• Aucun résultat trouvé

by Google

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "by Google"

Copied!
441
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

Digitizedby

Google

(3)

igitizedby

Google

(4)

I

Digitizedby

Google

(5)
(6)

Digitizedby

Google

(7)

AL FOND

D'UNE

CITERNE

Lejournaldo Milan]/;|wi raconte unehistoirerécente quirappellesouscertainsrapportsle*émotions del'événe- ment de Dufavellemineur:

«Galbinteestun grandetjolivillagequi,do» hauteurs de Monte-Barro.sereflètedanslelacd Aucune.Le dimanche

17octobre,ony célébraitunefétereligieuse annuelle,et,sui-

\antl'usage,ilyétaitvenu descitadinsde Monzaqui.encou- ragésparladouceurde11tuiiqiérature etparlabeauté du file,voulurentgraviren compagnielamontagne dusommet delaquelleonombrasse unimmenseet délicieuxpanorama C'estques'élevait jadis,audiredes archéologues,lacité orobique deBarra, et c'estpeut-être sursesruinesquel'on aélevélecnuvont, aujourdnui inhabité,de Franciscains avec sa petite égliseconsacréeàlaMadone.

. »LesVOyageUTS:de Monza, continuantleurpromenadeà une distanced'environun quart demilledu couvent, trouvè- rentsur cepointunevieillemasure recouvrant uneciterne d'uneprofondeurd une vingtaine debrasses.L'und'eux,pour s'assurers'ilyavaitdel'eau,yjetaunepierre,etavecle bruit qu'ellefaiten frappant aufond,d entendaussi sortirde un gémissement

.

»Tous ensemblerépètentplus attentivementetavecplus desilencelamémoépreuve,etdonouveaux gémissements faibles etcommeétoutfés, sortentdeceltomystérieusecavité.

»Emusetmêmeépouvantés,ilsne savent quepenser,que faire;ilsappellent,personne ne répond:s'approcher,des- eimùrodanslacitorno,ilsnelepeuvent ouplutôtilsnelosent pas.IlssedécidentenfinàretourneràUalbiate pour y raconter lefaitetdemander dusecours.

»L'attraitdelanouveauté, l'élrangetéde l'événement amenèrentbientôtune grandefoule,etparmilessuppositions et les petitsromans quelesimaginationsexcitéesimprovisent enroule,lesoupçonquiprendleplusdecrédit,c estque, peu«lajours avant,unvolayant eulieudanslapetite église îleMonte-Barro,lesvoleurspouvaientavoirprécipitédans celleouverture quelquemalencontreuxtémoinquilesim- portunait.

Par unlargoconduit qui metlecouventon coaimunica- lionaveclaciterne vide, lesgendarmes,qui setrouvèrentà (ialbialolejourdela féte,entrent etvontaladécouverte,et, d"cefund limoneux,ilsretirent glacée,àdemi morte,horri- blement amaigrie,etdéjàcouvorte deverseldinsecteshideux, unepauvre jeunefilled'environdix -huitans quiétaitdepuis treizejours.

> C'était l'enfantd'unepauvrefamille,née dansl'undeces petitsvillagesrépandus ensigrand nombre surlesmonts de Hava.Sortantd'unefilaturedu Bergamasque.elle étaitentrée, aucommencementd'octobre,dansuneaulrefilature àGalbiate.

Le4, elleavaitaccompagnéetlaisséchezelleune deses petitessœurs.Le5, elle était restée àl'atelierjusqu'àmidi, pusàl'heuredu dînerelleavaitdisparu;etnisescompa- gnes,nisa famille, ni les autorités locales n'avaientpuretrou- verses traces nienavoirlamoindrenouvelle.

»Cefutpour obéirauneinspiration,commeellel'araconté depuis. [>ouraccomplirunactedudévotion, qu'elle s'était di- rigéedanslajournée duG,verslaMadonede Monte-Barro.

Surprise parlapluiependantsaprière, etvoyant près de cettemasure dont nous venons deparler, elle crutpouvoirs'y abriter;maislesronces, les orties et lesherbesqui s'y étaient développées cachantl'ouverturedelàciterne, elle s'y précipita misérablement sanstoutefoisse faireaucuneblessure.

»Lespleurs, les cris,ledésespoirdecette infortunéeense- velievivante,sontchosesplus faciles àimaginer qu'àredirej elle tentainutilementdos'accrocherauxpierresdesmurs pours'aider àremonter;sesmainsetses pieds glissaientsui- tesmousseshumides dont cesmursétaient revêtus.Detemps en temps,elleentendaitlespasellesjoyeusescliansonsdo quelque paysan, de quelquegroupe quipassaitprèsde;elle redoublait alors d'etforlspour se faireentendre;maissa faible voixdemeuraitétoufféedansIantre souterrain.Chaquejour, lesondescloches qu'elleconnaissait, etquiluisemblaient encoreplus lointaines, venaitluirappelorsa famille, les Ira- vaux,laviedesesbeauxjours, etlesentimentde son propre isolementdevenaitalorspluspoignant.C'étaitalorsune dou- leurimmense, maisellelacalmaitparlaprière ..et l'espoir.

»Elle avaitdanssapoche quelquespetites piècesdomon- naie;mais cequieutplusdeprixqu'unmillion,cefutun petitmorceau depain,restede son pauvredéjeuner, clavec unerare elhabileprévoyance,ellesutleménageretn'en cserque bouchée par bouchée danslespremiersjoursde son malheur.

«Puis,aufroid,aIhumiditédecetteprison, à l'horreurdo lasolitude,auxveillesdelaterreur,audésespoirtoujours croissantde toutsecours, àtouteslessouffrancesphysiques

<tmoralesvintse;oindrelafaim, l'horriblefaimquibrisases forces,quiconsumases chairs,quifitd'elleunsquelette el l'étendumourante, ensortequ'aprèstreize joursd'unepareille agonie,cefutunesortede prodigedetrouverautrechose qu'uncadavre.

»OnrivalisaàGallnatedesoins etd'attentionspourla rappeleràlavie,pourluirendrelasanté, et elle fuiensuite ramenée danssafamille, elcommeàquelque chose malheur estbon,lanaturoextraordinairede l'événementet les circon- stances merveilleusesdesa délivranceamenèrent auprèsdola jeunefilleun grandnombrede curieuxetencorepisde cu- rieuses,qui furentprodiguesdoquestions,maisquilefurent ausside secours;clsoninfortuneluiestdevenue, aumoins pourlemoment, unecause debénéfice.

UNE CHASSE

CURIEUSE.

Le Courrierdel'Eure raconteunfaitde chassoassezcu- rieux.LesieurMaubert,cultivateuraux environs deGisors, avaitaperçulematin,dans songrenier,un renard couché surlefoin.Illuidonnaaussitôtlachasse, etlerenard,vive- mentpoursuivi,seréfugiadanslachambre à coucher où madameMaubertreposaitencore;ils'élancesurlelit,el chercheàse blottirsousdesvêlements déposés surlacou- verture;maismadameMaubert, sansse déconcerter,iclève lacouvertureetemprisonnelerenard,que son mari étrangle bientôt après,aumoyend'uni.n?udcoulant.

'Uiyiiiz&dby

Google

(8)

Stoatsbi:.ctaek

109

!Sfeue-18*3.

QtifBrt N* 'rO.

(TraluclionHtanét,)

LE

aosit im 11 la

JOURNAL DU GRAND MONDE.

«OBEI,

Lesétoffes pour robes ont atteint un lïi'gré inouïdo lu vi' etde

rlctow.

Nousno p.ir!f>n spas

seulement destissus lames, des :.vi'..1éloi- lettes, OU destulles et crêpessables d'oret d'argent. Nousparlons surtoutdes grandessoieries, qui sontd'une splendeurincroyable.Lesétoffes tantvantées de nosgrand -mères,sontdobeaucoupdé- passées. Nos robes,magnifiquescommeles leurs, se tiennentdeboutcommeles leurs, puisquetelleestl'expressionconsacrée,mats ellesontdaplusun finidedessinsetune délicatessedecoloris, qu'onBurait rêvésà peine.Unevisitedans un de nos grandsmaga- sins devienten quelquesorteunepromenade artistique.

Tellessontles réflexionsque nous suggérait l'autrejourla vue des magnifiquesétoffes que Gagelindéployaitdevant nous.Coquiat-

tirasurtoutnotreattention,ceTut repsà pente, c'est-à-direàdessins, pleins, sui- vis,entrelacéscommelesbranches duneforêt vierge.Losfleursbrochéesenreliefblancar- gent,ressorlentadmirablementet ainsidireencadréesdans uneombro suivant leur»contours,etd'unenuanceunpeu plus foncéequelacouleurdu fondprincipal;iln'y ariendeplus admirable. Nousremarquâ- mesensuiteun lampasàpointes croisées;c'est- à-diresimulant3 volants,posésà plat,venant seréunir devant,etremontant enlégersbran- chagesformanttablier;celtedisposition toute nouvelle est fortheureuse.

une superbe robeàunseulvolant des bandes delégers dessins, tracéssurl'étoffemêmeet à part.sontdestinées àformerlatélode ce volant unique,c estfortjoli.Acelanous ajouterons desrte.à n'enplusfinir.Mais nousvoulions seulement prouverceque nous avons avancé, querienn'estmagnifiquoetsplendidocomme lesétoffesactuelles.

Lesrobes,quellequesoitlabeautéoulas plicilédesétoffesemployées, sonttoutescou- péesfortlonguesdejupe, surtoutparderrière, etformentunpeulatratno;celanousmène toutnaturellementaux robesàqueue.La jupe semonte au corsage par delarges pliscreux.

Quant à ce corsage lui-même,comment àlarges fleurs et délicatesramures

Digitizedby

Google

(9)

cloil-ilêlro traité?OnleferaouvertàlaVat- loau,entrouvertai:iUaphaèl,etc.,pourtoilette doville;maisce qui portelocachetd'unevé- ritable distinction,est toutsimplementlecor- sage montantetfroncé.MadameLuurence no nous enconseillepasd'autres;nous avons eu labonnefortunedojeteruncoupd'œildans

Iintérieurd'unecaisseexpédiéepourCom- piegnelorsdu dernier voyage dolacour, et nous y avons remarquéplusieursdo cesrol>es, qui,dansleurnoblesimplicité,étaientdevéri- tables toilettesdepatriciennes.

Quelques costumesd'amazone, do couleur modo,nuanceclaire,indiquaientassezque d heureusesprivilégiéesdevaient accompagner leschasses.Les corsages enétaientcoupésà lusques,etentièrementmontantsetboutonnés;

un, cependant,avaitunpetitrevers,formant collet.

Revenonsànos robes:

Latailleestrondeetsans pointe;lesman- chesbouffantes, froncées et platesduhaut,fort largesdubras,serréesau poignet pourrol>es négligées.Pourdemi-toilettes, ellessontbouf- fantes; puisunpetitpoignetlesserreâlavant- bras, et àcepetitpoignetest attachéunlarge volantde rubanillustrédedeuxvolantsde den- telles

Tourlesoir lescorsages sontfroncés, etdé- colletés àlareineHorloge,c'est-à-direcoupés carrément, oualavierge, platsduhaut,fron- cés danslaceinture.Lesmanchessont courtes et formées d'un ou de deuxlouffanls, etsouvent coupées de disanteendistancedepetitsnœuds, do choux de rubans, ou déboutons deperles.

Jemerappelleune charmante robo de co genre:elleétaiten taffe'asblanc,ornéede troisvolantsplats,bordésà distanced'un petit velours bleu simulé,encadré d'une lamure d'argent.C'étaitd'unefraicheur etd'unbon goutexquis.

Cettetoilettedevait êtreaccompagnée, m'a- l-ondit,d'unede cescoiffures àlaChritte llttrloue,danslesquellesse déploie toutlebon goilldomadameSophieI'errol.

Os

coiffures sontforméesdune guirlande defeuilles do crêpe laméetdeilenrsdevelours;laguirlande formepointesurlefront,etestaccompagnée delarges touffessurle>cotes.LaXonna.au conduire,est une guirlande loulc ronde, c et l-à-diresans|Kiinlosurlefront:elleest composée d'unfeuillagodechérieenvelours, etde glandsd'orou d argent,delégèresbran- chesséchappent delaguirlandeetse relèvent enrésille.Ce quiest fortrecherché,ettouta faitdecircom-tance,c'estuneXonnaenvio-

lettesàé:oilesd'argent.Defraîchest-lgra- cieusesguirlandessedétachent parderrière et encadrentlescheveuxcommedansunerésille.

Pour jeunes per>onnes,madamePerrettresse decharmantes couronnes defleurssansfeuilles, fleursdedeux nuances, parfaitement harmo- nisées;cescouronnes,ditesrilarein»Horlente, sont d'une adorable simplicité:ellesfont fureur.

Toutes cesfleurs,ces riches étoffes s'allient admirablementaux magnifiquesdentellesde Violant. Aussien porle-t-onbeaucoup. Les rol*sdesoirée, degrande réceptionsont presque entièrement recouvertesdevolants d'Angleterre oud'application, soitposésà plut, soitlégèrementfroncés;puisladentelle so re- produitaucorsage,auxmanches. Ladentelle estune desprincipalesr.chessesdelatoilette d'unefemme.

Ladentelleguipuiemoderneesttoujours fortrecherchée.Les dernièresconfectionsde (iogelinensontpresquetoutesgarnies Parui

cesconfectionsnousciteronsleSully,magni- fiqueiwrdessus dovelours noir, figurantlechàlo par devant. Le haut du dos forme une|>ointo descendant jusqu'àlataille;à cellepointe so trouverattachéun mautclcl rondetlong, ass< z ample pour former desplisentuyauxlorsqu'il estposé surlafemme Engénéral, lespardes- sussont trèsamples,etcesplisen tuyaux sont ledernier genreadopté.LeSullyestencadré d'un rang de hautedentelleguipure;unaulr»!

rangdomêmedentelleentourelapointedont nous avons|»arlé,etformemancheen retom- bant surlebras.Surlodevant duchâle,ilno sotrouve,par conséquent, qu'unseulrang de dentelle. Lechàlo e*lencadréensuited'une fortepassementerie coupée deperles platesen jais;puis,anlord decellepassementerie,et regardant,sijepuisparlerainsi,leplatdu manteau,e.-tun rang dedentelloguipureà pointes,poséàplat,etdontchaquepointe est arrêtéesurleveloursmême. Nousdésironsque cettedescription,toutimparfailo qu'elle est,

puimdonner uneidéeexactedelarichesse 11 delagrâcede ce pardessus,carnous ne croyons pasquilsoitpossibledorienimaginer deplus séduitanl.

DanslomnntelettiredeCoucy,nousretrou- vonsces larges plisen tuyaux dont nousvenons deparler, etdontnous,reparleronssouvent, carilfautdes pardessustrèsamples.

Ce gracieux pardessus, accompagné d'un cha- peaujoliefemme,charmantecoiffure d'Alexan- drie, forme lapluscharmantetoilettedu monde.

'

^

^'*\ M^s.

r

Digitizedby

(10)

Aproposd.WerondWiic, citonsaussison chapeautwudet/e,gracieuxcommesonnom;

puislacapoteifuc/u<v,qui trône orgueilleuse aumilieudeses rivales:puisencorelacapote parisienne,si fraîche, simignonne, qu'elle semble crééetoutexpréspourfairolajoiedes jeunes personnesetdestoutesjeunes marié™.

Nousne décrirons pasces délicieuses coiffures, àquoibooT ceserait lesdéflorer; et d'ailleurs lesmotslespluscoquetsseraientlourds etsans grâce,auprèsdecesadorablesmélangesfie Hoirs,de blondesetde rubans; disons cepen- dantquelediadèmeimpérial,quisied à ravir, secomposetoutsimplement de deuxnœudsde velours etdo quatre palmetlesd'orou d'argent;

pourlacour,onremplacelesrubans par de plumes,cll'onenrichit lespalmcttes deperles:

oud'épisde diamants.

Nousentronsdanslasaisondesbals,des réceptions;nos éléganteslectrices qui habitent laprovince noussauront donc gré d leur r.ip- pelcrlamaison de commission IJitmUc, dont l'importancesaccn.ilchaquejour, et c'est jus- tice,carcettemaisonestUne providence pour lespersonnesquisontretenuesloindeParis Elle secharge eneffetd'expédieràsa clientèle tous les objetsde line oud'utilité quilui«or-.l demandés Acelleépoque del'année surtout, lessalonsdelamaisonLassallesontunvéri- tablecapharnaiim:bronze*,cristaux,porCO-

Inues,nécessaires,meubles,toilettesd'enfants riches étoffes,robesdebal.mrdos, jusqu'àtics jmets,desboulonsmême,jecrois;tout,en un mot, cequipeut former uneétrenne,une surprise,luiestdemandéetaussitôt exp'-dié.

D.mSlemoisoù nousentrons, lesrobesduliai vontfairel'objetde nombreux envois l.'ot qu'aussi rien n'est pluscommode:ilsuffitd'en- voyerjKHirmodèle un corsagebien ajusté, et

l'.mreçoit,darsleplusbrefdélai,latoilette complète,et tellequ'oneûtpulachoisirsoi- même.

Onpart alorsjoyeux pourlétal,sanss'être donnélemal.lamoindrepeine, et l'on estsûre d'y être belle, surtoutsionalesoindose ser- virdo I'£«hd' Albion,parcequ'alorsonn'aii

redouterpour>ataaulénila fatiguedala danse,nilalégèrealtérationqueproduisent iurlesIr.iitsdélicats les veilléesprolongéeset lesnuitssanssommeil. Touteslesfemmesen- vieusesde conserver longtempsl'éclatdeleur teint,toutes cellesdontlechagrin oulesmala- diesontpuuninstantaltérerla fraîcheur, s'empressent d'employercecosmétiquevrai- ment hygiénique, quicommuniqueàlapeaula dinphanéilépurpurinedelajeunesseetdela santé.

Ce mol hygiènemerappellelescorsetsde madameWppolyte,sinécessaires,eneffet,ùla santé,quelesfemmesquiont(habitudede s'adresser à cette habile faiseuse,ne pourraient plussupporterlesentravesqued'autres qu'elle fabriquent,sousprclcxlcdéformerlataille;

madnifcliippohleseliorneâlamaintenir, ce qui est plus rationnel et plus sain.

Terminonscetarticle pardesvumxsin- cèresdenouvelleannée,clsouhaitonssur toutque quelqu'une de vos amies, quoiqu'un

«levosparents,aiteul'heureuse idéede vous offriren souvenirl'undecescharmants brace- lets,derniers modèles, émanés desadioiles mains de Lemonnier,desquellessontdéjà sortis .tantdep. litscliefs-d'umvreoùlescheveux, associés al'oretauxpierreries,e:idoublent, imitrainsi dire,lavaleur.

LouiseBr.*i Rr.G»Rn.

DESCaiFTIOUDELAGRAVUREW>ISO.

Ton.errEi>e».vl.

CoiffuredeM. Ferdi- nandCnrizat.

Cheveux en bandeauxplais ayant unenatte assez forteposéeen diadème.

Unsecondbandeaubouffantdontlespointes sontretournéesen dessous,accompagnela natte;un peigneà galerierenversée en or garni djpieireries,inventé parMM.Trovtnutunet Manjage, recouvreetmaintientlep.rruddo che- veux;de chaquecoté,deux plumes mêlées de brins d'orretombentassez bas.

il

Robe en moireantique,avecjupeetbouil- lonsentuile blanc,ornésde semis deviolettes etde chefd'or.Le corsage en moirees',d'uno disjiosition toutenouvelle.Iln'apas d'épau- lelte,ilmonlotrèspeucl estdisposécomme uncorsetbas.formantlennurdevant,etdont lescotésviennentprendre sonslebras.

iVcorsagenapas plusîleiOcentimètresde hauteur nuxcotés;lalaiîlebusqué par devant du4centimètres,etdoiseulementpar dor-

\ {

i

»

\

t

\ 0

fi

û

§

y

t S l à

n

0

s^. jp^J?

&

*\

»

tr*: js>

J

eAGfts*

Digitizedby

Google

(11)

rière.Ilcslformé parunepince.Leli.iul Bllu bassontbordés d'un chefd'orlar^cdeIImil- limètres,poséàpl.it.

Le haut du corsagesocompose d'unIwuil- lonné detulleblanc simulant unebertlto.(.'e bouillonnépculavoir<">centimètres de hau- teur,età l'épaulettoiln'en aque3.I.aman- chocourte, secnm|H>seausside bouillonnes;d

3

petitsmouchrl» deviolettessont piqué* dansles plisdubouillonné,lujupedetulle a70centi- mètres de longueur.l'Ileestbordée d'un chef d'orelcouvertedepetitsmouchetsdevio- lettes.

Toilette d'istémru».

relitbonnet de chez toi.

Coiffure tïAtexandrine.Lelond entulle blanc uniestmonté sur un fonddotulleuni noir,maintenu par un|K*lilbâtisencannetille.

Cefond,peupiofond. estdécou|>cen dents aiguës,dontcelledumilieu,laplusgrande,

avance surlaléte.Cesdcnlssnnt bordéesdeInis petitsveloursépinglésextrêmementétroits, l'usuneblnndo do3centimètreseslcousue au bord desdents cl froncée seulementaux ngles.

De chaquecôtédesbooclcltcs eldes boutst'e rulwndevelours épinjjlén4.

Hubertvesleenlaffeta» couleur.Locnrsago delarobee-tenmousseline brodée, garnie de dentelles etformelegiletdu bas I.ajupeest garnie d unvolantdeN'icentimètres ayant une loto froncée etfaçonnée.Le bas duvolant esl festonné àdentscrêtedecoq.

I.evolant n'aqu'unlezdeplusquelajupe.

Lavesteestbrodéeetornéedevelours.

L'étoffesedécoupe;on appliqueleveloursen dessousetensuiteon brode en1Uninetteou bien entoulaclioledessin courant. (Introuverare dessin ellopatrondanslenumérododécembre del'éditiondespatrons modèles.

N"I Tniincl en blonde, de forma Matie- Stitait;garnidedeuxgrossislouffesde rubansécossais,Imjr»!<?i!cdentelle noire.

l!n carréderubans écossaisformele fond,ilesttonid'une haute blondeet retenu par deux grandes baibesdumême ruban.

3.Coiffureenfleuis,mélangéesdedenlelle blanche,tnefam bon«ledenlellenoire, retenue par de

gm

noadaderubans de velours,lacomplète.

3.Butinctdu matin Unefonctiondemous- seline, avec broderiede l'iiris.garnie d'unebandelichcdemêmebroderie, est po»éc surdeuxgrossestouffesde na-uds enruban<lcvelouisfpTngttf. Iiautres nœuds,maisplus étroits, sontposessur lafanchon pourlalalljchcr.

ci

\.Bonnet endenlelleapplication.Toult.s enruban de\eU111sOcos-ns,bai lusen dentelles application, cousues au'uur d uneIrideenrubiin.

5.Col-gilet«devant.IlsecomposeîleiletU

r.ir:i..sdelundis brodées au plume:isil

rehausséesd on entre-deuxquitournent de mimiercàfaireUascjuines.I.ecorps de celiihuestcomposé deplisvarié*.

I.ecol est plat.

0.t'iefinnttrcrldevantformantgitrt.Ilesl composé depetits plisgarnisd'uneb.inle pareille.

Mancheassorlieaufichu1."C. l'nlre- deuxet

bande.

.Mnmhc

brodée.

pelilsplisgarnisd'une haute

duchesse. PelilsplisclIamie

\

<

X

;

f

f

s.

'1

(12)

L'articlequ'on valireest lecomplément de reluique nous avons publié dans notredernier numéro.C'estencoreunextraitemprunté au 7'volume del'HiitoirtdelaHt$tanrulion,par

M

do Lamartine,admirableouvrage dontle grandittous les jours.

LouisXVIIInesedissimulait riendessjmp- lômesd'affaiblissementetdomort prochaine dontilétaitovoiliparlanature.Ilnoprotes- taitpas contrelaconditionhumaine,ilnecher- chaitpasdanslesressourcesproblématiques del'artcesmiraclesquelesmourants surlo trônes'acharnentàdemander aux médecins; ilne cherchait pas davantage danslespratiques d'une dévotionpuériledes refuges ou de* con- solationscontreles terreursdelaconscienceou contreleshorreursdolamort.Sonespritmé- ditatifetfermeregardâtlepassé sans honte et l'avenirsanscrainte.Ilse confiait avec,un rcyaletjuste orgueil àlajusticedelaposlériîé sur son rogne.

LouisXVIII, dans ces derniers temps desa viesurtout,étaitaiméetregrettéd'avance.

L'ingratitude rougitquelquefoisdevantlamort, cllareconnaissanceprécède d'un jouroudeux lapostérité.Les ministreset lacoursavaient quelessymptômesprochains d'un changement de règneagiteraient etconsterneraient violem- mentlepays.Loroilui-mêmelesavaitmieux que personne. 11secroyaitaimé dupeuple, parcequ'il avait laconscienced'avoirbienmé- ritédol'opinion.Ilvoulaitrendre undernier service à sanation et à sufamilleens'en al- lantsansbruitdelavieetdutrône,endissi- mulant jusqu'au termeàson peupleladéea

dence deses forces qu'ilnese dissimulaitplus àlui-même,enfaisant,commeille disaitfa- mïièremcntàsesministres,bonvisageàla mort,etennelaissantaucunintervalle,aucun espaceà l'incertitudeetal'agitationentrele trônede sonfrère etlesien.

Ilnovoulait pas quune crisedanslosaf- fairesaggravât aprèsluilacrised'unchange- ment do règne.Ilsefforçaitdofairecroireà de longues annéesquandilnecroyait déjà plus lui-même qu'à peu dejours.Laprécision froide aveclaquelleilmesuraitdansson intimitéla plus secrètelepolitnombrede ceuxqu'illui restaitàvivre,lasollicitudesloiqueavecla- quelleilprescrivaitd'avance lesmesuresà prendre pourvoilersesderniers moments,at- ledaionlenluiun de ces couragesréfléchis plusraresque ceux duchampdebataille,lo courage philosophique sansbruit,sansvertige etsansillusion,quivoitle.-épulcreaupieddu trimeetquisedrapepour y descendreavec dignité.

Ilcontinuaitàs'assujettiràtouteslesré- ceptions officiellesetprivéesetàtoute»les étiquettesdesachambreetdupalaisquipou- vaienttrompertescourtisansetson peuple sur sa santé.Ilsortaitenvoiturepoursesprome- nadesordinaires,etquandl'extinctionrapide desesforcesnoluipermitplus d'êtretrans- portédanssa voilure,ilordonnaa ses gentils- hommesd'ymonter asa place, afinquelavue desescarrossesdanslescours etdansles avenues qu'il avait 1habitude daparcourir trompâtetrassurât lamultitude.Lejourdesa fêteapprochant, ses médecins redoutèrent pour luilesfatigues d'uneréceptionpubliquede touslesgrands corps del'État,et le supplié- rentd'ajourner celtecérémonieroyale.Ils'y refusaavecénergie.•Unroi.dit-il,n'est ja- maismalade |wur son peuple!»Ilselitrevêtir de soncostumeetdo ses décorationsroyales,il pritplacesursontrônedanslasalleoùla foule défilaitofficiellementdevantlui.Ils'ef- forçajusqu'àl'extinctiondesesforcesde con- serverl'altitude, leregard,lap èsencod'es- prit,lesouriredosesjours dereprésentation; ilsubitplusieursheuresle supplice decette longuedissimulationdesamort prochaine.A

lafinseulement, ses douleursetson as^oupis-

Digitizedby

Google

(13)

ài

sèment trompèrentsafermetéd'âme.Salèic amaigrie et pâlies'affaissasursapoitrine ollouchaprcsquoàsesgenoux:ils'endormit d'unsommeil semblableàl'anéantissement;les derniers courtisans quis'écoulèrentensilence aupiedde sonfauteuilcrurentdéfilerdevant lefantômedelamort.Onlerapportaencore endormi danssesappartements. Safermeté obstinéeavaitaccrulesalarmes publiques qu'il avaitvouludissqver.

Ilrepritnéanmoinslelendemainseshabi- tudeset sesoccupationsordinaires:lovéaux mêmesheures,vêtuaveclemêmesoindosa personne,assisdansson cabinetdevantla

mêmetable,essayantdelirelesmêmeslivres, attentifilécrire àsonamie auxmêmesheures quiépanchaient soncapricenuqui consolaient sonâme,présidantleconseildesesministres etdiscutantavecunepré-onced'idée»etde volonlécomplètelesquestions d'Êlateud'ad- milustra liontraitéesdevantlui.Seulementle sommeilséniledontilétaitachaqueinstant assailli parIépuisementdosavie, saseule maladie,interrompaitsouvent.-onattention et tes paroles.S.iloto alorsretombait detoutton poidsavectantdeforcesurla table,«piela multiplicitéde ces coups surlereliorddc bronze de son bureauavait tracé etcreuséunecica- tricecuirelefront et lesyeux.

Le redoublement de somnolenceetdof.ii- blesse étaitsurtout sensib'epoursesmédecins:

emercredidechaque semaine, jour consacré parluiaux longuesaudirneesqu'ildonnait encoreàmadamedu Cayla,1attentionetIen- tretien, enprovoquantdavantage sonâme, épuisaient davantagesa vie. Madame du Cayla, quis'apercevaitdel'approchedela mort, desmurmures dela famille royale etdelacour,leconjuradeluipermettredé- bignerses visites,etsoretiradans son châ- teaudeSiint-Ouen près deParis.Leroilui-

mêmefitavecpeintslesacrificedesonatta- chement aux convenances;àsadouleur,on eûtditquelotrô îeluicoûtaitmoinsàaban- donner quel'amitié.Iln'étaitdéjàplusroi, qu'ilétaittoujourshomme.Jamais princoac- cusécalomnieusjmcntd'insensibilitéetd'é- goïsmen'eutp'.us besoinde tendresse,etne 0*0

oua|)Insobstinémentsespremiersetsesder- riers joursauxcharmesetmômeauxservi- tudesdosesattachements.Ils'occupait,jus- qu'àl.idernière heure,dusort qu'il assurerait aprèsluià celle qu'il aimait.

Icil'outeur peintLouis XVIIIà ses derniers moments, comlntiud'uncote'purlesprincipes dereligion intifsdnnsunfamille,del'autrepar lesidéesvoilaitienuesquiluvaltsucres avecle lait,redoutantsurtout l'influence elIempiredu clergé,elrrlnnlantde jour en jourlescérémo- niesreligieusesdontilestd'anged'entourerle litd'unillustremourant.)

Cependantleroiretardaitdejourenjour lescérémoniesreligieu-csdont onvoulaiten- tourersonlitde mort. Lumortl'envahissait partout,exceptélaléle,quisemblait grandir enlucidité,ensérénité,en majestédesprità mesura quelavieabandonnaitlesparties in- férieuresducorps.Déjà sesjambes,atteintes parlagangrène,serefusaientiitoutmouve- ment,elsesorteilssedétachaient d'eux- mêmesdeleurs articulations,commedes bran- ches moitesd'untroncencorevivant.Le comte d'Artoisetlafamilleroyale,pleinsd'uneim- palicntosollicitude|>ourlesaluléterneld'un fiére,d'un oncle tourdà leurspieusesinsinua- tions,s inquiétaientd'undélaiquidonnait,se- loneux,tantdecolèreaujugement de Dieu: lescardinauxellesévoques do courqui for- maientloconseil de consciencedu comte dAi loisetqueleurschargesecclésiastiques rendaientresponsablesdevant la Franco de l'orthodoxieduroietdevantl'Églisedeson éternité,se troublaient el s'agitaientdansles antichambres de1appartementroyal Le car- dinaldeUtil,bcardinal deCreT, l'évéque d llermopolis,M. de Frayssinous,et lesautres chefsdel'Kgliseseréunirentenconseilsous lapressiondeces craintes.Ilsdélibérèrent^r

lesmesuresàprendre pour sauverleur res|>on- s.ibililéecclésiastiquedevantleshommesel devantDieu Ilsconvinrent,do concert avec lesprincesetlesprincessesdelafamille,do porterauroiunavertissement péniblemais nécessairesurlagravitéde sûnétal etsurle danger d'ajournerainsilessecours del'Église.

Mde Frayssinous,leplusdoux,leplusfami-

i

9

/

Digitizedby

Google

(14)

'S i

0

f

s i

t

\ f k

\

\

\

)

lieretleplu»cloquentdecesministre»de Dieu, futchargé parsescollèguesdecelledé- licatemission.Sontitrede minisire delareli- gionetson travaildirectavecleroidégui- saiont,souslesformes d'nne audienceordinaire, collesommationsinistreau mourant.Ilparla auroien ministreclen ami dévoueùsonâme plutôtqu'enprêtreimpérieuxetimportun.Il radoucitdetoutelasouplesseetde toutela graoc de soncaractère etdesesparoleslatriste véritéquesadémarcherévélaità sonmettre, Leroi,quil'estimaitetquil'aimaitpour sa modération dansles affaires,(écouta sans élon- nemontetsanscolère,maisilpersista à refuser lescérémoniessuprêmes, donslacrainte, dît- il,d'alarmerprématurément sonpeuple, clil

congédia l'envoyéduclergéavecune fermeté derésistance quiredoublalescraintesdela couretdol'Église Onnos'entretenaitdans lesappartementsdu comte dArtois,dansles sallesdu palaisetdanslesconciliabulesdu parti religieux,que docetterépugnanceduroi sisemblableàl'impiété,deceltedouleurpour lafamille royale, incertainedusalut éterneldo sonchef,docettehonte pourl'Église,désavouée auderniersoupirpar sonrestaurateurtempo- rel,decette joiepourlepartiphilosophique.

L'agitationcroissaitautourdo celitde mort.

Onn'épargnait pasavoixbasseaumonarque lesreproches irrespectueuxd'irréligion,dim- pénitent desprit etdimpiété.

Témoin du cesanxiétésdelafamilleroyale clde ces angoisses dupartidel'Église,lejeuno vicomtedo LaHochefoucault,quiavait intro- duitmadamedu Cayla danslecabinetduroi pourporteraucœurdu princelapolitiquede sonparti,osilaproposeràlafamilleroyale cl aux évèques,pourporterau litde mort du vieillard lesconseils etles supplicationsdesa fjmille,et|K>urconjurerlescandaledontl'É- gliseellacourétaientmenacées.Le désespoir filagréersoncntiemise. LevicomtedeLa Rochefoucauld,àqui ses fonctionssemi minis- tériellesdonnaient accès auprès duroi,se pré- sentalesamedi, jour detravaildej beaux-arts, alaportedu cabinetotfutadmis.Iltrouva LouisXVIIIa*is.ainsiqu'il axaitIhabitude de passersesmatinées,dans l'embrasure d'une

9>

ê

\ 4

\

{ S

4

\ 4

\

\ i

t

<

{ { {

\ S

\

\

\

\ 4

X

*

il*r±. >*~ïxJT\

*

jgr*

J

\.

fer.èlrc,devantlepetitbureau surlequelil s'efforçaitencore detracerquelqueslignesd'une main chancelanteetamaigrie parlesdouleurs.

Satète,inclinéesur sapoitrine,tombaitetse relevaitalternativement desonfauteuilàfa table etdesa table âsonfauteuil,en frappanl dufront,àchaqueoscillationenavant, le liord dupupitre,eten rendantun coupaussisec quelobalancierdesapendule.Unmanteau de fourrureemmaillotlaitsesjambes Satoilette étaitaussirecherchéeetsa coiffure aussi pei- gnée que danslesjoursderéception.

Sw

joues tombaient sousl'affaissementdes muscles, mais sabouches'efforçaitencoredesourire,etses yeuxbleusrayonnaient d'autantde lumièrecl d'autantde majestéqu'autrefois.Unsommeil léthargiqueetunréveilcon'inuel lesfermaient et lesrouvraienttour à tour.

M.de La Rochefoucauld déploya sonporte- feuille etprésentaàInsignaturedu princequel- quespiècessansimportance queleroisigna péniblementetavecdistraction,mais avecla plénitudede sonintelligence.La conversation s'engageaalors entreh;prièreetlejeuno courtisan.N.dcLa Rochefoucauld, aprèsavoir exprimé auroilatristesse etl'anxiétédontsa maladieaffectaitlonrurdetoutleroyaumeel l'espoirde son prochainrétablissement, ajouta:

Maisilyasurtoutune personne,sire,pour

»laquelleréloignementquevotretendresselui

>aimposéestune douleur qui«lépa-setoute

»autre douleuretquiaspireavecunefiliale

»impatience au jour oùilluiserapermisde

»vous rapporterses félicitations,ses consolu-

»lions el ses vecux.Cettopersonne,c'estma-

»damedu CaylaI»Conomfillégèrementtres- saillirleroi,maisilaffectaden'avoirpas entenduelneré|K»ndit pas.aOui,sire,conti-

»nualenégociateur,madamedu Caria, au- njourdhui laplusmalheureuse des femmes,

»seraitdemainlaplusheureuse,s'illuiétait ipermis dorevoirleprinceetl'amiauquel

«toutes sespenséessontdévouées,eldejouir

encorequelquefoisdecetto intimitéqui afait

»lebonheuretlagloiredosa vie eldansla -

»quelleleroilui-mémoadaignetrouverles

»consolationsdel'amitié.«Leroisoulevaen- coreses paupières,lesreferma, parut réfléchir

'Vcc^

Digitized

(15)

tjjt

H6

etcontinua so lairo. II.do La Rochefoucauld nes«décourageanide ceregard,nide ce visagemuet, qui semblaient assezluiimposer tacitementlaréserveetdéguiserle refussous le silence;ilredoublasesinstances;ilrepré- sentapathétiquement au princelatendresse qu'iltrouveraitdansle

cuw

delafemmela plus dévouéeetlaplusreconnaissantedo son royaumeaprèssa famille:illuidépeignitles inquiétudescitesangoissesdanslesquelles celteamie, éloignéedeluiparsatendresse, passaitsesjoursa toutespéreretà tout crain- dre, forcéedépierdeloinlessymptômesde

Iaffaiblissementoudu rétablissement decelui quiétaitIobjetdetoutessespensées,etdo n'apprendre que parlesbruitspublicsce que nulautre surlaterrene pouvaitdésirerap- prendre avecplus d'anxiété etdetendresse.

Leroi,àcesdernièresparoles,plongeaenfin danslesyeux dol'amidemadamedu Cayla un de ces longs regardsqu'ilsavait faireparler ensa taisant,quandilvoulait êtreentenduà demi-mot,etquipénétraientjusqu'à l'âmede se*familiersou desesennemis;puis,comme

s'ileût voulusedéchargerlui-même aux yeux desa familled un consentementqu'ilparaissait àlafoisredouteretdésirerd'accorder:«Vous

ilovoulez, ditil,ehbien, aller.dire ama-

»damedu Cayla quejelarecevrai'» Etil

retomba aprèscet effortdans un assoupissement.

M. doLaRochefoucauld,profitantdece consentement arrachéplutôtqu'obtenu,etcrai- gnantunretourde pensée quipourraitleré- voquer auréveil, sehâta deprendre sonporte- feuillesurlatable etdes'éloignersansbruit surlapoinlodespiedsdopeurd'exciter l'at- tentionduroi.Ilmontaàchevala laportedu palais etcourutsansreprendrehaleinejusqu'à Sainl-Ouen.

Ilytrouvamadamedu Caylaseule etdans leslarmes.Illuiracontal'agitationdelacour, ladouleur deshommespieux, lescandale des évèques,l'hésitationetladécadence rapidedu roi,lesdésirsdelafamilleroyaledevenus des ordrespourelle,enfinson entrevueetsondia- loguemuet aveclemourant,etlesparolespar lesquellesill'avaitrappeléeàsonlitde mort.

IItrouvalajeunefemmeémue,attendrie,mais 0

inflexibled«ins sarésolutionde ne pas repa- raîtreâlacour,pour y6ubirdonouveaules sévéritésdo regards delafamille et lesodieuses et sinistresinterprétationsdelacour suruno démarchotravestieparlamalignitépublique en obsessionintéresséeautourdulitd'unroi mourant.Kilopâlit,cachasesyeux dansses mains, versa deslarmes,combattitlongtemps avecsanglotsentresoninvinciblerépugnance àre|>asserloseuildupalais,sonattachement pourleroietlacraintede mécontenter parun refus la famille royaledequisonsort allaitdé- pendre,M. deYillèlequ'ellepouvait entraîner danssa disgrâce,etlepartireligieuxquilui demandait un dernierservice.Ellecédaenfin, non sans desretoursd'angoissesold'hésitation, aux motifsalléguéspar son amietauxvœuxdu roimourant Savoiture,préparéependantcette lutteparlesordresdeM. Larochefoucauld, l'emportarapidement versParis.

OnIintroduisitàlinslantchezleroi.Nul nosaitdocetteentrevue suprême que cequ'cllo en raconta elle-mêmeàson jruneami en sor- tantpourladernièrefois,chancelanteet voi- lée,decet entretien,oùlaroyauté, l'amitié et lamortavaientéchangédederniersregardset dederniersépanchemenls.Après ces premières tristesses clcespremiers attendrissements d'une telleentrevue,surlesquels ellenerévéla rien:

Sire, dit-elleau mourant,ilmereste àdon- ner auroiuno preuve d'attachementpluspé- nible et plus surnaturellequetouteslesau- tresVos ennemis,quiontcalomniévotre vie, s'efforcentdecalomnieraujourd'huivotre, ntOlt,Onrépand,augrand scandaledos hommesmonarchiquesetreligieuxdevoire royaume, que vousécarter,avec dédain do votrelitdo douleurlesministresdelareli- gionquivousoffrentvainementleurs prières etquis'affligent,pourlesalutdevotreAme etpourl'édificationdupeuple,desdélais et des temporisationsque vous opposezàleur ministèrosacré.Onva jusqu'à révoqueren doutelafoidu Hoi Très-Chrétienetjusqu'à vous confondreaveccesphilosophesetces impics d'un autresièclequiontsapéàla fois parleur incrédulité votre Irônc et l'auteldu Dieu devotremaison. Votrefamille s'afflige

t

;

1

Digitizedby

Google

(16)

voire clergé s humilie, lesamis de\xlrody-

»nasliegémissent,lesamisplustondre»de

»votreâmeeldevotremémoireseconsler-

lient,el,plusattachésencoreen vousà

»l'hommeetauchrétienqu'au monarque, sup-

»plientavec larmeslecielde vousinspirerces

»penséesquipeuventseuleséterniser les affec-

»lions!...Moi-même,sire,onferapeut-èlro

»retomber sur moilafaute etladouleurde ces

»relards;on m'accuserad'avoir hésitédevant

»lepremier devoir del'amitié>ijo n'ai ni assez id'empire surmadouleurpour vousparlerde

•cesafflictionsdeIrelise, ni

mm

d'ompire

survotrec<rurpour vous décideradonner

»satisfactionàcesvœuxdevoire famille el à

»ces scrupules dolaretint».AunomdeDieu,

»sire,aunomdevotreâme. aunomdecelle

»quivousaporté jusqu'àce jourunositen- -dreelsireconnaissanteaffection, clqui n'en-

»visageplusquevotre gloire ici-bas etvoire

»immortalitédansle ciel,consentezàceque vousdemandenlvoirenom,voire |H>nple,vo- Irofoi,clà cequevotreamie voussupplieen

»leurnomd accorderàl'édifie.!!iondovotre

»peuple!«

Leroi,sanstémoignernimécontentement de lalibertéde cesparoles, nieffroi,niempres- sement,nirépugnance, regarda d'un regard profond,fermeelliisle, lajeune femme.«Vous

•seule,madame,luiditilenfind'unevoix iémue, iwuviez

m

apporterdetelles|>«rolcs:

»je lesentendselje ferai cequeje dois fuire. * Puis,luitendantsamain,qu'elletoisaenla couvrantdo larmes:«Adieu,luidit-ilavec.

»unsanglotcontenu danslavoix,adieu,etau

»revoirdansIaulrevieI»

C'élaitloIS septembre, au couchrr duso- leil.Leroisortaitd'unlongassoupissement quiavaUfaitcraindreùM*serviteursleder- niersommeil.Ilavaitrepristoutsonregard danslesyeux,toutesavoixsurleslèvres, toute saprésencedecœuretd'espritdansla physionomie.Sonfrèreenlarmesétaitàge- noux aup'edde sonlit,loducetladuchesse d'Angnulénio enprières àsonchevet,laveuve du duc de Bcrry,tenanttesdeux enfants par la main, entralecomted'Artois elleduc

d'Angoulémc;learourli.-ans el lesserviteurs à dislance, àportéedevoir,mais non d'entendre lesadieuxdu mourantàsafamille.Onn'en- tenditen effetque quelquesmots:cefurent les adieux d'unfrère, d'unoncle,d'un ami, maissurtoutd'unsageetd'unroiqui aurait voululaisseraprèsluilessagesse*,lesexpé- riences etlesprévisionsdutrône.•Aimcz-

»vouslesunslesautres,elconsolez-vouspar

»celleniïecliondesdésastreseldesruines

»de noire maison.La Pfovklenee divino nous tareplacéssurletrône;j'aisuvous y main- tenirpar des tempéramentsquin'ontrien

»coûteillamonarchieenforce réelleetqui

»luidonnentl'appuielleconsenlementdu

»peupto.La Charteeslmonmeilleur héritage;

»conscrvez-la,monfrère,pour moi, pour nos nsujets, |>ourvousmême'Etaussi » ajouta-1- ilenlevantlamainelenbénssantleduc de Bordeaux enfantquesan ère tendaitverslo roi,«pourcetenfant6quivous deveztrani-

»meltroleIrôr.caprèsmafilleelmon{Ut

•{noms de tendressequ'ildonnait au duceta dladuchessed'Angoulémc]ItEtregardant encoreleduc de Bordeaux:«Poissestu,mon

»enfant,»luidil-il,«êtreplussBgcetplus

heureuxquelesparents!... 1 Onn 'entendit pluslereste, balbutié avoix plusbasseiiiigroupeplusrapprochéetplus éplurodelafamilleroyale etdes enfants:on n'entenditque des adieuxrépétés,dessoupirs eldessanglotsautourdulitcldansles salles.

Les princescllesprincessesserelevèrent el se retirèrentenarrièrepourfaireplaceaux cardinauxelaux évèquesquivenaientadmi- nistrerleroi.

Al'aubedujour,lelf>septembre, jourqu'il axailfixélui-mémo pourle lermo deses forces,lepremiermédecin entrouvritses ri- deauxcl pritson bras|K>urs'assurersi le|>ouls battaitencore: lebrasétaiteh, mil.maisle poulsneluiLut plusdansl'artère.Leroidor- maitdu dernier sommeil.

M.Portailevalacouverture,clse retour- nantducotédesosstslanls:«Leroiestmort,

•messieurs,»dit-il ens'inclinanldevantlo comte dArtois,«viveleroiI»

A.meLaiuhîixe.

te,-

T\ Jï~^ ^~*k

0

%. *'T*

*see»*

uig

(17)

MUSÉE CENTRAL

lu

LA PHOTOGRAPHIE

(nuage

Wmwt).

Nousvivonsdams un tempssifertileen mi raclesquerienn'a plus,pourainsidire,ledroit nileixwvoirdenous surprendre. Apresla d«couvertedesballons,del'éclairageaugaz, delavapeur,deschemins defer,despuits artésiens,del'élhérisalion,du télégrapheélec- trique,ilsemble quel'esprithumain devait êtrefaitaux prwligcs Khbien' cesdemie*es MirécS oui vuéclorouneinvention lelleinenl incroyablequele*moinssusceptiblesdélon- nement n'ont pu s'ompiYher delomlicren extase devantceltenouvelleconquête du génie dansledomaine del'inconnu

Je veuxparlerdu daguerréotypeetdeses merveilleuxproluit?.Onn'apasoubliéquels crisd'admiration,«pristransportsd'enthou- siasme soulevèrentlespremiersessaisdela photographienaissante.Etcependant ce n'é- taientque des tâtonnements, que des ébauches impuissantes,lesbégaiements d'unartauber- ceau L'héliographie n'élaitencore qu'àIétat en quelquesorte enibnjnnnaire.

Toutefois, à traverscesépreuvesmal réus- sies,onpouvait,sanstrop seflatter,entrevoir deplus brillants résultats. Daguerre,dontles travauxavaientfrayé la \oic. manifestait tout hautl'espérancede ne pass'en tenir à sis pre- miers succès 11neluiétaitpasiv.-ervéde compléteroudu moins deperfectionnerson ouvrage. I.amortn'nvoulu luilaisserque l'honneur del'initiative.IlaétéloNewtonde l'ailphotographique;àlut«lavoirtrouvéle siïcrcldelareproductiondelanatureparIac- tion dire* ledolalumière;à d'autresdeferti- lisersadécouverteetd'enaméliorerlesfruits Denotablesprogrés ontétéaccomplis parles dis iples cl lesémules de Daguerre. L'emploi ouIaddition do substancesplussensibles, l'usagede procédés nouveaux ontaugmentéla netteté cllavigueur des images,clatténuéle miroitementdu métal; mai-*rienn'avaitpu jusqu'iciremédierauvicefondamentaldela photographie,limpuissancederetracer lesob- jetsanimés ouprivésdimmobilité.Le moindre mouvementsuffisaitpourestomper unopartie delaplaque, et cetinconvénient,joint àIobli- gationdefaireposerlemodèle pendant unlaps de tempsplusou moinsprolongé,Faisaitde l'arthéliographiqueunartincomplet, circon- scritàlareproduction delanaturemortetu endormie.

Al'heurequ'ilest,cet obstacle,longtemps invincible, estvaincu;deuxartistes aussiper- sévérantsqu'habites,MM.MaraireelWarnod, ont trouvélemoyend'enchatnerlemouvement lui-même enfixantlesobjetssurlaplaque daguerrienneavecune promptitudeélectrique.

Le troupeauquimarche,lavoiture qui roule, le vaisseauquilUft, la vapeurquijaillit,le nuagequi court,lechevalqui galope, l'oiseau

<piivole,l'arbrequifrissonneouse lialancoan gré duvent,lamerqui moutonne ouquipré- cipitesesvaguescouronnéesd'écume,tout enfin,jusqu'àl'éclair quibrille,sesténogra- phieinstantanément.

C'est.onlevoit,un pas «legéant(jtio

MM.MacaireetWarnodfontfaireiil'artda-

^iiorrien:c'estun perfectionnement«piiréalée oupeus'enfautlaperfection.Désormaisla photographie neconnaitplus riend'impossible:

lapeinture, qui seriaitîlesonimpuissance,se voit àsontourdistancé,?. Ce queller,esau- raitaccomplir«pie|iarl'effortdolamémoire, aidéedel'imagination,ledaguerréotypele fait d'aprèsnature:ilprendlavie etlemouvement surle fait.Maisquel'artseconsole«lesadé- faite:sonvainqueur vabientôtdevenirson plus utileauxiliaire,rarau lieud'unmodèle dontl'ennui,lafatigue,ladistractiontendent incessammentsoitàaltérerlafixité,soità contraindrel'attitude,etdontlaposefugitive est àrecomposertous les jours,illuienfour- niral'épreuve saisie, |iour ainsi dire,auvol, cl dontlaposture, libre et naturelle,nese ressent poii.tdelagéne d'une immobilitéforcée.

Ilestaisédeserendrecompte des avan- tagesquelanouvelleméthode présente pour l'exécutiondesimages dnguerriennes en géné- raletdesportraitseuparticulier.Grâceàces procédésexpé.litifs,lomodèlen'a|kisltesoin desecomposer une physionomie, presquetou- jours fausse et prétentieuse,outoutau moins roideetguindée, quinelaissepasde rendre assezsouventunportraitpresque méconnais- sable.L'opération estsirapidequ'elledispen-o le/»(if»>/iidelacérémonie du\iotngrprolongé,et siparlaitequellereproduiirensemblo.lesdéiaili etjustpiàl'expressionduvisageavecunofidé- litéégaleà celled'un miroir.Ilfaut voir lespor- traitsdepersonnages connus,queMM.Macaire etVarnod exposentàleurmuséedupassago

IJouffroy,pour jugerdu degré deperfect ionau-

f

(18)

T

sa.,-?" '* «19

V •4.-rV*^\

J

y

.a

quelilsontamenécellebrancheessentielle<!«

l'artphotographique.LeportraitdeS M. im-

|H«rialo.prisdanslesappartements doIElysée en moins d'une seconde,estunchef-d'œuvre quidélielecrayonduplus habile dessinateur.

Coquidonne auxproduitsphotographiques deMM.Mai-aire etVarnod unprixincompara- blementsupérieuràtoutce quis estfaitjus- qu'à présent,cen'estpasseulementleperfec- tionnementradicalobtenuparunintelligent travail,c estencorel'emploide procédés acces- soiresqui ajoutentsingulièrementau méritedu leursépreuves,ainsipar exemple,l'usagedo plaquesencristal.nécessairementplusunies quelemétalmêmeleplus poli, «eluide sub- stancesnouvellespropresàempêcherlemiroi- tement,si préjudiciableàla nettetédeli- mage,etc.,etc.

LesportraitsdeMM.MacairoetWaruod, loind'avoirledésavantagedo produire uneres-

semblance dure, désagréableà l'œil,sontpour ainsi diroembellisparladouceurdestons, parunglacisharmonieuxqui lescoordonneet ontl'avantagede présenteralavue une res- semblanceparfaiteaugmentéedececharme qui lesfuitrechercher parlesfemmes,tandis qu'autrefois elles avaientpeurdesevoirda- fcuerréotypées.MM.MacaireetWaruodre- poussent,avecraison,cesatTrcusciretouches gouachées ou badigeonnées quidétruisentla ressemblanceclfontqu'onnepossèderhun bonportrait, niunejolieaquarelle.

Nousreviendronsincessamment sur un mi- racleque nous avons vuetqui consiste a faire d'unportrait,d'unoacadémie ou d'untableau photographique,un chef-d'œuvre depeinture à

Ihuilequieutrendu jalouxMiéris, Gérard Dow,Francket tons les peintres lesplusil- lustresparlefinideleursœuvres.

A.DE BIUGU.OXXE.

T

I09CO4

PREMIÈRE SÉANCE DES QUATUORS

l»E

BEETHOVEN

(<).

Quandonal'honneur de disposer d'unjour- nid,simodeste qui Isoitdanssesprétentions, et lebonheurd'avoir assisté àlapremière des séances musicales deMM.Maurin,Cheriltard, Ma»etSabutier,c'estun devoir qued'expri- mertoutcequ'on yaéprouvé de doucesémo- tions, desensationsenivrantes,d'ineffables extases, etdédire simplementetsans recherche:

Jenesaispasune note de musique,et touten rougissantdomonignorance,jolaconfesse.

Maissigrandeestlapuissancedu gén'o quo toutcequeleshautesetsublimes conceptions deBeethoven ontd'immortel,jel'aientendu chanteretpleurerparquatreAmesimpres- s'onnées, et j'enaiétéémujusqu'aux larmes.

La journéeétaitfroide etsombre;labelle salledeHcrz neresplendissaitd'aucunelu- mière.Artistes,amisetamateursécoulaient ensembledans unreligieux silencequerienne troublait,lesplusgrandschefs-d'œuvredu plusgrand des compositeurs,interprétéspar

|1)Deuxièmeannée.—Six liante* deimi>li)<i«Im- IrumerUle contactées il'exécutionde» dernier» gronda quatuor*deISsiTiim Ex,dinnée» |wrMM.NUlhiv

, CiieMii.mid,Ma»«tSsdvtilr.L*premièretéanco

• eulieu .Lin» le>talons deM.Hcrz,«SmisdelaVic- toire.Ladeuxième auralieulejeudiC|an«icr1S&3.

Latroisième,loJeudi20 janvier.Laquatrième,le

;eudl3(étrier.Lacinquième,lejeudi17février,et la«iilèmc,leJeudi 3mat *.

quatre jeunesartistes qui,depuis des années, nefontqu'un, pourfouiller etcomprendre en- semblelespensées immortelles quo Beethoven adéposéesdanssesderniersouvrages,sans qu'illuiaitétédonné de pouvoirlesentendre.

Jamais* frénéliipies applaudissements ne furentmieuxmérités,carjamais succès nefut plusgrand, pluslégitime,pluslovai.Eltout cequePariscompte deprotecteurs éclairésdes arls doit assisteraux prochainesséances,sice qui cslvraiment admirableattirel'admiration etvautunenoblorécompenseàde artistes.

A.G.

sa

Qte

S.A.I.laprincesse Malhildeahonore de visite lessalonsdétrennes delà maison Susse frères;parmilesmillenouveautés qu'afaitpa- raître cellemaison pourlafind'année,un nou- veaujeu aGxél'attentiondeS.A.I.Ilporte lo nomdeCaut-cou du voyageur; cejeu,parses amusantes combinaisons,laissebienderrière luitousceux inventésjusqu'à ce jour,etcequi estunméritetrèsimportant,ilpeutôlrejoué partoutlemonde. AussiS.A.Ia-t ellevoulu lefairejoindroaux nombreuxobjetsd'éfennes qu'elle a choisisdanscettemaison.

<3L

t

Digitizedby

Google

(19)

.-o-s*,,

chronique des théâtres.

y.

\

Pourlecoup,lesthéâtresprennentleurre- vanche:c'estune giboulée de nouveautés.El»lie!

et vile!letemps nouspresse,prenons unelo- comotiveetprocédonsàlavapeur.

I- «lotion.

AcvDÉmr.mrsAULK

M

WflQNI Orfa, balleten deuxucle»,deM. Meunier, musique de M. AdolpheAdam.

Arlequinaime Colombine.Cassandrelului enlèveet,grâceàlabaguette d'unelée,latrans- porteau fond d'unegrotteenchantée,oùillente delaséduireparl'appâtdel'or,desbijoux,des friandises, etc.Peus'en faut qu'ellenesei*e aller;maisArlequin.parle pulronogcd un génie,rivaldelafée, violeloconsignequilui

dMendl'accèsdelugrollc,romptlecharme sous lequel saColombineestenchaînée,etfinitpar épuiserlabelle:voilal'antique fableremiseà neuf parM-Mazillier.

Arlequins'oppelloLosbrog;Cos«on:lre,Lokii

Colombine, Orfa;legénie,Odin;cllascènese passe enIslande, ilyaquelqueonzecents ans.Illustréd'une musiquedélicieuse,dema- gnifiquesdéors,d'udmirubles costumes,cl sur- toutdelaprésence del'adorable Cerriln, a la- quelle ceballet servaitderentrée, cesujet vieuxcommelemondea réussipourlamille et unièmefois...

Enavant!chauffeur,en avant!

î'slation.

Thkatseimpebui. de l'Opiiu-Coiii- ql'k:MarcoSpada,opéra-comiqueentrois actes,piemede M.Scribe,musique de M. Au- br.

AutreArlequin. Celui-ci secompose decinq ousixopérus-coiniqucs de M.Siribe,fonduset réchauffésensemble. Unplaisant nproposéd'in- titulercelteollapndrida:fra- Domino oules l>inmanls deluSyrèncl.umusiqueest jeune, fraîche.charmante,clrappellelesmeilleurs temps deMAuber. La débutante,mademoi- selleDuprcz,estladi^nelil!ede son père:c'est tout dire...

En avant1chauff>ur,en avant!

3.station.

Tn'Uniiiiperui.ITAUM:l.nisa Miller,musique dumai-slroVerdi,poèmede n'importequi.

Grand succès, musique aussianimée que bruyante,exécution irréprochableLafoule re- trouvelechemin desBluffes,oubliédepuissi longtemps...

En avant!chauffeur,en avant!

t*station.

ThéâtreIiunç.us:leC<eur et la Dot.comédie encinq actesde M.Mallefille.

Une jeuneet jolie héritièreest courtiséennr deuxgalants.Lunnel'aimeque poursa dot, 1uulre l'adoremalgrésa dot.Lavictoire,comme deraison, reste aIamour:c'est toujours ainsi..

auibéalre.Canevas du temps dudéluge, ra,euni par desdétails iu ur.-ux...

En avant!chauffeur,enaxant'

«talion.

TiuUrne ni;Vaioevilu.tlet Abeilles cllesViolette*,revue ensixtableaux deMM.Clahvilleet Confier.

Défilé généraldesfolles,dessottises,desin- ventions etdes nouveautés del'année as- saisonnédeforte flons-flons, épigrammrs,

calemboursetcalembredaines.Sucésde cou- plets clde juponscourts..

Enavant!chauffeur,en avant!

IVstation.

Tué.vtm:B>ESVariété*:lesIVi- lirtèi<leIH.a.revue-féerieentroisacteset douzeiiibleauv,parMM.DclacouretUmbcrl Thiboust.

(Voir àlastationduVaudeville.) En avant!chauffeur,en avont!

stalion.

TutvTSKI.ïiuoik:Tabarin,opéra-

c(unique en deuxnclcs, parolesdeM.Alboize, musique de M. Bousquet.

Tabarin,lefarceurdu Pont-Neuf,lejocrisse du dix-septièmesiècle,l'idoledesflâneurs et îlesgobe-mouches du grandsièce,0mnille à partiravecun grand seigneurqui a pariédelui souffler safemme,histoirederireelde s'omu- serunmoment;maisTaha'in,plusheureux que bienîlesmaris,trouvel'ortde sauversa tèteet«lemvstilierlemystificateur. Petite pièce trèsbienfaite,trèspiquante,très spirituelle, etdontlamusique,pleinede verveetde cou- leur relèveencorelumérite Enrésumé, dou- bletriomphe de poèteeldecompositeur...

Enavant1chauffeur,en avant!

S*station.—Tiixvr«E-NvnoxAi...WrméHa, pièce militaireentroisodeset t« tableauxdeMM.Co- gniardfrères.

Déchirez...ouche!croisez..elle!joue! feu, pif!pnf!pouf! pan!pan!...boum! boum!ran fanplan!muUnpISQIranIon plan!deslam- pions!des lampions!telesllebulletindeloder- nièrebataillegagnéele 3-Sdécembre dernier surleTlu'âtrc-NalionalparlumaréchalMas- séua, l'enfant chéridelavictoire...

Enavant!chauffeur,en avant1 9-cldernièrestation.

Delassmiksts-Covi- orrs:lellonliommeDimnuelie.revue deJH5Î,en quatreacte* etVingtUbleaux. parMM.Charles Potier,deJullais,RenardetAudeval.

(Voir AlastationdesVariétés.;

Dépêcheélectrique.

Odmis:leFeuilleton tfArltiophane,revue pa- risienneen versdeMM.PlnloxéneBoycret Théodore de Hanoi Y.

Fantaisie imitéedugrec,al'intention du quartier Latin,pardeux jeunes poètes del'école ditedu bons.ris.Poésie tiède,mctieilidem:les acteurs...(uiUrrompufautedepapier).

A.UEIlll.Mi!LÛNXE.

S

m

S

Digitizedby

Googl

Références

Documents relatifs

Il y a plus d'attributs communs entre le chien et la poule (yeux, bouche ; squelette interne ; 4 membres) qu'avec le poisson (yeux, bouche ; squelette interne mais il ne possède pas

Au même moment, la narratrice annonce qu’elle adopte l’écriture plate : « L’écriture plate me vient naturellement, celle-là même que j’utilisais en écrivant autrefois à

De façon particulière, nous saisissons cette occasion pour féliciter les Honorables Sénateurs pour le travail accompli, avec abnégation, au cours de cette session, sans

J’espère que vous allez bien et que vous avez pu profiter des vacances de Pâques.. Afin de ne pas vous ennuyer, je vous envoie du travail pour les 15 jours

Afin de ne pas vous ennuyer, je vous envoie du travail pour les 15 jours à venir.. Faites les exercices ci-joints sur les classes de mots et

Ensuite, les inventaires de 137Cs ont été mesurés au sein des 359 profils de sols du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols (RMQS).. Les taux de redistribution de sol moyens sur

[r]

Regarde la vidéo sur youtube intitulée « Repas équilibré, la recette pour se mettre à une alimentation saine » postée par Alex Auffreit.. Rédige un compte rendu détaillé de