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Les conventions de transcription des données et les codes de référencement

2. Le recueil des données

2.3. Les conventions de transcription des données et les codes de référencement

entretiens, et les modes de référencement qui seront retrouvés maintes fois dans le corps du mémoire. Ci-dessus, une légende pour la compréhension de la transcription des données.

Code Explications

--- Allongement qui casse le rythme du discours

Mot non terminé (exemple éduca… pour éducation)

* Phrase ou idée non terminée (exemple : je sais si vous*)

Italique Discours rapporté, citation ou mise en évidence de termes

spéciaux

Localité A, B, C, …, M, N, O

Nom anonymé d’une localité, un pays, une ville, un département, une région

N_personne Nom anonymé d’une personne citée

( ) Description circonstancielle précisant un contexte donné dans la communication. On pourra rencontrer par exemple :

(Petit silence) Un silence de quelques secondes (entre 5 et 15 secondes)

(Long silence) Un silence de plus de 15 secondes

(Une dame frappe à la porte…)

Précision contextuelle d’un détournement d’attention dans la conversation

(Insaisissable) Propos inaudible (voix trop baissée ou bruit extérieur perturbateur…)

(rire)/ (rire tous les deux)

L’enquêté et/ou l’enquêteur accompagne son discours d’un rire

Nous avons effectué un ensemble d’anonymisations de certaines données dans les transcriptions. Il s’agit :

- Des noms de personnes évoquées qui sont remplacés par le code N_personne

- Des noms des quatre enquêtés, désignés par des pseudonymes : Mr A., Mr B., Mme C., Mme D. Ce que ces pseudonymes transmettent comme information, c’est le fait qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme (Mr ou Mme) ; aussi les quatre lettres alphabétiques (A, B, C, D) renseignent-elles l’ordre chronologique des entretiens A désignant le premier et D le dernier.

- Enfin, des noms de localité qui sont remplacés par le code Localité suivi d’une lettre alphabétique (A, B, C jusqu’à O : Localité K par exemple). En pratique, tous les noms des localités (villes, départements, régions, pays) sont anonymés sauf « France ».

Le contenu des entretiens est organisé en tours de parole (TP): il faut comprendre ici le tour de parole comme une boucle conversationnelle lors de laquelle tour à tour l’enquêteur et l’enquêté prennent la parole, la plupart du temps dans un système de question-réponse. Chaque tour de parole comporte deux éléments formant un tout, une unité : la réponse donnée par l’enquêté se rapporte nécessairement à la question posée par l’enquêteur. Ainsi, nous avons par exemple dans Ent3_TP17_L4-9 :

 En italique gras : les propos de l’enquêteur (le plus souvent, il s’agit d’une question)  Sans italique ni gras : les propos de l’enquêté (généralement une réponse)

 Le code Ent signifie « entretien », suivi d’un numéro : le numéro 3 désigne le troisième entretien

 Le code TP signifie « tour de parole » et suivi d’un numéro qui marque l’ordre : TP17 indique le dix-septième tour de parole. Nous réservons une exception cependant concernant le premier entretien pour lequel, à cause du problème

d’enregistrement que nous avons évoqué dans le point précédent, il n’y a plus de numéros pour les tours de parole au-delà du TP06. On trouvera dans ce cas précis ce code : TP??

 Le code L suivi de numéro désigne le numéro de ligne : L4-9 signifie de la ligne 4 à 9. Nous indiquons en effet les lignes pour permettre un repérage facile des contextes (surtout nécessaire pour les TP qui s’étalent sur plusieurs pages et développent plus idées à la fois).

Ainsi, un référencement comme Mme C., Ent3_TP17_L4-9 indique un propos de Mme C. dans le troisième entretien, de la ligne 4 à 9 du dix-septième tour de parole. De la même façon, on saura retrouver un propos de Mr B. dans le tour de parole numéro 29 du deuxième entretien, de la ligne 13 à 20, par la référence Mr B., Ent2-TP29_L13-20. C’est de cette façon que nous ferons les indications des passages du corpus dont nous ferons référence dans nos analyses.

Pour des raisons pratiques de lisibilité des données transcrites, nous restituons lors de la transcription les élisions et les phonèmes non prononcés par les enquêtés (par exemple

elle s’écarte un p’tit peu de la norme  elle s’écarte un petit peu de la norme

[Ent4_TP04_L9]). En revanche, cette restitution ne concerne pas le « ne » de la négation ; s’il n’a pas été prononcé, il n’est pas transcrit. Dans la même quête d’une meilleure lisibilité, certains passages cités dans le contenu de notre travail sont réaménagés à travers l’omission des forme de répétitions de mots, les tics (euh), et les marqueurs descriptifs de la transcription (--- / … / * /). Un exemple pratique ci-dessous :

Version initiale : Il y a dix ans, avant le vote de la loi de 2005, les élèves en situation de handicap au lycée, ils se comptaient* y en avait sans doute moins d’une centaine dans l’académie. Y en avait hein, notamment des jeunes adolescents ou de jeunes lycéens euh--- avec un handicap moteur mais qui avaient la* toutes leurs fonctions euh--- cognitives, qui étaient des jeunes gens des jeunes filles très intelligents et cetera, qui faisaient leur parcours malgré ce handicap-là, il y avait sans doute des* il y avait des jeunes aussi euh--- déficients visuels qui réussissaient, mais enfin, ils étaient extrêmement peu nombreux quoi » (Mr B., Ent2_TP13_L44-51).

Version transformée pour citation dans le mémoire : Il y a dix ans, avant le vote de la loi de 2005, les élèves en situation de handicap au lycée, y en

avait sans doute moins d’une centaine dans l’académie. Y en avait hein, notamment des jeunes adolescents ou de jeunes lycéens avec un handicap moteur mais qui avaient toutes leurs fonctions cognitives, qui étaient des jeunes gens des jeunes filles très intelligents et cetera, qui faisaient leur parcours malgré ce handicap-là, il y avait aussi sans doute des jeunes déficients visuels qui réussissaient, mais enfin, ils étaient extrêmement peu nombreux quoi » (Mr B., Ent2_TP13_L44-51).