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LIVRE DES DEPENSES DE MADAME DE POMPADOUR.
(Yay.il.numéropiéeéJent.)
Alasuilede cejournal soIrouvcunesorte dodénombrementdesrichessesdemadamede Pompadourcldesdépenses autresquerelies des bâtiments.C'estparticulièrementàcelte partieques'appliquelaremarquefaite plus haut,surlamanière dontl'auteurdu manus-critfaitsouventparlermadamedePompadour elle-même. Touslesarticlesdecettepartie sont curieuxelméritentd'être cités;les voici:
Etal de meteffet»en général.
1.J'avaisenvaisselle d'argent ,
pour 537,600
2.Plu*,envaisselled'or ou en
colifichets 150,000
3. Kllc adépensé pourso«menus plaisirseten*esatisfaisant.1,338,86?
4.Poursabouche
, pendantl>s dix-neuf années de sonrègne.3,504,800 5.Pourlesvoyages duroi,
ex-traordinaires,comédies, opé-ras,faitseldonnés on
diffé-rentesmaisons 4,005.900
6.Gages pourmesdomestiques, dix-neufannées 1,168,886 7.Pen.-iunsquej'aitoujours
fai-tat,jwq*à mamort(sic). . 229,236 8.Ma ca>sette, contenant 98
boites d'or, évaluéesl'une dansl'autrea3.000livres. 39i,000 9.Uneautrecassettecontenant
tousmesdiamants 1,7*3,000 10.Une superbe collcciion do
pierresgravées chez moi par lesieurLe Guay, donnée au
roi,estimée 100,000
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MadamedePompadour, quidessinaitfort bien,grava elle-même unesuitede soixante-Iroi*ettampet, d'après cespierres.Ces gra vuresontété publiéeselformentunpetit in-foliofort rare,dontiln'avait ététiréqu'un très petitnombred'exemplairespourfairedes présents.En1782,den parutuneautre édi-tionin-i*quiestmoins recherchée.Cefutà l'occasiondes-ontalent|ourledessinque
Vol-taire, l'ayantun joursurprisedessinantune téte,improvisacemadrigal:
,l. enjondir.a Devraitdonnertonfilage; .lainaitune plu»bellemain N'aurait(aitun pluab«lstmic*.
livraa,
M.En différents morceauxde
vieux laque 111.915
II.Knporcelaineancienne... 150,000 13.Achat depierresunespour
compléterlacollection. .. 60.000 14.Linge pourJraps ettable,
pourCrécy 600, 452
15.Pluspourmesautres
mai-sons 400,325
•6.Magarde-robe,toutcompris. 350,235 17.Mabatteriedecuisine pour
toulesmesmaisons 60,172
18.Mabibliothèque,y compris nombre de manuscrits... 12,500 19. Donné auxdamesquim'ont
toujoursaccompagnée,pour présent,envariant leseffets. 460,000 20.Donné aux pauvres pendanttout
montègno 150,000
21.Engénérositésaux concier-ges, en robes, vestes.
étoffes, ainsiqu'au cabinet
duroi 100,000
22. Pourles affaires de mon père. M. de Machaultles . réglaalasommedo.... 400,000 Le père demadamedoPompadour, Fran-(oiiPoîêton, avaiteu dansl'administrationdes vivresun emploifructueux.Accusé degestion infidèle,ilfutfoné doso soustraireaux poui-suilesdugouvernementUnvoitparcet arliclo que danssafortune elle n'oublia pointdefaire payerlesdettesde sonpere.Jusquicitous les biographes avaientbienditque l'affairede r'rani,oisPoissonavaité!é oui.hoc,grâceau créditdesafille;maiscequ'onignorait,test quec'étaitensati.-faisanlses créanciers.
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201 23.Entableauxetaisies
24.La dépense delabougie, pen-dant dix-neuf ans Î5.1.3dépense desfallolset
chan-delles rso.ooo
26.Knbellesjuments,voitures, chaises à |>orter,chevaux de selle,quoiqu'enaitditle Gaselierd'Utrecht, ontout.4,800,000
•
Jenesaisce qu'a pudireleGuzetier tl'U-trrchtà l'occasiondeschevauxdemadamede Pompadour, carj'ai inutilementcherché ce quipouvait avoir trait à cettequestion dansla collectiondocellegazetteque possèdela bi-bliothèquedeVersailles.Cequ'il y a de cer-tain, c'estquemadame Pompadour aimait beaucoup leschevaux; qu'ellefitacheterdo fortsbeauxétalonsdansplusieurspays,et les réunitdanssaterredePompadour, oùelle fonda,en 1763,lesuperbe harasquiyexiste encoreaujourd'hui.
Ii.ro», 27.Fourrages,nourrituredemes
. chevaux pendant dix-neuf
années 1,300,000
;Cellesommemontre que madamedePompadourdevait avoir,eneffet,unassezgrand nombrede chevaux.) 28.Pourloutoma livrée,dans
toutesmesmaisons 29.Pour achat de Crécy
30. Achat delaCelle 260.000
31.Achat d'Aunay I40.000
32.Achat delabaronniede Tréon.
(Tréonest auprèsdela (errede Crécy
)
Achat de Magenville 25,000 Achat deSaint-Remy.
Achat dOvilé,àmoitié min d Orléans Achat del'hôteldEvreux,à
Paris 650,000
Achatduterrainà côtédudit hôtel
38, DépenséàChamps,pendant l'espacedotroisans
....
(Champsestunvillagedu département doSeine -ct-Mai ne, danslequelse trou-vaitunefortjolie habitation.) 33.
39. Dépensé àSainl-Ouen |ien-di.nl Iespacede cinq ans,
sans faire les réparations constatéesparlamaison de
Uesvres 600,000
SuintOucnneparaitpasavoir apparient)à madamedePompadour, maiselleenavaitla jouissance;etcommeonlevoitparcet arti-cle, elleyOl fairedes embellissementsqu'elle paya desespropresfonds.
Danscettenomenclature desrichessesdo madamedePompadour,l'auteurdu manuscrit nedit riendu château deMénars,qui appar-tenaitaussi èlamarquise;on trouve seulement danslejournaldesesdépenses,enmargede l'année1760.achat de Menart.Cettepropriété parait avoir élépayée parellesursesrevenus annuelsetparpetitessommes,caron trouve indiquéesdanslesannées 1760. 1761,1762, 1763, un assez grandnombredesommes, letitre:Gralifcalh>n pourAleitarê.
Enfin,cellepartie setermine pari
article intitulé:
40. Médaille»doretdargoi.C400,000liv.
Puis,àlasuite,l'auteur ajoutequelques ré-flexionsassezrurieuses:
•D'aprèstoutes cesdépenses énormes, dit-il,voiciunfaitque personne ne voudracroiie, quiestqu'àsamortl'onn'aittrouvéà celle femmoque37louisd'ordanssa table à écrire, qu'elle avait destinéspourlespauvres.»
•Autrefaitincroyable,ajoute-t-il,lâché parCollin,c'estque pendantsamaladioilfui obligéd'emprunter70,000livrespourfaire face àladépense.Cefaitdétruitentièrement
1imposture,quiestqu'onaprétenduqu'elle avaitdanstoutes lesbanques del'Europe,et ellesetrouve devoir,aprèssamort,lasomme deImillion700,000fr.»
Vientensuitel'énumérationdotous lesgens attachésàmadamedePompadour,tant à Ver-saillesque danstoutessesmaisonsparticulière?, avecleursappointements.Ona-marque parmi
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Mesme, premier intendant 8,000 Collin,chargé dea domestiques,et lui
servantdesecrétaire 6,000 Lo médecinQucsnay, que fauteur
appelleEnlrelenrurîletout. . .. 3,000 LaDuhausset, femmede chambre. 450
La Couraget, id. 450
La Neveu, id. 450
OnsaitquemadameDuhausseta écritdes Mémoirei qui donnent desdétailsfortcurieux surlavieintimedemadamede Pompadour.
L'une desdeuxautresfemmesdechambreétait femmedecondition,maisellepritunnom em-pruntéquemadameDuhaussetelle-même ne connut jamaisbien.Celle-ciseulenechangea pointdenom,quoiquauservicedela mal-tresseduroi.
L'on yvoitaussi figurerdeux nègres à rai-son de 4,800I.
Puisunesériede gensattachés àlacuisine, àlagarde-robe;lalivrée etlesemployés des différentesmaisons, concierges, portiers, jar-diniers,etc,ettroisaumôniers:unà Ver-sailles,unàFontainebleauetunàCompiègne.
AprèsIénuméraliondes gensattachés à
sonservice,so trouvel'étatdespensionsquo faisaitmadamedePompadour. Onvoitavec plaisirdans cechapitrequ'unepartiedes som-mesconsidérablesqu'ellelouchaitétait em-ployéeen bonnes œuvres.
La première pensionsurcetteliste,et la pluscurieuse,estcellefaiteàmadame Le-bon,pourluiavoir prédit, àl'âgedeneuf ans qu'elle seraitun jour la maîtressedo LouisXV, 6001. Celteprédiction,dont ne parlentpaslesbiographes,et dont,onlevoit, madamedePompadours'est toujoursFouvenue.
adûavoirune grandeinfluencesursa desti-née, etacléprobablementl'unedes causes qui poussèrentsamère àchercherpartous Jes moyensàmettre Louis
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en rapport avecla jeuneet joliemadamed'Étiottes.La reconnais-sanceque madamede Pompadourconserva pourmadameLcbonfutsans doutelaraison quiluifittoujours avoirunfaiblepourles sor-cièresetlessorciers.MadameDuhausset ra-contedanssesMémoiretunehistoirequile prouvebien.LeRoi
,
Bibliolh*c»ire de' {l.a finau prochainnum&o.)
On observe,depuisquelquesmois,dansles mœursdelapresseparisienne,notammentde cellepressesecondairequivivotedesmiettes dédaignées parlesenfants gâtésdufeuilleton, on observe,dis-je,danssesmoeurs,danssa conduite,dansses allures,unemétamorphose sensible.D'ubordilestaremarquer quela plu-portdeslettrésdontellesecompose com-mencentàprendrel'habitudede déjeuneretde dîner presquetous les jours,habitudenon moins utilequ'agréable,attendu que,s'ilest possible quel'appétitvienneen mangeant,ilesthorsde doutequ'ilvientencoreplussûrement en ne mangeantpas.Autreparticularitédontleurs propriétairesnesontpasles derniersè s'é-tonner:iln'estpas sans exemple delesvoir acquitter leurterme.Enfin,lefaitleplus sé-rieux, c'estquelescommissionnaires ou Mont-de-pétéontpresqued>*sopprisleurs figures.A
ces Iroisphénomènes principaux,ilserait aisé d'ajouterplusieurs détailsdemoindre impor-tance,mais envoilaassezpourattesterqu'il s'estaccompli danslamanièred'êtredecelte classe jusqu'iciquelquepeubohémienne,une révolution radicale.
ta causedecetteconversionaussisoudninc qu'inattendue?C'estlesecretdelacoulisse...
enleudons-nous.delacoulissedelaBoursei 1hommedelettres s'estfaitspéculateur,mois spéculateuràcoupsûr.—Comment,acoup sûr?—Eh!oui,vraiment,et voicicomme: surgit-ilal'horizon financierquelquevaste entreprise de banque,decréditou dechemindefer, aussitôtilsaisitlaplume,etde sonstyleleplus caressant, formule.aux pieds deschefsde l'opération,unejoliesuppliquemoduléetantôt surletonélegiaqueettantôtsurleton badin, mais dontlethèmeinvariable estunedemande
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d'actions. Si le pétitionnaire esthommeà ma-nierlarimeetl'hémisticheavec quelque faci-lité,ilenrichitson autographe d'une demi-dou-zainede vers de safaçon.Aucas contraire,il secontentedefairesuivresa signaturedela formule consacrée:Membredela Sociétédes gensdelettres.
Pourêtre financieron n'eneupismolnihommt.
S'ilyadescœurs durs quifont lasourde oreilleaux malheursd'Apollon,ilenest,par bon-heur, d'autresquiluisourient et s'honorentde payerautalentladime desfaveurs qu'ils doi-ventàlafortune;ceux-lànhésilentpointà (airehonneur au mandattirésurleur munifi-cence;ilsrépondent par unequantitéde pro-messesd'action*proportionnéeaurenomdu signa taire.Or, qui ditpromesse,ditprime,etpour peu quel'affairese présente sousd'heureux auspicesou sousun imposant patronage,le por-teur n'apasde peineàtrouveràlaBoursele
moyende tnonnoyer sonlitre;carlaBourseest un comptoiruniverseloùl'onescomptejusqu'à l'espérance.Delàcetteopulenceinsolite,ce Pactolemystérieux dontlasource, pareilleà celleduNil,sedérobeaux yeux des humain1;.
Au nombrede ces mécènes aupetitpied,do ces raresimitateursdesBuretteetdes Lapopeli-nîcrc,dontlanoble munificencefaittachesur l'égoïsmebourgeois delaplupartdesTurcaret decetemps-ci;les lettres et les arls citentavec reconnaissancelenomdeMM.Emileet Isaac Péreire. Filsdeleursœuvres, parvenusà l'aide dutravailservipar une hauteintelligence,ils ont gardé,auseindel'opulence,de chaudes sympathiespourlapresse,danslesrangsde laquelles'accomplirentleurspremierspas.Point d'écrivain,simodestesoil-il,quin'aiteudepart deleurs largessesChaquefoisquele géniedela spéculationfaitpleuvoirdansleurcaissode nouveauxmillions,latribudeslettress'en aperçoitàlaroséequirejaillitsurelle.
Auxpetit •commeeux grind»litdonnentUnipliure, Et Uorboité e'ttendntUliuéralure.
M. deRothschild, tant déchiré, tantcalomnié parlamalveillanceetparl'envie, estun finan-cierdelamêmeécole. Pleindu sentiment des beauxarls,dontles chefs d'oeuvre,acquis au poidsdel'or,enrichissentchacune deses rési-denres,ses bienfait*appartiennentàtous les artistesfrappésparl'adversité.Mille traitsen fourniraientlapreuve, maisceluiquevoiciasur lesautresl'avantagedelanouveauté.
Un des coryphées delapeinture,dontla re-nomméeestenraison inversedel'exiguïtédeses tableaux,avalteuletortdelivrer ituxchances delahausseetdelabaisseunefortune laborieu-sement gagnéeàlapointedesespinceaux; quel-ques semainessufftrentpourconsommersa ruine.
Noncontentede dévorerle frnitdeseséco-
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nomies,labourselelaissaobéré d'unesommede 80,000fr.empruntée dansl'espoirchimérique derattraper l'argentperdu.Bientôtlepauvre artiste vit pleuvoirchezlui lepapier timbré, ce ver rongeur,cecauchemarextra-judiciaire,père desnuitssens sommeiletdesjourssanstravail:
puisvinrentleshuissiers,sinistres précur-seursdes gardes ducommerce;bref, d'assigna-tionsensaisiesetdesaisiesenprisesdecorpj, notremalencontreux boursiertouchaitàla pri-son pourdettes,quand au pied dumur...de Clichy.l'idéeluivint d'écrireàM. deRothschild, enluipeignant,sansriendéguiser, ses Taules, sesembarras, sondésespoir.Celat'-nt,ilattend, avecplusderésignationque d espérance,l'effet de cesuprême recours engrâce.
Dèslelendemain,arriveàson adresseune lettreparlaquelleilestinvitéàpassersans re-tard àIliôleldu célèbre banquier.Vous jugez s'ily court enbile!Al'énoncéde sonnom, un valet l'introduit aussitôtdanslecabinet particu-lierduroidelafinance,sortede musée en mi-niaturepeupléde chefs-d'œuvre sansprix. Ce-lui-cise lèveen apercevant sonhole. l'accueille lesouriresurles lèvres,lemèneàunfauteuil surlequelillefaitasseoir,puisentamantla conversation:
Ehbien!M. X***,lui dit-il,nous avons donc tentélafortune, etlafortunenous atrahi.Que voulez-vous?elleestaveugleetn'apointd'yeux pourletalent.Maisaussicommentunartiste, un maître en peintureva-l-ilsefourvoyeràla Bourse!Quediraitl'Écoledesbeaux-arts,si j'allaism'aviser, moi banquier, de concourir pourl'exposition?...
Etcommelesolliciteur,alarmé decedébut de mauvais augure,essayaitdebalbutierquelques phrasesjustificatives:
—Jesais fortbien,continuasoninterlocuteur, que depareillesobservationsseraient souve-rainementdéplacées de lapartdetoutautre que d'un ami.Aussi est-ceenami quejeme permets delesfaire,etenamiprêt àvous ren-drete serviceque vousattendez.Voiciunbon de80,000fr.surmacaisse...
—
Ah! monsieur!s'écrie l'artiste ivrede sur-prise etdejoie,jevousdoismonsalut!Mais—
Calmez-vous... n'apercevez-vouspas sur cesmurs,sibiengarnis qu'ils soient,unepetite placeencorevide? chargez-vousdecomblerla lacune, et c'estmol quimeregarderaicomme voire obligé.Cetteanecdote presqueignorée,leseraittout àfaitsanslapublicitéquelareconnaissances'est laitun devoir deluidonner.
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CHRONIQUE DES THEATRES.
Commençonsaujourd'hui,ne vouadéplaise, noiretournée parlarivegaucho.C'estun hon-neurque méritebienàcoup sûrlepoète dont nous«îilu ii»parler,carilnesagitderienmoins que deII.Ponsard.
Or donc, pourlapremièrefoisM.Ponsard dépouillerésolumentlecothurnetragiquepour chausserlebrodequindeThalie (vieuxftylt)
M Ponsard renonceàTairerevit rel'antiquité etlemoyenAge,iltedécidenêtredes.
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temps.Kneffet.VHonnrnretI\rgrnt estune comédietoutemodernr*,untableau,commeon ditaujourdhui, tout palpitant d'actualitéCertes, siM. Ponsard, enécrivant sapièce, s'est pris pour unespritcréateur,s'ila crutrouverun sujetneuf.îlescaractèresorignaux,ils'est complètementtrompé;mai*s'iln'avouluse monirerque*t>octe «levantetcoquet,écrivain ingénieuxetlac-ilo,ilamerveilleusementréussi l'eut-étrelesamateurs d émotionslorles,de Scènesdramatiques,d'intriguespuissamment nouéesgoutcroiii-iUmédiocrement son œuvre;
mais.1coup surtes esprits lins et délicatsiront
Iapplaudir sansléserve.
Un jeunehomme,hérilierd'unegrande for-lune,voyantlemomieatraverstel illusion»
de son âgeet«lesapositionjugeant1rshommes d'âpre*IH-même,lescroyanttous lions, géné-reux, etSfcroyantlui-mêmeasseztortpour comliatire l'adversitéettriompherdela mi-sère,puis dépouilled«seschimère* enmême
letnps ipscdeson richesses, luttantenvain con-trelesort contraire etcontreIégoï»me humain, voilalasituationquelque peucommuneque M. Ponsardaddreleverparl'éclatd'unstyle et d uneversilicatonll'uppé»aucoinîlespremiers maître*.lïrAçeacemérite,sirarede nosjours, aunomg orieuxdeIauteuretautalent«le plu-sieursîlesesinterprètes,lanouvelle comédie de M. Ponsardestappeléeàunsucésde vo-g'ie:heureuxpère,auquelsonenlui.lvautàla loisfkmmtittettaryen
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HepHMOUSles ponts.NomsVOirlauthéâtre ly-riquedontIaltt'-hesuiionce lesAmoursdu Om-ble,opéra-comiqueentroisactes, parolesde Mdesaint-Georges,musique deM Albert Cri-tir.Celitre,Apeinedé;:ui*é.cachetout sim-plementun billetreprésenté nonSiinssuccèsil y aquelquedixou douze ansAl'Académie(alors rovaiejde musique:ilsenommaitleDuible
«mouleur.I.auteur,-quis estpillélui-même, n'aeu quelapeine detraduire sapantomime en proseetsespirouettesencouplets.La musique adeI«Mat,«lucharmeetdelacouleur. Toute-f lisons'accordeAreconnaître que laideur de l'Ami merveilleuse,deUtiles etdesl'urdicrons aétéqui iqiicio sp'usheureusementinspiré• quevoulez- vous,succèsoblige.
Nequittonspisleboulevard du Temple sans
allerapplaudirlaBoisitre,drameplein d'inté-rêt,qui respireuncertainparfum delittérature assezpeucommundanscesparages,etdont laprésences'expliqueparlenomdel'unde»
M. ThéodoreBarrière.
l.aBnisiere estunetilledeschamps,ou,pour parler juste,desbois,commesonnoml'indique; entraînée p.irl'amouraParis,cetmillième alilinedelacandeuretdelaveitu,aprèsavoir fl!éuneexistence desoleetd'or, l'infortu-néeenest réduite,poursoutenir sa vie et celle
l.aBnisiere estunetilledeschamps,ou,pour parler juste,desbois,commesonnoml'indique; entraînée p.irl'amouraParis,cetmillième alilinedelacandeuretdelaveitu,aprèsavoir fl!éuneexistence desoleetd'or, l'infortu-néeenest réduite,poursoutenir sa vie et celle