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AU BUREAU DU* JOURNAL, RUE RICUELIEU, 92

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AU BUREAU

DU*

JOURNAL, RUE RICUELIEU,

92.

Sidamton*leabureaux de FoiteretdeaMeaiegerieadelaFranco (Uslettresetenvoladoiventêtreadressés francoàMM. GodbadoetC'\)

Liste

des principaux Correspondants du Journal.

A PARIS,chezM. Neymax,meDamiclte, ;

M. Daclxe, rneSainl-Sevcrin, 16, agents spéciaux tlel'adminMrationdu ProgrèsetditMoniteur Je la Motif,pourlotislesjournauxpubliesparelle.

A LYON,bureaucentralchez M. Uloxdet, magasin desoierie»,2,place St-Nizier,pourles départe-mentsduHliône, Ain.Ardèche, Doubs, lirôme, flard, Itère,Jura, Loire, HauteLoire,lozère, l'iiy-de-Dome,SaAue-e(-LoireelVauclu»e.

a. MARSEILLE, cher.M. Bon.xauu, 17,rue des Keanx-Arts,pourlesdépartemrut* des Uouches-du-Rh6neetduVar.

A RRliXELLES,seulbureaucentralpourtoute la

BdgiqwtKlaHotlandt, chez M.F.Vax, négo-ciant,rueBotanique. 35, faubourg de Scbaerbtck.

A FRANCFORT-SUIt-MEIX. Agence centrale et principalepourtous lesEtalsdu Postvereih allemaud, ehezMM. HoLrr, frères,à qui toutesdemandes, observations ou réclama-tionsdevrontêtreadressées.

A NEW-YORKpourlesEtals-Unisd'Amérique, E.-U STIUM.KetllnoTHEB(21,ParltPlace),franco

«««•York, nne année71/2dollar».

ASTUTTGARD,M.W.Bach,libraire.

A LEIPZIG,MM.MtcaiLsettetTweitmeur.

ALONDRES.M. G.Kr.xt,àl'onic* »pécUl du MoniteurdelaUoie.ib,Greek-Sir.et,Soïo.

A VIENNEfAutriche), M.Ch.Géroi.d

H

«ls.

ASAINT-PF.TF.RSNOtJilG.M.IssAr.korr, comini*-sionnairroflicieldeloulestesblblithejttestUfl régiments delagarde impériale,elFeidn. Bklli-ztnnetcomp.,libraire»delacourimpériale.

ATURIN,pourlesEtats sardes,au bureau de<postes ARARCF.LONR,J.E.Mortfort,lithographe.

GENEVE,pourtoutelaSuisse, chez M. En-uo.xdde LaFlécher*,193, rueduTcrraillei.

A«10DE JANEIRO, MM.A.elF.Desiabau, négociants.

A LISBONNEetPORTO(Portugal), s'adresserà M.More,libraire aPorto.

A MUNICtf(Rivière), M.J.-A.Fihstuui*.

ANAPI.ES.M. Benoit Pellerano,libialre-comni*

Ion nain.,rne DelCliiaji,60.

ASAN FRANCISCO(Californie).

MM

F.d. Mvssv-FrstMCRolCie,libraires,LongWarlT.

l'tms.-Imprimerie deI.Martixft.?.rueVtirnon.

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MISÉE DES

SOLVF.ItUNS.

Lepalaisdu Louvrevient d'ouvrir ses belles salle* histori-ques,fermées depuis longtempselappropriées avec bonheur àunedestinationnouvelle.

Os

soties, jadishabitéespar

Charles IX.HenriII,HenriIIIetHenriIV,renferment au-jourd'hui loua les objetshistoriquesayantappâttenuaux di-verssouverainsfrançaisdepuisChildèric elCharlemagne,et éparpillésdansdifférentescollections.C'estcertesuneidée heureuse quecelle d'établirleMusée de- souverains ayant régne surlaFrancedanscevieuxpalaisdu Louvre dontI his-toireserattachesi intimementacelledelaroyauté "elle-même.

Le nouveaumuséeostrenfermé dans lessallesd'Anne d Autriche,de HenriIV.do HenriIIetde François1",et dans deuxautres salle*précédemment occupées parlemusée espagnol,etportant aujourd'huilesnomsdesalleLouisXIV et salleNapoléon.Nousdécrironssuccinctementlesobjets lesplusremarquablesqu'ellescontiennent.

La premièresalle,celled'Anned'Autriche,sirichement ornée doIwiseries,plafondsetpanneaux quidécoraientla salledu tronc du château de Vinccnnes,estoccupée parsept armuresextraitesduMuséed'artillerieetdelaBibliothèque, impériale Te sontcellesde CharlesIX,de HenriII,do François1",de HenriIII,deHenriIV elde LouisXIII.

L'uned'elles,l'armuredo cérémonie de HenriII,est,comme élégance do formes,elcommobeautédo ciselure,l'œuvre decogenrelaplusmerveilleuse quel'onconnaisse.L'armure de Henri IVportelatraced'uneballequil'atraverséedepart|

enpart.L'armure decombit de François l"n'attireleregard queparSesdimensionsellesouvenirdesgiamies journées ouleroiquellerecouvraitdéplojaitlanlde bravoureet d héroïsme.

Dautresarmures, égalementremarquables àdifférents titres occupentlachambreàcoucherde Henri IV, quiforme ladeuxièmesalledu Musée dessouverains. C'estsousl'alcôve decct'.echambre,qui porte,sousdespanneauxdorés,ladate djsaconstruction,1603, quefutdéposé HenriIVmort sous lecouteaudelta\aillac.

Latroisième salle, cellede HenriII,est,comme décora-lion,l'undeschefs-d'œuvre de l'époque delaRenaissance.

Lespo.tes, lespanneauxellesfrises,dechêneciselé,sont oinésd'élégants bas-reliefsrehaussésd'or;desarmes, des .trophées,décorentlavoûte, etsurdes écussons. onlitle

millésime do 1559.

Cette admirablesallenecontientqu'unseulobjet,mais qui estàluiseulunvéritablemusée parlonombre,la ri-chesseelladiversitédespartiesquilecomposent.C'est l'au-telhistorique qui,depuisle 3!septembre 1578,jouroù HenriIIIinstitua l'ordreduSaint-Esprit, vit toutes les pro-motions decetordrecélèbre.

L'églisedesGrands- Auguslins,oùse tintlapremière as-semblée deschevaliersduSaint-Esprit, a étédémolieel

rcm-.placée parlemarchéditdelaVallée. L'autel,quiaujourd'hui liguroauMuséedessouverains, futoriginairementplacédans lechœurdeIéglise, puis transféréàSaint-Germainetà Ver-sailles,où eurentlieu lespromotionsfaitesdepuis Louis XIII.

Loveloursvert foncéquicouvrelefonddoIautel estorné de riches tapisseriesitaliennesdu seizièmesiècle.Le sceau de l'ordre,delamômegrandeurqueceluidel'Etat,un magni-fique reliquairedu temps de Louis XI,l'orfèvreriesplendidc duchapitre,et divers objetsservant auculte,ontété heu-reusement conservésetsurmontentlerétabledel'autel.

Autour del'autel sont placésplusieursmanteaux royaux del'ordreduSaint-Esprit.Ilssontdevoiours noir,bordés defleursdelisdor,de langues defeu etdechiffresduroien

fild'argentel double.->lesatinur.mgé Aucollier,formé do

(leursdelis,de langues defeuetdechiffresroyaux entre-lacés, estsuspendueunecroix d'orportantune colombeles ailesdéployées.

Danslesvitrinesdelà*altedesDourbuntfigurent différents missels et livres d'heures,précieux non sculemont parle sou-venirdes souverains qui enfaisaientusage, mais encore par leur antiquité ellarichessedes miniatures dontilssont ornes.

Nousciterons, parmilusprincipaux,lelivred'heures do-Charlemagne,laBiblede l'empereur CharlesleChauve, of-ferteen850 parlesmoines del'abbayeSainl-XIai linde Tours;lobréviaire etlepsautierdesaintLouis,lallibledo Charles V,cellesdo Charles VIIIetdeUn»les rois,depuis François I" jusqu'àLouisXIV,lelivred heures d'Anne do Bretagne,elplusieursautresmanuscrits d'unintérêt histo-rique réel.

Lefauteuilde Dagobert, donllapartio inférieure est attri-buéeà sainlÊloi,lacuve arabeoùsaintLouisfut baptisé, elun merveilleuxcoffrel,cadeauducardinaldeRichelieu u Anned'Autriche,Sontdressésao.milieudelasalle.Ce cof-fretestun réseau d'admirables araU-sques enor,travaillées au repousséetappliquées sur unfond desoie bleue. L au-teurdecochef-d'œuvreest restéinconnu.

Nonloindeestlaglor ieuseépée do FrançoisI", gar-déecommetrophéeparlesEspagnolsetramenée enFrunro parleroiMural;cellenon moinsglorieusede Charlemagne, garnieenor, elportée parles rois à leurcouronnement;pais enfinlosceptre d'ordugrandEmpereur,etàcôtelamain dejustice,d untravailremarquablepourl'époque reculée a laquelle elle appartient.

Uneautrearmenon moinsglorieuse esl1épée d HenriIV, placéeàcôtédocellede LouisXIV.Présdelà,unprtit bu-reaudeboisblancattire lesregards par sonextérieur mo-deste.C'estlebureau donts'étaitserviLouisXVIII dans l'exil,et qu'ilvoulut conserver surletrôneCeux do LouisXVI,

Ide Mario- Antoinette eldeLouis-l'liilippe, placés è côté, por-tent lestracessauvages desdévastations populairesdo 1793 elde I8Ï8.

Nousrenonçonsà décrirelesautres objetsintéressants à différentstitresquienrichissentcettesalle,afinde pouvoir énumérer en quelques motslesnombreux témoins del'épopée impériale, classésdanslasalleNapoléon.Nousy trouvons toutd'abordlépéeet l'habitque|>ortailaMarcngologénéral Bonaparte,ses habitsde cérémonies,lacouronnecl les vê-tementshistorques dusacre,le litdecampagnedo l'Empe-reur,lesecrétairedonlles piedsse dévissaient, etquel'on plaçait,pendantlesmarches,danssa voiture,leberceaudu roideRomeexécuté surlesdessins deI'rudhon. elc.

Apres ces souvenirs delaprospéritéviennent ceuxdes le-versetdol'exil:ledrapeau des adieuxdeFontainebleau, donné auMuséeparlegénérall'élit,lochapeau queportail lem|iereur pendanllacampagnede <8Il;puis enfin le pe-tilchapeau rondqu'ilportaila Sainte-Hélène.

L'ornementation deluvastecoupolequicouronnelasalle Napoléonestaussiheureuse quelepermettaitune configu-ration tout àfaitdéfavorable. Elle secompose de peinturesà fresquereprésentant, placésaux quatrepointscardinaux,les géniesdelapeinture,dela sculpture,delagravureetde l'architecture.Ces génies sontréunispar desaiglesentourés parles différents attributsdessciences eldesarts.

Os

pein-turesfonthonneur autalentvariédeM.Duban, qui en a fourni les dessins.

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?Marct853.—GravureN* 3K5.

(Traducdonrrf*rrti#».)

LE

JOURNAL DU GRAND MONDE.

Seportez plusde bus-qués, mesda-mes,lamode enesttotale

-menipassée,

voilàcoque nous écri-vionsily aun mois environ;

orces paro-les, nonpas

i malencon-treuses,niais

pointassez explicatives, ontsoule\o contrenous unecharmante éroeule féminine dont nous ne nous plaignonspointdutout,puisqu'ellenous prouveque noussommeslueavec quelque at-tention; puisun déluge dopetites lettres sati-nées,parfumées, nousestlomltcdotousles pointsdu globeotd'audelà...Encore unefois, nousne nous plaignonspas,carcelte corres-pondanceesttoute spirituelle,gracieuseet di-gne des coquets boudoirs dontelleémane.Nous

Non, mesdames,non, nous n'avonspas avancélaune déplorablohérésie;non,nous n'avonspascherchéàenleverun charme do plus à votregracieusetaille,pasplusque nous n'eussions vouluapplaudirauxtaillescourtes etaux jupesétriquées;niaisnous avonsdit:

on neporteplusde basques!parce qu'en ef-fetonsupprime totalementcesmorceaux d'é-toffesemi rondsetun peuallongésdonton décoraitleliasdelatailleenles ajoutantau corsage.Retenez ce motajouter,madame;tout estlà.Tantquecesbasquesontgardéune mesure convenable,ellesontétéfortjolieset seyaientàmerveille;maisonlesaallongées outremesure,puisdécoupéesàdents,puis ornées dofanfreluches; elles n'étaient plus sup-portables.Avec unetaillemince,élancée,passe encoro;maisquandlafemntoétaitun peuforte, ohIalors,autantporteriesvertugadins empesés do nostrisaïeules.Voilàpourquoi nous avons dû nousélevercontrel'abus,etnouslavons fait.

Mais,nousdituno aimable correspondante, l'impératrice avait,lejourde son mariage, une roboà basques, vous nousl'avezdit vous-même.Est-ce donc que vous neles tolérezque garniesderubis etde diamants? Dans cecas, allons doncaujourdhui nousempresserde nousseronsassezraisonnablespourneusen répondre à nos correspondantes,etexpliquer,

toutenlesmaintenant,lesparolesprécitées.

passer...Notrebelleimpératriceaime beau-couplesrubis àbasque?,dituneautre, etne

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) ferons-nous pas bien do nous modeler surelle?»

Oh!oui,mesdames, vousferrabien, trèsbien!

sifairesepeut!...Celtetaillecharmanteest biendigne,envérité,defaireadopteret con-serverlesmodesqu'elleprendra soussa pro-tertion;niaisrappelez-vouslemotajouterde tout à l'heure Les basques rondesetlongues, lesmorceau ratant, ajoutésaucorsage, sont totalementprohil**;maislescorsages pro-longé'!etformant batquinerestentàlamode parcequ'ilssonttrèsgracieux:labasquineet lecorsagenefontqu'un,l'étoffeseprolonge plusbasquelaceinture,latailleestmarquée pardefortespinces,1étoffe,ens évasant. em-boîte leshanches;lecorsage,par conséquent, n'ani ceinture ni lisérédejonction;lataille est allongée,rendueplus svelte. Cecidonneun démentiformelauxespritschagrinsqui pré-tendaientquelesmodesdel'empireallaient revenir, etquel'onporteraitdesceinturessous lesbrasetdes jupesàpointesd'une aune 4/4 de haut (vieux style!)Cc&charmantes bas-quines(lecorsageentierprendcenom)se font naturellementtoutes platos,montantes, bou-tonné.^toutlelong;dosplat,petitcôtéà temp'i carré,manches demi-longues,àcoudes, maisun peularges,ouvertesdecôté et légè-rement arrondies;quelquefoisl'ouverture-est seulementsimuléepar une coupure,puis re-ferméeetgarnie souslesmanches de bouil-lonnestrèssimples,etuncolde broderio ou dedentellede Venise forme mousquetaire.La basquinedu corsageestpeu longueetgarnie d'unpetitrubantuyauté,d'un velours,d'un galon,d'une moire,selonl'étoffeprincipale et lesornements delarobe:celasecomprendet dereste.

EhbienImesdames, sommes-nous justi-liée?Les basquinesque nous vousconseillons sontles véritablesbasquines qui ontpris nais-sancedanslepays dontellesportent lenom.

Tenez,je nesauraismieuxvousl'indiquer qu'en vous désignantuncorsetmontant, court deshanchesetboulonné devant.Onditque les corsetsdemadameHippotyte,par exemple, vontsibien,sontsifaciles àmettre avecleurs petites bouclettes, qu'onne voudrait jamais les ôlcrtantons'ytrouveàl'aise.Cesont les vrais corsetshygiéniques dontlesmédecins lesplussévèresne sauraient défendrel'usage;

bienaucontraire:commeilssoutiennentla taillesanslacontraindre,ilssontd'ungrand secourspourlespersonnesdélicates,quise sentent plusà l'aise et respirent pluslibrement lorsque leurtailleestmaintenue.Onpeutdire que souvent,bien souvent,madameHippolyte

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vientgrandement enaideauxprescriptionsde laFaculté.

Mais revenonsànosrobes,aux corsages de mousseline blanche des jeunes personnes, cor-sagesquiaccompagnent des jupes docouleur, desoierose,bleue, quadrillée, etc.On metun petitvolanttuyautéformantbasquine,mais quinodoitavoirque40centimètresde hau-teurauplus:c'estun diminutif delabasque accompagnant un corsagefroncé,etpar con-séquentàceinture;il ne peutteniraprèslo corsage même comme dans les basquines plates.

Ontrouvechez Gagelinderiantes et fraî-chesétoffespourlestoilettesde jeunes per-sonnes,toutàcôtédesmagnifiqueslampas, destaffetasbrochésetdesgazeslamées pour grandestoilettesetréceptionsministérielles.

Nousciteronsprincipalementlarobe indienne, magnifiquetaffetasdouble,illustréd'une bro-deriedel'Indeà disposition,reproduisanttrois volantsformésdecolonnesgrandesetpetites surlesquellessedérouleuneserpentinequi traverse toutledessin.Cetterichebroderie que nous avons admirée sur fondnoirse re-produit entoutescouleurs:pourlesderniers balsousoiréesdansantes:ce sontles grena-dinesdetoutescouleurs,brodéesd'une guir-landede médaillons;sur chacundestrois vo-lants,unedispositionde broderie analogue en-richitlecorsagodelarobe.Ces médaillonssont formésd'unadorablepetitbouquetdefleurs mignonnes,d'unedélicatesse inouïe,encadré dans unetorsade d'orou d'argentlaméet bril-lante a facettes. C'estd'unravissanteffet.

MadameLaurence, delaquellenoustenons tous les détailsque nous avons donnés surles basquines,nous aditaussiqu'en généralla façondes corsages derobes tendait à se sim-plifier:ainsion portebeaucoup pourpetites soirées,pour réunionsintimes,des robesà cor-sage montant, froncé en gerbeetsansaucun ornement.Telleétaitune charmante robe de tarlataneblanche avec unsemédeviolettes.

La jupeavait troisvolantsunisetun peu am-ples; lecorsageagerbeavaitune double ran-gée dofronces;ledos,plissédubas, platdu hautetboulonné;lesmanchesdemi-pagodes etbordées d'unbiaisdetarlatane froncé àla vieille;aveccelaunecoiffuredeviolettesdes bois,forméed'unegrossetouffeoccupantle centre descheveuxetaccompagnée de longs boutsde rubans blancsetvioletstombant par derrière,vous aurezlaplussimpleetlaplus délicieuse toilettedu monde,surtoutsivous ajoutezun decesgracieuxbijouxen cheveux,

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un de cesdélicats bracelet*que Lfmomrtir tra-vailleavec ungoûtsiexquisolunlaetsilin, quel'onsedemandesicesmodestesrubans d'or etdecheveux no sont paspréférables, sen-timentà part,à toutes lespierroriesdesplus riches écrins.

Ilestbienentenduquesilesrobes depetites réunions tondentàlasimplicité,quelques toi-lettéepour grandes réceptions sont d'unluxe inouï;nous en avons vu deravissanteschez madameLaurence,entreautresune robe de tulleroseà troisjupesrelevéesde nénuphars blancsàélaminesd'or;lecorsage drapé, re-hausséd'agrafesdenénuphars;lesmanches courtes,àbouillons,coupéesdenœudsetde boulonsdenénuphars..Unerobedotaffetas double,gris uni,ornée,surun devant en ta-blier debouillonnésderubans;lucorsageà basquine, pareillement bouillonnéde rubans, étaitlégèrementenlr'ouvert etfermédevant parunnœudde ruban formant gerbe; phs-tron etmanchesdepointd'Angleterre.

Ce quirestetoujoursleluxeréel,auquelse reconnaissentlesfemmesdumonde,comme lesfrancs-maçonsa leurssignes mystérieux,

c'estleluxedeladentelle,do ces riches et bellesdentellesdeViolard, quin'ontpoint leurs pareillesaumonde:co quiestdoublement vrai, premièrementparcequ'onno saurait trouverenaucune maisonunaussi richo assor-timent de ceslégers tissus,chefs-d'œuvre des mains desfées,etsecondement parce quetous lesdessinsde Violardluiappartiennent exclu-sivement,qu'ilfaitfabriquerlui-même,etque parconséquentnulnesaurait luttersans dés-avantage aveclui.

Ladentelle est à la toilettece queles fleurs etlablonde sontàlacoiffure.Jlexandrine

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dontlebon goûtfaitloidanslegracieux em-piredelamode, a ordonné, do parlapuissance de ses nombreux succèsetdo sesdélicieuses créations, qu'ilfallaitornerleschapeauxcl les coiffuresde cesfinsréseauxdesoie,et aussitôt

dontlebon goûtfaitloidanslegracieux em-piredelamode, a ordonné, do parlapuissance de ses nombreux succèsetdo sesdélicieuses créations, qu'ilfallaitornerleschapeauxcl les coiffuresde cesfinsréseauxdesoie,et aussitôt

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