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Au terme de la présente analyse, que nous avons voulue objective, basée sur les observations de terrain, les entrevues avec les différents acteurs et la revue de la littérature, nous pouvons dire que nos hypothèses de départ ont été confirmées pour ce qui concerne les deux premiers points, à savoir que :

- L’orpaillage est un élément central du système d’activités des ménages agricoles qui contribue à lutter contre la pauvreté dans la Commune rurale de Gbomblora.

- La pratique parallèle de l’orpaillage permet aux agriculteurs de faire fonctionner leurs exploitations agricoles. Du reste, cette tendance à privilégier des activités extra agricoles est liée à leur plus grande rentabilité comme l’on soulignés Paul, et al., (1994).

Par contre l’hypothèse de départ selon laquelle « la pratique de l’orpaillage souffre d’une absence de gestion commune » n’a pas été confirmée. Tel que décrit dans les sections précédentes, nos recherches ont permis de constater l’existence d’un système de gouvernance de l’exploitation de l’or par les orpailleurs. Loin des préjugés qui font des sites d’orpaillage un espace de désordre et de non-droit, l’étude a permis de découvrir que derrière l’apparent désordre, se cache en réalité un ordre plus complexe que l’ordre visible et que cet ordre émerge par auto organisation (Turchany, 2013). Toutefois, même s’il est confirmé qu’il existe un système de gouvernance, cette gouvernance demeure fragile et comporte des insuffisances qui limitent la contribution de l’orpaillage au système d’activités des ménages, à l’amélioration du système agricole et au développement de la commune.

Dans la gouvernance du site d’orpaillage de Gbomblora, on constate des similitudes dans les règles de gestion avec les 8 critères identifiés par Ostrom. Toutefois les deux derniers critères non appliqués entièrement (la reconnaissance minimale par les autorités externes du droit à l’auto-organisation; l’imbrication des institutions locales au sein d’institutions de plus grande échelle) sont d’une importance capitale pour le développement de cette activité extractive et sa pleine contribution au développement local. Car la reconnaissance formelle du site d’orpaillage par l’administration pourrait faire profiter à ses acteurs des programmes gouvernementaux (formation, organisation, équipement, appui technique) en faveur des sites d’orpaillage. Tels que décrits plus

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haut, le manque d’autorisation administrative légale et le manque de ressources adéquates sont de nature à promouvoir des pratiques préjudiciables du point de vue environnemental, sanitaire, social et fiscal. De ce point de vue, la pollution et la destruction de l’environnement ainsi que les comportements sexuels à risques, l’usage des substances toxiques et la fraude organisée dans le secteur de l’orpaillage sont liés au manque de formation, au manque d’outillage et à la faiblesse des ressources des acteurs. Le rôle de l’orpaillage pourrait être renforcé et sa contribution plus profitable pour les ménages, mais également pour la commune et le trésor public si ces insuffisances venaient à être corrigées. Cela contribuera à réduire ce paradoxe d’un village pauvre cerné de sites d’or et d’éloigner les risques du « syndrome hollandais ». Du reste, s’il est vrai que l’existence de ressources naturelles peut constituer un atout pour le décollage économique, elles ne sauraient suffire, car le développement ne peut être limité aux seuls faits de l’accumulation économique d’autant plus qu’il peut y avoir existence de ressources sans développement tout comme il peut y avoir croissance sans développement. Tout est fonction de l’usage que l’on fait des ressources et surtout des stratégies de développement mises en place pour promouvoir le progrès économique et social à partir des retombées de l’exploitation tout en limitant les effets nuisibles (Legouté, 2001; Conte, 2008; Mbodj, 2010-2011). S’il est vrai que l’orpaillage occupe de plus en plus une place centrale dans l’économie rurale de la commune de Gobmblora, son mode d’exploitation accordant plus de place à la rentabilité à court terme au détriment de la dimension environemmentale ainsi que le caractère précaire qui caractérise l’activité nous amène à nous interroger sur la durabilité d’un tel système. De ce point de vue, on peut affirmer qu’une gestion des ressources naturelles s’appuyant sur les 8 principes d’Elinor Ostrom permettrait une gestion rationnelle et durable du site d’orpaillage.

En définitive, au lieu de stigmatiser la pratique de l’orpaillage et d’ignorer les orpailleurs, dans un contexte où l’orpaillage s’impose de fait comme une pratique courante qui prend de l’ampleur en milieu rural, et une alternative face à des activités agricoles déficitaires, l’État devait plutôt le considérer comme une alternative crédible et un levier potentiel de développement des milieux ruraux. Ensuite, s’employer plutôt à valoriser les points forts et les atouts qu’offre l’activité tout en œuvrant à réduire et à maitriser au maximum les faiblesses et les éventuelles menaces que la pratique de

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l’activité pourrait représenter. Cette façon de voir permettra d’inclure l’orpaillage dans les stratégies de développement communal à travers une politique systémique plus inclusive. L’encadrement matériel, technique et financier que l’État va déployer en faveur du secteur de l’orpaillage suscitera certainement une meilleure contribution de ces acteurs au développement local et à la préservation de l’environnement. Cette approche serait plus bénéfique et durable pour les communautés locales.

En définitive, même si la présente étude n’a pas épuisé toute la problématique de l’orpaillage, elle a permis toutefois de mieux cerner le rôle qu’il joue dans le système d’activités des ménages en milieu agricole. Les autres dimensions du sujet pourraient être développées dans le cadre d’une thèse.

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