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Les concurrences et les proximités entre les acteurs locaux dans la configuration de la Loire

Avertissement : nous avons volontairement dissimulé les noms des lieux et des personnes rencontrées afin de conserver l’anonymat des

CONFIGURATION DU RHONE CONFIGURATION DE L’AIN

D. Les concurrences et les proximités entre les acteurs locaux dans la configuration de la Loire

Les actions en direction des publics scolarisés organisées par les centres culturels ou socioculturels sont variées. Elles prennent la forme de stage d’initiation ou d’approfondissement à une pratique artistique avec des artistes, de sorties culturelles

(venir voir des spectacles dans la structures). Parfois, des actions dépassent ce cadre : c’est l’exemple du directeur du centre culturel « René Cassin » qui peut aussi emmener des élèves en dehors de la structure, pour assister, par exemple, au festival d’Avignon ; ou encore l’animateur de la MJC « T » qui a accompagné des jeunes danseurs aux rencontres de danses urbaines de la Villette ; c’est aussi le cas de l’organisation d’une semaine de découverte de pratiques artistiques d’une directrice d’un centre culturel avec des classes de CM2 et de CM1. La visée de ces actions est d’approfondir l’ “ ouverture culturelle ” des stagiaires et, en les sortant de leur contexte quotidien, d’exercer une action éducative plus régulière.

Cependant, si les actions culturelles sont généralement menées en coordination entre acteurs locaux et représentants des institutions étatiques, ils peuvent aussi se trouver en concurrence sur le plan de l’offre qu’ils fournissent aux interlocuteurs de leurs actions.

— Une concurrence en matière d’offres de stages aux enseignants entre l’Education nationale et des Centres culturels

Ainsi, le centre culturel « René Cassin » travaille en coordination avec les enseignants de la ville qui participent d’un comité de travail. Chacun énonce ses désirs, ses projets (annoncer ce que sera la programmation de l’année suivante ; décrire les projets d’établissement et leurs objectifs, etc.). Sur la base de ces échanges, il est décidé de mettre en place des actions culturelles pour les publics scolarisés, mais également d’offrir des stages de formation aux enseignants.

Extrait d’entretien

Directeur du centre culturel « René Cassin » : « Ce comité de jumelage fonctionne relativement bien. Il s’est réuni y a une quinzaine de jours, là. En fin d’année scolaire. Et on leur dit : « voilà, l’année prochaine nous notre programmation ce sera ça… — puisque tout part de la programmation du centre culturel —, ça va être ça ça et ça. À partir de là, qu’est-ce que vous, vous avez envie de faire ? ». Alors eux ils nous disent : « Nous on a envie de ça, ça et ça ». Et puis les points de convergence, et ben on les développe. [...]. On part de la programmation du centre culturel, des artistes qui sont en résidence, des artistes qui viennent jouer, et à partir de là on les sollicite pour intervenir en action culturelle, que ce soit à l’école ou ailleurs. »

Or, les propositions faites aux enseignants ne conviennent pas nécessairement aux conseillères pédagogiques en E.P.S. de l’Inspection Académique, ni à leurs responsables hiérarchiques. De la sorte, une conseillère pédagogique “ danse ”, 1er degré, à l’Inspection Académique perçoit les enseignants qui participent très volontiers

aux propositions du centre culturel « René Cassin », comme des “ consommateurs ” de propositions artistiques, qui sortent de leur rôle d’enseignant.

Extraits d’entretiens

Conseillère pédagogique danse 1er degré (inspection académique) : « Il y a d’abord eu une formation en stage d’un an ou de deux ans, avec des enseignants qui ensuite sont entrés dans leurs classes, et qui ont été suivis par une action d’un programmateur. Lui, il vous dira que nous, on ne finance pas, et c’est vrai. On ne finançait pas jusqu’à maintenant. Donc c’est lui qui a pris en charge complètement l’organisation. Et lui par contre, il paye des interventions dans les classes. Au tout début où je suis arrivée, j’ai suivi cette action. Maintenant je ne la suis plus parce que ce qui m’intéressait c’est que c’était complètement novateur, ça reposait sur un jumelage avec un contrat avec la DRAC, financement Ville et Conseil Général. Non seulement il (le directeur du centre culturel « René Cassin ») fait dans la danse, mais il fait aussi dans le théâtre. Donc en fonction des moyens qu’il a, il engage les classes à en faire partie. Alors c’est là il nous pose un vrai problème à l’Education nationale, c’est celui de la limite : quel est le champ de qui ? »

« C’est quelqu’un qui est très porteur, avec qui on bosse énormément, mais je vais vous en parler parce que ça pose vraiment le problème des limites entre qui fait quoi. Quand il fait quelque chose, il le fait à fond ; donc là il s’est complètement engagé, du coup il nous reproche plein de choses. Et il n’entend pas nos critiques, au sens positif de la chose, qui sont de dire : “ tu n’es plus dans ton domaine, tu outrepasses tes droits ”. C’est-à-dire que lui, il est parti sur son histoire de jumelage, on sait bien qu’un programmateur doit se battre pour avoir des sous, pour vivre, etc. Donc il a eu de l’argent de la DRAC pour financer des actions scolaires. Donc après il faut qu’il les fasse tourner. Ca c’est clair. Le problème c’est qu’il a complètement inversé le processus : c’est-à-dire que c’est lui qui devient force de propositions et donc les enseignants consomment. À la limite, je ne lui fais aucun procès d’intentions parce qu’il va choisir ses chorégraphes. Il les propose et les enseignants disent oui ou non. Alors évidemment, la majorité des enseignants disent oui. C’est là où l’on atteint l’absurde de la position de l’Education nationale, parce que lui il a les financements, lui il fait des propositions, les enseignants s’y engagent. Et nous, on dit aux enseignants : “ Attention ! Vous êtes des enseignants, vous êtes payés pour faire un boulot, l’E.P.S. et l’artistique font partie de ce boulot. Si vous faites entrer des intervenants à l’école, il y en a des tonnes qui attendent à la portent, il y a des structures qui sont prêtes à les payer, attention à ce que vous faites : on est deux à être payés sur le même temps, sur le même champ ”. La conclusion c’est que, inéluctablement, on va sortir l’E.P.S. et l’artistique de l’école qui appartiendront non pas au champ du privé forcément, mais en tout cas à des structures gérant le temps hors scolaire. »

Directeur du centre culturel « René Cassin » : « Alors le jumelage culturel dans son ensemble, concerne 15 classes sur 25. Cette année, ça

concernait 15 enseignants sur 25, les deux tiers, c’est pas mal. C’est beaucoup, c’est beaucoup trop, ce qui explique que cette année, on a souhaité diminuer le nombre de classes jumelées, pour nous limiter à 10 classes jumelées, ce qui nous permettra de mieux les suivre, d’être un peu plus sur le terrain, de moins saupoudrer et de travailler plus en profondeur. Donc cette année, il y aura 10 classes jumelées, trois en danse, trois en théâtre, et une sur le thème “ image et mouvement ” (on rejoint aussi la danse, mais avec une ouverture sur l’image), euh... et trois sur ce qu’on a appelé “ les projets métissés ” c’est-à-dire qui mélangeaient théâtre-musique- danse sur le thème de la recherche des origines. »

Cette concurrence au niveau de l’offre reflète un paradoxe. Les enseignants “ consommateurs ” de stages offerts par les centres culturels locaux parviennent, en fin de compte, au bout de quelques années, à se débrouiller seuls dans leur classe, notamment en danse, car ils ont accepté de se former en suivant les stages proposés par le centre culturel depuis 4 ans (ayant suivi les stages de formation pour enseignants, vu les spectacles avec leurs élèves, travailler avec les intervenants). De fait, ils deviennent des enseignants “ de l’excellence ” selon la conseillère pédagogique qui critique, en parallèle, le fait qu’ils soient des “ consommateurs ”. Ce qui fait problème à l’Education nationale (la force de proposition du centre culturel) se transforme en atout pour cette institution, qui se trouve ainsi dotée d’un “ personnel ” plus performant ; ce qui semblait être une “ instrumentalisation ” des enseignants par le centre culturel, participe en quelque sorte de la formation continue (mais individuelle) des enseignants qui n’obtiennent pas assez de moyens pour arriver à ces objectifs auprès de leur ministère de tutelle.

Extraits d’entretiens

Directeur du centre culturel « René Cassin » : « On en est à former des enseignants référents aussi, qui peuvent conseiller leurs collègues d’autres écoles, enfin bref, on a des enseignants aujourd’hui qui n’ont même plus besoin d’intervenant d’ailleurs, sur la danse par exemple. […]Et les enseignants vont faire des stages de formation les mercredis. Donc c’est des stages qui sont... complètement sur la base du bénévolat, qui ne sont pas du tout reconnus par l’Education nationale. »

Conseillère pédagogique : « il me semble justement qu’un maître qui enseigne en artistique, à mon avis mais alors là c’est un avis personnel (parce que même mes collègues ne sont pas d’accord avec moi) mais à mon avis personnel c’est que celui qui enseigne en discipline artistique est dans le domaine de l’excellence, c’est-à-dire que c’est un enseignant excellent ; mais je dis bien : quand il s’agit d’une discipline artistique, j’ai pas dit : faire du dessin ou de la peinture, ou faire du collage, des gommettes, etc. Je dis bien : l’enseignant qui enseigne une discipline artistique quelle qu’elle soit (musique, danse, arts plastiques) il est dans le champ de l’excellence parce

qu’il est dans l’aventure pédagogique. C’est quelqu’un qui accepte d’avoir des objectifs (les enseignants n’ont pas d’objectifs, ils ont un programme, on fait l’addition puis la soustraction...), ils savent où ils vont, ils ont des objectifs et ils sont capables de se lancer dans l’aventure c’est-à-dire de ne pas savoir par où ça va passer au niveau des contenus, de savoir s’adapter en cours de route, d’individualiser et puis d’être dans la création. [...] »..

— Des convergences autour du « pédagogique »

L’opposition entre la structure culturelle « René Cassin » et les représentants locaux de l’Education nationale est une concurrence de moyens mis en œuvre envers les jeunes par le biais parfois des enseignants à qui le centre culturel propose des stages ; en revanche, ils partagent des idées communes quant à l’usage de la danse ou de l’artistique et du pédagogique, bien que les priorités puissent être classées dans un ordre différent.

Extrait d’entretien

Conseillère pédagogique : « Que ce soit avec A1 ou avec lui (le directeur du centre « René Cassin ») j’en suis arrivée aux limites, je n’y vais plus parce que j’ai bien compris que je n’arriverais pas à le changer, il est quand même bien sur son schéma ; même A. c’est un peu pareil, c’est-à-dire qu’ils ont leur logique artistique que nous on partage jusqu’à un certain point quand même […] C’est-à-dire que nous vraiment le pédagogique est premier sur l’artistique. Et là je crois que ça c’est une... limite. D’ailleurs moi combien de fois je dis aux enseignants qui font de la danse : “ mais vous savez, l’important c’est de faire de la danse, que ça amène ou non à un spectacle, ce n’est pas grave, vous faites ce que vous voulez ; après tout, on fait bien des jeux collectifs dans sa classe et on ne va pas forcément rencontrer la classe d’à côté pour faire un match ! ”. En artistique ça pose un peu plus de problème, parce que le sens c’est bien de montrer le travail à quelqu’un. Mais je dis : “ diviser votre classe en deux, vous le montrez à l’autre classe, ça va très bien". Et ça, beaucoup d’enseignants ne savent pas faire hein, ils mettent 25 gamins sur scène et tout va bien ”. Mais bon, ce ne sont pas des chorégraphes, donc ce n’est pas un réel problème. Ce que je dis toujours : “ ce qui compte ce n’est pas le produit final qui va être montré, c’est le processus… Soyez libérés, il n’y a que vous qui puissiez le juger, parce qu’il n’y a que vous qui savez d’où vous démarriez pour aller où ” ».

L’artistique en général, et la danse en particulier, servent à tramer des relations différentes avec l’enfant et permet de le mettre en situation de réussite, alors qu’il ne l’est pas nécessairement dans les disciplines scolaires traditionnelles. L’artistique est dans ce sens “ un des outils ” du pédagogique mais ne doit pas devenir un sujet, un support (comme un texte à commenter) pour le pédagogique.

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Extrait d’entretien

Directeur centre culturel « René Cassin » : « Dans le cadre scolaire, nous on insiste particulièrement sur la relation entre l’artistique et le pédagogique. Il y a une chose à laquelle il faut faire attention, c’est que l’activité artistique, la danse, ne devienne pas l’outil de la pédagogie. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre ? C’est un des outils de la pédagogie et pas l’outil de la pédagogie. Ce serait complètement stupide par exemple de faire une heure de danse et derrière faire une rédaction sur ce qu’on a fait en danse. Sur les spectacles c’est la même chose d’ailleurs hein. On leur dit de préparer le spectacle pour que les enfants sachent ce qu’ils viennent voir, mais on leur demande de ne pas faire de rédaction derrière sur le spectacle ! Faut que ça reste avant tout un plaisir, l’artistique. »

— Une prise de pouvoir des institutions sur le “ local ” ?

Sont à observer des divergences entre les lieux culturels, socioculturels et les représentants des institutions étatiques se créent autour de tensions, autour de prises de pouvoir, autour des enjeux de la Politique de la Ville, puisque c’est l’inspection académique qui est, dans ce cas, partie prenante en tant que “ service instructeur ” des dossiers déposés par ce centre culturel.

Certains projets se sont ainsi vus refusés, en raison de leur proximité avec ceux du centre culturel « des Tuyas » de la ville voisine plus importante. Depuis, d’ailleurs, ces deux structures tentent de travailler ensemble sur une action culturelle (organisation d’une “ bande ” déambulatoire de musiciens et danseurs) menée en 2001-2002, en vue de préparer la prochaine Biennale de la Maison de la danse à Lyon. Ce projet amène les structures à travailler avec des artistes venus (ou convertis en étant “ originaires ” du hip hop souvent) à la capoeira.

Les prises de position et de décision des institutionnels conduisent en conséquence à mettre en compétition les acteurs locaux. La tactique pour détourner cette concurrence a été ici de trouver des arrangements entre centres culturels. Plus largement, les rapports entre les personnes travaillant pour l’Inspection Académique ou une délégation ministérielle, et des responsables de centres culturels ou de loisir peuvent être des révélateurs de tensions entre des politiques locales, municipales (ville) et les politiques publiques (qui dépassent le territoire local). On semble parfois aussi assister à des divergences entre les volontés locales et régionales, voire nationales, relevant par exemple d’un manque de volonté politique au niveau d’une ville, pour soutenir les actions culturelles et artistiques, qui sont paradoxalement souvent subventionnées par des dispositifs relevant d’institutions nationales (une aide de l’Education nationale…). Ces décalages peuvent par ailleurs défavoriser les acteurs locaux d’associations ou de centres culturels, qui tentent un peu désespéramment parfois, de faire connaître (et

reconnaître) leurs actions en dehors des partenariats qu’ils tissent plus localement, avec des chargés de mission Jeunesse et Sports et avec les conseillères pédagogiques de l’inspection académique.

Extraits d’entretiens

Stéphanie du centre culturel « Sophia » :: « Nous avons été sollicités pour participer à Danse ville Danse, par la DRAC et le FAS. Mais je crois que c’est... pour la petite affaire, je crois que c’est la DDJC chez nous qui a dit : “ attendez, vous faites encore un Danse Ville Danse, vous nous avez complètement zappés, nous ça fait des années qu’on bosse, faudrait p’être aussi euh... vous intéresser à ce qui se passe chez nous ”. Résultat : ils sont venus, on est intégré à Danse ville Danse, mais on est un peu rajouté… voilà. Mais ça se passe quand même assez bien et on trouve tout à fait notre place là-dedans. »

Un animateur de la MJC « T » : « En fait, ça s’est passé complètement par hasard pour nous : j’étais en visite au FAS pour d’autres dossiers que je gère ici, et dans un dépliant j’ai vu qu’ils étaient justement organisateurs de Danse ville Danse, en partenariat avec la DRAC. Alors je les ai questionnés, je leur ai demandé pourquoi certaines villes de notre région étaient représentées et pas la nôtre, alors que nous effectuons un travail sur le hip hop depuis plusieurs années. Et je les ai sentis un petit peu gênés au départ et puis ensuite, en poussant un peu le bouchon, on a réussi à rentrer dans Danse ville danse. Donc c’est la première fois que la ville euh... participe à Danse-ville-Danse. [Q. : Quelles étaient les raisons à votre avis

du fait que la ville n’était pas pris en compte par la DRAC ?] Il semble que

ce soit en premier lieu des raisons politiques, dans le sens où il faut savoir que la ville est très peu partenaire de toutes ces actions. Elle ne soutient pas financièrement, elle soutient par l’apport technique, matériel, sur une manifestation. […] Alors la question que l’on peut se poser c’est... justement pourquoi ? Et les autres financeurs le savent, et ils ont eu du mal à inciter cette ville à rentrer dans le projet, pour la simple et bonne raison que eux financent et que la ville ne finance jamais. Et c’est... c’est un peu monnaie courante je dirais. [...] des fois on a l’impression d’être hors région. Mais maintenant, on est dans Danse-ville-Danse… Au grand étonnement des gens de la DRAC, du FAS, etc., qui découvrent nos actions alors qu’ils avaient encore l’image ouvrière, mais non culturelle, de la commune. »

Un autre point dissension, concernant les politiques et les actions d’acteurs locaux, renvoie aux catégorisations (qui s’accompagnent généralement d’appuis financiers) entre “ zones prioritaires ” et “ zones non prioritaires ”. C’est le cas de la MJC « T » qui accueille des jeunes issus de quartiers “ sensibles ” tout en étant située dans un quartier non prioritaire pour les Politiques de la Ville. De fait, les responsables ont des difficultés pour obtenir des subventions, car ils sont “ hors zone ” et ne sont pas considérés comme des “ structures prioritaires ”, alors qu’ils travaillent avec des jeunes de quartiers populaires.

Extrait d’entretien

Animateur de la MJC « T »: « La MJC n’est pas dans un quartier prioritaire ici. Donc les fonds prioritaires... on ne les a pas. Et oui ! C’est là que ça devient difficile hein. C’est comment en terme de subventions on peut se permettre d’avoir des financements pour travailler avec ce public qui est issu de quartiers dits sensibles, alors que nous ne travaillons pas dans un quartier sensible ? (Rires). Ah c’est compliqué ces politiques territorialisées hein ? ! Ces contrats de ville ! et tout ! (Sourire ensemble). C’est sans cesse des bras de fer. »

Les structures comme les MJC semblent également se confronter à des problèmes de baisse de subventions de la part de certaines mairies, comme c’est encore le cas pour la MJC « T » dont les subventions ont diminué sur 20 ans alors qu’elle accueille de plus en plus de jeunes, et sans recevoir de compensation de la part des Politiques de la Ville (puisqu’elle ne se situe pas en quartier sensible). Dans ce “ vide ” politique, la Région peut intervenir, avec sa logique propre.

Extrait d’entretien

Animateur de la MJC « T » : « En fait, au niveau de la MJC nous sommes déjà subventionnés par la ville, donc y a une subvention globale de

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