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QU’EST-CE QUE LA PÉDAGOGIE ?

3. La pédagogie s’autonomise

1492 : Cette date, traditionnellement acceptée pour la découverte de l’Amérique, témoigne d’un 15e siècle d’expérimentations technologiques remarquables. On expérimente partout et sur tout.

3.1 La pédagogie au temps de la Renaissance

Des milieux intellectuels nouveaux se forment. Les philosophes demeurent, mais ne sont plus hommes d’école. Désormais le désir de savoir comme tel va l’emporter. On parle alors d’humanisme et de naturalisme : la conduite de l’homme et la connaissance de l’univers ne sont plus soumises à aucune règle transcendante. Les lois de la nature suffisent. Encore faut-il les découvrir !

Techniques, inventions industrielles et mécaniques s’accroissent considérablement : boussole, poudre à canon… et imprimerie (1455). Prolongeant l’apport des Arabes, les humanistes redécouvrent les textes grecs, cette fois pour eux-mêmes. Et non plus pour les soumettre à l’explication des Écritures. On découvre le monde, de nouveaux types d’humanité, de nouvelles religions. Et le durcissement de l’Église qui l’accompagne : c’est la période de l’Inquisition.

Tout cela donne l’impression que l’humanité recommence. En prônant la libre découverte du patrimoine commun humaniste. Le mouvement s’accentue. On lui donne le nom symbolique de Renaissance.

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Lors de l’arrivée des Espagnols en Amérique, les Indiens d’Amérique constituent l’une des parts les plus importantes de l’humanité avec une population de 60 à 70 millions d’habitants.

Les terres aztèques, les Incas, les Mayas sont les plus peuplées.

Chez les Aztèques, le calmecac était un établissement d'enseignement géré par des prêtres et destiné aux enfants de la « noblesse », mais également accessible aux enfants des marchands et même exceptionnellement aux enfants des gens du commun. La plupart des enfants des gens du peuple fréquentaient un autre type d'école. Il semble qu'on entrait au calmecac entre six et neuf ans et que l'on y restait jusqu'à 20 ou 22 ans. Les élèves, qui étaient destinés à la prêtrise ou à de hautes fonctions administratives, y étaient traités avec la plus extrême sévérité, dans une atmosphère quasi monastique. Par le travail manuel, le jeûne, l'abstinence et l'auto-mutilation, on leur apprenait le contrôle de soi. On leur enseignait des matières très diverses, comme l'interprétation des manuscrits pictographiques, le calendrier divinatoire, les différents rituels, mais aussi la poésie ainsi que l'art oratoire, fort appréciés des Aztèques sont très importants dans l'exercice d'une fonction publique.

Le discours sur l’éducation se fonde sur un humanisme moderne. Les hommes de pratique et d’action l’emportent sur les méditatifs et les spéculatifs. On est philosophe et physicien, philologue et astrologue, ou comme Léonard de Vinci, peintre, ingénieur, mathématiciens et physicien…

La pédagogie évolue, aidée par le fait que de nombreux courants de pensées se développent.

Les humanistes platoniciens cherchent encore une synthèse favorable au Christianisme. Une communauté philosophique de Padoue met en avant un Aristote naturaliste déterministe, mais refuse d’interroger la physique de leur maître. Les savants (Léonard De Vinci, Copernic) font retrouver Archimède, ignoré au Moyen Âge qui avait pourtant su unir la mathématique à l’expérience. Les moralistes Montaigne, Rabelais se proposent de décrire l’homme de la nature, indépendant des destinées surnaturelles : ils le feront en retrouvant les morales antiques et plus précisément le stoïcisme. C’est dans cette ambiance que prend racine la Réforme qui va suivre, opposée aussi bien à la théologie scolastique qu’à l’humanisme : elle niera que nos facultés rationnelles puissent nous conduire de la nature à Dieu ; mais elle reniera l’humanisme pour ses dangers puisque que les forces naturelles ne peuvent communiquer aucun sens religieux.

3.2 Au 16e siècle : La pédagogie comme humanisme

Joan Luis Vives présenté par Buenaventura Delgado Criado (2002, pp. 250-272) est un exemple pouvant faire comprendre la position des pédagogues de cette époque. Il vit la période de l’Inquisition. Mène une double vie chrétienne en apparence et juive dans l’intimité,

La Réforme et la Contre-réforme, nous l’avons vu, sont à comprendre comme une réponse religieuse à une grande angoisse collective. Si elles réussissent, c’est que les abus de l' Église, dans la misère de cette époque, étaient devenus insupportables aux gens d’église eux-mêmes.

L'esprit critique diffusé par le mouvement humaniste et le besoin d’une vraie piété ont aidé les réformateurs des deux mouvements —réforme et contre-réforme—à résister aux effets de la misère.

En prônant la libre découverte du patrimoine commun humaniste immanent à l’œuvre écrite de l’Antiquité gréco-latine, la Renaissance est parvenue a manifesté un engouement très fort pour les problèmes d’éducation. Il y a alors abondance, richesse et variété de la production pédagogique. Et la création accélérée d’établissements d’enseignement de différents niveaux et types dans la plupart des pays.

La pulsion humaniste éducative a deux tonalités opposées : d’un côté, un optimisme intrinsèque (Rabelais en est une belle figure). De l’autre, un fort pessimisme (Montaigne répond à ce qualificatif). Mais des deux côtés, on proclame la possibilité et la valeur de la formation. Et l’on prône le changement.

La Renaissance et la Réforme vont provoquer finalement des réactions contraires à la confiance dans la nature humaine qu’elles apportaient. La Contre-réforme va suivre rapidement la Réforme. Le paganisme de la Renaissance va laisser place à l’épanouissement d’un catholicisme qui va se donner comme tâche la nécessaire direction des intelligences et des âmes. L’ordre des jésuites en sera un des symboles triomphants. La rigidité et la règle se présenteront comme armature d’action et de pensée. Les résistances en faveur de la liberté et de la tolérance ne cesseront de se faire entendre, mais tout débouchera finalement sur une recherche d’une unité capable de lier et retenir ensemble des individus.

3.3 La pédagogie aux prises avec l’unité et l’ordre social

Les 16e et 17e siècles, jouant les querelles des Anciens et Modernes, mettent en place les fondements philosophiques et politiques de la Modernité en jetant les bases de la pensée individualiste et rationaliste (Descartes, les Lumières) et en instaurant des états monarchiques ou du moins centralisés. En privilégiant les éléments des sciences physique et naturelle, débouchant sur une technologie appropriée. En sécularisant les arts et les sciences.

L’image de la nature extérieure change tout autant que celle de l’homme dans la société. Au 17e siècle, la raison va se présenter de plus en plus comme un principe d’ordre et d’organisation recherché par tous. Capable de faire progresser les connaissances humaines et d’introduire une union sociale entre tous les hommes. Galilée (1564-1642) peut être un bon exemple de cette période si on veut bien le sortir du mythe de l’obscurantisme de l’ Église toujours prête à rejeter la science. Un mythe qui dure et perdure alors que science et mystique s’allient ici pour ne pas créer le désordre. Constance Cousin (2007) montre, en recadrant le mythe de Galilée dans la réalité de son époque que, s’il est victime de l’Inquisition, il l’est aussi des gens de sciences.

Qui, semble-t-il, ne supportent pas lors de son procès son arrogance, son mépris, sa moquerie pour ses collègues. La sentence confirme l’alliance entre scientifiques et religieux. Il sera condamné… À rester dans sa villa de Toscane et à réciter durant trois mois, à raison d’une fois par semaine, les sept psaumes de la pénitence.

L’idée que se fait l’homme de sa propre nature a changé : la fougue individualiste de la Renaissance n’est plus de mode : l’individu doit se régler sur l’unité et l’ordre. Que cette unité soit celle de la raison (sciences) ou celle de l’autorité (divine). Le politique va jouer sur les deux tableaux. La spontanéité vivante de la Renaissance est remplacée par les règles rigides du mécanisme. On abandonne l’étude des Antiquités gréco-latines, qui avaient tant marqué la Renaissance.

Mais les pédagogues réagissent. L’exemple de Vives (Delgado Criado, p. 250), montre la prudence à avoir pour oser présenter des moyens pédagogiques : il doit se maintenir en marge des rivalités entre les théologiens de l’université de Louvain et les grammairiens et humanistes réformistes emmenés par Erasme. Au milieu de la violence déchaînée entre les partisans et les ennemis d’Erasme, les luthériens, les anglicans, les réformateurs et les contre-réformateurs, il parvient néanmoins à défendre sa devise d’homme de paix et de sérénité, bien que son attitude fut ouvertement réformiste. Il élabore un traité De disciplinis consacré à la pédagogie universitaire. Il est reconnu aujourd’hui comme le plus original de son siècle et très supérieur du point de vue philosophique à la production d’Erasme (Delgado Criado, p. 252). Il est très

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intéressant de comprendre comment le pédagogue élabore sa recherche. En tant qu’homme de la Renaissance et admiratif du passé gréco-latin, il ne prétend pas répéter de manière mimétique les pensées et réalisations de l’Antiquité. Mais il cherche à connaître avec précision les conquêtes faites dans tous les domaines de la culture et du savoir pour pouvoir bâtir à partir de cet édifice. C’était la visée des hommes de la Renaissance et des pédagogues : élaborer une sorte d’inventaire qui aurait été le point de départ de la connaissance, mais pouvant aboutir à un monde autre que le monde médiéval. La phrase Nous en savons plus qu’Aristote, de Vives, résume le point de vue de la Renaissance. L’individualisme et le personnalisme de l’époque firent que l’on revint au principe selon lequel chacun est différent, et possède des aptitudes et des qualités déterminées que l’éducation doit développer au maximum. On trouve ce même aspect chez Vives et Erasme : le principe de la différence de talent.

Vives, né autour de 1500, fait oeuvre de pédagogue, en marge des grands traités doctrinaux de caractères académiques qu’il écrit, en élaborant un petit livre d’histoires qu’il offre à ses élèves de latin. C’est un manuel d’une utilisation facile, dont le contenu était destiné à permettre aux enfants de s’identifier à lui. Il n’aimait pas les manuels médiévaux, vieux et illisibles, encore utilisés dans les écoles, ni le ton de la pédagogie très critique d’Erasme, auteur d’un manuel scolaire semblable très répandu dans le monde scolaire. Le souci principal de Vives était que les enfants puissent s’exprimer en latin en parlant de leurs petits problèmes de la vie quotidienne : se lever le matin, prendre le petit-déjeuner et saluer les parents, aller à l’école, y manger, voyager, écrire et rédiger, décrire les principaux édifices de la ville, les différents jeux et sports d’enfants, et finalement parler de l’éducation des différentes classes sociales, des nobles et des gens simples.

On voit ici un portrait d’une psychologie très fine de l’enfant, avec des observations et des détails fort proches de notre époque et… de notre manière actuelle de voir les enfants.

Son ouvrage Les disciplines est présenté aujourd’hui comme le traité de pédagogie universitaire le plus important de son temps. Vives y expose de manière détaillée l’histoire du curriculum, ses expériences universitaires en Europe occidentale, la structure et l’organisation qu’il faudrait prendre en compte dans une université moderne et selon la bonne perspective historique. Et ce que montre les analyses d’aujourd’hui (Delgado Criado, p. 259) c’est que Vives s’alimente aux textes des anciens (Platon, Aristote, Xénophon, Plutarque, Diogène, Laërte, Cicéron, Quintilien, Juvénal et les plus importants de ses contemporains). On voit les sources du discours : un contexte pensé dans son histoire, sa pratique avec ses élèves qu’il décrit en chair et en os et, nous l’avons dit, qui ressemble aux enfants d’aujourd’hui, des savoirs anciens et actuels sur lesquels il s’appuie, et une finalité de la pratique qu’il croit la plus juste et qu’il argumente : donner à chacun selon ce qu’il est, pour ne pas le détruire en voulant lui donner plus. Avec cette argumentation : que « les maîtres ne permettent pas que l’élève perde du temps et de l’argent à leurs côtés, ni qu’il ne trouve dans les lettres le déshonneur et les germes d’erreurs et qu’il soit lancé dans la ville comme une bête blessée » (Delgado Criado, p. 267). Une théorie et une pratique articulées avec cohérence. Une pédagogie qui permet de se repérer. Et qui pose des questions fondamentales aux pédagogues du 21e siècle, notamment quant au postulat d’éducabilité, ses enjeux, ses limites.

Cet ouvrage est reconnu aujourd’hui comme permettant le mieux de comprendre la pédagogie de l’humanisme de la Renaissance, et de comprendre le développement de l’éducation dans le monde protestant du 17e siècle à travers Comenius (1592-1670), disciple et commentateur des œuvres du pédagogue valencien.

Ces deux pédagogues visent une éducation conforme à la nature et s’adressent à l’ensemble des êtres humains, dans le contexte d’une société dans laquelle tous les groupes, quelles que

soient leurs idées religieuses et politiques, cohabitent dans la paix. Une idée qui passe encore aujourd’hui pour une utopie.

Ces pédagogues ouvrent la voie à la pensée de Jean-Jacques Rousseau. À la modernité. À un statut d’enfant, sujet libre et autonome. Relevons aussi la culture de paix qui est une des finalités de leur pédagogie.

3.4 La pédagogie se centre officiellement sur l’enfant

Aux 18e, 19e et 20e siècles, les discours sur l’éducation sont marqués par l’importance attribuée au regard porté sur l’enfant. L’enfant devient enfant, présenté comme sujet libre et autonome et non plus comme seul adulte à faire advenir. Ce rapport à l’enfant et à l’enfant éduqué et à éduquer— va être développé, discuté, disputé au sein de la modernité. Par les penseurs de l’éducation, par les pédagogues, par les chercheurs en sciences de l’éducation qui vont se multiplier. Si on prend la modernité au sens où Baudrillard16 définit ce terme, on peut voir l’importance de ce regard porté sur l’enfant lors de la construction de la modernité au 18e siècle, puis lors de son épanouissement au 19e siècle, et enfin de son institutionnalisation au 20e siècle. On peut suivre toujours cette évolution du discours au cours de notre 21e siècle à peine commencé. Et appelé déjà post-modernité.

Avec cet éclairage sur le passé et en suivant Jean Houssaye (2007, p. 13-17) dans cette période appelée la modernité, on comprend les raisons de l’importance accordée aujourd’hui au 18e siècle quant à la question de l’éducation. Rousseau en publiant en 1762 l’Émile ou De l’éducation, figure la lutte menée par les esprits libres de cette époque, contre la conception de la pédagogie véhiculée par les ecclésiastiques et notamment par les Jésuites. En exposant les principes d’un ordre social susceptible de canaliser les mauvaises tendances de la civilisation, en posant pour le pédagogue le respect de la nature humaine, il représente les pédagogues qui, avant lui, avaient déjà plaidé pour un enfant à voir autrement qu’un enfant à dresser et redresser par des adultes voulant instruire, mais détruisant cette instruction par la dureté des traitements infligés.

L’Émile ouvre officiellement la voie à tout le courant de la pédagogie « moderne » qui place l’enfant au centre de la réflexion éducative. Émile marque ainsi le début officiel d’une révolution pédagogique qui s’est développée à la faveur d’un certain nombre d’événements sociaux, politiques et moraux, dont la révolution de 1789 restera un symbole. Ce qu’il faut reconnaître en priorité à Rousseau, c’est d’avoir su entendre les pédagogues du passé. Rousseau est mort bien avant la prise de la Bastille, mais son Contrat Social (1762), qui prône une démocratie participative, une souveraineté appartenant au peuple et non à une institution ou un individu particuliers, a inspiré les acteurs de la Révolution. Or, si Rousseau a mis en cause un ordre social fondé sur la propriété privée et l’inégalité, il n’a jamais appelé à la révolte. Mais à la politique et à l’éducation. Les deux étant inséparables.

En 1764, les Jésuites sont expulsés de France.

Les écrits du 18e siècle illustrent le climat de remise en question qui gagne tout le terrain de l’éducation, face à la reconnaissance d’un progrès orientant désormais le sens de l’humanité.

Mais ces écrits disent en même temps l’importance et l’urgence de l’éducation.

16 « La modernité n’est ni un concept sociologique, ni un concept politique, ni proprement un concept historique.

C’est un mode de civilisation caractéristique, qui s’oppose au mode de la tradition, c’est-à- dire toutes les autres cultures antérieures et traditionnelles ». Jean Baudrillard. «Modernité». Encyclopaedia Universalis.

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Dix ans après la publication de l’Émile et du Contrat social, Helvétius (1772) dans son traité De l’homme, de ses facultés intellectuelles et de son éducation, se propose de constituer, par la pédagogie, une science des moeurs ou une science de la morale sur le mode des sciences expérimentales. Pour lui, l’inégalité des esprits tient à la différence des instructions reçues.

Texier (1985) repère au cœur des idées éducatives du 18e siècle une idée principielle : la perfectibilité. Soit l’éducabilité dans notre langage d’aujourd’hui. Une idée qui naît au carrefour de deux courants d’idées : la doctrine du progrès et le sensualisme.

Le progrès, avant d’être une idée, se constate : les progrès des sciences, des lettres, des arts attestent du progrès de l’esprit, alimentent la foi en l’homme. Le progrès de l’humanité est vu comme continu. Les dénégations d’un Rousseau ou les réticences d’un Voltaire n’y pourront rien. À l’instar de la tolérance, de la liberté de pensée et de l’anti-esclavagisme, la perfectibilité va faire partie de l’arsenal des philosophes. Elle se présente à la fois comme l’attribut positif de la nature humaine et comme le signe de son insuffisance. À l’idée de progrès va s’articuler l’idée de sensualisme (les idées émanent des sensations d’où naissent l’attention, la mémoire, le jugement et l’imagination).

L’idée de perfectibilité, célébrée en philosophie, dans la pédagogie des Lumières naît de celle d’éducation vue comme perfectionnement de la nature. Houssaye montre que les traités d’études des pédagogues de l’époque (Rollon, Fleury, Abbé de Saint-Pierre, Morelly, Lea Chaltais) exposent, méthodes et programmes, mais, ils ne se contentent pas de cette mise en œuvre ; peu à peu, plus ou moins explicitement, ils mettent à jour l’idée de perfectionnement et vont s’employer à décrire les moyens de perfectionner les hommes… Les philosophes donnent le ton et justifient l’action. Les pédagogues se mettent au service de cette idée, pour exploiter, en quelque sorte les virtualités les meilleures de l’enfant. La pédagogie devient indispensable, incontournable, essentielle. L’humanité en dépend au présent et à l’avenir.

Cette plongée dans le temps montre l’alliance toujours forte entre les philosophes et les pédagogues. Et questionne non moins fortement ce qui a pu se passer dernièrement pour que certains philosophes soient devenus aujourd’hui les ennemis de la pédagogie…ou du moins de ceux qu’ils nomment les pédagogistes. Nous reviendrons ultérieurement sur cette question. Et la différence entre pédagogie et pédagogisme.