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Ta charmante lettre, mon bon ami -, puisses-tu être heureux autant que tu le ^ mérites, c'est le vœu

leplus ardent deta Félicité.

J'aurais désiré te satisfaire aussi

promptement

que tu ledésirais, maistu n'ignoressans doute pasqueje n'ai reçu ta lettreque nonodi* à neuf heures

du

soir, ainsiil étaitimpossible que je terenvoietoncertificat

avantla fin de la décade; mais

heureusement

le Cit.

Paquet chez lequelj'aiété hier,

m'a

dit quil

y

avait

i. Sans indication delieu, mais d'Essonnes;

datée : ce 1" frimaire;M.Largemaindit : 1"frimairean II,soit : 21 no-vembre 1193; cela est impossible, puisqu'il est parlé, dans cettelettre, de Virginie, quiestnéele 29août 1794; l'époque

du baptême de la petite fille pourrait nous aider à dater cette lettre, puisque Félicité parle de ïe.vtrailde baptême mais nous ne la connaissons pas;pour nous cette lettre est du'21novembre1794(vendredi);

signée;

porteuneadresse;

pas oblitérée.

Cettelettresetrouveàla Bibliothèquedu Havre(dossier201, p.

M

et 12).

2.Ce mot estdouleu.K.

3. Le mol: le, oublié, a étéajoutéau-dessus de laligne.

4. Pour :nonidi, sans doute,le neuvième jourdeladécade du calendrier républicain.

vingtjours aulieu de dix que tu comptais pour l'en-registrement; j'ai écrit tout de suite à la citoyenne Robert, afin que son mari

me

l'apporte le lendemain matin, le ' voilà presentem... - et tu le ^ recevras * ainsi quel'extrait de

baptême

de notre petite, parla voiture dans la crainte

que

ton certificat '" ne te soit nécessaire.

Maman me

charge de te dire que si tu comptes rester encore quelques jours à Paris, elle ira t'y retrouver afin de revenir ensemble.

Jene

peux

t'en diredavantagecarje crainsde

man-quer l'heure des voitures; adieu, j'ai déjà embrassé Virginie bien des fois pour toi, elle se porteà

mer-veille, elle est toujours

un

peu criarde mais ilfaut prendre patience encore quelques

mois ^

Jet'embrasse de tout

mon cœur

etsuis ton

amie

FÉLICITÉ

De

S'-Pierre.

Mille

compliments

pour toutes nos connaissances.

Ce 1 frimaire.

1.Ce mot estcorrigé.

2. La findu motdisparaîtauborddufeuillet.

3.Le mot: lea été ajoutéau-dessusde la ligne.

4.Après : recevras, il ya un motrayé, illisible,

ii. Mot difficile àlire.

6. Cemotest corrigé.

1(50

AMOUR

DE PHILOSOPHE.

•40.

DE BERNARDIN DESAINT-PIERRE '.

A

laCitoyenne de Saint Pierre àlapapeterie

A

Essonnes,

Je t'écris,

ma

chèreamie, pour to

recommander

de te tenir bienchaudement, ainsi que ton enfant et ta mère.

LÉcole

normales'ouvrira

demain

pour moi,j'y parlerai'^pour luidirebonjour et en prendre congé, jusqu'à ce quejepuisse luiprésenterquelques pages qui méritentsonattention '.

L*Je vais aller aujourd'huichezConstantin et j'irai

demain

chez le Cit.

Aymar

^ en allantà l'École, je^ te

(.De Paris;

datée du 2 pluviôse an III : -21janvier 1795 (mercredi):

signée:

ptirteuneadresse:—oblitérée;

pas entièrement publiée parAiméMartin.

Cette lettre porte le n" 13 dans la Correspondance vnprimée, et le 18 dans la collection Gélis-Didot.

2.Martinimprime :passerai.

3. Le

H

brumaireanlll,leComitéde llnstruction publique

nomma

Bernardin de Saint-Pierre professeur de morale à lÉcole normale, auxappointements de 500 livres par mois.

Les leçons commencèrent à TKcole le 1" pluviôse an 111;

Bernardin vintseulement au second cours, le 3 pluviôse, et ct^la,

comme

il le dit lui-même, pour « prendre congé ». Il commença son cours le 2floréal; TÉcoleferma ses portesle 30 floréalan 111.

4. Le passage mis entre crochets a été supprimé par Martin.

5.Peul-étro : Aymar.

f>. Motcorrigé.

BERNARDIN DE SAINT-PIERRE ET FÉLICITÉ DIDOT. 161 fais

donc

d'avance tous les

compliments

dontjeserai chargé. Je suis si occupé

que

je n'auraiprobablement

l'.is le

temps

de passer à

ma

maison. Tes

commis-sions m'occupent plus rjue

mes

affaires.

I^

f>r*rru-quier

du C

Didot

Autran

s'est chargé de te faire

une

perruqueet de

me

la livrer

dans

2jours

moyen

nant 100 Elle sera

comme

tu la désires, avec

un

chignon. Celle à boucles pendantes ' ne coûte que 80 ]

l'rie ton père de surveiller les travaux de Cadet.

C

est

moi

quiai faitdire

au

jardinier de ne travailler que

quand

je seraisrevenu -.

Porte-toi bien

ma

chère amie. Je

compte

t'em-brasser quintidi '. Si

pendant

'

mon

séjour il

y

avait ici quelque emplette qui te fût agréable,

di-s-le-moi sans façon *, je tâcherai de te satisfaire.

J'aurais bien acheté

une

poupée pour Virginie mais .ses

mains

ne peuvent encore rien saisir. D'ail-leurs je

veux que

les 1*" objets qu'elle

maniera

soient naturels c'est-à-dire des fleurs

ou

des fruit.s.

Quand

je rapporterai

mon

traité, cequi j'espère sera

t.L*: mot: pendantes, oublié, a été ajouté auHlessuâ de la ligne.

2. Ce motest raturé.

5. Quintidi : le cinquièmejour de ladéca/Je républicaine,

.:-,t-à-dire le .5, le 45 ou le25;

comme

Bernardin écrit le 2pluvifjse, c'estdu 5qu'il veutparler.

i.Ce mot C3t raturé.

5.>iartian'imprime pas: sontfaçon.

11

162

AMOUR

DE PHILOSOPHE.

dans 2

mois

et demi,

nous

irons tous ensemble à Paris.

Adieu, je t'embrasse de tout

mon cœur

ainsi que nos chers parents.

De

Saint-Pierre.

A

Paris, ce2 pluviôsel'an 3 de la République

une

»

etindivisible.

46.

DE FÉLICITÉDIDOT

\

Au

Citoxjen de Saint^ Pierre à Essonnes.

[Mon

cher

bon

ami,

mon

tendre époux,

demain

je te verrai,

demain

j'aurai le plaisir de fembrasser;

puisse la joie que cela

me

procure

me

rendre toute celle quejedevrais toujours^avoir étantton épouse, mais

que mon

étrange imbécillité ne m'ôte que trop

1. Sans indication de lieu, mais de Paris;

datée : ce 20 ventôse. M.Largemaindatecettelettredu20ventôse anII:

10mars '/795; d'abordce serait1194;nouscroyonsqu'elle est du20 ventôse anIII : 10 mars 1795 (nous possédons en clTet déjà une lettre du 10 mars 1794 et ces deux missives n'ont aucune corrélation), mais elle est peut-être de 1796ou 1797;

signée;

porteuneadresse;

pas oblitérée.

M. Large-main en apublié un fragment ainsi que M. Maury.

Cette lettre se trouve à la Bibliothèque du Havre (dossier 201, p. 13).

2.Après : Saint,ily a : Pier, rayé.

3. Cemotestcorrigé.

Terre cuite exécutée par sa mère [Appartient àlafamille Gélis)

souvent] *;

nous

avons été aujourd'hui

pour

faire viser nos passeports,

mais

les jours de Décades les

bureaux

sont- fermés àla

commune; demain nous y