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LE RIZ DANS LA BOUCLE DU NIGER DESHYDRATATION DE PASCALE

Dans le document KABAKOUROU, Michel DEFOSSEZ (Page 147-153)

CONFRONTATION GEOLOGIQUE

Pendant cette dernière expédition avec le power wagon de Henri Radier, j'ai confié mes propres engins, pour une dernière remise en état, au garagiste : il faut, en particulier, installer sur le power le nouveau régulateur disjoncteur qui, à ma demande, m'est parvenu de Dakar et, sur le Willys, changer à nouveau les joints de culasse afin de mettre toutes les chances de mon côté.

A mon retour de Douentza il me faut encore une quinzaine de jours pour satisfaire à mes obligations professionnelles : rapport mensuel assez copieux cette fois, classement des échantillons et cartes à dresser, tout en faisant, en compagnie de ma femme, nos préparatifs de départ.

Il faut également laisser place nette et donc déménager les quelques dizaines de fûts d'essence vides qui, petit à petit, ont été entreposés dans la concession et dont je fais cadeau aux Travaux Publics. On constate que le déplacement de ces fûts doit se faire avec précaution car, dès les deux premiers, on déloge un nid de scorpions, puis une vipère à cornes, qui sont suivis par quelques autres : charmant voisinage !

Les amis de Gao que, pour la plupart nous ne reverrons plus - ainsi va la vie - nous déconseillent de déménager à travers le Gourma, à l'époque la plus chaude, avec une enfant de 22 mois. Mais Maeva est tout à fait décidée à prendre le risque : elle en a assez de vivre en solitaire dans cette grande baraque, où elle ne me voit guère, et préfère m'accompagner à Douentza où nous serons davantage ensemble, dans cette petite case du Gouverneur, bien agréable sous les grands arbres.

Le 26 avril, au petit jour, nous traversons une dernière fois le Niger avec les deux voitures pleines à ras bord de cantines et caisses diverses, dont celle contenant le fameux frigidaire à pétrole. Comme la dernière fois, nous coupons notre voyage par une escale à Hombori, où Balobo Maïga, toujours aussi serviable, essaie de rendre notre séjour aussi agréable que possible dans la résidence délabrée : corvée d'eau pour alimenter la douchière, oeufs et poulets pour notre dîner.

A Douentza, où nous arrivons sans encombre, nous nous installons dans notre petite thébaïde et Maeva est toute heureuse de pouvoir promener sa fille dans le parc, à l'ombre des grands manguiers et cailcédrats dont l'existence ici, dans ce coin pelé, atteste une fois encore que la désertification est surtout le fait de l'homme.

Quant à moi, il me faut songer à repartir bientôt avec le seul power, aussi je me suis réservé en ce mois de mai, où la température atteint son maximum, l'étude des grands massifs gréseux au pied desquels les points d'eau sont relativement nombreux.

Ce travail est extrêmement pénible car l'approche en voiture est difficile dans la

caillasse et c'est ensuite, dans ce climat très sec, brûlé par l'harmattan, la marche à pied jusqu'à la limite du possible : je m'arrête face à la paroi verticale des éboulis. Ceci me permet

cependant de déceler, dans cette série gréseuse, qui semble de loin absolument monotone, quelques niveaux de schistes argileux qui forment des écrans imperméables responsables des nappes aquifères perchées, ce qui explique la présence de quelques sources qui alimentent ensuite les petites nappes aquifères au pied des monts malgré une pluviosité assez faible, 500 m/m en moyenne.

J'entrecoupe ce mois de travail de quelques retours à Douentza où, d'ailleurs, il faut à nouveau changer de joints de culasse mais cette fois sur le power !

A la fin du mois, c'est un voyage à Mopti pour assurer le ravitaillement de la

communauté en produits introuvables à Douentza et renouveler ingrédients et matériel pour mes voitures, comme de l'huile et des chambres à air dont j'ai encore fait une grande

consommation ce mois de mai. J'en profiterai pour ramener du pain de chez le boulanger européen car, à Douentza, on ne trouve guère que des petits pains à peine levés, fabriqués avec de la farine charançonnée, et qui recèlent souvent des éléments étrangers comme des crottes de souris ! Le cuisinier du commandant fait bien, dans un four de fabrication locale, un pain acceptable mais qui s'apparente davantage à la "kesra" des Maures qu'à nos baguettes croustillantes.

Sur la longue digue qui mène au toghéré de Mopti, je surplombe le lit majeur du fleuve où s'active, en cette fin de saison sèche, toute une population : c'est maintenant

l'époque de labourer toute cette zone où sera repiqué le riz lors de la prochaine crue du fleuve. A l'entrée de Mopti, après être passé sous une sorte d'arc de triomphe, je trouve le campement où, après 200 kilomètres de piste, je me précipite pour me rafraîchir et prendre une douche. En face, de l'autre côté d'une baie, j'admire, sur une colline, une belle mosquée en banco qui domine le quartier africain.

L'autre côté de l'île est occupé par le quartier européen et l'administration, tandis qu'au centre, dans la partie la plus étroite, ce sont les commerçants dont les entrepôts donnent directement sur le bras principal du Niger. Ce quartier des affaires grouille de vie et l'on y côtoie une foule bigarrée et composite formée de toutes les races de la boucle du Niger, Maures et Touaregs, Peuhls, Songhaïs et Dogons et surtout les pêcheurs Bosos.

Parfois quelques arbres, en particulier des roniers et des palmiers doums, donnent une ombre avare. Les quais sont particulièrement pittoresques, avec les longues pirogues chargées de produits les plus divers, plaques de sel provenant des salines de Taoudénit, au nord de Tombouctou, sacs de mil et de riz, igname, manioc et autres légumes, et surtout le poisson séché dont l'odeur forte et tenace imprègne tout le quartier : en effet, sur le fleuve, Mopti en est sans doute le principal marché car il dessert tout le Mali oriental et la Haute-Volta. Pour dormir, ou s'abriter du soleil, ces pirogues comportent souvent une sorte de niche, plus ou moins profonde, demi-circulaire, avec une armature en bois recouverte de peaux, nattes ou seccos.

Ma première visite est pour l'administrateur en chef du Cercle de Mopti, d'une cinquantaine d'années, en fin de carrière, qui, comme les Commandants de Cercle de Gao et de Tombouctou, a passé une bonne vingtaine d'années dans la boucle du Niger. J'en viens à parler des labours que j'ai observé en passant sur la digue et le Commandant m'apprend que si, actuellement, la production à Mopti est de 4.000 tonnes par an, elle atteignait 10.000 tonnes par an pendant la guerre.

A cette époque en effet, l'A.O.F. vivait en autarcie : il n'était plus possible d'importer du riz d'Indochine et les administrateurs étaient chargés d'en intensifier la culture. Or celle-ci était traditionnelle dans la boucle du Niger où les fortes variations entre le lit majeur et le lit mineur du fleuve, de l'ordre de plusieurs kilomètres, permettent de dégager des surfaces cultivables considérables. Les administrateurs de cette région, que l'on appela d'ailleurs "administrateurs tonnages", mobilisèrent toute la population qui, avec la daba et sans charrue, comme maintenant, produisit des tonnages considérables. Ainsi la ville de Gao, à elle seule, atteignit 30.000 tonnes par an, d'où sa réputation de "grenier à riz" du Soudan français.

Après la guerre la production déclina rapidement et c'est ainsi que, en 1955, un an après ma visite au Commandant de Cercle, la production de Gao fut si faible qu'il fallut, en fin de saison sèche, y acheminer à travers le Gourma - le fleuve étant en étiage - tout un convoi de riz pour faire la soudure !

Par cet exemple si "caractéristique" on constate, une fois encore, que la responsabilité de l'homme est déterminante et qu'il est vain de chercher une excuse dans la sécheresse, d'autant que le climat sahélien n'a qu'une faible influence sur les crues du Niger qui sont surtout tributaires des pluies de la zone tropicale humide, en l'occurence le Fouta Djalon, en Haute Guinée, où le Niger prend sa source.

Au cours de ce séjour à Mopti, je fais la connaissance du responsable des Messageries du fleuve (MESSAFRIC) qui envisage de rejoindre bientôt Koulikoro avec le "Galiéni", immobilisé à quai depuis quelques semaines. II se trouve en effet que, si en début de saison sèche, le fleuve est praticable sur tout le parcours de Koulikoro à Gao, il n'est est plus de même ensuite au fur et à mesure que i'étiage gagne lentement vers l'est. Aussi, au bout de quelques mois, le bateau ne peut-il plus naviguer qu'entre Mopti et Gao jusqu'à ce que ce tronçon de fleuve soit à son tour atteint par l'étiage.

Cette année les pluies tombent en Guinée depuis mi-avril et le niveau du fleuve commence à monter comme s'en sont d'ailleurs rendu compte les paysans. De ce fait, le responsable des Messageries veut-il tenter, plus tôt que d'habitude, de rejoindre Koulikoro, mais sans passager, car le temps mis à faire ce premier voyage sera aléatoire. Cependant il sera seul comme Européen avec un équipage réduit, aussi accepte-t'il volontiers que je l'accompagne avec les miens et le départ est fixé au 15 juin. A Douentza ma femme est enchantée par cette croisière impromptue et c'est donc plein d'entrain que je me livre à mon sempiternel rapport mensuel d'activité et que nous préparons une fois encore nos bagages.

Quoique les voitures soient surchargées, plutôt que prendre la piste du nord qui contourne le plateau dogon, je préfère le traverser car je pourrai m'arrêter au campement administratif de Bandiagara, où Pascale sera à l'abri pendant les heures les plus chaudes et où nous aurons des douches. J'en profiterai pour présenter mes devoirs à l'administrateur en chef qui a également sous sa coupe la subdivision de Douentza.

Au départ, la piste est rude, la pente est forte et le tracé abrupt, puis c'est le plateau lui-même où nous contournons quelques buttes gréseuses contre lesquelles se nichent des villages de cases en pierre qui se confondent avec le rocher. Après Bandiagara la descente vers Mopti se fait par paliers et nous rejoignons progressivement la plaine alluviale.

L'embarquement est prévu le soir même et, le lendemain au réveil, nous regardons s'éloigner les quais avec un sentiment de délivrance : nous nous sentons complètement disponibles car, pour une fois, le temps ne compte pas et nous ne savons pas quand nous arriverons. La remontée du fleuve se fait lentement, avec quelques hésitations quand un banc de sable apparaît sous l'eau, et nous avons tout loisir d'admirer la plaine qui s'étend à l'infini et de suivre le vol de nombreux canards ou échassiers de toutes sortes.

Ce voyage sans heurt, sans effort, me change des pénibles courses à travers le Gourma et surtout j'éprouve un sentiment d'absolue sécurité puisque je voyage sur de l'eau douce, dont, pendant tous ces derniers mois, j'ai eu la hantise de manquer.

Notre capitaine évite avec soin de faire escale dans les villages où il lui faudrait se gendarmer pour repousser une clientèle envahissante qu'il ne peut satisfaire et préfère, le soir, les endroits déserts mais sympathiques où nous faisons le feu de camp sur la rive. Un soir, nous accostons une petite estacade qui dessert une maison de style colonial, où un couple d'Européens nous offre une hospitalité d'autant plus charmante qu'ils sont captivés par notre petite fille rieuse et pleine de vie. Mais tout a une fin et, après avoir admiré à nouveau le barrage de Sansanding, puis salué la grande ville de Ségou, nous débarquons avec nos voitures à Koulikoro.

A Bamako, nous apprenons que sévit à Dakar une forte épidémie de poliomyélite qui a déjà fait quelques dizaines de victimes : les mesures de sécurité sont draconiennes et c'est ainsi qu'il est défendu de se baigner en mer. Nous ne sommes donc guère pressés de rejoindre la capitale de l'A.O.F. et nous nous installons à l'hôtel Majectic, au centre de la ville.

J'organise mollement le transport de mes véhicules par voie ferrée en attendant des nouvelles de Dakar plus réconfortantes. le temps passe agréablement car nous avons à

Bamako quelques amis qui se font un plaisir de nous recevoir. Finalement les choses semblent se tasser et mi-juillet nous rejoignons Dakar par le train. L'épidémie y est jugulée mais il semble que maintenant elle s'éloigne vers l'est, vers le Soudan que nous venons de quitter !

Les plages ne sont plus interdites et nous pouvons donc profiter à loisir des bains de mer, particulièrement à cette époque de l'année où l'eau atteint 27°.

Nous habitons à nouveau au stade de la Médina, chez notre ami Pierre Constant, professeur d'Education Physique, qui se trouve en congé en France. Marcel Arnould, le

quatrième mousquetaire de l'Ecole des Mines (il y deviendra professeur) et parrain de Thierry, n'est pas encore marié, aussi est-il en popote chez nous.

Maeva, malgré son permis de conduire délivré à Bamako, n'ose pas conduire la grosse vedette que j'ai récupérée, aussi, alternativement, l'accompagnons-nous au marché Kermel, très fleuri, dont la clientèle est surtout européenne. Un jour, quand même, à force de

persuasion, nous arrivons à la convaincre de prendre le volant et, à sa première manoeuvre, elle enfonce la voiture de Marcel ! Paradoxalement cette première confrontation semble l'aguerrir et, bien consciente maintenant de ce que la largeur de sa voiture est nettement supérieure à celle de la jeep qu'elle conduisait, elle n'aura plus de complexe.

Nous sommes en plein hivernage, l'humidité est totale, 100% d'hygrométrie, et Pascale qui arrive d'un pays très sec est choquée par ce nouveau climat. Une nuit où je rentre d'un bridge chez mon ami Pierre Aicard, je suis saisi à la gorge par une épouvantable odeur. Je réveille Maeva et nous constatons que Pascale se vide littéralement : elle vomit, a la diarrhée, elle fait par toxicose une sévère déshydratation. Ce diagnostic est confirmé par le médecin qui préconise en premier lieu de l'endormir cette nuit. Vers deux heures du matin je vais donc chercher le gardénal ordonné chez un pharmacien que je réveille. Heureusement mon

infirmière de femme s'aperçoit qu'il m'a donné des doses pour adulte, dix fois plus fortes que pour enfant : retour chez l'apothicaire qui fait une drôle de tête car la catastrophe a été évitée par miracle.

Le lendemain la journée s'annonce très chaude et le médecin fait hospitaliser Pascale dans "la" chambre climatisée de l'hôpital où elle se remettra petit à petit. Elle a cependant été très secouée, fait maintenant des furoncles dont un sous l'oeil droit, énorme, et Maeva rentre en France en septembre, d'autant qu'elle est impatiente de retrouver son fils qu'elle n'a pas vu depuis 9 mois. La même mésaventure arrive à mon collègue Pierre Elouard qui, lui, revient de Mauritanie et dont la plus jeune fille fait une toxicose tellement grave qu'elle passe dix jours sous oxygène.

Pour moi, le travail est intense car se prépare une grande confrontation avec le Professeur Maurice Roques, également conseiller scientifique des géologues d'outre-Mer. Début octobre, un cycle de conférences est organisé et Paul Masclanis et moi-même, aidés en cela par mes collègues Henri Radier et Guy Palausi qui confirment nos observations sur le terrain, déposons nos conclusions qui remettent en question l'hypothèse stratigraphique émise par le professeur.

Maurice Roques est ébranlé mais tient à contrôler de visu la validité de nos observations, aussi une expédition est-elle organisée dans mon secteur de Douentza. Le 9 octobre nous rejoignons Gao par avion - c'est la dernière fois que j'y séjournerai - où Radier dispose de ses deux power wagons avec lesquels nous traversons à nouveau le Gourma. C'est un pélerinage pour le professeur Roques qui, lui, l'a parcouru à chameau en 1942 et qui, d'ailleurs, boite depuis cette époque à la suite d'une chute faite vers Gossi: fracture non soignée, et pour cause !

Le Gourma nous apparaît tellement riant qu'il est transformé : ergs et regs

tardives ; j'ai donc quelque appréhension en ce qui concerne les possibilités d'observations car beaucoup d'affleurements ne seront pas visibles et surtout l'hivernage, exceptionnellement pluvieux cette année, n'est pas encore terminé.

Nous arrivons à Douentza sous la pluie et l'administrateur est très sceptique quant aux possibilités de rejoindre Kikara sur la face nord du Gandamia, d'où nous devons monter vers le nord-est rejoindre le dernier cercle de collines, objet de notre étude. D'après lui, sur la petite piste qui contourne la falaise, les fondrières sont nombreuses et les ponceaux ont tous été emportés par les petits torrents qui descendent du Gandamia.

Evidemment nous ne sommes pas venus jusque là pour ne pas tenter quand même notre chance mais, au bout de quelques kilomètres, nous sommes obligés de renoncer car nous ne pouvons plus avancer qu'au treuil : la piste est très souvent coupée et, quand nous essayons de la contourner, nous nous enlisons dans un véritable marécage. Nous pourrions continuer à pied mais cela suppose un périple d'une bonne centaine de kilomètres en terrain difficile et le professeur Roques, dont les cours recommencent bientôt, ne dispose plus du temps nécessaire. C'est donc à regret que je fais demi-tour, non seulement parce que je ne puis, avec Henri Radier, confirmer notre point de vue, mais aussi parce que le Sahel verdoyant est pour moi une révélation. Quel contraste avec la saison sèche où, à l'exception de quelques points d'eau quand même assez rares, la végétation se limite, dans cette falaise, à quelques baobabs qui s'accrochent désespérément sur la roche rouge sombre mise à nu

Le retour se fait par le plateau dogon de Bandiagara car la piste nord, au pied du massif, est effondrée sur plusieurs kilomètres. Cependant ce n'est pas sans avatars que nous grimpons le long de la falaise sur une piste ravinée, à forte pente, où nous ne passons que parce que nous avons deux powers qui s'entraident avec les câbles des treuils.

A Dakar, je mets la dernière main au rapport que je dois transmettre au Directeur des Mines et qui porte sur l'ensemble du séjour en A.O.F., c'est à dire de 1952 à 1954. Je ne peux passer sous silence les nombreux ennuis mécaniques que j'ai eu successivement, au cours de ces deux années, avec la jeep puis le pick up Willys qui m'avaient été affectés malgré les réserves que j'avais faites. Comme il s'agit d'un rapport géologique, je ne tiens pas à

m'appesantir outre mesure et je règle la question en trois lignes sur le mode badin : " ces deux véhicules, plutôt fatigués, enrichirent considérablement mon expérience en mécanique

automobile. Evidemment je fus handicapé dans mon travail, c'est ainsi que le pick up Willys ne put faire que 600 kilomètres pendant la deuxième campagne, et encore, par persuasion."

Or, dans le texte définitif publié par la Direction des Mines, quelle n'est pas ma surprise de voir que cette petite pointe, bien anodine au regard des problèmes auxquels j'ai du

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