rejoindre nos amis, ta Félicité
De
Salm-Pierre.Ce 20ventôse.
47.
—
DE BERNARDIN DE SAINT-PIERREK
* Je suis arrivé,
ma
chère amie, enbonne
santé.Mon
premier soin a été de prendre des informations sur l'Ecole normale. Elle doit finir dans le courant de floréal, je tiendraima
1"* séancedemain
duodi, et alternativement tous lesdeux
jours. J'espèreque
danslecours de la décade prochaine je pourrai être de retour à Essonnes ety
continuermes
travaux s'ilsagréent.
J'ai été aujourd'hui chez le Cit.
Aymer
^malade
depuis cinq jours et convalescent.Sa
maladie et d'autres circonstances ontempêché
qu'onentame
1.Passage publié par MM. Largemain etMaury.
2.Cemotesttrès difficileà lire.
3. De Paris;
—
datée : ce primidi floréal an 3, c'est-à-diredu 1",du 10 ou du 20 floréal (cette lettre a donc été écrite entre le20 avril et le 20 mai 1795);
—
signée;—
sans adresse:—
pasoblitérée.—
Aimé Martin la publiée très incomplète-ment.—
Cette lettre porte le n" 14 dans la Correspondance imprimée,et le n° 13, dans la collection Gélis-Didot.4. Martin imprime en tète de cette lettre : Pans, floréal
anIII; cesmots ne sontpasà cette place, dans le texte.
5.Peut-être Aymar.
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AMOUR
DE PHILOSOPHE.mon
affaireavecmon
contrefacteur.J'aivu
plusieurs de tes parents[comme
' ta tante et C"*'Charpen-tier, ta Cousine Bicheetqui toutes se sont informées tendrement de ta santé; ainsi
que
la f"'"'' Bailiy] -.Au
reste je suis très occupé. Je trouve cependantle repos dans
une maison
fort peuplée car j'j- vis seul,faisantmoi-même mon
Ht. Je dîne à l'auberge etjemange un morceau
chezmoi
le soir et le matin.Profite
du
retour de la voiturepour m'envoyer un
pain et s'ilse peutun
petit panierou
* hotte rempli depommes
afinquej'en puisse distribuer à quelques amis.En
rentrant chezmoi
ce soir, j'apprends * que le Cit. DidotAutran
venaitd'éprouverun grand
sujet de chagrin. Ila renvoyéhier au soir son domestique François,avec quelques paroles dures, etcematinon
a trouvé cemalheureux
qui s'étaitpendu
dans sa chambre. Quelque raison ^ qu'on ait de se plaindre d'un serviteur,il est del'humanité de le traiter avec bonté.Quand on
estobligéde fairedu mal
il en faut faire lemoins
possible.Pour
sortir de ce * triste ^1. Cemotest raturé.
2.Martina supprimé cepassage; enmarge, ily a le mot :
hon,écrit aucrayon.
3. Cemot est raturé.
4. Martin imprime:faiappris.
5. Le mot : raison est écrit au-dessus du mot : sujet, qui estrayé.
6. Ce mot est raturé.
7.Après :triste,il ya plusieurs motsrayés,illisibles.
sujet, jevaiste parler des graines
que
je t'envoie et quidemandent
à êtreseméesincessamment.[1" des betteraves jaunes et rouges, à semer en bordure
2° dela graine de poireau * 3"de ciboule] ^
4° de capucine en bordures et par bouquetsvers le pavillon
^
surlemassif de terre àgauche du
pré enface de la maison, de sorte qu'en
grimpant
les tiges puissent s'accrocheraux
arbrisseaux qui sont sur la crête. J'en excepte '*les arbresetarbrisseaux à fruits.Tu
feras mettre pareillement dans cesmêmes
lieux ainsi que'' dans le petit jardin enavantdu
pavillon des haricots d'Espagnequigrimpent
forthaut.Io" sur couche, les
deux
espèces de giroflées dans des endroitsséparés.] ^Tu
feras mettre aussi sur couche des graines '' de potiron etde concombre.Pour
ceteffet, tu engageras Ricour oumême
safille àprolonger la grande couche avec le tas de fumier qui est au bout, eton
le cou-vrira avec quelques brouettées de terre prise derrière1. Ce mot estraturé.
2. Ce passagea été supprimé par Martin, qui ajoute : fais semeretcontinue par:des capucinesen bovdurn,etc.
3. Après :pavillon, il y a un mot illisible ajoutéau-dessus dela ligne.
4. Lemot: excepte est raturé.
5. Après :que,il y a un mot rayé,illisible.
0.Ce passagea été supprimé par Martin.
7. Martin imprime: f/rains.
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MIOUR
DE PHILOSOPHE.la
maison
de Ricour. Ricour s'en excusera peut-être surce qu'il n'a jamais fait de couche, maispour
l'y décider tu • lui feras présent dema
part d'un des 2 paquets de graines de carottes, en lui promettant d'ailleurs de le payer de son temps.Quant
à l'autre paquet sa fille le sèmeraincessamment
dansmon
terrain.
" Je m'étends
mon amie un
peu au long sur cesinstructions parce qu'il est urgent de profiter
du temps
des semencesquicommence
àse passer. D'ail-leursune femme
d'unbon
esprit,comme
toi,une mère
de famille,une
maîtresse de maison,doitsavoir quele jardin estla base la plus assurée dela cuisine, et que dans ce temps-cion
ne doit pas perdreun
poucede terrain....Engage-donc
le ^ Ricour à conti-nuer ses labours, et fais y travailler Genevièvedeux
heures par jour. Quelquesbonnes
paroles feront encoreplus quel'intérêt.Je ne
peux
t'en écrire plus long pour le présent.Tâche
de trouver de nouvelles folles * farinespour
Fidelle, carilfautbien
ménager
lespommes
de terre pournous mêmes.
J'espère recevoir desdétails sur ton
emménagement
situ asétéassez hardie pour l'entreprendre en
mon
i.Ce motest raturé.
2. Avant :Je, ily a un motrayé,illisible.
3.Martina supprimé :le.
'
4. Cemot estdouteux.
DE SAINT-PIERRE
absence.