6. Vers une analyse des usages et des compétences requises pour pratiquer les TICE : le
6.2.8. Le pain FROOqJHG¶XQHSHWLWHYLOOH
Ameline Anclin, Nadège Dupré et Philippe Leclère
/¶LQWpUrW GH FHWWe étude de cas réside dans le fait que les enseignantes ont conçu
elles-PrPHVO¶
ONATX¶HOOHVPHWWHQWHQ°XYUH
Genèse du projet : la plateforme de
CELEBRATEoffrait aux enseignants de la phase pilote du
projet de nombreuses ressources pédagogiques numériques (plus de 1000), la plupart en
langue anglaise, provenant de concepteurs européens très divers. Cependant, les deux
enseignantes qui avaient accepté de tester en classe les
ONAde la plateforme ne trouvèrent pas
G¶REMHW DGDSWp SHUPHWWDQW G¶LOOXVWUHU XQdes cours qui leur restait à faire en respectant le
SURJUDPPH /¶pGLWHXU IUDQoDLV +DFKHWWH-Multimédia, proposait une version beta et partielle
G¶XQORJLFLHOSHUPHWWDQWGHFUpHUWUqVVLPSOHPHQWVHVSURSUHVREMHWVG¶DSSUHQWLVVDJH/HVGHX[
enseignantes ont GRQFpODERUpOHXUSURSUHREMHWG¶DSSUHQWLVVDJHDYHFFHORJLFLHOSRXUODFODVVH
de sixième dans la partie du programme « 'HV SUDWLTXHV DX VHUYLFH GH O¶DOLPHQWDWLRQ
humaine ª/¶REMHFWLIHVWGHGpFOHQFKHUO¶DGKpVLRQGHVpOqYHVVDQVSRXUDXWDQWWRXWGpYRLOHU
8QHFHUWDLQHOLEHUWppWDQWODLVVpHDXSpGDJRJXHOHVGHX[HQVHLJQDQWHVRQWFKRLVLG¶DERUGHUOH
WKqPHGHO¶XWLOLVDWLRQGHVPLFURRUJDQLVPHVGDQVODIDEULFDWLRQGXSDLQ&RPPHFHODDpWpGLW
SUpFpGHPPHQW O¶HQVHLJQHPHQW GHV
SVTest fondé en classe de sixième VXU O¶REVHUYDWLRQ GX
UpHO8QHYLVLWHGDQVXQHERXODQJHULHFRUUHVSRQGELHQjFHWWHH[LJHQFH&HSHQGDQWO¶LQWUXVLRQ
G¶XQHYLQJWDLQHG¶pOqYHVGDQVO¶HVSDFHSDUIRLVUHVWUHLQWGXPDJDVLQSRVHTXHOTXHVSUREOqPHV
Le logiciel permet donc une visite virtuelle, qui doit approcher au plus près la réalité. Une
relecture du programme de sixième (afin de toujours se recentrer sur les exigences
pédagogiques) est faite pour définir précisément les attentes cognitives et méthodologiques de
la séance. Un questionnaire, destiné aux élèves, utilisable avec le logiciel ou en situation à la
ERXODQJHULHDSHUPLVGHGpILQLUOHVEHVRLQVSRXULOOXVWUHUO¶REMHWG¶DSSUHQWLVVDJH/HVSKRWRV
décrivant les différentes étapes de la fabrication du pain ont été faites chez un boulanger.
La création par les enseignantes
/RUV GH OD FRQFHSWLRQ GH O¶
ONAles enseignantes ont rencontré quelques difficultés avec
O¶LQWHUIDFHGXORJLFLHOGHFUpDWLRQG¶+DFKHWWHPXOWLPpGLD/¶HVSDFHSUpYXSRXUOHVWH[WHVGDQV
certains emplacements est trop restreint. La manipulation du logiciel nécessite un travail
SUpDODEOH DSSURIRQGL HW SUpFLV VXU O¶RUJDQLVDWLRQ SXLVTXH O¶RUGUH GHV SDJHV QH SHXW rWUH
modifié en cours de conception. Les types de modèles disponibles dans la version Beta (3 sur
15 possibles) sont troSSHXQRPEUHX[FHTXLQHSHUPHWSDVG¶H[SULPHUXQHJUDQGHULFKHVVH
pédagogique. LeV HQVHLJQDQWHV Q¶RQW GRQF UpDOLVp TXH SDUWLHOOHPHQW OHV REMHFWLIV
SpGDJRJLTXHV TX¶HOOHV V¶pWDLHQW IL[pV $XFXQH OLEHUWp GH SUpVHQWDWLRQ Q¶HVW RIIHUWH
(changement des couleurV GH O¶HPSODFHPHQW GHV PpGLDV GHV WH[WHV« /¶HQUHJLVWUHPHQW
G¶XQFRPSRVDQWDSUqVO¶DMRXWG¶XQPpGLDQHVHIDLWSDVWRXMRXUVHWHQILQO¶RXYHUWXUH de deux
PRGXOHV HQ PrPH WHPSV Q¶HVW SDV SRVVLEOH '¶DXWUH SDUW OHV HQVHLJQDQWHV RQW PDQTXp GH
temps pour faire évoluer les contenus. Elles auraient souhaité, entre autres, plus de tests de
« modèle association » permettant de valider les connaissances au fur et à mesure et
davantage de liens vers des ressources externes repérées sur Internet. Après les premières
utilisations en classe, il est essentiel de pouvoir tenir compte des réactions des élèves. Par
exemple, les enseignantes avaient remarqué que les élèves ne comprenaient pas bien ce que
signifiait « température ambiante ». Elles ont regretté de ne pas avoir eu le temps de corriger
OHORJLFLHOHWG¶H[SOLTXHUSpGDJRJLTXHPHQWTXHFHODFRUUHVSRQGjODWHPSpUDWXUHGHODSLqFH
(22 à 25°C). Elles auraient voulu aussi enrichir le lexique disponible qui était réduit au strict
minimum. Les enseignantes ont noté la difficulté pour les élèves de se détacher des textes du
ORJLFLHOHWGHUHIRUPXOHUDYHFOHXUVSURSUHVPRWVFHTX¶LOVRQWFRPSULV'HFHIDLWLOQ¶HVWSDV
certain que les phrases retranscrites, loUVTX¶HOOHVVRQWUHFRSLpHVWHOOHVTXHOOHVVRLHQWYUDLPHQW
assiPLOpHV ,O D pWp SRVVLEOH FHSHQGDQW GH V¶HQ DVVXUHU HQ FRQFHYDQW XQH pYDOXDWLRQ
indépendante du logiciel, quelques temps après son utilisation.
En revanche, on peut noter que les enseignantes, malgré les contraintes de conception lourdes
en termes de temps, ont pris un réel plaisir à développer leur objet. Cela s¶est clairement
ressenti au sein de la classe. Leur enthousiasme a semblé très communicatif. Les compétences
LQIRUPDWLTXHVSRXUXWLOLVHUOHORJLFLHOQHGpSDVVHQWSDVFHOOHVQpFHVVDLUHVjO¶REWHQWLRQ du
B2Iet sont donc à la portée de nombreux enseignants. La prise en main du logiciel est très facile.
/¶LQWHUIDFH HVW WUqV DJUpDEOH WDQW SRXU OH FRQFHSWHXU TXH SRXU O¶XWLOLVDWHXU GH O¶
ONA.
/¶XWLOLVDWLRQSDUOHVpOqYHVQHQpFHVVLWHSDVGHFRQVLJQHVSDUWLFulières pour changer de pages.
/DSUpVHQFHGXPRGqOHDVVRFLDWLRQSHUPHWWDQWG¶LQWpJUHUHWGHUpLQYHVWLUGHIDoRQOXGLTXHOHV
informations, est très appréciée.&HWREMHWG¶DSSUHQWLVVDJHHVWG¶XQHutilisation très facile pour
les élèves. Lors de cette séancH HW GHV DXWUHV DXVVL G¶DLOOHXUV DXFXQ pOqYH QH V¶HVW WURXYp
techniquement en difficulté. Sur le plan pédagogique la gestion de la classe paraît assez
simple et demande peu de compétences techniques informatiques, pour peu que la
maintenance de la salle soit faite correctement et que le matériel et les connexions soient
fiables. Il suffit en fait de savoir écrire un chemin dans la fenêtre du navigateur. Le logiciel est
très intuitif, ce qui facilite la tâche du maître qui peut donc se concentrer entièrement sur son
enseignement. /¶DWWUDLW GH O¶LQIRUPDWLTXH SDUDvW DYpUp FDU DXFXQ pOqYH Q¶D UHOkFKp VRQ
attention durant les 55 minutes du cours. Les élèves ont adhéré complètement à cette séance
grâce en particulier à son aspect ludique. /¶
ONApermet de diversifier les supports utilisés et
OHVDFWLYLWpVGHIDoRQjPDLQWHQLUO¶DGKpVLRQHWO¶LQWpUrWGHVpOqYHV$YHFSOXVGHPRGqOHVFH
serait encore plus vrai. /D ILFKH G¶DFFRPSDJQHPHQW SHUPHW GH PDLQWHQLU O¶RULHQWDWLRQ GHV
élèves, de contrôler leur compréhension et de fixer les connaissances, avec les limites émises
ci-dessus. Pour les enseignantes,
« cette expérience a été très enrichissante et a permis de travailler autrement en créant un objet adapté à nos besoins et non pas en nous adaptant à un objet déjà préexistant. De plus cette étude nous a permis de prendre du recul sur nos pratiques pédagogiques et les formaliser. Le logiciel Hachette, qui permet à des personnes non
LQLWLpHVjO¶XWLOLVDWLRQGHORJLFLHOGHFUpDWLRQFRPSOH[HGHFUpHUDVVH]UDSLGHPHQWXQONA adapté notamment au niveau collège, montre rapidement ses limites (le ONA ne peut pas être réorganisé en cours de création) mais reste un outil agréable. »
Les enseignants nous déclarent que :
¾ l¶DFWLYLWpGHFUpDWLRQ permet de davantage les motiver. Nous avons pu remarquer que
cela se ressent positivement sur leurs pratiques ;
¾ le travail en équipe, disciplinaire dans cet exemple, semble stimulant et même
nécessaire pour mener à bien des projets de cette envergure. Les interviews des deux
enseignantes laisVHQWYUDLPHQWWUDQVSLUHUOHSODLVLUTX¶HOOHVRQW eu de mener ensemble ce
projet ;
¾ l¶REMHWQXPpULTXHG¶DSSUHQWLVVDJHGRLWrWUHVLPSOHG¶XWLOLVDWLRQ et ne demander que
peu de compétences techniques. Les deux enseignantes ont eu le souci que les
compétences informatiques pour utiliser le logiciel ne dépassent pas celles nécessaires à
O¶REWHQWLRQ GX %,(brevet informatique et internet) et soient donc à la portée de
nombreux enseignants ;
¾ VLO¶REMHWHVWVLPSOHG¶XWLOLVDWLRQlDJHVWLRQG¶XQHVpDQFHDYHFTICE Q¶apparaît pas
plus difficile TXHFHOOHG¶XQHVpDQFHWUDGLWLRQQHOOH6LOHORJLFLHOHVWLQWXLWLIFHODIDFLOLWH
la tâche du maître qui peut donc se concentrer entièrement sur son enseignement.
Nous avons observé :
¾ O¶DWWUDLWGHVVpDQFHVLQIRUPDWLTXHVVHPEOHréel$XFXQpOqYHQ¶DUHOkFKpVRQDWWHQWLRQ
durant les 55 minutes du cours. Les élèves ont adhéré complètement à cette séance
grâce en particulier à son aspect ludique. Cela permet également de diversifier les
supports ;
¾ OH PDLQWLHQ GH O¶RULHQWDWLRQ GHV WkFKHV HVW IDFLOLWp SDU OD SUpVHQFH G¶XQH ILFKH GH
suivi GH O¶DFWLYLWp TXH GRLYHQW UHPSOLU OHV pOqYHV ,O DSSDUDvW HQ HIIHW QpFHVVDLUH GH
demander aux élèves un rendu écrit de leur travail ;
¾ les retranscriptions des élèves ne sont pas toujours fidèles. De cH IDLW LO Q¶HVW SDV
FHUWDLQ TXH OHV SKUDVHV UHWUDQVFULWHV ORUVTX¶HOOHV VRQW UHFRSLpHV WHOOHV TXHOOHV VRLHQW
YUDLPHQW DVVLPLOpHV ,O HVW SRVVLEOH FHSHQGDQW GH V¶HQ DVVXUHU HQ FRQFHYDQW XQH
évaluation indépendante du logiciel, quelques temps après son utilisation.
6.2.9. 5pDOLVDWLRQG¶XQHpPLVVLRQFROOqJHG¶XQHSHWLWHYLOOH
David Ridel et Philippe Leclère
/¶LQWpUrW GH FHWWH pWXGH GH FDV UpVLGH GDQV OH IDLW TXH O¶HQVHLJQDQW EkWLW XQ SURMHW
LQWHUGLVFLSOLQDLUH VXU O¶DQQpH TX¶LO GpFOLQH HQ PLFURSURMHWV /¶LQIRUPDWLque permet de
WUDYDLOOHUO¶pFULWXUHODOHFWXUHHWO¶RUDO/HVRXWLOVVRQWDXVHUYLFHG¶XQSURMHWSpGDJRJLTXH
parfaitement spécifié.
Le contexte. ,OV¶DJLWG¶XQSURMHWJOREDOTXLLPSOLTXHXQHFODVVHGHVL[LqPHGDQVXQFROOqJH
privé de320 élèves. Chacune des quatre classes de sixième propose un projet spécifique. Les
élèves qui le souhaitent peuvent suivre la classe de sixième Europe (Anglais et Allemand dès
la Sixième). D'autres, selon leur profil, opteront pour la 6
èmeArts et Culture, la 6
èmeSports et
Découverte ou la 6
ème,PDJHV HW &RPPXQLFDWLRQ /H 'LUHFWHXU GH O¶pWDEOLVVHPHQW D
plan pédagogique que sur le plan technologique. Le collège compte des salles spécialisées
pTXLSpHV G¶XQ PDWpULHO LQIRUPDWLTXH FRQVpTXHQW 2XWUH XQH VDOOH GH Pð GpGLpH j
O¶HQVHLJQHPHQW GH OD WHFKQRORJLH pTXLSpH GH PLFUR-RUGLQDWHXUV O¶pWDEOLVVHPHQW HVW GRWp
G¶XQHVDOOHPXOWLPpGLDGHSRVWHVLQIRUPDWLTXHVHQUpVHDX DYHF DFFqVLQWHUQHt dédiée aux
activités
TICEGHO¶HQVHPEOHGXFROOqJH
La genèse. &¶HVWHQVHSWHPEUHGDQVXQFRQWH[WHGHWpOp-réalité omniprésent (la vague
Loft Story en France) que le projet baptisé i point com YDVHGpYHORSSHU,OV¶DJLWDYDQWWRXWGH
SODFHUO¶pOqYHDXF°XUGXGLVSRVLWLIGHFUpDWLRQGHO¶REMHWDXGLRYLVXHO5HJDUGHUODWpOpF¶HVW
ELHQ PDLV HQ IDLUH F¶HVW PLHX[ ! En s¶DSSX\DQW VXU XQ GLVSRVLWLI GH SODWHDX-télé en fin
G¶DQQpH OH SURMHW VH FRQVWUXLW SDU pWDSHV PHQp SULQFLSDOHPHQW SDU XQ SLORWH GHprojet, et
VHFRQGpSDUOHVHQVHLJQDQWVGHVDXWUHVPDWLqUHVTXLSHXYHQWLQWHUYHQLUV¶LOVOHVRXKDLWHQW(Q
GpFHPEUHO¶pWDEOLVVHPHQWVHGRWHG¶XQHFODVVHPRELOH6XUXQFKDULRWTXHO¶RQGpSODFH
DX F°XU GH OD FODVVH VRQW UpXQLV RQ]H SRUWDEOHV UHOLpVen réseau, permettant un travail
LQIRUPDWLTXH GLYHUVLILp SpGDJRJLTXHPHQW QRYDWHXU 'HSXLV FLQT DQV OH SURMHW V¶HVW DIILQp HW
VWUXFWXUpHQIRQFWLRQGH O¶H[SpULHQFH DFTXLVH HWGXUHQRXYHOOHPHQW FRQWLQXGHVpOqYHVPDLV
O¶REMHFWLISULQFLSDOGHPHXUHLGHQWLTXHODPDvWULVHGXODQJDJHSDUO¶pWXGHGHO¶LPDJH
Les objectifs cognitifs. LHSURMHWYDSHUPHWWUHjO¶pOqYHGHGpYHORSSHUFHUWDLQHVFRPSpWHQFHV
GDQVOHVWURLVGRPDLQHVVSpFLILTXHVTXHVRQWO¶pFULWXUHODOHFWXUHHWO¶RUDO/HVJUDQGHVOLJQHV
sont les suivantes : écriture de textes informatifs et documentaires en adéquation avec les
sujets filmés UppFULWXUHPLVHHQSDJHPpPRULVDWLRQG¶XQOH[LTXHDSSURSULp ; utilisation des
dictionnaires et sources encyclopédiques en relation avec les thèmes abordés ; analyse de
O¶LPDJH FRPSRVLWLRQ IRQFWLRQV FDSDFLWp G¶pFRXWH GH UHIRUPXODWLRQ SULVH GH SDUROH ; jeu
théâtral pour la mise en place du « plateau-télé ».
Les objectifs méthodologiques,OV¶DJLWDYDQWWRXWGHPRQWUHUODIRUFHHWODQpFHVVLWpSRXUFH
type dH SURMHW G¶XQ WUDYDLO FROODERUDWLI HQWUH OHV pOqYHV V¶LQIRUPHU OHFWXUHV GpEDWV
interviews) ; prendre en compte les destinataires pour mieux communiquer et échanger ;
V¶RUJDQLVHU et construire une progression des apprentissages
Les objectifs éducatifs. /HGRPDLQHWpOpYLVXHOHVWVRXYHQWQpJOLJpSDUO¶HQVHPEOHGHVDFWHXUV
GXPRQGHGHO¶HQVHLJQHPHQW,OV¶DJLWSRXUWDQWGDQVFHFDVSDUWLFXOLHUGHGRQQHUGHVFOpVSRXU
PLHX[FRPSUHQGUHHWLQWHUSUpWHUO¶LQIRUPDWLRQYpKLFXOpHSDUOHVPpGLDVHWSDUOHVLPDJHVHQ
particulier. Les élèves de sixième perçoivent peu à peu la somme de travail nécessaire à
O¶pODERUDWLRQ G¶XQ SURJUDPPH UHSRVDQW VXU O¶H[LJHQFH HW OD YpUDFLWp 2Q H[HUFH DLQVL OHXU
réflexion et leur lucidité, en développant leur sens critique. Par les thèmes choisis par les
pOqYHV OH SURMHW FRQGXLW j XQH VHQVLELOLVDWLRQ j O¶HQYLURQQHPHQW SDU OD GpFRXYHUWH GH OLHX[
géographiques, aux arts, au patrimoine culturel et historique, à la technicité, au monde
DVVRFLDWLIDXWDQWGHWKqPHVTXLVHUYLURQWGHEDVHjO¶pFULWXUHGHVUHSRUWDJHV«
/H SURMHW YLVH j DXJPHQWHU XQH RXYHUWXUH G¶HVSULW TXL SHUPHWWUDLW GDQV O¶DEVROX GH
WUDQVIRUPHUO¶pOqYHGHWpOpVSHFWDWHXUSOXVDWWHQWLIjXQFLWR\HQSOXVUHVSRQVDEOH
Les outils. Pour atteindre ces objectifs, le professeur met en place des dispositifs
particuliers : travail en groupe pour une pratique des outils (appareil photos numérique,
caméscope, ordinateur) à travers des expériences et des réalisations individuelles ou
collectives ; travail en classe entière pour un arrêt théorique (apport sur le vocabulaire utilisé,
GpGXFWLRQ DSUqV OHV REVHUYDWLRQV pPLVHV SDU OD FODVVH pODERUDWLRQ G¶XQH FKDUWH FRPPXQH
redéfinition et réajustement des objectifs) ; déroulement du projet en différentes étapes qui
MDORQQHQW O¶DQQpH VRXV OD IRUPHde microprojets, généralement en lien avec la progression
GDQVODGLVFLSOLQHGX)UDQoDLVODEDQGHGHVVLQpHXQUpVXPpG¶XQHTXDWULqPHGHFRXYHUWXUH
V\QRSVLV GH ILOPV GDQV OH FDGUH GH O¶RSpUDWLRQ © Collège au Cinéma », story-board à partir
G¶XQWH[WHH[HUFLFHVG¶pFULWXUHYDULpVPLVHHQSODFHGX © plateau-télé ªSDUO¶pFULWXUHHWOH
MHXWKpkWUDO«
Le déroulement du projet. Au premier trimestre, pendant les heures projets accordées par le
FKHI G¶pWDEOLVVHPHQW HQ GHKRUV GH O¶KRUDLUH RIILFLHO OHV pOqYHV Wravaillent la lecture et
O¶DQDO\VHG¶LPDJHIL[H,OSHXWV¶DJLUGHSKRWRJUDSKLHVSURGXLWHVSDUOHVpOqYHVjO¶DLGHG¶XQ
DSSDUHLOQXPpULTXHTXLOHXUHVWSUrWpRXGHWDEOHDX[DXWRXUG¶XQWKqPHSUpFLV&HODSHUPHW
G¶DERUGHUDVVH]YLWHGHVQRWLRQVGHSUHPLHUSODQG¶DUULqUH-plan, de luminosité, de contraste et
de considérer les angles de prise de vue. Tous ces apprentissages sont renforcés par des
journées banalisées pendant lesquelles les élèves prennent le temps de faire un arrêt sur toutes
ces pratiques pédDJRJLTXHV DILQ G¶DIILUPHU TXHOTXHV LGpHV TXL SHUPHWWURQW OD SRXUVXLWH GX
projet dans de bonnes conditions. Au deuxième trimestreOHWUDYDLOV¶RULHQWHYHUVODPLVHHQ
°XYUHGHO¶LPDJHDQLPpHHWGXPRQWDJHYLGpRHWHQDSSUpKHQGDQWOHVRXWLOVQXPpULTXHVTXL
VRQW j OD GLVSRVLWLRQ /H JHQUH UHSRUWDJH HVW WUDYDLOOp SOXV SDUWLFXOLqUHPHQW FDU F¶HVW
O¶DERXWLVVHPHQW GX SURMHW /HV WKqPHV VRQW FKRLVLV DYHF OHV pOqYHV &HX[-ci doivent en
premier lieu apprendre à utiliser de façon pertinente le caméscope, puis à importer les films
VXUO¶RUGLQDWHXUHWHQILQ jHIIHFWXHUOHPRQWDJH jO¶DLGHG¶XQORJLFLHOVSpFLILTXH,PRYLHVXU
Mac). Très intuitif, cet outil est rapidement pris en main par les élèves et leur permet de faire
des montages déjà élaborés et donc de construire les reportages qui seront demandés à la fin
GHO¶DQQpHAu troisième trimestre, les productions sont « mises en boîte » de manière à roder
HWjPHWWUHHQ°XYUHOHVWHFKQLTXHVTXLVHURQWQpFHVVDLUHVSRXUO¶pODERUDWLRQGHVUHSRUWDJHV
Les élèves élaborent notDPPHQWOHVJpQpULTXHVGHGpEXWHWGHILQGHO¶pPLVVLRQUpDOLVpVVXUXQ
YpULWDEOH SODWHDX GH WpOpYLVLRQ ,OV WUDYDLOOHQW pJDOHPHQW O¶pFULWXUH GH O¶pPLVVLRQ D[pH
GDYDQWDJHVXUOHODQJDJHHWO¶H[SUHVVLRQYHUEDOHHWOHFRPPHQWDLUHG¶LPDJHVTXLQHGRLWSDV
être, en particulier, une paraphrase du film et apporter des éléments nouveaux et pertinents par
UDSSRUW j FH TXH O¶RQ YRLW (Q IDLW OH SURMHW SRXUUDLW V¶LQWLWXOHU mieux lire, mieux écrire
JUkFHHWSDUO¶LPDJH/¶DERXWLVVHPHQWGHFHWWHORQJXHDQQpHGHWUDYDil est donc la réalisation
G¶XQH pPLVVLRQ GH WpOpYLVLRQ GDQV GHV FRQGLWLRQV SURIHVVLRQQHOOHV TXL SHUPHW DX[ pOqYHV GH
V¶DFFRPSOLUWRWDOHPHQWORUVGHFHWH[HUFLFHGLIILFLOH
Les compétences développées par les élèves. Les élèves font le choix en sixième de
V¶LQVFULUH GDQV OHV WKqPHV SURSRVpV SDU OH FROOqJH /D FODVVH D GRQF XQ SURILO QHWWHPHQW
RULHQWpH VXU O¶XWLOLVDWLRQ GHV QRXYHOOHV WHFKQRORJLHV 'H IDLW OH SURMHW SDU VD FRPSOH[LWp
SHUPHW SOXV TXH WRXW DXWUH O¶DSSURFKH HW GDQV FHUWDLQV FDV O¶DSSURIRQdissement) des cinq
domaines de compétences référencés par le B2i.
/HV FRPSpWHQFHV GH O¶HQVHLJQDQWTechniquement, elles ne dépassent pas un niveau B2I :
PDQLHPHQWGHEDVHG¶XQRUGLQDWHXUHWGHVSpULSKpULTXHVLPSULPDQWHVFDQQHUGXWUDLWHPHQW
de texte, GHODQDYLJDWLRQHWGHODUHFKHUFKHG¶LQIRUPDWLRQVXU,QWHUQHWGHO¶XWLOLVDWLRQGHOD
PHVVDJHULH ,O IDXW TXHOTXHV FRQQDLVVDQFHV SOXV VSpFLILTXHV VXU OH WUDLWHPHQW G¶LPDJHV
QRWDPPHQW VXU OHV IRUPDWV HW OH PDQLHPHQW G¶XQ ORJLFLHO GH PRQWDJH GH ILOP /D Srise en
PDLQ GH FHV ORJLFLHOV SRXU TXHOTX¶XQ TXL SRVVqGH OH QLYHDX %, HVW WUqV UDSLGH HW VDQV
difficulté (2 ou 3 jours). Les réelles difficultés se situent sans doute sur le plan pédagogique,
pour lequel les compétences sont sans doute plus complexes. Il V¶DJLW HQWUH DXWUHV : de
FRQQDvWUHO¶DSSURFKHSpGDJRJLTXHSDUSURMHW ; de concevoir et faire évoluer des dispositifs de
différentiation G¶LQWpJUHUOHV
TICEjGHVILQVG¶DSSUHQWLVVDJH G¶XWLOLVHUOHV
TICEà des fins de
communication et de collaboration GHJpUHUGHVJURXSHVG¶pOqYHV G¶DFFRPSDJQHUOHVpOqYHV
dans la production de ressources. Ces compétences ne sont pas évidentes à acquérir. Il est
FRQVHLOOp GDQV XQ SUHPLHU WHPSV GH V¶LQWpJUHU j XQ SURMHW GpMj URGp HW j XQH pTXLSH
pédagogique expérimeQWpHRXGHVHIDLUHDFFRPSDJQHUV¶LOV¶DJLWG¶XQSURMHWLQGLYLGXHO
¾ la pédagogie par projet permet de motiver et de tenir en haleine les élèves sur une
longue période. Il faut cependant veiller à découper le projet en microprojets avec des
UpDOLVDWLRQVjFKDTXHpWDSH8QREMHFWLIILQDOODUpDOLVDWLRQGHO¶pPLVVLRQHWOHYR\DJH
SHUPHWpJDOHPHQWGHPDLQWHQLUO¶RULHQWDWLRQGHV pOqYHVWRXWDXORQJGHO¶DQQpH ;
¾ les ambitions du projet peuvent être fortes, même pour de jeunes élèves. Les
enfants de sixième ont produit un travail de qualité. Le niveau G¶H[LJHQFHSHXWrWUHWUqV
élevé ;
¾ les matières fondamentales peuvent être travaillées dans des activités mettant en
°XYUHOHV
TICE: PLHX[OLUHPLHX[pFULUHJUkFHHWSDUO¶LPDJH
¾ être accompagné par un partenaire de caractère professionnel permet de donner
SOXVGHFUpGLELOLWpDXSURMHWHWGRQFGHPRWLYHUGDYDQWDJHjODIRLVO¶HQVHLJQDQWHW
les élèves. Il semble avéré que le voyage à Nantes et les conditions de tournage dans
une structure équipée avec un encadrement professionnel est un élément fondamental du
VXFFqVG¶XQSURMHWDXVVLDPELWLHX[
Nous avons observé que :
¾ OHV REMHWV QXPpULTXHV G¶DSSUHQWLVVDJH GRLYHQW rWUH VLPSOHV G¶XWLOLVDWLRQ HW QH
demander que peu de compétences techniques. Les compétences nécessaires à
O¶REWHQWLRQGX%,VHPEOHQWVXIILVDQWHVjODIRLVSRXUOHVpOqYHVHWO¶HQVHLJQDQW ;
¾ O¶DWWUDLWGHVVpDQFHVLQIRUPDWLTXHVVHPEOHUpHOTous les élèves de la classe ± LOQ¶\D
eu aucun exclu, chacun a trouvé sa place ± ont adhéré complètement à ce projet grâce en
particulier à son aspect ludique. Cela permet également de diversifier les supports.
6.2.10. /¶pFULYDLQSXEOLF : département de la Meuse
-¶DLUpVXPpHWSDUIRLVUppFULWOHtexte de Jérôme Dinet, Christian Mertz et Magali Jobert
/¶LQWpUrWGHFHWWHpWXGHGHFDVUpVLGHGDQVOHIDLWTX¶LOV¶DJLWG¶XQSURMHWLQWHUGLVFLSOLQDLUH
LQWpJUDQWXQUpVHDXLPSRUWDQWG¶pWDEOLVVHPHQWVHWPHWWDQWHQ°XYUHXQWUDYDLOFROODERUDWLI
%LHQTXHQ¶D\DQWSDVSDUWLFLSpDXVXLYLGHFHWUDYDLOQLjVD rédaction, je pense malgré tout
TX¶LOHVWLPSRUWDQWG¶HQSUpVHQWHUOHVUpVXOWDWV
Contexte général. /¶pFULYDLQSXEOLF est un logiciel conçu par la cellule
TICEdu CDDP de la
0HXVH SRXU DFFRPSDJQHU OH SURMHW G¶XQH pTXLSH G¶HQVHLJQDQWV VRXKDLWDQW DPpOLRUHr le
concept des missions documentaires (recherches orientées notamment vers une exploitation
GHUHVVRXUFHVGHO¶,QWHUQHWHWSRXUHQYLVDJHUXQHDXWUHPDQLqUHG¶pYDOXHUOHWUDYDLOGHVpOqYHV
/¶pFULYDLQ SXEOLF est un Espace de Travail Numérique (ENT) se présentant sous la forme
G¶XQH LQWHUIDFH :HE SHUPHWWDQW DX[ pOqYHV G¶pODERUHU HQ OLJQH OHV FRPSWHV-rendus de leurs
UHFKHUFKHVJUkFHjFHUWDLQVRXWLOVG¶pGLWLRQPLVjOHXUGLVSRVLWLRQ,ODXWRULVHXQHLQWHUDFWLYLWp
DYHFO¶HQVHPEOHGHVHQVHLJQDQWVTXLSHXYHQWLQWHUYHQLUjYRORQWpVXUOHVWUDYDX[G¶pOqYHVDX
fur et à mesure de leur réalisation comme a posteriori en guise de correction. Lorsque le
projet est achevé, chacun peut découvrir le travail de ses camarades, éventuellement celui des
élèves des autres clasVHV YRLUH PrPH OH FRUULJp W\SH TXH O¶HQVHLJQDQW DXUD SURSRVp SRXU
FO{WXUHU O¶H[HUFLFH /¶HQVHPEOH GH FHV WUDYDX[ SHXW DORUV VHUYLU GH VXSSRUW SRXU G¶DXWUHV
missions. /¶pFULYDLQSXEOLF prend donc en charge la collecte et la gestion des contenus créés
et assure après la publication définitive, la présentation structurée de ces données et leur
YDORULVDWLRQVRXVODIRUPHG¶XQVLWHZHEFRQVXOWDEOHOLEUHPHQWSDUQ¶LPSRUWHTXHOLQWHUQDXWH
/¶DFFHQWHVWPLVDYDQWWRXWVXUODVLPSOLFLWpG¶XVDJH'DQVFHFDGUHXQWravail spécifique de
VpOHFWLRQ HW G¶DGDSWDWLRQ GHV IRQFWLRQQDOLWpV j XQ SXEOLF G¶kJH VFRODLUH D pWp HQWUHSULV DYHF
SRXUVHXOREMHFWLIGHSULYLOpJLHUODIDFLOLWpGHSULVHHQPDLQHWO¶HUJRQRPLHJOREDOHGHO¶RXWLO
ÈFHWHIIHWXQpGLWHXUSHUPHWWDQWG¶REWHQLU FHTXLHVWDIILFKpjO¶pFUDQVXUOHVSDJHV:HEDpWp
LQWpJUpjO¶HVSDFHQXPpULTXHGHWUDYDLO/HFRGHGHVSDJHVJpQpUpG\QDPLTXHPHQWHVWTXDQWj
lui transparent pour les utilisateurs. Seules des compétences en traitement de texte sont
nécessaires. La simpOLFLWp QH FRQFHUQH SDV VHXOHPHQW O¶XWLOLVDWLRQ SDU OHV pOqYHV PDLV
également par les enseignants qui jouent le rôle de rédacteurs en chef. /¶pFULYDLQSXEOLF a été
conçu pour simplifier au maximum les différentes tâches qui leur incombent : création de
documents ; gestion des droits HQULFKLVVHPHQW GH OD JDOHULH G¶LPDJHV ; contrôle des
contributions. Pour autant cet environnement de création de contenus permet de mettre en
°XYUH HW GH YDOLGHU VHORQ OH QLYHDX GHV pOqYHV GH QRPEUHXVHV FRPSpWHQFHV UHODWLYHVaux
TICE
LQVHUWLRQGHWH[WHVG¶LPDJHVGHVRQVGHOLHQVK\SHUWH[WHVFUpDWLRQGHWDEOHDX[PLVH
HQ IRUPH HW RUJDQLVDWLRQ GDQV XQ PrPH GRFXPHQW GH GLIIpUHQWV PpGLDV XWLOLVDWLRQ G¶XQ
PRWHXUGHUHFKHUFKHG¶XQQDYLJDWHXU/¶DFFRPSDJQHPHQWSURSRVpDX[enseignants pour une
utilisation en classe de cet espace de travail revêtait principalement deux formes : une aide
DFFHVVLEOHHQOLJQHjSDUWLUGHO¶RXWLOOXL-PrPHHWXQDFFRPSDJQHPHQWjO¶XVDJHVRXVIRUPH
G¶DQLPDWLRQVIRUPDWLRQVG¶pFKDQJHVSDUFRXUULHUpOHFWURQLTXHRXG¶LQWHUYHQWLRQVHQOLJQH
Contexte particulier. Les objectifs de ce travail sortent un peu du contexte de notre étude car
LOV WLHQQHQW FRPSWH G¶XQH GHPDQGH IRUPXOpH SDU OH FRQFHSWHXU TXL VRXKDLWDLW G¶XQH SDUW
disposer de données relatives aX[XWLOLVDWLRQVUpHOOHVIDLWHVGHVRQRXWLOHWG¶DXWUHSDUWYRXODLW
REWHQLU GHV LQIRUPDWLRQV UHODWLYHV DX[ SRLQWV GH O¶RXWLO TXL SRXYDLHQW SRVHU SUREOqPH DX[
usagers (enseignants et/ou élèves), afin de proposer des solutions en termes de modifications
techniques et/ou ergonomiques. Une étudiante du Master professionnel « Psychologie du
travail & Ergonomie ªGHO¶8QLYHUVLWp3DXO9HUODLQH± Metz a conduit une vaste étude sur le
WHUUDLQ JUkFH j OD FROODERUDWLRQ GH O¶pTXLSH
TICEdu
CDDPde Bar-le-Duc et grâce à la
collaboration de plusieurs écoles du département de la Meuse. Conduite par cette étudiante,
O¶pWXGH UHSRVDLW SULQFLSDOHPHQW VXU : des entretiens semi-directifs réalisés auprès des
FRQFHSWHXUV GH O¶RXWLO ; des entretiens semi-directifs réalisés avec des enseignants usagers ;
des tests-utilisateurs conduits avec divers élèves usagers réguliers ; une inspection
ergonomique experte réalisée sur la base de la grille des critères ergonomiques élaborée par
Bastien et Scapin
16; une expérimentation visant à tesWHUSOXVLHXUVYHUVLRQVGHO¶RXWLOSOXVLHXUV
élèves ayant participé à cette expérimentation.
8QHpWXGLDQWHGXPDVWHUFRQWHQXVHWSURMHWVLQWHUQHWGHO¶
UPV-0HW]DDQDO\VpO¶DQQpHVXLYDQWH
OH VRXWLHQ QpFHVVDLUH DX[ HQVHLJQDQWV GDQV OD PLVH HQ °XYUH FH ORJLFLel (Meziani, 2007)
17.
Elle montre que les
TICEHQWUDvQHQW G¶LPSRUWDQWHV UHFRPSRVLWLRns épistémologiques où
O¶DFFRPSDJQHPHQWHWODIRUPDWLRQVRQWLQGLVSHQVDEOHVjODUpXVVLWHGHVSURMHWV
Le projet pédagogique. Ce projet a pour objectif de faire travailler les élèves (écoliers de
cycle III et collégiens) sur leur patrimoine local avec une grande liberté de définition des
VXMHWV DERUGpV WRXW HQ GRQQDQW O¶RFFDVLRQ j OHXUV HQVHLJQDQWV GH OHV IDLUH SURJUHVVHU VXU OD
maîtrise des langages. Le patrimoine est entendu ici dans son acception la plus large :
architectural certes, mais aussi artistique, scientifique, environnemental, littéraire, religieux,
industriel, folklorique, etc. Les
TICEVRQW pYLGHPPHQW DX F°XU GH FH SURMHW HQ FRQIRUPLWp
avec les objectifs et l¶HVSULWGX
B2i. Une première phase (novembre-février) permet aux élèves
GH UHFHQVHU G¶LGHQWLILHU OHV pOpPHQWV SDWULPRQLDX[ GH OHXU HQYLURQQHPHQW ORFDO HW GH VH
documenter sur ceux-ci. Dans une deuxième phase (février-avril), les élèves rédigent un
document multimédia, destiné à être publié sur le Web, présentant le résultat de leurs
UHFKHUFKHV/¶RXWLOVSpFLDOHPHQWFRQoXSRXUFHW\SHGHSURMHWVVFRODLUHVSHUPHWDX[pOqYHV
16
Bastien, J.M.C. et Scapin, D.L. (1993). &ULWqUHV HUJRQRPLTXHV SRXU O¶pYDOXDWLRQ G¶LQWHUIDFHV XWLOLVDWHXUV. Rapport technique INRIA n° 156, Juin 1993, INRIA : Le Chesnay.
17
Meziani M., 2007, Pourquoi écrire en ligne avec les élèves ? Comment accompagner les enseignants, Mémoire de master 2 contenus et projets internet, sous la direction de C. Kellner, Université Paul Verlaine ±