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Les problèmes théoriques et méthodologiques du public des sciences sociales

milieu militant

C) Troisième unité d’analyse : du milieu militant à l’enquête militante

4) Les problèmes théoriques et méthodologiques du public des sciences sociales

formes des significations faisant sens pour ce collectif précis et dans des contextes particuliers que je me devais de restituer.

Il ne s’agissait donc pas de nier ou d’accorder peu d’intérêt aux organisations, aux pratiques ou aux représentations particulières que chacune des personnes interrogées pouvait associer à son activité militante, car cet ensemble de réalités complexes et hétérogènes constituait autant d’éléments exprimant cette activité critique à laquelle ces personnes se livraient et par laquelle elles pouvaient donner du sens à ce collectif, au public militant du Lieu-Dit, ainsi qu’aux réalités vécues en son sein. Il s’agissait plutôt de refuser de partir de ces éléments pour reconstituer un champ ou un espace militant que les moyens et les principes de la démarche empirique ne me permettaient pas de réaliser. Cette compréhension du milieu militant en tant que public du Lieu-Dit, permettait alors de prolonger une piste de réflexion apparue au cours de la constitution de ma deuxième unité d’analyse, à savoir dans quelles mesures ce public particulier peut constituer un public des sciences sociales.

4) Les problèmes théoriques et méthodologiques du public des sciences

sociales

Cette conceptualisation progressive, partant de l’appellation large de “milieu militant” et des réalités complexes que ce dernier pouvait désigner, vers un public militant du Lieu-Dit animé par une activité critique commune à l’ensemble des personnes qui le constituent, a participé à l’élaboration d’une troisième unité d’analyse me permettant de mieux borner et objectiver mon terrain afin d’y étudier des situations de vulgarisation des sciences sociales. Comme peut l’exprimer ce mouvement de conceptualisation, cette unité repose néanmoins sur l’utilisation d’un terme ayant une forte pertinence pour les acteurs rencontrés : celui de public. En réalité, ce changement sémantique exprimait une relation communicationnelle particulière qui a pu s’établir entre les 1

enquêtés et moi à un moment précis de l’enquête. En effet, les personnes rencontrées dans le lieu

LE MAREC, J. , « Ignorance ou confiance : le public dans l’enquête, au musée et face à la recherche », In

1

PAILLIARD, I. (dir) Publiciser la science. Exposer, communiquer, débattre, publier, vulgariser, PUG, 2005, pp. 75-88

ont accepté de m’accorder un entretien moins parce qu’elles se reconnaissaient effectivement dans cette appellation large de “milieu militant” que parce qu’elles se reconnaissaient toutes unanimement comme étant membres du public du lieu. Cette reconnaissance en tant que public du Lieu-Dit s’établissait sur des critères on ne peut plus objectifs, dans la mesure où toutes fréquentaient effectivement Le Lieu-Dit. Cependant, au-delà de pouvoir objectivement être présentes à certains moments dans ce lieu, ces personnes entretenaient avec lui une relation profondément affective, une relation de confiance, comme pouvait notamment exprimer leur rapport à Hossein.

Dès lors, ces entretiens ont pu en grande partie avoir lieu parce que ces personnes transposaient cette relation de confiance envers Le Lieu-Dit dans la relation qui s’est établie entre elles et moi au moment des entretiens. Le fait de démarrer ces derniers en interrogeant ces personnes sur leur rapport au lieu était d’ailleurs une condition nécessaire au bon déroulement des entretiens, car lorsque ces derniers dérivaient progressivement vers des réalités moins immédiates, notamment en rapport avec leur vie personnelle, les personnes enquêtées pouvaient exprimer une méfiance ou des doutes quant à la pertinence de mes questions, et donc moins facilement accepter cette relation de communication particulière qu’est l’entretien qui, en l’occurrence, demeure avant tout une relation de confiance . Néanmoins, j’ai tardivement pris conscience des fondements de cette relation. 1

Cependant, le fait de considérer les personnes rencontrées et observées dans le lieu comme étant davantage des personnes constitutives du public du Lieu-Dit que des personnes s’inscrivant plus largement dans univers social relativement autonome avait des effets non négligeables sur l’analyse. Or, d’une certaine manière, mon travail d’objectivation du milieu militant cherchait précisément à atteindre ces effets : pouvoir traiter d’un ensemble de réalités complexe par l’intermédiaire d’un concept pertinent du point de vue de mon terrain en lui donnant une unité substantielle dont les contours objectifs seraient précisément définis. Toutefois, en voulant traiter de ces réalités pour le moins complexes à travers le seul concept de public, cette opération m’a également mené à me confronter à des questions qui ne se posaient pas vraiment auparavant. Pour cause, le terme de public avait bel et bien une pertinence pour les personnes interrogées, dans la mesure où toutes se reconnaissaient comme étant des membres du public du Lieu-Dit et pouvaient par ailleurs se sentir légitime à parler sur ce public (quelles sont les personnes qui le constituent, leur portrait

Ibid.

sociologique, leur comportement et attitude dans ce lieu …). Or, cette capacité du public du lieu à pouvoir se décrire et parler sur lui-même annulait en quelque sorte les effets que je cherchais à atteindre à travers ce travail d’objectivation du milieu militant en terme de public du Lieu-Dit. En somme, la parole des enquêtés sur ce public ne remettait pas en cause la définition que j’avais pu donner à ce public. Elle montrait plutôt que les représentations de ce public par les personnes le constituant pouvaient être diverses et interrogeait donc un point central de ma réflexion théorique concernant la vulgarisation des sciences sociales : celui du rôle et de l’activité du public des sciences à l’intérieur des situations de vulgarisation. En effet, ces représentations rapportées par les enquêtés rendaient ce rôle et cette activité pour le moins ambigus.

« Thierry : Les événements organisés au Lieu-Dit, en général le public ne reste pas rigide très

longtemps. Enfin c’est vrai que y’a la disposition, y’a le fait que y’a un intervenant qui vienne présenter son truc mais souvent ça s’ouvre très vite. En général y’a beaucoup de gens dans la salle qui en savent autant entre guillemets, que ça soit des militants politiques, des militants syndicaux, ou d’autres chercheurs en sciences sociales qui sont dans le public. La parole est souvent très vite partagée. Moi j’ai jamais vraiment ressenti ce truc où y’a une figure qui s’imposait vraiment, mais des fois ça peut arriver … C’est bien parfois parce que quand quelqu’un a fait travail remarquable sur un sujet, c’est assez agréable de l’entendre assez longuement. Mais souvent quand même y’a un débat qui s’instaure, qui s’installe, et la personne reste pas sur son piédestal. Ça se répond et j’ai jamais vu quelqu’un prendre les choses de haut. En tout cas je ne me souviens pas avoir vu ça et être comme sur les bancs de la fac […] Le public après c’est pas n’importe quel public non plus tu vois ? La plupart du temps c’est des gens déjà concernés, et y’a aussi des clients du Lieu-Dit, sans que ça soit péjoratif, qui viennent s’agréger au truc parce qu’ils ont entendu parler de l’événement et ils viennent. Mais y’a aussi beaucoup de gens qui sont soit des collègues en sciences sociales qui viennent répondre à d’autres, soit des militants concernés par la question traitée à ce moment-là. Ce n’est pas un public d’amphi, mais ce n’est pas non plus un public de bistrot lambda. Les gens qui viennent au Lieu-Dit, ils savent qu’ils viennent écouter. Ça partage la parole aussi, y’a des gens dans le public qui ont aussi l’habitude de prise de parole aussi donc bon … »

« Hossein : C’est vrai que c’est marrant là parce que dans le public de l’autre fois, à

l’événement sur Che Guevara, tu retrouvais des gens comme Michael Löwy qui est lui-même une référence d’intellectuels ou de théoriciens. Donc effectivement tu avais dans le public des personnes comme ça, ça arrive parfois, mais c’est pas tout le temps le cas. Là je pense que c’est un peu particulier parce que Louise Michel et ses adhérents, la plupart c’est des penseurs, c’est des intellectuels, c’est un cercle de pensée en fait, c’est pas une structure militante. À la base c’est un cercle de pensée qui a été créé par Daniel Bensaïd, et donc qui regroupe beaucoup de penseurs, beaucoup d’intellectuels et tout ça. Et donc quand ils font une réunion publique, une

partie importante du public c’est les membres de cette association, qui sont la plupart du temps des auteurs, des penseurs, des éditeurs, des intellectuels, ça s’explique par ça. […] Mais oui en effet au début ce qui est difficile, mais il ne faut pas lâcher l’affaire pour autant, c’est que comme je l’ai dit lors des premiers échanges qu’on a eus, l’idée au départ c’était de sortir le savoir, et l’amener dans le quartier. Mais en fait en soi le but c’est pas ça, le but c’est que les gens du quartier aussi franchissent les barrières et qu’ils participent à tout ça. Et donc ça c’est plus difficile à y arriver, le fait d’attirer les chômeurs, les ouvriers et les retraités du quartier, c’est pas encore totalement gagné »

Cette question du rôle actif ou passif du public des sciences à l’intérieur des situations dans lesquelles ces sciences sont mises en communication est une question constante dans les travaux traitant des phénomènes de présence des sciences en société. Le fait de privilégier une représentation active de ce public au détriment d’une représentation passive a notamment été une des raisons qui menèrent certains chercheurs à abandonner le concept de vulgarisation. C’est ce que semble montrer la thèse de Cyrille Bodin dans laquelle ce dernier s’intéresse à la manière dont l’évolution des dispositifs de communication des sciences, compris à l’intérieur d’un espace public de type habermassien, ont en même temps participé à transformer les représentations de ce public ainsi que leur rôle à l’intérieur de ces mêmes dispositifs . À travers le concept de publicisation, 1

Cyrille Bodin entend défendre l’idée selon laquelle

« “le ‘public’ n’est pas un donné en soi, en antécédence ou en extériorité aux performances qui le visent : il se ‘publicise’ à travers la ‘publicisation’ d'un problème social ou d'une mesure politique, d'une œuvre théâtrale ou d'un programme télévisuel […]. Il se ‘publicise’ dans l'arène des multiples conflits sociaux, débats parlementaires et combats judiciaires, disputes philosophiques et controverses scientifiques, guerres de plumes et batailles de mots que suscite un événement. Le ‘public’ est tout entier dans ce procès de ‘publicisation’ ” » 2

Pour cet auteur, la vulgarisation désignerait alors un type particulier de dispositif de publicisation des sciences, dans la mesure où il serait

« le premier modèle, traditionnellement ancré au cours de l'institutionnalisation de l'espace public, […] constitué par les pratiques, les dispositifs et les normes communicationnelles spécifiques à ce que l'on nomme la vulgarisation. Ce modèle voit une pratique

BODIN, C. , op. cit.

1

Ibid. , p.13, citation de CEFAÏ, D. et Dominique PASQUIER (dirs), Les sens du public : publics politiques, 2

communicationnelle instaurant un rapport pédagogique informel (c'est-à-dire se réalisant en dehors des institutions classiques de l'enseignement formel) selon une posture magistrale entre acteurs scientifiques et acteurs ‘profanes’ » 1

Autrement dit, les situations à l’intérieur de ce dispositif de publicisation des sciences veilleraient à reproduire et à un maintenir cette rupture sociale et épistémique soulignée par Baudouin Jurdant au cours de ses travaux, et donc à entretenir un rapport de domination de ceux qui savent sur ceux qui

ne savent pas. À l’image des travaux menés par Michel Callon, Pierre Lascoumes et Yannick

Barthe, Cyrille Bodin souligne l’apparition d’un dispositif de publicisation des sciences au début des années 1990 s’opposant au modèle de la vulgarisation, un « modèle dialogique »

« visant, toujours en théorie, à une mise en discussion publique de thématiques et préoccupations portant sur les sujets scientifiques entre une pluralité d'acteurs sociaux, et visant à produire une décision, sinon une concertation, engendrant des effets politiques. Le modèle dialogique repose sur une conception circulaire de la pratique communicationnelle induisant un rapport symétrique entre une pluralité d'acteurs sociaux, qui à son tour se justifie au travers des méthodes et savoirs liés à l’épistémologie constructiviste impliquant un processus de co-construction de sens et de significations » . 2

Par conséquent, ce modèle dialogique entend accorder un rôle davantage actif au public des sciences dans la mesure où ce dernier se doit précisément de critiquer et de discuter des connaissances produites par les scientifiques, en lui opposant des savoirs et des méthodes qui, certes ne possèdent pas le “label institutionnel” de scientificité, mais participent précisément à la vérification des connaissances scientifiques, et donc à la mise en discussion de leur scientificité. Pour Cyrille Bodin, nos sociétés auraient ainsi assisté à une diversification des dispositifs de publicisation des sciences, et donc à « une diversification des manières dont les publics, cette fois compris en tant qu'acteurs sociaux, se construisent, sont représentés ou mis en scène au travers de tels dispositifs » . Cependant, le modèle de la vulgarisation semble selon lui rester extrêmement 3

prégnant, dans la mesure où « la diversification des dispositifs de publicisation des sciences semble demeurer entravée par la conception épistémologique que se font les acteurs scientifiques de leurs propres fonctions sociales », et que « les conditions d'une symétrie dialogique entre acteurs

Ibid. 1 Ibid. , pp.13-14 2 Ibid. , p.14 3

scientifiques et acteurs externes ne semblent s'établir que bien difficilement, du fait même que ‘la science’ se place d'elle-même au dessus d'un dialogue démocratique et ouvert » . 1

Plus qu’un dispositif historique de publicisation des sciences, la vulgarisation désigne alors pour Cyrille Bodin une véritable idéologie qui tend à « participer à la production et à la reproduction d'une éternelle substitution : celle des publics pragmatiquement conçus au travers de leurs actes au profit d'un exclusif ‘public profane’ unifié et relevant plutôt d'un préjugé généralisant, construit a

priori » . Par conséquent, les modèles dialogiques de publicisation s’institueraient en opposition à 2

la vulgarisation, afin de réguler les rapports de domination pouvant être prégnants lors de la mise en communication des sciences. Plus précisément, ce modèle dialogique se définirait « au travers d'une volonté de rationalisation de la domination par une confrontation se réalisant dans la rencontre des mondes vécus des différents acteurs sociaux en présence », confrontation dans laquelle cette « notion de monde vécu allie indistinctement en un même concept, formes de savoirs et valeurs sociales, au-delà de la naïve et instrumentale distinction rationaliste, pour les associer les unes et les autres comme des éléments recevables dans le cadre d'une discussion » . 3

Sans pour autant m’inscrire dans une approche comprenant les phénomènes de présence des sciences sociales à l’intérieur d’un espace public, ma discussion théorique a néanmoins souligné cette tension présente à l’intérieur des situations de vulgarisation. Elle exprime d’un côté une reconnaissance de la scientificité des sciences s’affirmant à partir d’un rapport de domination exercé par les sciences, leurs institutions, et leurs acteurs, et de l’autre une scientificité se fondant davantage sur une contestation de cette domination à travers une mise en discussion critique des sciences par des publics extérieurs à leurs instances de production. En effet, cette discussion critique est précisément ce par quoi les sciences peuvent procéder à leur vérification à l’intérieur de “mondes vécus” qui ne sont plus strictement ceux des scientifiques, mais ceux d’une portion du monde social dans lequel s’inscrivent ces publics. Cependant, et à l’inverse de la thèse de Cyrille Bodin, la vulgarisation ne se limite pas pour moi à un type spécifique de dispositif de publicisation des sciences cherchant à tout prix à reproduire symboliquement une rupture sociale et épistémique entre savants et non-savants. Elle est d’une part un ensemble de situations dans lesquelles les

Ibid. 1 Ibid., p.15 2 Ibid. , p.29 3

sciences sont présentes à travers des formes différentes de celles de leurs cadres académiques, et d’autre part des situations à l’intérieur desquelles ce qui est en jeu demeure la vérification de leur scientificité qui résulte précisément d’une tension, entre d’un côté l’acceptation d’un rapport de domination exercée par les sciences et leurs institutions, et de l’autre la contestation de ce rapport à travers la discussion critique de ces sciences et des connaissances qu’elles entendent produire. En somme, le modèle de la vulgarisation et le modèle dialogique de publicisation des sciences décrits par Cyrille Bodin seraient communément présents à l’intérieur de ces situations. Par conséquent, la scientificité des sciences ne serait pas figée mais constamment en mouvement car discutée, critiquée ou bien vérifiée.

Ainsi, le public des sciences a bel et bien un rôle important à l’intérieur de ces situations, dans la mesure où les personnes qui le constituent ne se contentent pas de croire naïvement le discours des sciences et de leurs scientifiques. Ces personnes sont au contraire profondément animées par une activité critique et réflexive leur permettant de douter des sciences et de leurs discours afin de mieux procéder à leur vérification. C’est à partir de cette activité que les sciences peuvent se voir attribuer de nouvelles significations, se constituer en savoirs propres aux situations dans lesquelles elles s’énoncent désormais, ainsi que se voir attribuer une scientificité provenant davantage de l’extérieur de leurs instances de production et qui ne repose pas sur la simple force symbolique d’une rupture sociale et épistémique établie entre le corps scientifique et le reste de la société.

Ainsi, cette activité critique dans laquelle s’engageait communément les personnes rencontrées au Lieu-Dit lors des événements, et plus particulièrement lorsqu’elles se disaient avoir un engagement militant, a permis a minima de vérifier ce postulat, et c’est d’ailleurs à partir de cette activité en tant qu’unité substantielle que j’ai pu objectiver le milieu militant en un public du Lieu- Dit. Certains entretiens et observations ont par ailleurs pu confirmer que les personnes non- universitaires n’accordaient pas si facilement une confiance dans le discours tenus par ces « chercheurs » ou « intellectuels » présents au Lieu-Dit. Certaines d’entre elles leur opposaient en effet d’autres formes de savoirs ne provenant pas de l’Université, mais de réflexions menées et élaborées au cours de leurs trajectoires militantes, et ce notamment grâce à leurs organisations respectives.

« Vanina : Ce que je trouve intéressant c’est quand c’est une démarche qui consiste à partir de

généralement c’est des discussions qui peuvent très vite planer à dix mille ! Et moi là je ne trouve plus mon compte sur en quoi ça nous est utile pour militer. On peut vite se perdre sur une théorie, par exemple si y’a des débats sur la sémantique. Moi la dernière fois où j’ai participé à une discussion c’était sur la question du fascisme. Ce qui m’intéresse dans la discussion sur “le Front National est-il fasciste ou pas ?”, c’est pas un débat sémantique. […] Moi une des choses qui m’intéresse, par exemple en voulant mener cette discussion-là, c’est d’abord parce que ça a des conséquences au niveau militant. Dans la tradition antifasciste y’avait cette idée que justement quand une organisation était fasciste, bah on essayait de l’empêcher de se développer par tous les moyens nécessaires. C’est dans cette articulation-là que ça m’intéresse d’aller chercher de la théorie, pas juste pour le plaisir d’une étiquette ou de la sémantique.

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