• Aucun résultat trouvé

CONSTRUIRE UNE ÉPISTÉMOLOGIE

Chapitre 2. Thèse sur travaux, cité par projets

2.3 Laver son linge sale en public

On le comprend, le format spécifique et les exigences particulières de la thèse sur travaux induisent un certain nombre de contraintes organisationnelles et posent plusieurs problèmes d’ordre épistémologique quant à la manière dont

72 Eu égard à la structuration des articles, notamment l’accent mis, dans les revues anglophones, à l’état de l’art et au cadre théoriques, qui laisse peu de place pour la valorisation des études de cas.

à « [commencer] l’analyse des données juste après avoir fini le premier entretien » et continuer à les analyser aussi longtemps que dure la recherche (ibid., p. 140-141). Autant qu’un positionnement méthodologique, cette façon de faire est rendue nécessaire par les temporalités de la thèse sur travaux qui exigent de fournir des résultats de recherche très en amont afin de planifier son calendrier — et ses opportunités — de publication.

Le travail d’articulation comme moteur d’avancement

Pour Julien Barrier (2011), l’organisation de la science par projets engendre, pour les chercheurs concernés, une charge croissante de « travail d’articulation ». Cette notion, empruntée à Joan H. Fujimura (1987, 1996), désigne l’ensemble des tâches — n’étant pas elles-mêmes considérées comme des activités de recherche en tant que telles — qui visent à articuler le travail expérimental, le laboratoire et les demandes des mondes sociaux de la recherche (Fujimura, 1996, p. 208). Il peut s’agir de la prospection de débouchés pour ses résultats, de la recherche de bailleurs de fonds, de la constitution d’infrastructures et d’équipes de recherche et plus généralement de tâches annexes, parfois considérées comme administratives, qui soutiennent l’activité de recherche.

Si, lorsqu’intégrés à des équipes de recherche, les doctorants sont considérés comme généralement épargnés par cet aspect de l’activité académique (Barrier, 2011, p. 532), il me semble nécessaire d’apporter à cette affirmation une nuance. Tout d’abord, les tâches induites par la bureaucratie doctorale — telles qu’évoquées précédemment — peuvent être considérées comme participant d’un genre de travail d’articulation. Mais l’analogie est encore plus prégnante pour des activités spécifiquement liées aux exigences imposées par la thèse sur travaux. La recherche d’opportunité, la veille des appels à contributions, la rédaction de propositions, les tâches de coordination avec les éditeurs scientifiques et les coauteurs, etc. sont autant de contributeurs à l’avancement du projet. Si bien que dans le format de thèse sur travaux la logique s’inverse en partie : les opportunités de publication deviennent les moteurs et les contraintes de l’avancement, là où ils sont davantage perçus comme des moments de prise de recul — intervenant souvent après la rédaction du manuscrit — dans un travail monographique.

Le travail d’articulation induit également des contraintes formelles qui touchent à l’agencement du projet de recherche. Celles-ci relèvent du phasage particulier du travail sur projets qui exige d’étaler les publications au fil du temps de la recherche doctorale. Ce processus de production de livrables est formalisé par la pratique des appels à contributions, passage quasi obligé pour tout doctorant souhaitant voir son travail présenté en conférence ou publié. Si l’appel — et les éventuels engagements pris avec les éditeurs à travers des propositions d’articles, des abstracts, etc. — ouvre la possibilité d’une valorisation du travail de recherche, il limite également les possibilités d’évolution du projet de recherche. Ou plus exactement, il rend visible cette évolution, puisque celle-ci se produit dans la simultanéité de son écriture. Les errements et les réorientations inhérentes à tout cheminement doctoral sont intégrés au produit fini, puisque le phasage des livrables fige dans des productions publiées les différentes orientations explorées par le chercheur.

Les directions prises au début de mon travail de recherche, centrées sur la commande publique artistique, se perçoivent clairement dans les deux premiers articles (Chapitres 5 et 6), et le lecteur peut suivre, presque article par article, la réorientation qui s’opère sur les questions propres aux pratiques professionnelles de l’urbanisme (Chapitres 8 et 9).

D’autres contraintes sont introduites, telle la nécessité de se conformer aux normes d’écriture et de formatage propres aux différents vecteurs de publication. Outre les simples normes relatives à l’écriture scientifique, s’ajoutent les conventions relatives aux pratiques de publications72 ainsi que limitation de la longueur des articles publiés (souvent restreints entre 5'000 et 9'000 mots).

2.3 Laver son linge sale en public

On le comprend, le format spécifique et les exigences particulières de la thèse sur travaux induisent un certain nombre de contraintes organisationnelles et posent plusieurs problèmes d’ordre épistémologique quant à la manière dont

72 Eu égard à la structuration des articles, notamment l’accent mis, dans les revues anglophones, à l’état de l’art et au cadre théoriques, qui laisse peu de place pour la valorisation des études de cas.

se réalise la recherche doctorale sous le régime de la publication. Les contraintes ayant été exposées dans les paragraphes précédents, je n’en ferai ici qu’un rapide rappel afin d’en formaliser l’énoncé, avant de m’attarder plus longuement sur les problèmes qu’engendre le format sur travaux quant à la manière de construire une thèse et sa narration.

J’ai exposé en premier lieu les contraintes liées à la recherche d’opportunités, qui obligent une veille constante des appels à contribution, qui nécessite de passer par des médiateurs afin de « placer » ses articles et qui influent sur les temporalités et nécessitent de produire des résultats bien en amont du travail de recherche. J’ai évoqué ensuite les contraintes liées aux mécanismes de la publication qui requièrent un important travail d’articulation. Il en découle la contrainte ambivalente de la cohérence, c’est-à-dire que chaque publication — tout en gardant une autonomie, un style et un formatage qui lui sont propres — doit également fonctionner comme un chapitre s’inscrivant dans le grand récit qui constitue la « thèse » elle-même.

Le problème du « programme de recherche »

Le premier problème est celui qui consiste à constituer un agenda scientifique qui définisse tant les grandes questions auxquels la démarche tentera de répondre — le projet de recherche en tant que tel —, que la manière dont ces réponses seront diffusées et publiées. Cela engendre deux difficultés. D’une part, un projet de recherche pensé de manière cohérente se voit alors découpé en petits morceaux autonomes et de format défini. Chacun devant présenter une problématisation et un argumentaire unique (c’est généralement ce que l’on attend d’un article scientifique). Un tel découpage, comme le rappellent Mason et Merga (2018), représente dans le domaine des sciences sociales (par rapport aux sciences naturelles), une difficulté particulière en ce que les enquêtes y sont moins susceptibles de produire des réponses claires et concises aux problèmes de recherche. Ceci peut présenter des défis quant à la compartimentation d’une recherche doctorale en morceaux concis et publiables.

D’autre part, la compartimentation de l’agenda de recherche personnel, dans le cas d’une thèse sur travaux, requiert de faire rentrer ces petits morceaux, plus ou moins définis à l’avance, dans un « programme de recherche » collectif, afin

que ceux-ci soient publiables. Tout champ scientifique progresse en effet par l’établissement de programmes de recherche qui en définissent les orientations et les grandes théories. Imre Lakatos, à l’origine du concept, décrit les programmes de recherche comme des séries de théories « se [composant]

de règles méthodologiques sur les voies de recherche à éviter (heuristique négative) ou à poursuivre (heuristique positive) » (Lakatos, 1994, p. 62)73. Si comme approche méthodologique, la notion de programme de recherche peut être transposée au projet de thèse lui-même, en ce qu’il constitue une série de théories, des hypothèses qui vont dans le sens de la prédictibilité du résultat et la corroboration de ces hypothèses par l’empirie, se pose alors la question de la mise en adéquation d’un projet de recherche propre — celui de la thèse —, avec un programme de recherche collectif — celui de l’agenda scientifique. Un programme de recherche dont les hypothèses et les méthodes d’analyse sont définies par des paradigmes et actualisées réellement par les publications contemporaines, les thèmes des conférences scientifiques, les éditeurs et leurs demandes et, in fine, par les évaluateurs dans les processus de peer-reviewing. La dépendance aux appels à contribution, la nécessité de pouvoir s’insérer dans différentes thématiques et focales peut avoir pour conséquence de fragiliser, de fait, l’argument primaire de la thèse en le diluant dans le débat scientifique, là où le temps long de la thèse devrait être l’opportunité de développer de nouvelles pistes tant méthodologiques qu’analytiques. Outre le risque de voir apparaître ce que l’un des enquêtés de Julien Barrier (2011) appelle un « zapping scientifique » — un morcellement de l’argumentaire en raison de l’éparpillement des publications autour de focales diverses — qui nécessite un recadrage par un exercice « exégétique » propre à la thèse sur travaux (voir point 2.3.3). Cet état de fait implique par ailleurs pour le doctorant la recherche de nouvelles formes de gestion de « l’incertitude » (Menger, 2009). Une incertitude quant au risque de voir son travail être refusé en raison de son inadéquation avec la ligne éditoriale de la revue choisie ou

73 Pour Lakatos, cette dichotomie entre heuristique négative et heuristique positive permet d’une part d’exclure des théories qui seraient incompatibles avec le programme et d’autre part d’ouvrir ou d’inciter à poursuivre des pistes de recherche qui vont dans le sens de sa théorisation. Le programme de recherche constitue dès lors en quelque sorte un «déplacement de problème» (Lakatos, 1994, p. 164) qui vise à établir des théories et à prédire leur corroboration par l’empirie.

se réalise la recherche doctorale sous le régime de la publication. Les contraintes ayant été exposées dans les paragraphes précédents, je n’en ferai ici qu’un rapide rappel afin d’en formaliser l’énoncé, avant de m’attarder plus longuement sur les problèmes qu’engendre le format sur travaux quant à la manière de construire une thèse et sa narration.

J’ai exposé en premier lieu les contraintes liées à la recherche d’opportunités, qui obligent une veille constante des appels à contribution, qui nécessite de passer par des médiateurs afin de « placer » ses articles et qui influent sur les temporalités et nécessitent de produire des résultats bien en amont du travail de recherche. J’ai évoqué ensuite les contraintes liées aux mécanismes de la publication qui requièrent un important travail d’articulation. Il en découle la contrainte ambivalente de la cohérence, c’est-à-dire que chaque publication — tout en gardant une autonomie, un style et un formatage qui lui sont propres — doit également fonctionner comme un chapitre s’inscrivant dans le grand récit qui constitue la « thèse » elle-même.

Le problème du « programme de recherche »

Le premier problème est celui qui consiste à constituer un agenda scientifique qui définisse tant les grandes questions auxquels la démarche tentera de répondre — le projet de recherche en tant que tel —, que la manière dont ces réponses seront diffusées et publiées. Cela engendre deux difficultés. D’une part, un projet de recherche pensé de manière cohérente se voit alors découpé en petits morceaux autonomes et de format défini. Chacun devant présenter une problématisation et un argumentaire unique (c’est généralement ce que l’on attend d’un article scientifique). Un tel découpage, comme le rappellent Mason et Merga (2018), représente dans le domaine des sciences sociales (par rapport aux sciences naturelles), une difficulté particulière en ce que les enquêtes y sont moins susceptibles de produire des réponses claires et concises aux problèmes de recherche. Ceci peut présenter des défis quant à la compartimentation d’une recherche doctorale en morceaux concis et publiables.

D’autre part, la compartimentation de l’agenda de recherche personnel, dans le cas d’une thèse sur travaux, requiert de faire rentrer ces petits morceaux, plus ou moins définis à l’avance, dans un « programme de recherche » collectif, afin

que ceux-ci soient publiables. Tout champ scientifique progresse en effet par l’établissement de programmes de recherche qui en définissent les orientations et les grandes théories. Imre Lakatos, à l’origine du concept, décrit les programmes de recherche comme des séries de théories « se [composant]

de règles méthodologiques sur les voies de recherche à éviter (heuristique négative) ou à poursuivre (heuristique positive) » (Lakatos, 1994, p. 62)73. Si comme approche méthodologique, la notion de programme de recherche peut être transposée au projet de thèse lui-même, en ce qu’il constitue une série de théories, des hypothèses qui vont dans le sens de la prédictibilité du résultat et la corroboration de ces hypothèses par l’empirie, se pose alors la question de la mise en adéquation d’un projet de recherche propre — celui de la thèse —, avec un programme de recherche collectif — celui de l’agenda scientifique. Un programme de recherche dont les hypothèses et les méthodes d’analyse sont définies par des paradigmes et actualisées réellement par les publications contemporaines, les thèmes des conférences scientifiques, les éditeurs et leurs demandes et, in fine, par les évaluateurs dans les processus de peer-reviewing. La dépendance aux appels à contribution, la nécessité de pouvoir s’insérer dans différentes thématiques et focales peut avoir pour conséquence de fragiliser, de fait, l’argument primaire de la thèse en le diluant dans le débat scientifique, là où le temps long de la thèse devrait être l’opportunité de développer de nouvelles pistes tant méthodologiques qu’analytiques. Outre le risque de voir apparaître ce que l’un des enquêtés de Julien Barrier (2011) appelle un « zapping scientifique » — un morcellement de l’argumentaire en raison de l’éparpillement des publications autour de focales diverses — qui nécessite un recadrage par un exercice « exégétique » propre à la thèse sur travaux (voir point 2.3.3). Cet état de fait implique par ailleurs pour le doctorant la recherche de nouvelles formes de gestion de « l’incertitude » (Menger, 2009). Une incertitude quant au risque de voir son travail être refusé en raison de son inadéquation avec la ligne éditoriale de la revue choisie ou

73 Pour Lakatos, cette dichotomie entre heuristique négative et heuristique positive permet d’une part d’exclure des théories qui seraient incompatibles avec le programme et d’autre part d’ouvrir ou d’inciter à poursuivre des pistes de recherche qui vont dans le sens de sa théorisation. Le programme de recherche constitue dès lors en quelque sorte un «déplacement de problème» (Lakatos, 1994, p. 164) qui vise à établir des théories et à prédire leur corroboration par l’empirie.

lors de l’évaluation par les pairs. Il devient donc primordial de pouvoir jauger les projets d’article à l’aune de leur finalité (« ces résultats, ou cette approche de la question, ont-ils des chances d’être publiés dans cette revue, ou de correspondre à cet appel à contribution ? »). C’est finalement cet exercice de coïncidence, entre un projet scientifique propre d’un côté, et un programme de recherche collectif, qui modèle les cheminements scientifiques et la construction de l’argument de thèse, de l’autre. Cet art de la coalescence fait finalement du doctorant davantage un tacticien amené à « jouer avec le terrain qui lui est imposé tel que l’organise la loi d’une force étrangère » (de Certeau, 1990, p. 60), qu’un stratège surplombant l’ensemble de son terrain d’exercice.

Logique d’exploration, logique d’exploitation

L’assujettissement de la réussite de la thèse à la publication de ses résultats comporte donc des risques. Notamment le risque que certaines approches trop innovantes se voient refusées durant la phase d’évaluation (Langfeldt, 2006). Au point, comme le note Bruno Frey, que le processus d’évaluation par les pairs tend à se muer en un processus de blâme des innovations intellectuelles ou, au moins, de confirmation des théories en place :

The initial purpose of the refereeing system was to select or screen the “best”

papers. Only gradually has it evolved into a “censuring” system, making it most difficult to have unconventional ideas accepted. Consider the case of several referees, each having veto power. The probability of an unconventional idea not being vetoed by any of them, nor by the editor(s), is very small because it is highly likely that one of them dislikes a new thought for one of three reasons: the idea is new and therefore more difficult to grasp and appreciate for the referees than are more conventional contributions; the referees are normally leading researchers in the topic treated (see the evidence in Hamermesh, 1994). They fear the loss of some of their reputation if a new idea is introduced; the new idea is less well formulated than are the well-established ideas and therefore is rejected for lack of rigor. (B. S. Frey, 2003, p. 212)

Par ailleurs, plusieurs auteurs ont constaté les difficultés auxquelles font face les recherches interdisciplinaires dans les processus d’évaluation par les pairs, dans la mesure où la qualité d’une contribution est souvent considérée à l’aune de son ancrage disciplinaire (Nightingale & Scott, 2007; Rafols, Leydesdorff, O’Hare, Nightingale, & Stirling, 2012). De fait, j’expérimentais, au cours de mon

parcours doctoral, la difficulté à trouver des revues, ou des éditeurs, qui acceptent les contributions interdisciplinaires. Dans le cas d’un des articles de cette thèse — Statuer la créature de Frankenstein (Chapitre 6) — le manque d’ancrage disciplinaire nous avait par ailleurs été reproché, l’un des évaluateurs déplorant que la littérature classique en géographie de l’art — et son concept de publicness notamment — ne soit pas suffisamment mobilisée :

La géographie de l'art (francophone, anglophone, ou autre) ne semble pas connue de l'auteur, or le champ est bien balisé depuis une vingtaine d'année [sic] désormais, pas plus que ne semble connue celle de la géographie de l'art public, son sujet. Seule exception, le rapport que D. Massey et de G.

Rose (2003) ont produit à la demande de la municipalité́ de Milton Keynes, en 2003. Sont donc inconnus les travaux effectués, en géographie, autour de la question de la publicness de l'art, à la suite de ce rapport (par ex. Hall, Sharp et al., Chang, Hawkins, Catungal et al., Guinard, etc.). Par ailleurs, ce rapport est cité une fois en début de texte, pour ne jamais être réutilisé comme outil de l'analyse. Cela est peut-être dû au fait que le texte, qui privilégie une lecture de la controverse à l’endroit des acteurs de la commande publique (diverses institutions et collectif d'artistes), ne peut s'appuyer sur ce rapport inaugural qui fait tourner la problématique de l’art public autour du public et de sa politique.

Quand bien même nous avions volontairement fait le choix d’aborder cette étude de cas avec les outils de la sociologie de l’art et de l’analyse des controverses, afin d’étudier les coulisses de la négociation entre artistes, commanditaires et urbanistes, plutôt que le rapport établi entre une œuvre et son public à l’instar des approches traditionnelles en géographie de l’art.

Cette dépendance à la demande des éditeurs s’exprime également dans des choix opérés en premier lieu pour favoriser les chances de publication, au risque de desservir l’entreprise générale de la thèse. L’un des articles — Artistic Events as Planning Practice (Chapitre 8) — était, à l’origine, pensé comme un chapitre qui aborderait les attentes projetées par les acteurs de l’urbanisme sur les modes de l’action culturelle comme renouvellement de leurs arts de faire professionnels. L’article aurait été l’occasion de mobiliser plusieurs études de cas contrastées — commandes publiques, événementiel, dispositifs hybrides.

Néanmoins, les opportunités qui se sont présentées au moment des premières réflexions — en particulier une session à l’AAG 2018 organisée par Lauren Andres et Yueming Zhang — ont conduit cet article dans un projet de

lors de l’évaluation par les pairs. Il devient donc primordial de pouvoir jauger les projets d’article à l’aune de leur finalité (« ces résultats, ou cette approche de la question, ont-ils des chances d’être publiés dans cette revue, ou de

lors de l’évaluation par les pairs. Il devient donc primordial de pouvoir jauger les projets d’article à l’aune de leur finalité (« ces résultats, ou cette approche de la question, ont-ils des chances d’être publiés dans cette revue, ou de