On t’em m ène en hélico ravitailler les cabanes à travers les Alpes. Tu apprendras enfin que les pilotes valaisans ne sont pas seule­ m ent des «croque-morts volants». La voix de Peter Geiger, des h auteurs de Zermatt, me tira brusquem ent du sommeil du juste! En moins d’une h eu re j’étais à pied d’œ uvre avec les débardeurs du ciel, ces hommes qui, à longueur de saisons, jouent aux pères nourriciers des quatre-mille, ravitaillant en pain, bois, légumes, courrier, caisses de bière ou de vin, en croissants frais parfois, les dizai­ nes de cabanes éparpillées dans le décor alpestre. Plus de cent mille alpinistes en été, et des dizaines de milliers en hiver, com ptent su r les hélicoptères Zermatt et

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d’Air-Glaciers pour braver trois éléments impitoyables en altitude plus qu’ail­ leurs : le froid, la faim et la soif. Q u’ils aient nom Bagnoud, Marti- gnoni, Pouget, Haenni, basés tous quatre à Sion, ou Hans-Ruedi Mum- precht à Zermatt, puisque c’est avec lui que nous avons «travaillé» ce jour-là, la technique est la même. Sui­ vant les ordres reçus de Bertol, Omy, Mountet, Les Violettes, Trient, Les Dix ou Panossière, on dispose dès l’aube, à deux pas des hangars ou dans quelque village perdu suivant les commandes parvenues d’en haut par téléphone, par radio ou par esta­ fette, de cinq cents à six cents kilos de m atériel dans un vaste filet qui pen­ dra tout à l’h eu re sous le ventre de l’Alouette ou du Lama. Dans quel­ ques m inutes déjà le balancem ent dans le ciel de juin ou de novembre

O pération term in ée p o u r le pilote d'A ir-Zerm att, H ans-R uedi M um precht

de cet étrange convoi va intriguer les prom eneurs.

Fini le temps où H erm ann Geiger, le père de Peter, faisait du rase-mottes avec son Piper su r le toit des cabanes pour lâcher, deux cents m ètres plus loin de préférence, au travers d’une trappe astucieuse, ses stères de foyard. Fini le temps aussi où il fallait ravitailler les cabanes à dos de mulet ou à dos de gardien, le temps égale­ m ent où chaque alpiniste arrivant au refuge devait apporter de la vallée trois bûches de bois su r son sac. - Lorsque j’ai repris la cabane du Vé­ lan, nous dit Albert Dubois, gardien, chez qui nous faisons halte tout d’abord, il y avait huit cents nuitées par année. On dépasse aujourd’hui les deux mille. Si l’on compte ceux qui font halte ici sans dormir, on a r­ rive à quatre mille personnes. Il en

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I

faut des tonnes de m archandises et de bois pour chauffer, nourrir, désal­ té re r tout ce monde!

L’hélicoptère en général ne se pose pas, sauf cas spécial. Il lâche, en vol stationnaire, son filet de trois à qua­ tre quintaux su r le pas de porte de la cabane ou même su r la terrasse de certains restau ran ts de montagne où, dans quelques semaines, afflueront les skieurs. Il largue son filet en dou­ ceur et le re p ren d ra lors du d ern ier voyage, em portant parfois em balla­ ges vides et poubelles pour ne pas souiller les m onts sublimes.

Les transports de tonnes de m até­ riaux ou m archandises (ravitaille­ m ents de cabanes, travaux de chan­ tiers, etc.) représentent le 80% de l’activité des hélicoptères valaisans, le reste du temps étant réservé aux sauvetages et aux tran sp orts de p er­

A lbert Dubois, g ardien de la cab an e du Vélan: «J'ai m es dockers du Bon Dieu...»

sonnes. Il ne faut donc pas croire, chaque fois q u ’on entend l’hélicop­ tère - ce nouveau m ulet valaisan - foncer dans la montagne, qu’il y a un dram e quelque part!

Les gardiens responsables de la ges­ tion des cabanes récu p èren t leurs frais de transports au moyen de taxes bien connues des alpinistes.

Mais voici que P eter et Hans-Ruedi nous font signe. L’opération Vélan est term inée. On nous attend déjà du côté de Ram bert et Bertol. Faut faire vite, car le tem ps va se gâter. L’hélicoptère du Vélan n ’est bientôt plus qu’une coccinelle perdue là-haut dans le ciel, sous les nuages qui s’amoncellent. La bourrasque peut bien venir. Albert Dubois a le sou­ rire:

- J’ai les dockers du Bon Dieu! Pascal Thurre.

(33)

I ut tig

Ski de fond

à Conches

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Ski de fond

à Conches

Plus q u ’u n sport,

u n m ode de vivre

Il e s t i n c o n te s ta b le q u e la v a llé e de C o n c h e s e s t u n v é r ita b le p a r a d i s d u ski d e fond . C’e s t la c o n f ig u r a tio n d u sol q u i le v eu t, av e c d e s c o n d itio n s d ’e n n e ig e m e n t p r e s q u e t o u jo u r s fa v o ra b le s . La b e a u té de c e tte v allée, n u l l e m e n t d é f ig u r é e p a r les fo r m e s m o d e r n e s d e p ro m o tio n t o u r is tiq u e , e s t e x t r ê m e m e n t s é d u is a n te .

M ais il y a a u s s i u n e lo n g u e tr a d itio n , d e p u is d e s d é c e n n ie s . Les s k ie u rs de fo n d d ’O b e rg o m s o n t t o u jo u r s e x e rc é u n rô le d o m in a n t d a n s le s g r a n ­ d e s c o m p é titio n s . E t c e tte d is c ip lin e , q u i exige b e a u c o u p de r e n o n c e ­ m e n t, u n e n t r a î n e m e n t s é v è r e e t u n e v o lo n té s a n s faille, c o n v ie n t p a r ­ f a ite m e n t a u x h a b i t a n t s de la v allée. Le s u c c è s a p p e la n t le su c c è s, la m a r c h e e n a v a n t c o n tin u e .

Les c h a m p io n s d ’O b e rg o m s, le s H is c h ie r , H a ll e n b a r t e r , H a u s e r , K r e u ­ z e r e t t a n t d ’a u t r e s , d e p u is lo n g te m p s , t r u s t e n t les v ic to ire s s u r le p la n n a tio n a l e t i n te r n a tio n a l, e t p a r t i c u l i è r e m e n t d a n s le s c o u r s e s de re la is . Ces d e r n i è r e s p ro u v e n t, d a v a n ta g e e n c o r e q u e d e s s u c c è s in d iv id u e ls , q u e p o u r le s g e n s d ’O b e rg o m s le ski de fo n d e s t d e v e n u u n e m a n i è r e d ’e x p r im e r l e u r jo ie de v iv re. C’e s t u n e r e v a n c h e s u r d e s c o n d itio n s de vie p a r fo is d ifficiles.

M ais il y a p lu s. C h a q u e a n n é e l ’« O b e rg o m m e r-L a u f» , u n e c o u r s e q u i se d is p u te s u r la d is ta n c e de 21,1 km . e n t r e B litz in g e n e t O b e rw a ld , avec u n e d é n iv e lla tio n de 800 m., c o n n a ît u n s u c c è s t o u jo u r s p lu s g ra n d . E n 1980, p lu s de n e u f c e n ts s k ie u r s y o n t p ris p a r t. G e n s de l ’élite, ch a m

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-p io n s r e c o n n u s e t titr é s , a m a te u r s , fe m m e s, je u n e s e t v ieux, se r e t r o u ­ v e n t s u r u n e p is te m a g n ifiq u e , a d m i r a b le m e n t p r é p a r é e p a r u n co m ité d ’o r g a n is a tio n p r é s id é p a r H a n s H a ll e n b a r t e r , q u i fa it de c e tte j o u r n é e u n e a f fa ire p e r s o n n e lle , où c h a c u n s ’engage e n plein .

N o n s a n s u n e c e r t a i n e f ie r té on p a r le d a n s la v a llé e de C o n c h e s d e la « p e tite V asa». M ê m e si c e tte e x p r e s s io n m a n q u e u n to u t p e tit p e u de m o d e s tie , on n e s a u r a i t e n v o u lo ir à n o s a m is h a u t-v a la is a n s , q u i n e d is ­ p o s e n t p a s d e s m o y e n s g ig a n te s q u e s d e s N o rd iq u e s , m ais qui r é a l i s e n t d es c h o s e s é t o n n a n te s d a n s c e tte ac tiv ité.

U n e c o u r s e de c e tte e n v e r g u r e , av e c u n e o r g a n is a tio n a u s s i p a rfa ite , s u p p o s e to u te u n e a r m é e de c o lla b o r a te u r s . E t là-h a u t, o n les tro u v e , b é n é v o le m e n t.

Il e s t c e r t a i n q u e la n e u v iè m e é d itio n d e l’« O b e rg o m m e r-L a u f» q u i a u r a lieu le d e u x iè m e d im a n c h e d e m a rs , so it le 8 m a r s 1981, c o n n a î tr a le p lu s g r a n d s u c c è s e t q u e le c h iffre f a tid iq u e de m ille s e r a la rg e m e n t d é p a s s é .

M ais p lu s e n c o re q u e le s u c c è s d ’u n e c o m p é titio n sp o rtiv e , c’e s t l’e x t r a ­ o r d i n a i r e vogue d e s skis é t r o its d a n s la h a u t e v a llé e de C o n c h e s q u i est r é jo u i s s a n t e , p a r c e q u ’elle p ro u v e q u ’il n e s ’agit p a s s e u l e m e n t d ’u n s p o r t à l ’u sa g e de q u e lq u e s c h a m p io n s , m a is b ie n d ’ü n e m e n ta lité qui e s t e n t r é e d a n s le s m œ u r s . Q uoi q u ’il e n soit, il y a e n c o r e de b e a u x jo u r s e n p e r s p e c tiv e p o u r le s s k ie u r s d ’O b e rg o m s. 1 5 ^

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De la compétition, certes...

Lauf a u f

1

a

Bald ist es w ieder ein alltägliches Bild, dass w ir Skifahrer sehen, Skis aller Schattierungen geschultert oder auf dem Dach d er Autos festge­ bunden. Und w ir unterscheiden auch sofort, was «Alpine» und was Lang­ läufer sind, denn «der kleine U n ter­ schied» m acht es deutlich, der sich in Kleidung und Beschaffenheit d er Skier zeigt.

Den passionierten Langläufern in un serm Kanton schlägt schon jetzt das Herz höher, wenn sie an die be­ vorstehenden F reuden denken in ei­ nem so verschw enderisch mit Schön­ heiten ausgestatteten Langläuferpa­ radies wie dem Obergoms!

Gewiss - es gibt noch anderswo Mög­ lichkeiten, Langlauf zu machen. Je­ der K urort oder Dorf mit einigem T ouristenverkehr sieht heute darauf, seinen Gästen neben alpinen Mög­ lichkeiten auch gut p räp arierte Lang­ laufloipen zu bieten.

Das Goms aber verdient den Namen « Langlaufparadies » zu recht. Dieser winterliche «Garten Eden» für Schm alspurer ist geprägt durch die unm ittelbare N ähe des jungen Kot­ tens, an dem die Loipen angelegt sind.

Mal ist er zur Rechten, mal zur Lin­ ken, u n d w enn es kalt ist (und im Obergoms weiss man, was Kälte ist!), dann dampft e r u n te r d er W interson­ ne wie ein heisses Bad, nach dem sich so m ancher der tapferen Lebe- länger-Fanatiker, anschliessend an seinen geliebten W intersport, sehnt. Die Bäume und das Gesträuch ent­ lang des Rottens haben sich beson­ ders schön gemacht. Sie haben sich ein Kleid aus Reif übergezogen, das herrlich glitzert und das ihre Figur so einzigartig modelliert. Für m anchen ist der Anblick dieser überzuckerten N atur wie eine Offenbarung, un d er geniesst ihn wohl auch mit ganzem Herzen un d denkt nicht n u r an die Kilometer, die zu m achen e r sich vor­ genommen hat.

A propos Kilometer: Bevor die Loi­ pen bis Niederwald verlängert

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wur-ig e r t

Latten

den, m ass die Strecke Blitzingen- Oberwald 21,1 Kilometer... H ier ist schon so m ancher Schweisstropfen geflossen! Das ist ja allerdings auch einer d er Gründe, w arum m an Lang­ lauf m acht: man will ins Schwitzen kommen. H eraus mit den Schlacken aus dem Körper! ist die Devise. Auf den stets bestens präparierten Loipen trifft man Jung u nd Alt, Femi­ nin wie Maskulin. Mögen sich zu den V erkehrsverbindungen d er FO zu ge­ wissen Zeiten auch w ahrhafte M en­ schen trauben bilden: sobald die Loi­ pen angegangen werden, ist das Ge­ dränge vorbei, v erliert sich d er Lang­ läufer in der W eite des Tales u n term Horizont.

Dieses Phänom en ist auch beim O bergommer Lauf zu beobachten, der alljährlich im F rü h jah r stattfin­ det. Herrgott! W elches Gedränge am Start! Aber nach fünf bis zehn M inu­ ten h at sich «der W eizen von der Spreu getrennt» - u nd die Elite zieht einsam ih re Spur.

Ein Langläufer spurt mit wenig bis gar keinem Gepäck. Hat e r doch et­ was Überzähliges mit, so bietet ihm die FO einen interessanten Service: F ür einen bescheidenen Obolus spe­ diert sie die in einen Plastiksack mit Namen verpackten Utensilien an den angegebenen Bestimmungsort. Jeder kann sich seinen «Bestimmungsort» wählen. W enn er m üde wird, ist ein Aussteigen jederzeit möglich, denn alle Gommer Dörfer haben ih ren Loi­ penanschluss, und in den Dörfern w etteifern die Hotels und Restau­ rants mit einheim ischer Kost für die hungrigen Mägen. Da gibt es Hobel- chäs und H üsw urscht, Trocken­ fleisch und Speck, K ad etten und so­ gar Cholera.

Was wunder, dass ganze Clubs zum Langlauf ins Goms kommen, vor­ nehm lich aus dem Unterwallis, ja so­ gar der Westschweiz. Schliesslich möchte jeder Langläufer einmal durchs Paradies seine Spur ziehen, w enn ihm das biblische verschlossen bleibt. Lieselotte Kauertz.

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De la com pétition, certes...

Lauf a u f

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Bald ist es w ieder ein alltägliches Bild, dass wir Skifahrer sehen, Skis aller Schattierungen geschultert oder auf dem Dach der Autos festge­ bunden. Und w ir unterscheiden auch sofort, was «Alpine» und was Lang­ läufer sind, denn «der kleine U nter­ schied» m acht es deutlich, der sich in Kleidung und Beschaffenheit der Skier zeigt.

Den passionierten Langläufern in u n serm Kanton schlägt schon jetzt das Herz höher, w enn sie an die be­ vorstehenden F reu den denken in ei­ nem so verschw enderisch mit Schön­ heiten ausgestatteten Langläuferpa­ radies wie dem Obergoms!

Gewiss - es gibt noch anderswo Mög­ lichkeiten, Langlauf zu machen. Je­ d er Kurort oder Dorf mit einigem T ouristenverkehr sieht heute darauf, seinen Gästen neben alpinen Mög­ lichkeiten auch gut p räparierte Lang­ laufloipen zu bieten.

Das Goms aber verdient den Namen « Langlaufparadies » zu recht. Dieser w interliche « Garten Eden» für Schm alspurer ist geprägt durch die unm ittelbare Nähe des jungen Kot­ tens, an dem die Loipen angelegt sind.

Mal ist er zur Rechten, mal zur Lin­ ken, und w enn es kalt ist (und im Obergoms weiss man, was Kälte ist!), dann dampft er u n te r der W interson­ ne wie ein heisses Bad, nach dem sich so m ancher der tapferen Lebe- länger-Fanatiker, anschliessend an seinen geliebten W intersport, sehnt. Die Bäume u nd das G esträuch en t­ lang des Rottens haben sich beson­ ders schön gemacht. Sie haben sich ein Kleid aus Reif übergezogen, das herrlich glitzert und das ihre Figur so einzigartig modelliert. Für m anchen ist der Anblick dieser überzuckerten N atur wie eine Offenbarung, und er geniesst ihn wohl auch mit ganzem Herzen und denkt nicht n u r an die Kilometer, die zu m achen er sich vor­ genommen hat.

A propos Kilometer: Bevor die Loi­ pen bis Niederwald verlängert

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wur-En 1873, un médecin de Davos, le D r Spengler, re­ çoit d ’un de ses parents norvégiens une paire de skis lapons. Le p e tit Karl, fils du docteur, essaie ces engins su r la neige. Le résultat est désastreux, ce que l’on com prendra sans peine quand on saura que lesdits skis mesuraient, l’un 2 m. 8 5 et l’autre 2 m. 58, et q u ’ils n ’avaien t p o u r toute fixa­ tion q u ’une sim p le courroie d ’orteils.

Cet essai resta donc sans lendemain, to u t comme celui de deux jeu n es garçons allemands en p en ­ sion à D avos vers 1880, qui, eux aussi, reçurent des skis de Norvège. L ’un d ’eux s ’a p p ela it Paulcke. Il d eva it pourtant, dix ans plus tard, se rem ettre au ski avec plus d ’assiduité, e t devin t p a r la suite un des pionniers du ski alpin. Sans lendemain également, vers la même époque, les tentatives des chanoines du Grand-Saint-Bernard e t d ’un médecin allem and en séjo u r à Arosa. Tous ces précurseurs se laissèrent rapidem en t décourager p a r les difficultés rencontrées e t d é­ clarèrent que le ski ne p o u va it convenir au te r­ rain montagneux des A lpes. Cette affirmation nous paraît a u jo u r d ’hui saugrenue, mais souve- nons-nous que skis et fixations étaient rudim en­ taires et q u ’il n ’existait à l’é po q u e ni instructeurs, ni manuels de ski.

Affiche du troisièm e concours de ski, Claris 1904

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En 1890, une de ces lacunes est com­ blée p ar la publication à Berlin d’un livre de l’explorateur Nansen qui ra ­ conte la traversée du Groenland à skis, et donne su r la technique de ce sport de nom breux renseignem ents. Aussitôt, en divers points de Suisse, des jeunes gens entreprenants, en­ flammés p ar cette lecture, se fabri­ quent des skis su r les indications de Nansen et se lancent su r les pentes. Le plus souvent d’ailleurs, pour échapper aux moqueries, c’est au clair de lune ou dans u n épais brouil­ lard que s’exercent ces prem iers en­ thousiastes. Malgré le u r zèle, ces jeu ­ nes expérim entateurs n'obtiennent pas un résultat appréciable: le ma­ nuel ne suffit pas; il m anque un ins­ tructeur.

Le plus acharné de ces skieurs d’avant-garde s’appelle Christophe Iselin, il habite Claris. C’est lui qui, en 1892, découvre l’instructeur, et même deux instructeurs, deux ingé­ nieurs norvégiens fixés à W inter- thour. Ces deux hommes, Kjelsberg et Krefting, viennent à Claris et mon­ tren t à Iselin et à ses amis ém erveil­

lés ce que c’est que de faire du ski. Krefting fait m ême u n saut de huit m ètres de long du haut d’un m uret, ce qui déchaîne l’enthousiasm e des as­ sistants. L’impulsion est donnée et le ski va pouvoir s’im poser en Suisse. L’année 1893 m érite d’être retenue. En janvier, Iselin, Kjelsberg et deux compagnons traversent le col du Pra- gel. C’est pour l’époque un exploit re ­ tentissant, en même temps qu’une ex­ périence cruciale. Car l’un des quatre excursionnistes, le Dr Naef, s’est muni, non pas de skis, mais de ra ­ quettes canadiennes, seul auxiliaire employé ju sq u ’alors pour l’alpinisme hivernal. Il s’agissait de com parer les m érites des deux sortes d’engins. Le résultat n ’est pas douteux: Naef suit assez bien ses amis dans la montée, mais les perd de vue dès le début de la descente. La presse relate cette course originale, ce qui suscite dans tout le pays de nouveaux enthousias­ mes. En 1893 également, est fondé le prem ier ski-club de Suisse, celui de Claris dont les treize m em bres éli­ sent comme président Christophe Iselin. Et la même année s’ouvre à

Claris la prem ière fabrique de skis de l’Europe continentale, celle de Mel­ chior Jakober.

Ce prem ier âge du ski en Suisse est entièrem ent placé sous le signe de Claris, et l’on peut bien appeler Christophe Iselin «le père du ski suisse». De toutes les régions du pays, les dem andes affluent. En 1902, précédant les Bernois de trois sem ai­ nes, le ski-club de Claris organise son prem ier concours en Suisse. Les Gla- ronnais invitent, en 1904, deux cham ­ pions norvégiens, Leif Berg et Thor- leif Björnstad, pour donner dans tout le pays une série de cours de ski. C’est de Claris encore que part, la même année, l’initiative de la fonda­ tion de l’Association suisse des clubs de ski.

Si bien que la période héroïque de dé­ veloppement du ski en Suisse, de 1893 à 1904, m érite d’être appelée la «période glaronnaise».

Le ski a cependant pénétré dans d’au­ tres parties du pays. En 1893, les frè­ res Branger franchissent la Maienfel- d er Furka entre Davos et Arosa. Ils rééditent leu r exploit l’année

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vante, en compagnie du rom ancier Conan Doyle, le père du fameux dé­ tective Sherlock Holmes.

En 1894, Claudio Saratz, de Pontré- sina, franchit la Fuorcla Surlej. En 1896, le Genevois Thudichum fait p araître dans l’«Echo des Alpes» u n article intitulé «Les skis norvégiens et nos Alpes» qui peut être considéré comme le pre m ie r traité de ski en langue française.

En 1897, Paulcke et quatre compa­ gnons réussissent la prem ière grande traversée alpine, du Grimsel à la val­ lée du Rhône, par Concordia et le gla­ cier dA letsch.

En 1903, le ski-club Räthia, de Coire, précédant même Claris en cette ma­ tière, organise à Lenzerheide le pre­ m ier cours de ski qui groupe septante participants, sous la direction de deux Norvégiens venus exprès de leu r pays à cette occasion.

Francis Gaudard.

Tiré d’«Echo», revue des Suisses de l’étranger.

Trois sk ieu rs m a rtig n erain s à M ondzeu (V erbier) en 1917

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Les premiers

clubs valaisans

S’il n ’a pas appartenu au Valais d’être le prem ier à lancer le ski dans les Alpes, il n ’en dem eure pas moins que notre canton n ’a pas attendu l’explo­ sion que l’on connaît pour voir des stations et des cités em boîter le pas et constituer les prem iers clubs. Ainsi Saas-Fee en mai 1907 et Martigny en novem bre de la même année. Actuel­ lement, les cent vingt-sept clubs affi­ liés à l’Association valaisanne des clubs de ski (AVCS) groupent plus de 8700 membres.

C ourse de fond d a n s le val F e rre t (le guide M aurice Crettex, de Cham pex) et groupe de skieuses en 1910

Ski-Pionier

Die ersten Skiversuche in unseren A l ­ pen m it den langen, aus dem N orden im portierten B rettern waren wenig er­ mutigend. Einer, der nicht aufgab, war der Glarner Christoph Iselin, der 1893 zusam m en m it zwei Norwegern a u f Skis den Pragel-Pass überquerte und noch im gleichen Jahr den ersten Ski- Club der Schweiz, den Ski-Club Glarus, gründete. Gleichzeitig entstand in Gla­ rus auch die erste Skifabrik a u f dem europäischen Festland. Das Vorbild des Glarners weckte Begeisterung. Bald w urde die M aienfelder Furka zwischen Davos und Arosa, die Fuor- cla Surlej und 1897 sogar der A le tsc h ­ gletscher a u f den Skis überquert. 1902 führte der Glarner Ski-Club sein erstes B ennen durch. Im Jahre 1907 w urden im Wallis die zwei ersten Ski-Clubs, Saas-Fee und M artinach gegründet.

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