nous
pourrionsnous
procurer ce plaisir^ quelquefois mais bien plus agréable encore l'idée de t'offrir dansla belle soirée de Tété, lorsque la lune répand ses rayonsargentés, dans
un
endroitque ton goût^ aura préféréaux
autres,une"
collation de fruitsque
ton épouse auracueillis et conservés; dont' j'aurai varié les goûts en faisant quelques compotes ou de ces choses quicomposent une
jolie collation propre et abondante; quel!... seramon
plaisir si je puis terendre
heureux commue
je jouirai de l'abondance etdelapropretéquejeveux entretenirchez
mon
époux,s'il
y
paraît sensible; dans ce^moment
heureux'",la sérénitédu
temps, les feuillesmollement
" agitéespar1. Lemot :de, oublié, a été ajouteau-dessus delaligne.
2. Le mot: dansestcorrigé.
3. Lesmots: unnuage,difficiles à lire, sont douteux.
4. Le mot:que estcorrigé.
5.Après: dont, il y adeux mots rayés,illisibles.
9.Félicité avait d'abordécrit: ces, ellea rayél'.s".
10. Le mol: heureux estraturé.
II. Le mot : mollementaété écrit au-dessus d'unmol rayé, illisible.
DE
le simple zéphir, enivre ^.. nos sens - et
Ma
douce lumière de l'astredesamants
30.
—
DE FÉLICITÉ DIDOT*.Au
Citoyen de S^-Pierre chez le Citoyen de Vallreau
Cigne dela Croix prèsl'égliseàChantilly.
Je ne saurais
vous
peindre, trop aimable ami, le plaisir quem'ont
coûté vosdeux
lettres consécu-tives; cette preuve sensible de votre attachem...^m'est
on
ne peut plus chère, et je serais tentée, sauf leplaisirque
j'éprouve àvous
voir parfaitement con-tent, deme
réjouir des ennuisque
"^vous
éprouvez dans la société, puisqu'ilvous donne
sujet devous
occuper sitendrement
devotreamie. Jedésire, aussivivement
quevous,la solitudeque
vous ambitionnez;1. La fin du molestillisible.
2.Le mot: sens est difficileà lire.
3. Lemol: et, oublié,aéléajoulé au-dessus dela ligne.
4. De Paris;
—
du4 mai (1193);—
pas signée;—
porleune adresse;—
oblilérée;—
inédileenpartie,MM.Mauryet Large-main en ayant publié certains passages.—
Celle lettre se trouve àlaBibliothèquedu Havre (dossier201, p. 20et 21).:j. On ne peut lireles dernières lettres, lemol s'arrêlanlau bord du feuillet.
G.Le mol: queest raturé.
122
AMOUR
DE PHILOSOPHE.puissé-je
m'y
voiroccupéedu
soinde votre bonheur, sans autre témoin, de celui dontnous
jouirons mutuellement, quenous-mêmes,
apportant tousmes
soins àvous
faire trouver encoreplus' aimableune
retraite faite pour vous plaire par ses agréments naturels, joints àceux que votregoût doit yajouter;
carje n'ai rien plus à cœur, que de voir passer des jours heureux ettranquilles à
un ami
qui lemérite à tous égards, persuadée d'avance que votre amitié répondraaux
petits soinsque me
suggérerontmon penchant
naturel à vous complaire. Les idées de votrebonheur
sont toujours celles qui m'occupent agréablement, et tout en réfléchissant aucharmant
séjour quien doit êtrelecentre, jeme
disais, puisque l'ondonne
pour- sibon compte
à l'inventaireoù
se trouve,ilme
semblequ'ilpourrait bienprofiterdecette occasion pour acheter quelqueameublement
con-venable à sachaumière, pensant qu'ayantplusieurs^ effets à faire transporter pour le cabinet, il t'aurait été facile de traiter avec quelque voiturierpour
te* lesfaireparvenir sansbeaucoup
de frais;au
reste tu saismieux
ce que tu as à faire là-dessus que moi, cette idée ne peutrien valoir,maisje m'attacheà ton bonheur.1. Après: plus,ily adeux mots rayés, illisibles.
2.Le mot:pourest écrit au-dessus du mol: à, rayé.
3. Après:pltisieurs, ily a un mot rayé, illisible.
4.Le mot: leest raturé.
[J'espère que tu auras reçu
ma
première lettreque
j'avais* adressée
au
château; s'il en était autrement j'en auraisdu
regret, parceque
tu aurais eu quelquemoment
à te plaindre de moi; et quoiqueindirecte-ment
[je seraistrèsfâchéede foccasionner delapeine;iln'en est pas toujours ainsi de toi à
mon
égard, souvent, enme
faisant plaisir, tu m"as causé dela peine, mais le plaisir doublera- et la peine sera oubliéelorsquej'aurailebonheur
d'être ton épouse]', d'ailleurs je neme
plains plus tant depuis que j'ai lieu d'être assurée de ton amour*]'; la faute reste seule sur moi, surma
faiblesse et sur ceque
jeme
suis singulièrement écartée des principes
que
je m'étaisdictés, depuis quej'aiété portée de connaîtrecombien
l'amour estdangereux
si l'on ne sait y résister;puissé-je bientôt avoirlieud'oublierma
faute en resserrant desnœuds
indispensables demon
bonheur, c'est dans cette espérance que je désire d'être toujours ta félicité : [ce 4
mai
à minuit dema
tranquille celluletout occupée d ^..
Reviens
promptement
si tu neveux
que je perde entièrement l'idéedu
sommeil, voicideux
nuitsque
i. Apres: avais,il y a un motrayé, illisible.
2. Le mot: doubleraest écrit au-dessus d'unmotrayé, illi-sible.
3. Passage citépar M. Maury.
4. Après: amour, il ya un motrayé,illisible.
5. Passage cité parM. Largemain.
ft. Le bas de la page est déchirée; M. Largemain, plein de bonne volonté, suppléeà cette absence et imprime:de loi.(!)
(
124
AMOUR
DE PHILOSOPHE.Je passe entièrement blanches depuis ton départ, toutoccupée detoi dansla journée
mon
imagination s'échauffe, etj' n'ayant pas l'occasion de te commu-niquer la chaleur de-mon amour
parmes^
bai-sers brûlants [la* nuitse ressent de notre sépara-tion;jesais quetuvas m'exhorter àme
tranquilliser, mais je le^ voudrais aussi, car je souffreréellement deces insomnies;une
nuit passée dansune
agitation continuelle, et toujours brûlante, ne rafraîchit ^pasles sens
; j'en conclusde là quetout estpeine éloigné decequ'on aime; ilest midijevais tâcher de réparer
mes
forces. Adieu.]'31.
—
DE BERNARDIN DE SAINT-PIERRE^
A
la Citotjenne félicilédidot chès le CitoyenDidot lejeune, imprimeurquay
des Augustinsà Paris.
Je
n'ai point encore reçu de vos nouvelles,mon
aimable amie, j'en attends ce soir, et vous recevrez
1. Passagecitépar M. Large main.
2. Après: de,plusieurs mots rayés,illisibles.
3. Après : 7nes, il y a le mot: embras... qui a été bifîé.
4. Le mot: laest raturé.
!i. Lemot: leest raturé.
6.Lemot:rafraîchit estdiflicileàdéchiffrer:ily arafreihei.
7. Passagecité parM. Largemain.
8.DeChantilly;
—
tlu 5mai1793;—
passignée;—
porte uneaujourd'huila lettre
que
je vousécrivis Iiier.Cematin
Toiseau de l'aurorem'a
réveilléun
peu plus tard qu'à l'ordinaire.Pendant que mes compagnons dorment
encore, je faismon bonheur
de vivredans
votre sou-venirenvous
traçantquelqueslignes àla liàte.Ilfait ici
un temps
fort rude. Hier, iltomba une
grosse grêle, qui j'espère n'aura point fait de mal.Notre besogne est en train, et quoique je ne puisse pas encore dire
quand
elle finira, je crois qu'elle ne sera pas d'aussilongue durée que je le craignais^ :elle donnera le
temps
aumois
demai
d'étendre surlacampagne
sondoux
empire et derevêtirdefeuillage lesormes
quidoiventvous ombrager
jusqu'àEssonnes.Vous
aurez aussi celui d'achever votre inventaire à Paris. Il y a iciune
venteimmense
demeubles
de toutes espèces -, et il n'y a presque point de marchands.On y donne
de très belles choses à fortbon
marché. Ce sont desfripiers de Parisquienpro-fitent.
Nos
commissaires, noscollègues ont arrêté lavente des marbres, tableaux et porcelaines, qui se donnaient pourrien. Ceseraitbien
un
motifpour
des mères de famille de venir acheter icidu
lingeetdeslits, mais la vôtre aurait sans doute encore de plus adresse;
—
oblitérée;—
publiée danslaRevuedexDeux Mondes avec len°18.—
Cette lettreale n"49dans lacollection Gélis-Didot.1.On lit : non,enmargedecepassage.
2.Ce sont les meublesdu château de Chantilly dont parle Bernardin.
126
AMOUR
DE PHILOSOPHE.justesraisons de faire le
voyage
de Chantilly, sans ses propres affaires et la rude saison. Puissejevous voirarriverl'une etl'autre bientôt.Tendre amie,
on
n'est heureux qu'en aimant.On
n'est heureux que dans
une
solitude avec l'objet aimé. Puissent ces sentiments, dontmon cœur
est plein, pénétrer le vôtre : puissiez-vousme
lesexprimer dans vos lettres avec les expressions de l'amour, elles bannirontles ennuis et lessollicitudes qui naissent toujours
du commerce
deshommes.
Fille de l'aurore je t'embrasse de tout
mon
cœur.Songe
que tu eslaplus chère moitié dema
vie.A
Chantillyce o mai.Mille amitiés à ta famille et
mon amour
pour toi seule.32.
—
DE BERNARDIN DE SAINT-PIERRE'.A
laCitoyenne félicitédidot chès le Citoyen didotimprimeurquaxj desAugustins à Paris.
Mon
aimableamie, ne m'écrivez plus à Chantilly*.Je
compte
en partirdemain pour
Paris, et si je ne1.DeChantilly;
—
duS mai 1793;—
passignée;—
porteune adresse;—
oblitérée;—
publiéedanslaRevuedesDeux Mondes avecle n" 19;—
c'estcettelettre qui a été lueparMme
Didot, lamère de Félicité.—
Celte lettre porte le n° 50dans la col-lection Gclis-Didot.2. Cemotest raturé.
I
SAINT-PIERRE ET FÉLICITÉ DIDOT.
trouve pas de place ce sera pour samedi. Plusieurs affaires
me
rappellentà Paris, mais il esttemps
sur-toutque
j'aille à Essonnes.Le
jardinier Baudetme mande que
lesterrassiersvontsetrouver sanstravail, parce que, dit-il,on
ne peut avoir ni bateau ni voi-ture depuisque
je suis fâché avec M"" Didot;vous
voyez que la discorde règnedans
lescampagnes même.
Bannissons-la des familles s'il est possible.Vous, que je tâche de rapprocher de
moi
par la plus intime des unions, c'estune œuvre
digne de vous deme
concilierlabienveillancedetous vos parentsetde dissiperles nuagesquipeuvent s'êtreinterposés entre leuramitiéet lamienne.Votre lettre en réponse
aux miennes m'a
fait le plus sensible plaisir. Je suis fâché cependant de cesinsomnies qui vous brûlent le sang. Ce n'estpas dema
faute.Au
reste l'amour ressemble au feu ; ilréchauffe si
on
s'en tient à peu de distance, ilcon-sume
sion
s'en approche de trop près*. Tenons-nous-en assez loin pour ne ressentirque
sa douce chaleur jusqu'à ceque
nosflammes
puissent se con-fondre.Amie
très aimée", jesuis fâché de ces ressou-vcnirs qui altèrent detemps
entemps
la confiance quevous
m'avez promise etque
je mérite. Personne nevous chérit et ne vous estime plus que moi.Vous
êtes la plus chère portion de
mon bonheur
etje ne1. On lit: non,en marge dece passage
2.Le mol: avaée a été raturé.
428
AMOUR
DE PHILOSOPHE.connais
aucune
personne de votre sexe quime
con-vienne plus de tout point. Puissiez-vous en dire autant de moi. Pourquoidonc
as-tu desrepentirs?siquelques faveurs superficielles sont des fautes, elles
doivent sans doute être sur
mon
compte, puisqueje les ai en quelque sorte arrachées. Mais songeque
l'amour justifietoutetpardonne
tout. Si tum'aimes donc
nefaisplus de reproches à tonamant. Regarde-moi comme
ton futurépoux
et travaillede toncôtéà aplanir toutes les difficultés quipeuvent
retarder notreunion.Il serait sans doute facile de trouver dans
un
châ-teaude quoimeubler
notre chaumière,mais on m'en
offriraittoutlemobilier en présent
que
jen'en accep-terais rien, à causede la mission dontje suis chargé.Vous
penserezcomme moi
vousqui sentez si bien.'Jecomptaispartir
demain
avecle CitoyenMoreau
et
un
demes
collègues, mais,comme
il en restedeux
autres, j'ai cru,
pour
lebon
exemple, devoir resterle dernier, quoiquema
mission soit àpeu
près finie. Je ne partiraidonc que
samedi,à huitheuresdu
matin, par lamessagerie, et sivous
sentez tout leprixque
j'attacheaux expressions de votre
amour
je recevrai encoreune
réponse à la présente avantmon
départ.Ce mercredi 8
mai
1793l'an 2 de larépublique.Je ne loge point au signe de la croix,
mais au
^. Ce dernierpassage dela lettresembleavoir été écritplus tardqueledébutde )amissive.
ET FELICITE DIDOT.
Cigne*, oiseau dont le
plumage
est aussi blancque
votreàmc.Ma
lettre partant à minuit de Chantilly doitvous êtrerenduejeudi après midi, enme
répondant avantlelendemain onze heures-, je recevrai la vôtre ven-dredi
au
soir.Je
vous
embrasse de toutmon
cœur. Je feraitoutmon
possible pour aller vousdemander
à dîner dimanche.33.
—
DE FÉLICITÉ DIDOT^ Au
Citoyen S^Pierre, chez le Citoyende Laitre
au
Cigneprès*r Église
A
Chantilly.Je suis heureuse
mon
ami, puisque vous allez revenir, mais enmême temps
fâchée des nouvelles1.Cemotestsoulignésurlemanuscritetorthographié sansjj.
2. Lesmois: avant le lendemain onze heures,ont étéajoutés au-dessus de la ligne; Bernardin avait écrit, puis rayé :
sur-le-champ.
3.Sansindicationdelieu,maisdeParis;
—
datéedu :10mail'an 2' de la république, donc du iO mai 170», ce qui est impossible, puisque Bernardin était à Chantilly en ITOS;
Félicité s'est trompée enécrivant:an •2'';cette lettreest bien du 10 mai 1793 (vendredi), elle répond en effet àcelle de Bernardin datéedu8mai1793;
—
signée;—
porteuneadresse;—
oblitérée;—
inédile.—
Cette lettre setrouve à la Biblio-thèquedu Havre (dossier-201. p. 21 et 23).4. Avant :VÉglise, on peutlire deu.x motsrayés: la Croix 9
130
AMOUR
DE PHILOSOPHE.que
Baudetvous mande;
peut-êtreaussin'ya t-il pas toutàfaitque
de lamauvaise
volonté de la partde S' Léger. Carjeme
rappelle très bien, qu'un jour Cadetétantvenu
chez vous,ilvousavait faitdire de voirà acheterun
bateauparcequelessiensluiétaient nécessaires dans ce moment-là,où
ilparait qu'il fait aussi travailler; je ne prétends pas dire qu'il n'y aitpas
un peu
demorgue,
vousconnaissezsoncaractère aussibien que moi, mais j'ai lieu d'en être étonnée, parce que je sais l'intérêt avec lequelmon
papa l'apour
ainsi dire prié de veiller à votremaison
: mais sans doute que très strict sur ce qu'on luirecom-mande
ne porte-t-ilses soinsque
sur cet objetseule-ment.
De
quelque manièreque
cesoit je te promets pour-tant, quoique je' n'aime point à démêler avec ces caractères emportés et fiers, de-me dompter moi-même, pour
engager S' Légerà ne pas employerces petitsmoyens
de vengeance, indignes d'unhomme
de
bon
sens; toutes difficultésme
sont aplanies^pour
contenter ce que j'aime, mais en revanche ne doutedonc
plusdu
sentiment tendre que tu m'ins-pires; cette méfiance est continuellement présente àma
pensée et fait vraimentmon
tourment; lorsque jevois la manière tendre etdélicate avec laquelletui.Après :Je ily a deux mots rayés, illisibles.
2.Après : de il y a un mot rayé,je.
3.Ce motestraturé.
m'aimes, je
me
disil faitmon
bonheur; maisjen'ai pascelui-là, etilen est ainsi de tout ce qui pourraitme
satisfaire; très aimableami
je ne saurais être heureuse' si vous ne l'êtes pas^le premier, ainsi, sivous m'aimez
sincèrement,vous
tâcherez de bien vous convaincre de la sincérité demon amour,
etvous éloignerez tous soupçons indignes de votre amie.
Je finis
promptement,
cheramant, dans la crainteque
vous ne receviez pasma
lettre aujour ^.. envous
assurantque
je vais porter tousmes
soins à faire cesser les ressentiments de S' Léger; je crois pouvoir ytenter, carje saisque
toutdespotequ'ilestila del'amitié pour moi. Adieu, jevoudrais pouvoir t'embrasser aussi
tendrement que mon âme
ledésire.FÉLICITÉ.
Ce
10mai
l'an t"de la république.34.
—
DE FÉLICITÉ DIDOT*.Je
m'en
étais bien doutée, trop sensibleamant, que
ladernière
page
dema
lettre te causeraitdu
chagrin; 1. Le mol : heureuae, oublié, a été ajouté au-dessus de la ligne.2. Après : pas, il y a deux mots rayés, illisibles, et au-dessus : lepreminr.
3. Il y apeut-cire simplement : aujour,en un seul mot,et nonle commencement du mol:aujourd'hui.
4. Sans indicationde lieu, ni de date; mais postérieure au 8 mai1193, puisqu'il y est faitallusion à la lettre du 8 mai
132
AMOUR
DE PHILOSOPHE.aussi à peine fut-elle partie quej'en ressentis
moi-même
desexpressionsqu'ellecontenait;mais puisque tropde vivacité a servi à te faire connaître à quelle douleurmon âme
seraiten proie si tu prenais encore des doutespour un
sipetit sujet, qu'elle serve aussi à t'apprendre que lorsqu'onaime
bien, les doutes sont des offensesmortelles'; jeneveux
paspour
cela que tume
caches tes peines.Tu
ne sauraisme
regarder