Le visuel, source d’apprentissage

Le site Guide et Stratégies d’Études1 est actif depuis 1996. C’est un service public d’enseignement qui aide les apprenants à réussir. Il a reçu plus de 10,4 millions de visiteurs en 39 langue en 2011. Dans ce qu’il énonce, la perspective visuelle/ spatiale dans l’apprentissage constitue le principe d’organisation où les apprenants sont à l’aise dans un espace bien ordonnée et élaboré et où chaque objet est à sa place de façon harmonieuse. Ainsi, grâce à un esprit intuitif d’équilibre et de réalisation, les apprenants travaillent avec des images miroir et des images rotatives en s’efforçant de mettre de l’ordre en construisant, arrangeant, en codifiant les couleurs, etc.

1 "Guides et Stratégies d'Études" Study Guides and Strategies a été créé par Joe Landsberger comme service public et éducatif. Traductions par Massamesso Sokoyou, Christophe Touzelet, Virginie (Gini) Sanchez, et Valérie Roy. Cf. http://www.studygs.net/francais/visual.htm

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Ce même site avance suite à des observations et expérimentations du terrain que :

- ceux qui apprennent de façon visuelle/spatiale voient les choses « dans leur ensemble » qu’elles soient simples ou compliquées. Ils sont très forts pour les vues d’ensemble et les résumés.

- l’importance de la propre présentation des apprenants (vêtements, propreté, gestes) en relation avec celle observée sur les supports visuels qu’ils ont en face. Ils sont tellement absorbés par ce qu’ils voient qu’ils ne sont pas distraits par ce qui les entoure, ce qui leur permet une meilleure concentration sur le support visuel.

Le site Guide et Stratégies d’Études offre des stratégies pour apprendre à :

- se concentrer sur les besoins de la classe en matière apprentissage en échangeant avec l’enseignant pour comprendre et appliquer ses objectifs en situation.

- réclamer des moyens perfectionnés et nouveaux : se servir de nouveaux matériels : Tablettes, I phone, I pad, Smart phone, Laptop, etc. Ne pas hésiter à se servir de feuilles et d’utiliser des indices visuels et des points de repère plutôt que des étapes séquentielles (verbales).

- chercher les dimensions visuelles/spatiales dans ce que l’apprenant étudie. - chercher des études indépendantes et flexibles : apprendre de façon active.

Ce même guide propose de prendre des habitudes en étudiant. Il propose de :

- toujours avoir une vue d’ensemble des choses, surtout en étudiant les éléments ou les détails.

- fermer les yeux pour avoir une « idée » ou pour visualiser les éléments lorsqu’on essaie de se souvenir de certaines choses, afin de s’en souvenir facilement. On peut aussi avoir une sorte de « cartes » qui comportent peu d’informations afin de pouvoir imaginer les détails et les idées.

- une fois la notion assimilée, s’entraîner en appliquant les données à de nouvelles situations ou apprendre de façon progressive au lieu de faire les excercices habituels, ce qui stimulera la durée de l’attention.

- utiliser des projections de la pensée ou des projections d’idées afin d’organiser l’écrit pour visualiser des idées, leur relation, leur suite et les conclusions.

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- trouver des idées originales (de génie) en utilisant les illustrations : projections de la pensée et des exemples.

- chercher d’autres sources de matériel visuel : vidéos, présentations de PowerPoint, graphiques, plans, etc.

En utilisant la technologie dans la lecture des romans graphiques –il s’agit de fichiers PDF téléchargeables-, le Guide de Stratégies d’Études offre dans la rubrique « Apprendre de

façon visuelle/spatiale » une approche qui fait profiter des éléments visuels en localisant

les données. Pour ce faire, les apprenants peuvent profiter des touches de l’ordinateur pour repasser dans les séquences rapidement où ils peuvent faire leurs propres programmes intermédiaires au lieu de rapports écrits et développer en échangeant avec les autres pour comprendre les nouvelles données.

Figure 1 : Apprendre de façon visuelle/spatiale2

Tout apprentissage est un processus qui s’accomode de certaines étapes. Néanmoins, il est impossible à réaliser si l’on ignore : la capacité d’apprendre de tout un chacun, la méthode employée jusque là et qui permet la réussite, la connaissance du sujet à explorer ou l’intérêt porté à l’apprentissage.

Le Guide de stratégies d’études propose des questions que tout apprenant devrait se poser pour faciliter l’apprentissage. Ainsi, elles seront résumées dans le tableau suivant :

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Commencez par le passé:

Comment appreniez-vous par le passé et quelle expérience en gardez-vous?

Aimiez-vous lire? Résoudre des problèmes? Mémoriser? Réciter?

Interpréter? Vous adresser aux gens?

Saviez-vous comment résumer?

Vous posiez-vous des questions sur ce que vous aviez appris ou révisé? Étiez-vous en mesure d’identifier les accès aux informations de diverses sources?

Étudiez-vous seul, en groupe?

Aviez-vous besoin de plusieurs brèves séances d’étude ou des séances plus longues?

Quelles étaient vos habitudes d’études? Comment ont-elles évolué? Quelles sont celles qui ont le mieux fonctionné? Et les pires?

Quel est le meilleur moyen de retransmettre ce que vous avez appris? Par un test écrit, un examen trimestriel, un examen oral?

Et aujourd’hui? A quel degré êtes-vous intéressé par ce que vous appreniez? Combien de temps devez-vous mettre pour apprendre le sujet en question?

Qu’est-ce qui concourt à mieux renforcer votre attention?

Les périodes d’études sont-elles propices au succès?

Que pouvez-vous contrôler, et qu’est-ce qui est en dehors de votre contrôle?

Pouvez-vous changer ses conditions afin de parvenir au succès?

Qu’est-ce qui vous empêche de vous consacrer à que vous apprenez? Avez-vous un plan? Votre plan prend-il en considération votre expérience passée et de votre style d’apprentissage?

Interrogez-vous sur votre méthode d'apprentissage et le sujet de vos études

Quelle est la signification du titre ou du thème faisant l’objet de votre étude?

Quels en sont les mots clés mis en exergue?

Est-ce que vous les comprenez?

Que savez-vous déjà à propos de ceux-ci?

Est-ce que vous connaissez des sujets se rattachant à l’objet de vos études ou au thème étudié?

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vous aider?

Devez-vous vous appuyer sur une seule source d’information (un livre

par exemple) pour vous informer?

Allez-vous avoir besoin d’autres sources d’informations? Pendant que vous apprenez, est-ce que vous vous posez la question de savoir si vous comprenez ce que vous étudiez?

Devez-vous aller vite ou ralentir?

Si vous ne comprenez pas, est-ce que vous interrogez à savoir pourquoi? Est-ce que vous faites des pauses pour vous résumer?

Est-ce que vous faites des pauses pour vous demander si cela est logique?

Est-ce que vous faites des pauses pour vous évaluer (être en accord ou en désaccord)?

Est-ce que vous prenez le temps de réfléchir sur votre démarche d’apprentissage?

Est-ce que vous avez bien fait?

Que devez-vous changer pour mieux faire?

Est-ce que votre stratégie coïncide avec votre méthode de travail; vos forces et vos faiblesses?

Passez en revue

Êtes-vous dans les meilleures conditions possibles?

Avez-vous suivi de façon continue et attentive? Est-ce que vous avez été discipliné?

Avez-vous réussi?

Avez-vous souligné votre succès?

Ce tableau est extrait de « métacognition », une notion inventée par Flavell (1976), et améliorée par plusieurs auteurs à ce jour.

Afin d’observer une progression des étudiants en compréhension et production orales, nous pensons que les apprenants devraient plus souvent s’interroger et réévaluer leurs motivations durant le cursus universitaire.

Pour Imel Susan, coordinatrice de Guidelines for Working with Adult Learners³,

les étudiants en tant qu’apprenants adultes doivent apprendre à :  être autonomes.

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 utiliser leurs connaissances et expériences antérieures qui peuvent servir de ressources pour leurs études.

 être fréquemment affectés par leur besoin de savoir ou vouloir faire quelque chose.  avoir une orientation d’apprentissage centrée sur leur vie, tâches, ou problèmes par

opposition à une orientation de sujet-matière.

 être généralement automotivités (intérieurement/intrinsèquement) pour apprendre par opposition à une obligation, ou être sujets à des forces externes ou extrinsèques.