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Description des entrées de la grille d’analyse

Dans le document Le roman graphique (Page 192-196)

Le roman graphique comme support en cours de C.E.O

8.1.2. Description des entrées de la grille d’analyse

Pour l’analyse des transcriptions, nous nous sommes basée sur la variable typologique des romans graphiques mis à l’étude (Cf. Annexe 2). La grille élaborée qui nous permettra de vérifier l’évolution de la compréhension et l’expression orales des étudiants, vise les objectifs prédéfinis à atteindre de l’enseignement préconisé inscrit dans le cadre de notre recherche. Il est à rappeler que la prise en compte des indicateurs de la progression des étudiants à l’oral, repose globalement sur trois dimensions : une dimension sociale et interpersonnelle, une dimension cognitive et une dimension langagière et linguistique (E. Nonnon, 2004). Pour ce faire, nous avons choisi des entrées au tableau établi (Cf. Annexe 4).

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Groupe n° .……….. Titres des romans : Octobre Noir - Cannibale – (Type 1) Le singe de Hartlepool -Hamelin (Type 2)

Ma toute petite déprime et Moi (Type 3) Étudiant n°………

Grille d’analyse : Compréhension et expression orales des étudiants

Développement de l’oral à partir du roman graphique Association image

/ texte

Appréciation

Construction d’un discours individuel Appréciation A B C D A B C D 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 Description du contenu des panneaux

Production de mots isolés Compréhension à

partir de l’image seule

Production d’énoncés complets

Compréhension en associant texte et image

Déploiement de compétences

communic’actionnelles Reprise du texte pour

s’exprimer Déploiement de compétences culturelles Reformulation du texte pour s’exprimer Expression de ressentis Construction du sens (interprétation) Participation active (négociation, spontanéité et créativité)

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Pour le développement de l’oral autour du romans graphique, deux éléments sont pris en considération : l’association image/texte ; et la construction d’un discours individuel. En effet, nous avons tenté d’examiner les actions/réactions des étudiants à travers leurs attitudes et réponses données oralement en classe autour des romans mis à l’étude. Les types dans lesquels s’insèrent les romans graphiques sont indiqués par « 1 » pour le Type 1 ; « 2 » pour le type 2 et « 3 » pour le type 3.

a. Association image/texte

« Le dialogue didactique contribue à la construction de procédures spécifiques, des façons de

penser-parler-agir relatives à l’activité disciplinaire en jeu. » (M. Gaussel, 2017 :18)

L’étudiant réfléchit aux romans qu’il a entre les mains, discute de ce qu’il a compris en classe des formes, des contenus en agissant oralement aux questions posées par l’enseignant.

Le choix du volet « Association image/texte » nous permet de mettre en exergue six (6) éléments que nous jugeons importants dans notre analyse :

- Description du contenu des panneaux : l’étudiant décrit ce qu’il voit sur le roman graphique étudié. Mais aussi parle du choix des couleurs, des atmosphères, des ambiances, des personnages, de leurs styles vestimentaires, etc.

- Compréhension à partir de l’image seule : l’étudiant accède au sens à partir de ce que l’image seule exploite et fait valoir.

- Compréhension en associant image et texte : l’étudiant saisit le sens à partir de l’association d’indices textuels et visuels apparents dans le roman.

- Reprise du texte : l’étudiant reprend les mots des bulles à paroles pour répondre aux besoins du cours afin de « dire ».

- Reformulation du texte : l’étudiant reformule des fragments qu’il repère dans le texte.

- Construction du sens : l’étudiant interprète ce qu’il voit, ce qu’il lit ou ce qu’il entend dire de l’enseignant et de ses pairs. Il exploite aussi les idées développées dans l’échange en classe.

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b. Construction d’un discours individuel

Dans toute société, le langage est essentiel. À l’université comme ailleurs, l’action de parler forme en continu l’être en lui permettant de s’affirmer en tant qu’individu social et sociable et où « l’acte de parole est aussi un lieu d’invention du savoir » (F. Wacquet, 2003). Nous avons choisi pour mesurer le développement d’un discours individuel de l’étudiant, les paramètres suivants :

- Production de mots isolés : l’étudiant produit des mots isolés pour participer en classe.

- Production d’énoncés complets : l’étudiant produit des énoncés complets pour participer en classe.

- Déploiement de compétences communic’actionnelles : plus que le développement d’une compétence communicationnelle manifestée par un « savoir-être », l’étudiant développe une compétence communic’actionnelle, « un savoir-agir » où il mobilise des composantes linguistiques (syntaxe, lexique, intonation) ; discursives (raconter, décrire, argumenter, expliquer, informer, récapituler, etc.) et métalinguistiques qui permettent une adaptation à l’interlocuteur en construisant son discours propre à travers la coopération langagière en classe.

- Déploiement de compétences culturelles : l’étudiant s’interroge sur sa propre culture et cerne sa propre identité pour comprendre l’Autre afin de « dire » ; il interagit avec le roman graphique et ses paires pour s’ouvrir à d’autres cultures et enrichir sa propre culture. La pénétration d’un autre système de référence permettrait une reconnaissance de la subjectivité de l’étudiant participant.

- Expression de ressentis : l’étudiant à travers ce qu’il ressent construit son propre discours. Dans son rapport avec ce qu’il perçoit et le concept qu’il utilise pour « dire », l’étudiant fait appel à son affect, à l’émotionnel. Il dit dans quelle mesure, la couleur ou une scène pourrait être un vecteur d’affect. Il exprime ce qu’il ressent en mettant sous forme de parole, le passionnel et l’actionnel, l’invisible et le visible ou même l’inconscient et le conscient.

- Participation active, négociation, spontanéité, créativité : l’étudiant ose prendre les risques requis par la parole en développant des conduites pratiques en cernant ce

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qu’on attend de lui et ce qu’il doit réaliser comme tâches langagières requises par la situation d’apprentissage. L’étudiant est amené à adopter le principe « Penser-parler-agir » (M. Gaussel, 2016) qui permettrait la mise en place d’un « oral réflexif » (J.-C. Chabanne & D. Bucheton, 2002).

8.2. Critères d’évaluation du développement de la compréhension et expression orales

Dans le document Le roman graphique (Page 192-196)