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LE MÉDECIN DES PAUVRES

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i;ouv«n*.

Unsoirdu mois donovembre,quolovont soufflaitavecfurieen chassant contrelesvitres dos maisonslapluiequi tourbillonnait et tom-baitpartorrents, ledocteur Molden, médecin célèbredelavillede Londres, aimé deses ma-lades,estimé desesamis,adoré des pauvres auxquelsilconsacraitunetrèsgrandepartiede sontemps,venaitderentrer,aprèsavoir ter-minésajournéejournalière,et,entourédeSa fa-mille,ilsavourait tranquillementlesdélicesdu coindufeu etlebonheur de trouveroninstant derepos,quandson.domestiquevintlui an-noncer qu'on demandait àluiparler.

Faitesentrer,Drik,dit-ilenlaissant échap-perunsoupir,carilprossent aitqu'onvenaitle chercheret Iobliger à quittertoutce bien-être.

Unevieillefemme,laide,saleetridée,so présentaaussitôt.

Unedamedésireraitvoirvotrehonneur, monsiour,dit-elleenfaisantune ospècede révé-rence, etremettantau docteurunpetit chiffon de papier bien gras,surlequelétaitécrit:

NittreuEdward,Slrund

m,

au3* étage.» Ces mots, d'uneécriturepaleetfine, parais-saient avoir été tracésd'unemaindéfaillante.

Qu'adonccettedame? demandaavec in-térêtM.Molden àla vieille.

Cequ'elle a?...Mafoi,je crois qu'ellea peu de temps àvivre,réponditbrusquementla

Croyez-vousdonc vraimentquecette personnesoitaussimal, interrompit mistress Moldenquientendaitlapluietomber avec vio-lence, et auraitvouluépargneràsonmaricelte sortienouvelle, clpensez-vousqu'ilsoitbien nécessairequelodocteurse rende auprès d'ellece soirmême?

Mafoi,madame,ceseracommeillui plaira.Macommissionestfaite

;jemesoucie fortpeu dureste.

Bien...bien...jevoussuis, ditvivement ledocteur, blesséde l'inhumanitédecette

femme. Passez devant moi pourîu'iudiquer le

Ettousdeuxsortirent.

Ilsmarchèrent pendant quelquetemps en silence;puissaconductrice,étantentréedans une rueétroiteet infecte,s'arréladevant une maison delaplustristeapparence.

C'estici,dit elle Etellomonta devant M. Molden, enluidisantdo prendre garde de tomber.

Lodocteur, touten se heurtant au mur, en glissantsouvent surlesmarchesàmoitié brisées, arriva enfindans unepetitechambreéclairée parune chandelle qui nejetaitsurtousles objetsqu'unepaleclfaiblelueur;lavieille femmesohâtadelamoucheravecses doigts.

Voilà lamalade,dit-elleen montrantle lit,etdépêchez-vousdenous en débarrasser soitd'unefaçon, soitd'uneautre,carc'estune mauvaisepaie,voyez-vous, etnous ne vou-lonspaslagarder plus longtempsici;lepauvre mondea bienassezdo peineàgagnersa triste vie,sansquo ceux qui vous doivent vous fas-senttort.

Etelle sortiten grommelant d'autresméchantesparoles.

Dès quolaportefutfermée surelle,lebon docteurapprochadulitlatable et la lumière, et prenantune chaisesemit auprèsdelamalade dontlesbeaux cheveux blondsetonduloux,à moitiédétachés, couvraientlafigurequ'elle cachaitencore entre ses mains.

Oùsouffrez-vous,pauvrefemme? de-manda-t-il avec douceur,toutencherchantà détacherunede ses mainsqu'elle crispaitsur sonvisage.Jesuis ledocteur duquartierque vousave/,envoyé chercher;pourquoidonc vous

fais-jepeur, etcraignez-vousquejene puisse vous soulager?

Hélas!non,docteur,ditlamalade en laissanttomber sesmainsetmontranturni figurejeuneetbelleencore quoique mortelle-mentpale etdécharnée.Maisjecrains votre

lieetdes reprochesqueje n'aiquetrop mé-ritésMonDieu!...

MissMeinlliein'.. Alrie!..s'écriaalors ledouleur...est-ilbienpossible?etn'estce point plutôtunalTreuxsonge?...

La malade poussa un douloureuxsoupircl tomba évanouie sur sonoreiller.

Le bonMoldonlarappelapromplemenla lavie.

Annomde Dieu, miss Mcinlhcin, prenez courage,luidisait-il.Vousélesmalheureuse, maisvousaM?7.desamis.Nesuis-jepas au-prèsdovous,moi qui ne veux que vous soula-ger? Indiquer-moi donc où voussouffrez,onjo doisporterremode?

Jo souffreici,réponditlamalheureuse jeunefemme, en plaçantlamain gauche sur soncœuravectoutel'énergiedudésespoir.

0 mamère!., mamère!... queleciela cruellement punimoningratodésobéissance!

Votremèrene voussait-elledoncpas malade?demandadoucementledocteur.

Mamèresaittout,puisqu'elle estdansle soindeDieu, lit-elleenlevantverslecielses beaux yeux remplis delarmes.Ellem'a par-donré sans doute;j'aitantsouffert! continua-l-elleen tendant au docteur une main sècheet brûlante.

Vous ne pouvez pasresterpluslongtemps ici,chèremiss, dit lobravehomme,évitantde répondroàcequ'ilne pouvait comprendreet essayant de cacher son attendrissement sous un sourire.Jevaisvousfairetransporterchez moi, auprès demonAnnah,votreamie.Lavez-vous oubliéenussi,missMeinlhein...?

Jo nesuisplusmissMeinlliein, l'heu-reuseAlcie,docteur,réjwnditlamalade en

"datant en sanglots;je suislatristeel

mal-••eureuseveuve de GeorgesEdwardPatrick.

DoGeorgesPat rick!s'écriaM.Moldcn en reculantdesurprise.Vous,missAlcie!Oh!

non... non... c'est impossible.

Hélas!rienn'estimpossibleàunefille désobéissante,repritmislressPatrickd'une voixbriséeparlessanglots. Mabonne,ma saintemère

m

avait prédit les cruelschagrins quemoncnlèlcmontentraînerait à sa suite, et j'aiméprisé sesconseils.Jelaiforcée, laloià lamain, à consentir àmonfatalmariage.Jen

suiscruellementpunie.Maisle cielest juste...

Pendantquelebon docteur Molden donne des ordresnécessairespourfairetransporter chzluilapauvre malado,cequ'ilnefitpas avantd'avoirfaitrentrer ;améchante hôtesse dansles fraisquipouvaientluiêtredus,nous allonsretournerde quelques années enarrière.

Danslecomlé deMiddlcfex, près delaville deChelsea,deuxjolis petits collages se faisaient moinsremarquer encore parleur position pit-toresqueelcharmante, parlaplantureuse dra-periede verdureetdefleursquilesentourait commed'un berceau,que parlesravissantes figuresdo jeunesfillesquisouventse mon-traientàlapetitefenêtreaumilieudes feuil-lages etdesfleursmoinsfraîches et moins suavesqu'elles.

Alcie etAnnahs'aimaientcommedeux sœur*, sansrivalité,sansenvie.

Annah, graveetsérieuse enfant,aux beaux yeux noirs, auxcheveux brillants, avait une douceurelune bonté aimablesquila fai-saientaimerdotous.

Alcie attiraitmoins de sympathie, nonqu'elle nefûtbonneet affeclueu.secommesonamie, maisquelquesdéfauts nuisaientàses excel-lentes qualités.Avoirsesyeuxbleus purset limpides,commeles clochettesdeschamps,sa bouchevermeille et souriante, ellesemblaitun ange. Mais,hélas!l'ange cachaitledémon;car latendresse indulgente desamèreavaitlaissé germer desdéfautsfunestesfouscelte enve-loppecharmante.

Alcie avait prisuncaractèredécidéelentier querienne pouvaitfaireployer;et niles rai-sonnements,nilesconseils, ni les prièresne parvenaientàlaramener quandunefoissa déterminationélaitprise.Endehorsdecela,il

yavaitunesimilitudetrèsgrandeentrenrts deux jeunes amies;unpoint seul, point bien important,différait toutefois. C'étaitlafortune.

MislressMeinlliein,commemistress Wilson

,

étaitveuve:maislapremièreavait hérité,après lamort de sonépoux,d'une heureuse aisance quidevaitrevenirtoutentière àAlcie,son uniqueenfant; etmislress Wilson, aucontraire,

|nepossédaitqu'unefortmodesterente qui suf-firaitàpeineà les faire vivreclicetlabonne eldouceAnnah,safille.

Docelledifférencedeposition était peut-ètrovenuela différencedecaractèrequiexistait entrelesjeunes amies. Défauts dont nese res-sentaientjamaisniAnnahnisamère, carAlcie étaitremplied'affection etde tendressoinspour elles.

Preoezgardeà votremauvaisetête,Alcio, disaitquelquefoismistressWilsona cellequelle regardaitcommesasecondefille;suivezmieux lesleçonsdevotremère; soyez moinsétourdie, moinsvolontaire:nul défautnesauraitêtre petitetchacun apporlo toujourssapunition aveclui.

Acesconseits,Alcie rougissaitdedépit;

mais,craignantdefâcherlamère d'Annah,si elleluilaissaitvoirsamauvaisehumeur,elle

Iembrassaitet courait rejoindre sajeuneamie Nildans le jardin,soitau milieudoses éludes.

Lavies'écoulaitdonctoutentièredans ces heureuses journéespournosdeux jeunes filles,quand unmalheur,un malheuraffreux vintfrapper l'unod'elles. MistressWilson tomba dangereusement malade.

Mistress Meinlhein,effrayéedes progrèsque faisaitlemal,écrivitàMolden,un desesamis, célèbremédecin do Londres, dovenir aussitôt.

Le docteurarriva;mais,hélas! ilétaittrop tard,et.au bout do quelquesheures,lamalade expiraentre lesbrasdesapauvrefilleéplorée.

Le désespoir d'Annahfutaffreux! En per-dantsamère,elle perdaittoutce qu'elle pos-sédaitdans ce monde,et c'étaitvainement que mistressMeintheins'engageaità remplacer telle (pielamortvenaitdeluienlever,etla fairelasœurde sonAlcio.Rien ne pouvaitla consoler.

Le bon docteur Moldeneutpitiédecette douleursi crucllemontsentie;il plaignitla pauvreorpheline,pleuraavecelle;puis,quand

ileut apprisà lamieuxconnaître,quandilsut toutes lesbonnesetsérieuses qualitésqui or-naientlocœurdecelle belle etcharmante en-fant,ilpensa qu'unhonnêtehommeserait lieureuxd'assurerlosortd'uneaussivertueuse lille.

MistressMeinlheinapprouvalesprojelsdu docteur, et sixmoiss'étaientàpeine écoulés depuislamort desamère,quandAnnahsuivit

lebon Moldenà l'unie!.Klfemmeellerostace qu'elleavait étéjeunefille,c'est-à-direla bénédictiondesamaison.

Aprèslemariage d'Annah,mistress Mein-lheinsongeaàétablir safille,et,parmi plu-sieurs partisquiseprésentèrent, jeta sesvues surun jeune ministreprotestantd'unefamille respectableet riche,pensant qu'une semblable union promettaitunbonheurcertain ùlafemme qui l'aurait acceptée.Sa personne,dureste, était agréablo,etsesmanièresdoucesetengageantes.

MissAlcie paraissaitassezdisposéeàsuivrele désirdesamère;mais,hélas!unincidentbien futileen apparencevintdétruire cette espé-rance, et briser tout l'avenirdolajeunefille.

Undes principauxpropriétairesdu comté donnaun grandbal.MistressMeinthein y con-duisitsafille,cl la jolieetcoqueltoAlcieen futlopluscharmant ornement. Toutlemonde s'empressaitautourd'elle; elle étaitentourée, adulée, enivrée.Mais parmisesadmirateursun surlout se faisaitremarquer entretous. C'était GeorgesEdward Patrick, jenne avocat de Londres,qui étaitvenu passersesvacancesà Chclsea,etqui,instruitdelafortuneque possédait cettejeunefille,avaitforméle pro-jetdel'épouser.

Ilétaitbeauetbrillant,avaitune élégance deton etdemanières quileplaçaitpartoutau premierrang. Aussiattirat-ilpromptemenl l'attentiondolacoquetteetvaniteuseAlcie.

Hélas!lepauvreministrefutcomplètement éclipséparlebrillantavocat!Et l'imprudente jeunefilledéclara à samèrequ'ellenevoulait épouserque Georges Edward.

Mistress Meinthein,quoiquedésoléedola résolution fatale qu'avait priso safille,éloigna lejeune minislroquecelle-cirefusait.Mais clicdit toutefoisà Alciequ'avantde consentir àcelteunion,elleallaitécrire à sesamisde Londres pourleurfaireprendredes rensei-gnements furcenouveau prétendu.

Lafolleenfant,croyantalorsson procèsga

gné, remercia tendrement samère,etno mettantpas en doutelesqualitésetlemérite deceluiquelle avait choisi,elle oblintqu'il fûtreçu officiellementchezmistressMeinthein, mêmeavantquelaréponsedo Londresfût arrivée.

Quelque tempssepassaonoorc, maisilne parutpas longà Alcie, qui couraitdefêtesen plaisirs,etnes'inquiétaitdorienautre chose;

aussidemeura-t-clleatterrée,quand,après avoir pris lecturedelaréponsequ'ellevenait dorecevoirausujetdePatrick, samère, sans prononceruneseule parole,laluitenditavec gravitépourqu'ellepûtasontouren prendre connaissance.

Ce sont des calomniesodieuses, infâmes..

.

s'écria lajeunefille,pâle ettremblantede co-lère,etdéchirantavecsesdentsetses ongles lalettrefatale.Georgesjoueur...Georges pa-resseux,débauché...Georges perdupartous les vices...Celan'est pas...Ilsontmenti, vos amis,mamère...Ilsvous trompent;ils veu-lentvousforceràrompreune union quiseule peutmorendre heureuse.Maisilsn'y parvien-drontpas,continua-l-elloen lançant des re-gardsterribles,commeunelionne blessée.Et avec ou sansvotreconsentement,jeme marie-rai,soyez-ensûre.

Elle sortiten prononçant cesparoles, lais-santsapauvremèreatterrée.

HélasIrienne putfairerevenir Alciedecette résolution fatale.Mais mistressMeinlbeinfut inflexibleaussi;elle sentait qu'elleremplissait ainsiundevoir, et elle se refusa toujours à as-surerparsafaiblessecequidevaitfairele malheur desaflllo.

AlorsGeorgesEdward,loinde chercher à ramener Alcie aubien,l'encouragea dans son odiouxprojet, clun ignoble agentd'affairesse mêlant detout ceci, contraignitmistress Mein-theinàrendre compteà safilledelafortunede sonépoux,et lamalheureuseetcoupable enfant quittale toitmaternelpour unir àtoujoursson sort a celuiquidevaitpromptemenllapunir avec cruauté desa fataledesobéissance.

Le mariagesefitsouslesplustristes aus-pices.Car non seulement mistressMeinthein refusad'yassister,mais encoreellene voulut pasrecevoir Alcie,et ellerenvoyases effets, ses hardes,ses livres,sansmêmeyjoindreun motd'adieu,de pardon;aussicefutavecle désespoiraucœurquelajeunefemmesuività Londres son époux.Tristepressentimentde ce queluiréservait l'avenir!...

La nouveauté desplaisirsquil'attendaient

danscotle "villeétourdit d'abordtellement Alcie qu'elle n'eutpasletemps deréfléchirà sa position.GeorgesEdwardavaitun cabinet d'affairesquieûtpuêtrebons'ilavaitvoulu senoccupersérieusement;maissamauvaise conduite,quicommençaitaêtreconnue, éloi-gnaitsesclientsdont,aureste,ils'occupaità peine,carc'estau pluss'iljtravaillait'uneheure oudeux,etcelatoutenseplaignantdel'ennui queluicausaientles affaires.

Après un an de ce genre devie,Alcie,qui commençaitavoirquelesdépenses étaient effrayantes et les rentrées nulles,auraitdésiré luifairequelques observationsàcesujet;mais quandelleallaitaborder cedangereuxchapitre, Georgesavait toujoursquelque charmantepartie déplaisiràluiproposer.Elelleremettait alors d'autant plus volontiersàon autre jourla mo-ralequ'ellevoulaitfaire,qu'elles'étaitdéjà aperçuedelaviolenceaffreuseducaractèrede son époux.

Maisloindos'améliorer,laconduite de Georges devint deplusenplusmauvaise,et lapauvreAlciecommençaà devenirvéritable

-montinquiètedel'avenir,quandello vilqu'il tiraitsur son banquierlettredechange surlettre de change,etcelasans jamais songerareplacer lamoindresomme.Aussipril-elleune résolution courageuse oldemanda-l-elleaGeorgesune ex-plicationsurtout ceci.Acesparolesgraveset senties, celui-cisepritàrireetpromità sa femmedeluidonnerl'étatexactdeleur po-sition;mais sans doute, donslacraintedene pouvoir remplir sonengagement ou d'entendre des reproches,ils'éloignadesamaison,etdes semainesentières s'écoulèrentsans qu'Alciele vitparaître.

La malheureusefemme,quireconnaissait alorscombientoutes lessagesprévisionsdo?»

bonne mèreétaient justes, voulut,en s'accusant deses fautessicruellementpunies,cherchera se les fairepardonner,pour pouvoir déposerses larmesdansuncœurtoujoursindulgent,comme celuideDiou.Elle écrivitdoncunelettreoù elleracontait àsamèretous les tristes inci-dents qui avaientsuivison unionfatale.Plus tranquilleaprèscettedémarche,elleattendit une réponsefavorable etun pardon généreux.

Nil'un ni l'autren'arrivèrent.GeorgesEdward

avaitintercepté celle lettre qu'il avaitbrôlèe sanspitié,ainsi qu'il avaitfaittoujoursdecelles qué, dans son inquiétudematernelle,labonne mistressMeintheins'étaitdécidée àécrire à sa coupableûlle,etcelapouréviterun censeur dontilredoutait la vertu.

Mamèremedélaisse, c'estque Dieu m'a-bandonne! seditalorslapauvreAlcieen s'a-baiulonnant elle-mêmeau découragementetau désespoir.

Deux années encores'écoulèrentenaggravant chaque jourlapositiondes deux époux.

Unmatin, GeorgesEdwardentre brusque-mentdanslachambredesafemme.

Alcie..lui dit-il,vousallerécrire sur-lo-chanipàvotremère.Ilmefaut500livres,et

monbanquiermeles refuse.

Quoi!Georges,tout estildoncdéjà dé-pensé?demandalamalheureusedune voix basseettremblante.

Oui,Alcie,oui,envérité,etjusqu'au dernier sou, répondit-ilen mettantsesmains danssespochesetmarchantàgrands pas dans lachambre ensifflantentresesdentsunairde chasse.

Alorslapauvrefemmese laissatomber sur une chaiseetéclataen déchirantssanglots.

Vos larmesmêmen'arrangerontpasmes

«flaires, ditbrusquementlebrutalenlui ser-rantlebras avecviolence.

Elle laissa échap-peruncridouloureux.

Allons, n'atlez-vous parvous trouvermal maintenant,continoa-t-il, ettout celapourmerefuserce quejevous de-mandeT

Non, Georges,nonijene veux pas vous affliger,maisilm'est biendurd'écrireama mère pourdemanderdusecours, ellequis'est toujoursremseoaniesprières,ameslarmes, répondit-elleen cherchantàcacher sousun sourireledésespoiraffreuxquidéchiraitson cceur.Seulement,continua-t-clleonle cares-santdelamain,commefaitunemèrepour cal-merson enfant,songerà êtreh l'avenirplus réserveuans >uauepcn»pi*.

Georges promit.EtAlcie,plustranquille, écrivit la lettrequiluiétaitdemandée.

Georges promit.EtAlcie,plustranquille, écrivit la lettrequiluiétaitdemandée.

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