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3.2 - PRISES EN CHARGE ET DETENTION

Dans le document Prise en chargede la psychopathie (Page 161-167)

Linda SARFATI

3.2 - PRISES EN CHARGE ET DETENTION

- H.M. Fortuit. La délinquance sexuelle, une délinquance spécifique ? (49) :

« Le travail psychothérapique devra constituer dans le cadre carcéral, un cadre protecteur, de pare-excitation et d’étayage. Cela nécessite une équipe où les échanges entre thérapeutes seront nombreux et fluides, afin d’éviter de « privatiser » la relation d’un patient avec un des soignants. De même, les relations avec les parte-naires socio-judiciaires nous apporterons des éclairages essentiels ».

- J.L. Senon. Incidents collectifs et individuels en détention : étude des relations avec les psychopa-thologies pénitentiaires (89) :

« Le travail du psychiatre n’a pas pour objet de traiter la délinquance… » qui nécessite plusieurs modes de réponses, comme énoncer la loi, favoriser l’insertion sociale, rétablir des relations correctes avec le milieu d’origine. Il s’agit aussi de traiter les épisodes de décompensation transitoire et des psychopathologies propres au milieu.

La recrudescence des passages à l’acte des détenus malades peut être considérée comme le symptôme de la maladie institutionnelle.

Il convient d’établir un contrat de soins avec des objectifs limités dans leurs exigences et dans le temps.

Le développement des SMPR comporte le risque de cloisonner la psychiatrie pénitentiaire par rapport à la psychiatrie des hôpitaux spécialisés et de secteur.

- J-F. Burgelin. Santé, justice et dangerosités : pour une meilleure prévention de la récidive (58) : Proposition n° 14 : « Il apparaît important qu’une meilleure coordination soit mise en œuvre entre les préfec-tures, les autorités judiciaires et sanitaires ainsi que les établissements hospitaliers, dans l’inscription, sur le fichier des personnes recherchées tenu par les forces de l’ordre, des personnes hospitalisées d’office à la suite d’une déclaration d’irresponsabilité pénale pour troubles mentaux et qui, bénéficiant d’une sortie d’es-sai, ne sont plus suivies par les équipes de soins et les établissements de santé responsables de leur prise en charge ».

3.3 - L’EXPERTISE :

- J-F. Burgelin. Santé, justice et dangerosités : pour une meilleure prévention de la récidive (58) :

« […] il est nécessaire de ne pas laisser l’opinion publique dans l’illusion qu’il est possible de déterminer avec certitude si un individu est ou non un récidiviste en puissance. »

« Le recours à des ‘experts en série’ risque d’engendrer, au fil des années, une diminution de la compétence de ces derniers et un manque de recul par rapport à leur mission. »

En 2003, 13 000 psychiatres recensés en France dont 700 à 800 experts. D’ici 2015, il est prévu une diminution de 20% de leur nombre.

« […] les pouvoirs de guérison et les capacité prédictives de la médecine ne doivent pas être surestimées […]

Les traitements psychiatriques […] peuvent avoir un impact positif sur la dangerosité des personnes, à condition des soins soit […] assurée de manière effective ».

Certains individus sont atteints de troubles mentaux et sont dangereux en liaison ou pas avec ces troubles.

« Cette situation doit être prise en compte, tant lors de l’éventuelle déclaration d’irresponsabilité pénale prononcée en application de l’article 122-1, alinéa 1, du code pénal, qu’au moment et à l’issue de la mesure d’hospitalisation d’office le cas échéant ordonnée. »

- D. Zagury. Les psychiatres sont-ils responsables de la raréfaction des non-lieux psychiatriques ? (1) :

« Par rapport à cette volonté punitive généralisée, l’expert psychiatre est tantôt l’allié du châtiment, tantôt l’empêcheur de punir en rond, ce qui est d’autant plus cocasse que le taux d’application de l’article 122-1 est ridiculement bas. »

« On réclame un rapport direct et exclusif entre l’état mental pathologique et l’infraction […] La démarche médico-légale implique un examen clinique qui aboutit à un diagnostic, puis à une analyse rétrospective de l’état mental au moment de l’action, enfin l’évaluation du rapport entre l’état mental et les faits. »

- Bénézech M. Nous sommes responsables de la criminalisation abusive des passages à l'acte pathologiques (91) :

Cet article dresse un véritable réquisitoire par rapport à l’expertise médicolégale et comme l’énonce le titre de cet article, il souligne que les experts sont responsables de la criminalisation abusive des passages à l’acte pathologiques :

« Accepter que le « sort », le destin médico-légal et judiciaire d’une personne, fût-elle meurtrière, se joue après un examen d’une ou deux heures au maximum dans le bureau d’une prison paraît à notre époque un déni de justice…

Ceux-ci, criminels ou pas, doivent recevoir des soins appropriés et consciencieux dans les structures hospitalières les plus adaptées à leur état. »

CONCLUSION

Ce qui semble ressortir des différentes lectures :

• une action « préventive » auprès des enfants est envisageable ;

• il serait possible, bien que difficile, de « soigner » des psychopathes adultes ;

• l’orientation thérapeutique est fonction de la formation du psychiatre, les plus anciens ayant eu une formation à la psychopathologie dans leur cursus universitaire ;

• il serait préférable, selon certains, de ne pas recevoir ces patients dans les structures de soins psychiatriques classiques ;

• ceci nécessiterait des équipes soignantes motivées, formées et des lieux de soins à déterminer,

• sachant d’une part, que l’institution psychiatrique s’est déplacée vers le milieu carcéral et d’autre part, que les moyens de prise en charge des malades, dans la globalité, sont cruellement affaiblis ( par ex. 40% des postes de psychiatres ne sont pas pourvus dans le secteur public ) ;

• D’autre part, qu’il est probable qu’un certain nombre de « sans-domicile-fixe » présentent une pathologie psychopathique mais nous n’avons pas trouvé d’étude épidémiologique sur ce sujet. Nos lectures nous ont laissé supposer qu’il y avait une forte proportion de sujets présentant une pathologie psychiatrique avérée. (40,92-94).

De nombreuses fractures ne laissent pas encore prévoir ce que sera la psychiatrie de demain. Nous avons tenté de les laisser apparaître tout au long de ce travail.

Cette discipline est schématiquement partagée

• entre un courant biologisant, hérité du DSM, qui diagnostique des troubles sans lien avec l’histoire du sujet, qui privilégie les thérapies comportementales (qui s’appuient sur les théories de l’apprentissage et du conditionnement)

• et un courant psychodynamique qui reconnaît les apports de la psychanalyse et les utilise pour aborder les soins ainsi que les modalités de ses pratiques et qui envisage chaque sujet dans son histoire et sa singularité.

Il est probable que les expertises psychiatriques demandées par la justice diffèrent sur le fond en fonction de la formation et de l’orientation du psychiatre.

Ce sujet sur les psychopathies, au carrefour du social, du politique, du juridique et du psychiatrique en montre les intrications avec une rare acuité.

La trajectoire du psychopathe est faite d’une « histoire sans passé », sans début et sans fin ; le temps, pour lui, ne présente pas de scansions, il n’a pu s’y inscrire. Il nous est apparu comme un jeu de miroir. C’est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles nous avons choisi de présenter cette étude, en gardant, comme fil conducteur, la trame de ce qui est en jeu pour l’avenir de la psychiatrie, soit son histoire et ce vers quoi elle pourrait évoluer. C’est une problématique qui dépasse le seul champ de la psychiatrie. Il conviendrait de s’en préoccuper sous peine, nous semble-t-il, de voir s’étendre le terrain de la psychopathie.

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