indis-positions. [Je crois cependant que l'époque doit en êtrepassée']; reviens-donc habiter ceslieux paisibles quejeprends plaisiràarranger
pour
toi. Toutesmes
plantations sont faites; la cabane de ton bain est tout arrangée. J'espère dans peu de jours y avoirun
courant d'eau bien ® pure, etun
pont avant la fin de la décade.Quant
à lamaison
,on
pose la boiserie de la cave 'du
midi, [on travaille à force à1. Bernardinavaitécrit: insensihlement, ila rayé : in.
2. Les mots : il rCii en avait ici que onze,oubliés, ontété ajoutés au-dessus de laligne.
3. Lemot: retour esttrès difficileà lire.
4. Cemot estraturé.
i). Passage supf>rimé parMartin.
fi. Cemotestraturé.
1. On liraitplusfacilement: cade.
ib4
AMOUR
DE PHILOSOPHE.l'escalier] ' et avant peu j'aurai des
chambres
qui aurontdes portes.Tous
ces travaux m'occupent du>matin
au soir,non
sans quelques soucis. Viens les dissiper. Si tu es encoreincommodée,
je te donnerai le bras dans nospromenades
; laverduredelaprairie, la gaîtédes oiseaux,lesmoutons
qui paissentl'herbenouvelleau haut de la colline, lesdoux
contours de la vallée, dont les saules fleurissent, valentmieux
pour te dis-trairequelesspectaclesbruj'ants delacapitale. Viens embellir notrehameau
de ta présence. Gaie, tume
réjouis; mélancohque, tum'intéresses;tuestoujours sûrede
me
plaire. Viens,mon
amie, si tu souffres^ jepartagerai tesmaux
parmes
consolations,comme
j'ai partagé tes plaisirs -^ par
mes
jouissances.Nous
élèverons ensemble nos
cœurs
vers celuiqui distribue à tous leshommes
des *deux
tonneaux.Nous
leprierons dans
un
templeoù tout parle de lui, etoù ilne refuse
aucun
des biens nécessairesaux
cœurs pénétrés de son existence.Je
me
hâte determinerma
lettre, le Cit. Niel ^ qui part pour Paris se charge de te la remettre. N'ou-blie pas nos amiscommuns,
bien des amitiés à nos1. PassagesuppriméparMartin.
2.Gemotestraturé.
3.
Même
remarque.4. Martin imprime: les.
fj.Martin imprime : N...
453 frères et sœurs, au Cit. Bailly ', à son épouse, à la chère Henriette -.
Embrasse
ta chèremaman pour moi
etdétermine-laà revenirpromptement.
Je t'em-brasse de toutemon
âme.A
Essonnes, ce 20 ventôse l'an 2 de la Républiqueune
etindivisible.De
Saint-Pierre.[Presse le Cit. Fillon de
raccommoder
la pendule, afin quetupui... ^ emballeravant ton départ \]Iln'y apas
du
toutde sucre ici. Fais-moi parvenirune
livre de ... '.43.
—
DE FÉLICITÉ DIDOT".Au
CitoyenDe
SaintPierre, chez leCitoyenDidot
quay
des Augustins «" J22A
Paris.[Je ne suis pas étonnée,
mon
bon ami, de n'avoir pas encore reçu de tes nouvelles; car lu auras sans1. Martin imprime :B....
2. Les mots : àla chère llenrielle, oubliés, ont él('; ajoutés au-dessusilc la ligne.
3. Le coin de lalettre étant déchiré, on nepeut lire la fin
du mot.
'k Passagesupprimé par.Martin.
5. Martin imprime: une livre de cassonade;cela est impos-sible,on lit: Carlo....(?).
fi.D'Kssonncs:
—
datéedu2Hbrumaire anA/(lundiIS novem-bre1793), et non du 28 frimairean II,comme
le dit M.Large-lî»5
AMOUR
DE PHILOSOPHE.doute mis ta lettre à la poste; ce* retard m'ennuie beaucoupainsiquetonabsence;j'aiaujourd'hui pour
me
dissiper étéme promener
à l'île, mais il m'a été impossible d'entrer dans la maison, la portedu
nord nepouvant
pas s'ouvrir.]- J'ai d'abord cru que les verrous étaient mis, mais le serrurier qui estvenu
après^m'a
dit que c'est que le demi-tour ne pouvait pass'ouvrir, ilaproposéd'ouvrirla croisée dela salle àmanger
qu'iln'apaspu
fermerladernièrefois, cepen-dant il craignait de casser les barreaux. Je n'ai pas vouluqu'ilentreprennecemoyen,
j'espèrequetupeux
avoir laclefdelasalleouquetuen aurasun moyen
;ilaen attendantferréla porte delacour,etil m'adit qu'iltravaillerait à toutes cellesde la basse-cour.
[Tutrouverasci-inclusesdeuxlettresà ton adresse;
puissent-elles teparaître aussi agréablesque la tienne
me
le sera,quant
à lamienne*
elle ne se ressent que tropde ton absence.]^main. Maisceltednte, pour nous,n'estpas exacte,et Félicité a dû se tromper en écrivant : an II. Il est en effetquestion danscettelettredelapetiteVirginiequiestnéele29août1794;
la lettrene peut doncpas êtrede novembre 1793; pour nous elleestdu28brumairea/i7//(mardi18novembre1794).
—
Signée;—
porteuneadresse;—
oblitérée;—
inéditeengrandepartie, M. Largemain en ayant publié quelques passages, avec des inexactitudes.—
Cette lettre se trouve à la Bibliothèquedu Havre (dossier201, p. 9 et 10).1.Le mot : ceest corrigé.
2. Passagecitépar M. Largemain.
3.Le mot: après estcorrigé.
4. M. Largemain n'a paslu : mienne, mais : maison\
5. Phrase citéeparM. Largemain.
157
Maman
craint quemon papa
n'ait pas reçuune
lettre que Robert a remise
lui-même
au cocher; ce' qui luidonne
cette craintec'est qu'elle n'a pas reçu de réponse; sonrhume
vaun
peu mieux.[Virginie depuis quelques jours est
un
peumoins
tourmentante^]^ Mes
respectsetamitiésàmon
papa, noscompliments
à toutes les personnesde lamaison;
donne-moi
des nouvelles de M*"Didot pour laquelle je prendsun
vif intérêt.[Je pense que tu auras fait
ma commission
auprès deM"
Baillyau sujetdemes
bonnets.Adieu
mon bon
ami, c'est assez de bêtises etc'est trop t'ennuyer, je t'embrasse avec toute la tendresse d'une épouse ettoutl'amour detaFélicité] *.De
S'Pierre.Ce 28
Brumaire
l'andeuxième
de la républiqueune
et indivisible.1.Le mot :ce est corrigé.
2. M.Largeraain imprime: tourmentée;c'esten effet le mot que Félicité adû d'abordécrire, maiselle a corrigé.
3. Passagecité parM.Largemain.
4. Passage publié par
M
Largemain.158
AMOUR
DE PHILOSOPHE.44,
—
DE FÉLICITÉDIDOT '.Au
citoyenDe
S^ Pierre Chezle Cit. Didol Pèrequay
des augustinsn°22
A
Paris quinzesols sielleest remiselepremier brumaireàseptheures du soir.