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X estY ne sont pas ind´ependantes car, on voit quef(X,Y)(x, y) n’est pas le produit defX(x) et defY(y)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

CORRRECTION

(1) Une variable al´eatoire X est une application mesurable de (Ω,F) dans (R,B) o`u Ω est un espace des eventualit´es,F est une tribu,Best la tribu Borelienne de R. Autrement dit, pour toutB∈ B,{ω:X(ω)∈B} ∈ F.

SoitPune mesure de probabilit´e sur (Ω,F). Sa mesure-image PX parX sur (R,B) est la loi de X. Autrement dit, pour toutB∈ B,PX(B) =P(ω:X(ω)∈B).

(2) R R

f(X,Y)(x, y)dxdy=CR 0 xR

x/2e−ydy=CR

0 xe−x/2dx=−2CR

0 x(e−x/2)0dx=−2Cxe−x/2

0

+2CR

0 e−x/2dx= 0−4Ce−x/2

0

= 4C.DoncC= 1/4.

(3) X est de loi abs. continue par rapport `a la mesure de Lebesgue de densit´eR

f(X,Y)(x, y)dy=Cxe−x/21{x>0}. X estY ne sont pas ind´ependantes car, on voit quef(X,Y)(x, y) n’est pas le produit defX(x) et defY(y).

(4) On pose x/y = u, y =v. Alors x =uv, y = v. Le Jacobien vaut |v|. Pour toute fonctionh : R2 → Rmesurable born´ee Eh(X/Y, Y) =R R

h(x/y, y)f(X,Y)(x, y)dxdy=CR R

h(u, v)uve−v1{v>0,u∈]0,2[}vdudv.Donc la densit´e du cou- ple (X/Y, Y) vautCuv2e−v1{v>0,u∈]0,2[}.

(5) La densit´e de X/Y vaut constu1{u∈[0,2]}. Par cons´equent (comme R

fX/Y(u)du = 1) la constante vaut 1/2. Donc fX/Y(u) = (1/2)u1{u∈[0,2]}.

(6) X/Y etY sont ind´ependantes carf(X/Y,Y)(u, v) =fX/Y(u)fY(v).

(7) E|lnX1|=−R1

0 lnxdx=−

(xlnx)|10−R1

0 x(1/x)dx

=−(0−0−1) =−(−1)<∞et ElnX1 =−1. E((lnX1)2) = R1

0(lnx)2dx= (xln2x)|10−R1

0 x(1/x)2 lnxdx=−2R1

0 lnxdx= 2<∞. V ar(lnX1) = 2−(−1)2= 1.

(8) Cette suite converge versElnX1=−1 p.s. par la loi de grands nombres. Donc la limite dansL2, si existe, doit ˆetre la mˆeme. On aE(lnYn−ElnX1)2=V arlnYn= (1/n2)Pn

k=1V arlnXk = (1/n2)nV arlnX1= 1/n→0 quandn→ ∞.

On conclut que la suite converge dansL2vers−1.

(9) Comme Yn = exp(lnYn), et lnYn→ −1 p.s. par la loi de grands nombres, alorsYn →exp(−1) p.s.

(10) Comme lnYn → −1 p.s. par la loi de grands nombres, Yn = exp lnYn ce quotient converge vers (exp(x))0 x=−1= exp(−1) p.s.

(11) √

n(Yn−exp(−1)) =√

n(lnYn+ 1)Ynln−exp(−1)Y

n+1 . Le premier terme converge en loi vers la loi Gaussienne d’esp´erance 0 et de varianceV arlnX1= 1 par le Th´eor`eme de la Limite Centrale, le second terme converge vers la constante exp(−1).

Comme cette suite est un produit de deux suites convergentes en loi, dont une est convergente en loi vers la constante, elle converge en loi vers la loi Gaussienne d’esp´erance 0 et de variance 1×(exp(−1))2= exp(−2).

(12) On a pour tout >0 P(|s−Mn|> ) =P(s−Mn > ) = P(Mn < s−) = (P(X1< s−))n = (Rs−

0 g(x)dx)n = (F(s−)F(s) )n. Commef(x)>0 pour toutx >0 et continue, alorsF(s)−F(s−) =Rs

s−f(x)dx >0 et donc FF(s−)(s) <1.

Alors, la s´erieP

nP(|s−Mn|> ) est convergente. Doncs−Mn converge p.s. vers 0 par le lemme de Borel-Cantelli (13) FZn(x) =P(n(s−Mn)≤x) =P(Mn ≥s−x/n). Ceci vaut 1−(F(s−x/n)F(s) )n si 0≤x≤sn, 0 six <0 et 1 si x > sn.

(14) On aF(s−x/n) =F(s)−(x/n)F0(s) +o(x/n) quandn→0. Donc F(s−x/n)F(s) = 1−(x/n)FF(s)0(s)+o(1/n) quandn→0.

DoncFZn(x) = 0 pour x <0 et FZn(x) converge vers 1−exp(−λ(s)x) o`u λ(s) = FF0(s)(s) = F(s)f(s) pour x >0. La suite (Zn)n≥1converge en loi vers la loi exponentielle de param`etreλ(s) =f(s)(F(s))−1.

(15) Siα >1, la s´eriePP(Yn=n2) est convergente. DoncP(S

N≥1

T

n≥N{Vn=s−Mn}) =P(S

N≥1

T

n≥N{Yn= 1}) = 1 par le lemme de Borel-Cantelli. Si α≤ 1 cette s´erie est divergente et les ´ev´enements {Yn =n2} sont ind´ependants pourn= 1,2, . . .. Par le lemme de Borel-CantelliP(S

N≥1

T

n≥N{Vn =s−Mn}) =P(S

N≥1

T

n≥N{Yn= 1}) = 0. Le domaine est doncα∈]1,∞[. Par le r´esultat de (12)Vn→0 p.s. pour tout α >1.

(16) La s´erie PP(Yn = 1) est divergente pour tout α > 0. De plus les ´ev´enements {Yn = 1} sont ind´ependants pour n= 1,2, . . .. DoncP(T

N≥1

S

n≥N{Vn=s−Mn}) = 1 pour toutα >0 par le lemme de Borel-Cantelli.

La s´erie PP(Yn = n2) est divergente ssi α ∈]0,1]. De plus les ´ev´enements {Yn = n2} sont ind´ependants pour n= 1,2, . . .. DoncP(T

N≥1

S

n≥N{Vn=n2(s−Mn)}) = 1 ssiα∈]0,1] par le lemme de Borel-Cantelli.

Finalement P(T

N≥1

S

n≥N{Vn = s−Mn}) = 1 et P(T

N≥1

S

n≥N{Vn = n2(s−Mn)}) = 1 ssi α ∈]0,1]. Comme s−Mn →0 p.s. par (12) etn2(s−Mn) ne converge pas vers 0 p.s. par (14), la suiteVn ne converge pas p.s. pour aucunα∈]0,1].

3

(2)

(17) Etant la transformation lin´eaire d’un vecteur Gaussien, c’est un vecteur Gaussien, son vecteur des esp´erances est 0, sa matrice des covariances est

D=A(Id)AT =

3 0 0

0 2 −1

0 −1 2

.

φAX~ (t1, t2, t3) = exp(−(~t, D~tt)/2),~t= (t1, t2, t3).

(18) CommeφAX~ (~t) =φX1+X2+X3,X2−X1,X3−X2(t1, t2, t3) =φX1+X2+X3(t1X2−X1,X3−X2(t2, t3) les vecteursX1+X2+X3 et (X2−X1, X3−X2) sont ind´ependants, et par cons´equent ces variables al´eatoires le sont aussi aussi.

(19) Comme la matriceD est non degener´ee, le vecteur admet une densit´e par rapport `a la mesure de Lebesgue (2π)−3/2(1/3) exp(−(~x, D−1~x)/2),x= (x1, x2, x3).

(20) Les variables X1, . . . , Xn, . . . sont ind´ependantes, on a φSn(t) = Qn

k=1φXk(t). Comme Sn → S en loi, φS(t) = limn→∞φSn(t)=Q

k=1φXk(t).

(21) φS(0) = 1 et φS(t) est continue, alorsφS(t)6= 0 dans un voisinage de 0. Alors,Q

k=1φXk(t)6= 0 dans un voisiange de 0 et par cons´equent limm,n→∞Qm

k=nφk(t) = 1.pour touttdans un voisinage de 0.

(22) On a pour tout t∈Ret toute variable X 1−cos(2tX)≤4(1−cos(tX)). Alors 1−Ecos(2tX)≤4(1−Ecos(tX)).

CommeφX(t) =Ecos(tX) +iEsin(tX), on a ReφX(t) =Ecos(tX), ce qui implique l’in´egalit´e demand´ee.

Pour tout t dans un voisinage [−T, T] de 0 on a : ReφSm−Sn(2t)≥1−4(1−ReφSm−Sn(t)). Comme φSm−Sn(t)→ 0 quand n, m → ∞, on obtient lim infn,m→∞ReφSm−Sn(2t) ≥ 1. Comme ReφSm−Sn(2t) ≤ 1, on a forc´ement limn,m→∞ReφSm−Sn(2t) = 1.Comme|φSm−Sn(2t)| ≤1, ceci implique limn,m→∞φSm−Sn(2t) = 1.DoncφSm−Sn(t)→ 1 pourt∈[−2T,2T]. En continuant de cette fa¸con on couvre toutt∈R.

(23) Comme φSm−Sn(t) →1 pour tout t ∈ R, Sm−Sn converge en loi vers 0 quand n, m→ ∞. La convergence en loi vers une constante implique la convergence en probabilit´e. Donc Sm−Sn converge en en probabilit´e vers 0 quand n, m→ ∞.

(24) Pour tout , δ > 0 il existe N0 tel que pour tout m ≥ n ≥ N0 P(|Sm−Sn| ≥ δ) < . Pour tout k nous pouvons donc trouver N0(k) tel que P(|Sm−Sn| ≥ k−2) < k−2 pour tout n, m ≥ N0(k). Nous pouvons donc construire une sous-suite de num´eros (nk)k=1 telle que P(|Snk+1−Snk| ≥ k−2) < k−2. Alors par le lemme de Borel-Cantelli P(S

K=1

T

k≥K{|Snk+1−Snk| ≤k−2}) = 1. La s´erie P

k=1Snk+1−Snk et donc absolument convergente p.s. Alors, la sous-suite (Snk)k≥1converge p.s. (versS).

(25) Soient , δ >0. On aP(|Sn−S|> δ)≤P(|Sn−Snk| ≥δ/2) +P(|Snk−S| ≥δ/2). Comme (Sn)n≥1 est de Cauchy en probabilit´e, il existeN0 tel que pour toutn≥ N0 et toutnk ≥n P(|Sn−Snk| ≥ δ/2)< /2. Comme (Snk)k≥1 converge p.s. vers S, il existeK0 tel que pour toutk≥K0 P(|Snk−S| ≥δ/2)< /2. Pour tout n≥max(N0, NK0) on aP(|Sn−S|> δ)< ce qui prouve la convergence en probabilt´e.

(26) La covergence en probabilit´e de (Sn)n≥1implique la convergence p.s. dans le cadre de l’exercice car il s’agit des sommes de variables al´eatoires ind´ependantes ! (Thm du cours).

Cet exercice prouve donc un r´esultat tr`es fort: une s´erie de variables al´eatoires ind´ependantes qui converge en loi, converge forc´ement p.s. !!

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