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TOILETTES DE L'IMPÉRATRICE

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trr-druxbroderiesfaçon anglaise,et «îou-bli*s1andes brodéesmoitié plumetis, n 11

,

anglais,manchescourtesavecgarnitures croiséesdanslebaut!dosà coulisse se prê-tantàlagrosseur del'enfant.

7.Colmousquetaire pourenfant,formé d une bonde rehaussée par un entre-deux, lamêmepetitebandefinissantl'ornement autourducou.

8.Fichu-layette,croisédebout,en brode-riefaçonanglaise.

TOILETTES DE L'IMPÉRATRICE.

Tout cequi se rattacheau mariage delem percurexciteauplushautpoint l'intérêt et lacuriosité Unnous saura donc gré de donner lesdétailsque nous avonsdéjàpu nous pro-curersurletrousseauetlatoilettede l'impé-ratrice.Nousvenons d'admirerlaplupartdes chefs-d'œuvroquelamodeacréés àloccasion decemariage,('.estmerveilleux;etcependant detoutespartsons'ecrioqueletemps a manquépourfaire brillerdanstoutsonéclatle degrédeperfectionoù1industriedoluxeen estarrivée. Quedochosesn'aurail-on pas faitessil'onavaiteudevantsoiseulementune semaineIOnauraiteulotemps de démonler etdo modiGerlestyleun peutrop classique des diamants delacouronne. Moiana,Fossin, clLomonnier,appelésetconsultés,ontdûse borneràquelqueschangementsindispensables.

Toutefoisdetrès belles paruresmodernes ont étécommandéesetexécutéesàtemps.

Nousavons vu chez Lemonnier uneparure derubisetperlesblanches d'un dessin char-mant.Ellosecomposo delapetitecouronne fermée qu'onplacederriéro latête,de brace-lets cld'uncollieràplaque.

Uneautreparureaattirénotre attention: elleestonperles noires très rares;lebracelet estornédotroisgrossesperles; iccollier, justeau couetde forme LouisXV,apour mi-lieu une énorme perle pendeloque;quatre perlesnoirespendeloques formentlabroche.A

ces deuxprincipalesparures viennentse join-dre dosbraceletsdontlesdessins élégants sont composés dopierresdetouteslosnuances où l'œilseperd.

L'objetlepluscurieux docelte riche collec-tionestune broche en diamants, formeovale, dontlemilieuestformé d'unseulgrand dia-manttrèsminco qui recouvreleportraitde Se Majestél'empereur.Lapierre estd'unorare beauté,etl'idéedecellebroche- portraitnous aparuaussiheureuseque nouvelle;un dia-mantpurpendeloque termine cebijou.

Lemonnier possède un diamant formertnrr

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dét enulapluspure,pesant23 karals ('J0.000 francs},quidevait êtro placé,assure-t-on, au milieuducollierde600,000francs quiavait été offert à l'impératriceparlavilledeParis.

Ottopierre estunique Lapiècede mariage estenor massif,avecdiamants surlatranche.

D'uncôtésetrouvelechiffrede Napo-léonIIIetceluidoMarie-Eugénie do (iuz-man:

do l'autrecotéestinscriteen dia-mantsladate du mariagede Leurs Majestés.

Lesanneaux sont en or mat, larges et unis.

C'est aussiLemonnier quis'estoccupé spé-cialement des diamantsdolacouronne.Onne pouvait guèrelesconfieràdeplushabiles mains.Ilasu,malgrélabrièvetédu temps

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apporterdans l'ensembled'heureuses modifi-cations.Mais ce queLemonnier nous promet

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>ourlesacre, c eslune rouronno commeonn'enaurajamaisvu.

Fossinafournidetrèsbeauxbracelets et des brocbesde corsageeld'épaules,d'un tra-vailremarquable.

La monture dulivredemesse de l'impéra-trico n étécomposée parlui. Celivreest re-couvertdeveloursblancornédeciseluresen argent.Onvoitd'uncoté l'aiglesurchampde gueules surmonté d'une couronne impérialeen diamants;del'autrecôtésetrouventles ini-tialesde Sa Majesté, également surchampdo gueules,surmontéescommel'aigled'une cou-ronneimpérialeendiamants. Le manuscrit, quoiquemoderne,estadmirable.

Deuxféestravaillentàcomposerlesrobes del'impératrice:madameVignon, mademoi-sellePalmyre.L'unes'occupedestoilettesdu jour, l'autredestoilettesdusoir.Madame Vi-gnon termine en cemomenttrente-quatre ro-besravissantes,aunombredesquellesnous si-gnaleronstroispeignoirsdu malin, richement brodésetgarnis dnvalent iennésetde malines, eldoublésdenuancesdifférentes, rose,bleu etblanc;deux robes do chambre,lapremière envelours noiravecrevers demoireantique bleudeciel,etlaseconde en gros do Navarre, doubléede peluche blanche; une rohohabillée de moire antiquerose, àtaquettrèslongues, garniede frangeset dentellesde plumes blan-ches: une robedo taffetasvortà volants garnis do plumes frisée; une robe dotaffetas mauve â volants bordés d'application, do Bruxelles.

Mademoiselle Palmyre, chargée destoilettes dusoir,achève une vinglaino de robes incom-parables.Celles [quenousavonspuvoirsont une robe debrocartblanc brodée aupasséde fleurs soio etor.elgarniedo deux montants defleurstlenuancesassorties;une robe atrois volantsbrodéesoio etargent;une robe de ve-loursrouge garnie devolantsen blonded'or, semésd'abeilles etreprésentantdesaigles cou-ronnés;une robe develoursbleugarniode joinld'Alençon;une robedeveloursnoire garnie devolantsde guipured'or;uno robe de

satin grisperle recouverlode neuf volants d'applicationde Bruxellesvraisréseaux;trois manteaux de cour demoire d'argenteldor, rose, bleuet blanc:lepremier,garni de blondesd'or;lesecond,de blonde d'argent;le troisième,de blonde blanchejletoutmêlé d a-grafesdefleursetde plumes.

Danslesrobestrès habillées,nousciterons encoreunetoilettebleuoentulleelsatin, or-néed'agrafes,deplumesetderoses;une autre robe blancheavec,garniture detouffesde violettesetdo rubans semésd'abeilles.La dis-positionenest ravissante.

Atoutescesdélicieusesrobes sejoignent beaucoupd'autresrobesd'étoffesbrochéesde soie,dor et d'argent.Lesrobesdu jour sont àbasques,a taillestrèslonguescl demi-queuearrondie.Les robes dusoirsontàqueue entière, etlaplupart àcorsage drapé.

Maintenant,ilnousreste à parlerdes robes do cérémonie.

Larobedumariagecivil,faitepar made-moiselle Palmyre, sera roseoublanche(I).

L'impératricehésite encore.La roberose eston salinrecouvertdepointd'Angleterregarnie,au basd'agrafesdelilasblancavec corsage garni demémo.

La robe blancheeslen«alin,garniedopoint d'Alençonelornée de diamants.

La robedu mariagereligieux, faitepar ma-dameVignon,ei-taqueue enveloursépinglé blanc, recouverteen pointd'Angleterre:le corsageeslàbasques parsemées do diamants.

Lacoiffure,confiéeàFélix,secomposera do diadème, delacouronne dediamantsetde saphirsmêlésdefleursd'oranger.

Onachoisilarobedopointd'Angleterre pourl'église,acauseduvoile,qu'il était im-possibledo trouver en pointd'Alençon.Pour lediner,l'impératrice porterauno parure do diamantsetderubis.

MadameA.-B. de Beauvoir.

(Comtituti'mitet.)

(I)Ondevineaiiêmentejuccet articlertai'.écrit

•rantI*c«rcnoi»lj.Le choix de1impératrice»'e>l«*<•

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BIOGRAPHIEGÉNÉALOCÏOLEDE LACOMTESSEDETÉBA

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La comtesseMarie-EugéniedoTébaest néeàGrenade.Elleavingt-quatreans.Si

tciîlleestgrandeet bienprise;ellearet

heu-reux embonpoint,si,;ncde jeunesseetdesanté.

Toussestraits sontd'unerégularité parfaite Sescheveux sont decelleteintequeles An-glais appellentouburn,etquelesgrands pein-tresvénilionsonl aiméàreproduiredansleurs tableaux. La blancheuréblouissante doson teint,sesveux d'unbleufoncé, n'annoncent pas d'abord sonorigineespagnole, quinese révèlequeparlavivacité etl'expressionde sesregards,surtoutparlenaturel parfaitde tous sesmouvements.

Sa mère,née Kirkpalrick deCloseburn.csl Andalousccommeelle,mais d'une ancienne famille écossaise jacobile, qui,depuisl'exildes Sluarts,s'étaitfixéeen Espagne.

Sonpèreétaitlesecndfilsdu comte de Mnnlijo,grandd'Espagneetdiplomate dis-tingué,dontlamaisonàMadridétaitle ren-dez-vous dotoutes les célébritésdelacourdo CharlesIII. 11portad'abordlenomdecomte de Téba,titrequiappartientaupuînédela maisondeMontijo,etqueporteaujourd'hui

Iimpératrice desFrançais.Toutenfant,ilfut destinéàlacarrièredes armes.Ilsortaità peine del'écoled'artilleriede Ségovic, que, pleind cnlhou.-iasme pourlagloiredo l'empe-reur,ilprit partidans l'arméefrançaise, et as-sis)a,smis nosdraiieaux, à plusieursdes san-glantesbalaillesdelaPéninsule.Après l'éva-cuationde l'Espagne parnostroupes,ilfui employé autracédesfortificationsdecampagne qu'onélevaitdansParis àl'approchedesalliés.

IIse battitbravementsurlesbuttes Sainl-Chaumont,le20mars 1814, àlaléledes élèvesdel'écolepolytechnique, qu'onluiavait donnés pourservirses pièces.

Rentréen Espagneà lapaixquisuivit l'abdicationdo l'omporeur,ilfutd'aborden bulleaux soupçonsetmêmeaux persécutions dupartiquidominaitalors,etquinelui

par-donnaitpas son attachementàlaFrance. Plu-sieursfoisil futemprisonné

, plusieurs fois désignéàlavengeancedesfanatiques,qui croyaientfaireuneœuvreméritoireencourant sus à unnegro.Danscesjoursdifficiles,ildut lavie-audévouementetàlaprésenced'esprit dosafemme, qui parvintà l'éloignerde Gre-nadeclalui(rouverunasilechezde pauvres fermiersdanslesAlpujares.Le comte deTéba étaitadorédesesvassaux;etilfaut lo dire, à l'élogedespaysans espagnols,que, parmiun grandnombrequi connaissaientsa retraite,il

nesetrouvapasunseul traîtrepourle dé-noncer.

Lamortdu comte deMontijo,son frère atné,leGtsuccéderàunefortune très consi-dérable, dontilfaisaitleplus noble usage.Sa maison,àMadrid,estconnue detous les étran-gers,etsurtoutdes Françaisqui ontvisité l'Espagne. Ilstrouvaientchezlocomteetla comtessedeMontijo la franchiso castillane réunieàuneélégance domanièresquileur rappelaient les salons les plus brillantsde Pa-ris.Le comte deMontijo, déjàgrand d'Espagne sixouseptfois,c'est-à-dire héritier d'autantdo maisons oùlagrandesseesthéréditaire,fut appelédans losénatdèsl'institutiondo ce corps. IlestmortàMadrid en4839, Agé de moins de cinquanteans,laissantdesregrets universels.

Ilavait,commebeaucoupd'anciens mili-taires,lasuperstitiondesjoursmalheureux.Il en plaisantaitlui-même;cependant, blessé plusieurs fois lo2février,emprisonné ou frappé d'autresaccidentslemémojour,ilne pouvait s'empêcher d'éprouver, àcetanniversaire,un pressentimentdésagréable,quid'ailleurs no l'empêchaitpasd'allerbravement aufeu.

Le comte de Monlijoalaissédeuxfilles ,

toutesdeuxfortjeunesa l'époquedosamort.

Laînée,dona Francise*doSales,comtesse de Monlijoetduchessede Penaranda,aépousé,

en 1845,leduc doBcrvvick etd'AIbo,héritier

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du dernier des SluarUetduterribleeapitaino dePhilippeII,

Quelquesjournauxontparlédela généa-logiede mademoiselle deMontijo,desesnoms etdesestitres,qu'ils ont,pourlaplupart, cruellementestropiés.Plusieursluidonnentle titrede duchesse, peut-être par(laiterie;mais ilsignorent que, parmilagrandossc d'Espagne, lestitresde ducetdemarquis ne donnent aucune préséance,etquela plupart sont d'o-rigine récente.La noblesse delacomtesse de Tébaremonte beaucoupplushaut que l'in-stitutiondelagrandesse dontellepossèdetrois titres,Téba. BanosetMora.Ce quiest beau-coup plusglorieux,c'estdecompterparmises ancêtresplusieursdeshommeslesplus illus-tresde l'Espagne,telsqueGom.adoFernandez deGordon,'quenous appelons Gonzalve do CordoueetquelesEspagnols ontsurnomméle grandcapitaine;Antoine de Levé,leplus ha-bilegénéral de Charles-Quint,etpour remonter plushaut,lefameuxGuzmanetRueno,un de ces héros donttous lespaysans espagnols re-disentencorelesexploits.En1295, Alonzo PcrezdeGuzmanétaitalcayde ou gouverneur deTarifa,assiégéparlesMaures.Ils amenè-rentdevantlerempart sonfilsunique tombé entreleursmains,etmenacèrentGuzmand é-gorgerleur prisonniersilaplacenoleur était pas rendue. Pourtouteré[ionse,Guzmanleur jetauncoutelasclleur ditd'en faireusage;

puisilentradanslagrandesallodu donjonet semilà table.Quelquesinstantsaprès,uncri s'élevasurlamuraille:c'étaitlecrid'horreur desassiégésenvoyant tomberlatêtedu prison-nier.Le pèrese lève et courtau rempart.On luiditquo sonfilsestmort:»Vousfaisiez tantdobruit,dit-il,quej'aicruquelesMaures donnaientl'assaut.»C'esten mémoire décolle loyauté stoïquequelesGuzmanontcettenoble devise:ilas pesaelm/quelatangre.«Mon

roiplusquemonsang.»

oUnefemmodelamêmefamille a déjà ceint une couronne,etlaromlesscdeTébaestla se-condesouverainedunomdeGuzman.C'est Louisede Medina-Sidonia,femmoduduc de Bragance,qui fut éluroido Portugal.Onsait quecelteprincessefutl'Amedelaconspiration

quienlevaceroyaume aufaiblePhilippeIV,en RIO.

Quanlace quiconcernel'impératrice, cir-conscritejusqu'icidansl'intimitédelaviede famille,sabiographienesaurait présenter,en dehorsdu grand événementqui l'élèvesi ino-pinément au premiertrônedumonde, de cir-constancesd'unintérêtbienromanesque. Mais voiciquelques détails recueillisdansdivers journaux,etquiseront,nous ensommes con-vaincus,accueillisparnoslecteursavecune vuecuriosité.

Onlitdans ['IndépendanceMye:

«Tout co quise rattache àlafuture impé-ratrice a tant d'intérêt,queje croisdevoirvous livrerdenouveauxdétailsqui m'arrivenlàson sujet.Je vouslesenvoioavectoutlenégligé dune conversation transcrite

»l'ndemesamisqui apassélasaison der-nièredanslesPyrénées aux Faux- Bonnes,s'est trouvé(vendantquinzejours,dans lemémo

hôteletàla mêmetabled'hôte(vu legrand nombrede Uiigncursetl'impossibilitéde pou-voirdtner danssesappartements) avec made-moiselleEugénie deMontijo.Cetamiadonc puétudier froidement,etavantsonpresligo nouveau,la futureimpératrice.etvoici co qu'ilm'enadit.C'estune trèsbelleettrès joliefemmequitiendra fort bien sa place

im-|K'riale,attenduqu'ellea,commeondit.le physiquedol'emploi.Mademoiselle de

Mon-tijoalescheveuxtrèsblonds,légèrementroux, une bouche magnifiquement meublée, des sour-cilsd'unarcun peuélevé,debelles el larges épaulestrèsblanchesettous les caractères les plus distinguésd'unefemmode haut rang. Son éducationest celledesAnglaises. Ellemonteà chevalavec autant dehardiesseque degrAce.

Pendant son dernierséjouraux Eaux- Bonnes, oùl'avaitappeléeunelégère affectiondelarynx, elle étaitfortadmiréeetfortappréciée. Plu-sieurs traitsdo son caractèreontdéceléune grandenoblesse.Commelescréoles el l'Impé-ratriceJoséphine enpremièreligne,elleale charmeetlaspontanéité,onajoutemême,les capricesd'uneenfanl.Elle est fort instruite et paraitconnaîtretoutcequi s'estfait,imprimé

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danslesjournaux, joué surlesthéâtresdepuis quelques années.

»Elles'indignabeaucoupunjour,dansune cavalcadedanslamontagne, de ce qu'un de sescompatrioles.unEspagnol,fûtarrivéle ilemierausommetdes Pyrénées.Son indigna-tionsetraduisitparune véhémentepbilippique danslaquelleelledéclaraàl'Espagnolconfus, que,commeécuyer,ildéshonoraitt'Expagne.

Dureste,bonno, douce,affable,amie desarls, elleétaitaiméedetoutlemonde.Unedes bai-gneuses présentes ayantété l'objetd'une mys-tificationinjuste,ello futlapremièreà conso-ler,danslesalondes bains,lapersonne ob-jetdecellemystification.»

Sa Iwutéest,d'ailleurs,attestéepar nom-bre detraitsdebienfaisanceetd'humanité.

Témoinlesdeux anecdotessuivantes,que nous empruntons auBulletindeParis:

«Lepeuple, quiditloulcequ'ilpense,et quipensetoutcequ'ildit,applaudit au choix quevient«lefaire1empereur Napoléon.C'est quo quelques uns desinnombrablestraitsde générositédeladuchessedeTéba sont re-connus danslesclassespopulaires. Dernière-mentladuchessepassaitdanssavoilure à traversun desquartiersquisontsi miracu-leusementtransformésencemomentparla volontédel'empereur,àl'instantoù un pau-vreouvrier venaitde tomber d'un échafaudage; lajeuneetbelleduchesse,s'enaperçoit,elle s écrie,faitarrêter sa voiture,en descend,et s'élanceauprèsdol'ouvrier,dontlablessure, heureusement,n'étaitquelégère, etlui prodi-gnesesconsolations et ses secours.

»Un autrojour, près delabarrièrede l'Etoile,une pauvrefemmeàdemiuMuo,el portant sursesbrasdeux jeunes enfants qui paraissaient avoir froid et avoir faim, attira les regardsdoladuchesse,quis'arrêlo aussitôt, questionnelapâturefemme,et,sansluilaisser acheverlerécitde soninfortune,l'en\eloppe avecsesenf.mtsdans une couverturequ'elle tiredesa calèche,vide sabourse danslesmains amaigries decellequi excitait sacompassionet disparaît.Ces diversesscènes,quionteu des témoins, ontétéracontées, et c'estpourquoi,

parmice 9âmesardentes quifontInvraie force d'unenation etquelevicedel'ingratitude n'a jamaissouillées,la futureimpératrice sera accueilliepard immeasosacclamions»

Onraconle encore quolesamedi qui précéda lejourdu mariage,mademoiselle deMontijo.

condamnée parl'étiquette ànepoint assister anbaldesTuileries, s'estrendueàPassy, avec l'autorisationdo l'empereur, dans une maison Irançaisc.oùelloavaitde fréquentesrelations.

Toutelafamille était réunie. Ellefitdes adieux forttouchantsàsesanciens amis, etayant aperçuundomestiqueportugais qu'elle con-naissaitdepuislongtemps, elleluitendit la main enluidisant:

Adieu...Vous aurez unefoisdansvotre viedonnélamain à uneimpératrice.

Leconseilmunicipaldola\illodo Paris ayantvoté une sommede600,000 francs destinée àoffriràlanouvelleimpératrice un superbecollierdebrillants,lajeune princesse

Leconseilmunicipaldola\illodo Paris ayantvoté une sommede600,000 francs destinée àoffriràlanouvelleimpératrice un superbecollierdebrillants,lajeune princesse

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