HAL Id: jpa-00237644
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237644
Submitted on 1 Jan 1880
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Volume XVIII. - Année 1879
A. Angot
To cite this version:
A. Angot. American Journal of Science and Arts. 2e semestre. - Volume XVIII. - Année 1879. J.
Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.210-215. �10.1051/jphystap:018800090021001�. �jpa-00237644�
2I0
D. TOMMASI. 2014 Sull’ equilibrio termico nelle azioni chimiche (Sur l’équilibre ther-
mique dans les actions chimiques); Florence, I879.
L’auteur souznet diverses
substances,
tellesqu’acide azotique,
azotate ou azotite de
potasse,
sulfate ferreux ouferrique,
acidesarsénieux et
arsénique,
et leurs combinaisons avec lapotasse,
etc.,à l’action du
mélange d’hydrogène
etd’oxygène provenant
de ladécomposition
de l’eau par lapile.
Il conclut de ses recherches que, sil’oxydation
ou la réduction ducomposé
surlequel
ilopère
peuvent
commencer avec la mêmefacilité,
l’actionqui
seproduit
est celle
qui dégage
leplus
dechaleur;
que, si l’une des actionspeut
commencerplus facilement,
elle seproduit
depréférence,
alors même
qu’elle dégagerait
moins de chaleur que l’autre.E. BOUTY.
AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS.
2e semestre. 2014 Volume XVIII. 2014 Année I879.
JOHN-iw. DRAPER. 2013 Nouvelle forme de spectromètre; distribution de l’intensité de la lumière dans le spectre, p. 30.
On admet
généralement
que lejaune
est la couleur duspectre
dont l’intensité lumineuse est laplus grande ;
si donc on fait tom-ber sur un
spectre
de la lumière blanche d’intensitécroissante,
lespectre
finira pardisparaitre,
mais on doit s’attendre à voir lejaune disparaître
le dernier. M. John-W.Draper
montrequ’il
enest tout autrement, et ses
expériences
l’amènent à conclure que la lumière est distribuée uniformément dans lespectre normal,
ainsique la chaleur.
On
prend
unspectroscope
ordinaire à troistubes,
et l’on rem-place
laplaque
divisée du micromètre par une lame de verre dé-polie
sur les deux faces. Si l’onplace
un bec de gaz derrière cettelame,
lechamp
duspectroscope
sera illuminéuniformément,
etl’on apercevra le
spectre
se détachant sur un fond éclairé. En rap-prochant
le bec de gaz de la lainedépolie,
l’éclairementgénéral
duArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090021001
champ augmente spectre
raccourcit dans lapartie
violette.On
peut
arriver ainsi successivement à fairedisparaître
toutes lescouleurs les unes
après
les autres en augmentant suffisamment l’éclairement du fond.Les couleurs
disparaissent
dans l’ordre où elles se trouvent dans lespectre,
du violet au rouge. Lejaune
s’évanouit à son tour, et c’est le rougequi persiste
le dernier. Il est doncprouve
que lejaune
n’est pas la couleur laplus
intense duspectre prismatique ;
le rouge
possède
une intensitéplus grande.
M.
Draper
apensé
que cette intensité du rougepouvait
tenirseulement à ce que cette couleur est resserrée dans le
spectre pris- matique.
Il arépété
alorsl’expérience
avec unspectre normal,
formé par un
réseau,
et, en augmentant convenablement l’éclaire-ment du
champ,
il a vu toutes les couleursdisparaître
en mêmetemps.
L’expérience
réussitégalement
bienquand
onopère
avec lespectre
du gazd’éclairage
et avec celui du Soleil.Ces
expériences,
que tout le mondepeut
aisémentrépéter,
con-duiraient donc à cette conclusion
importante
que, dans lespectre normal,
l’intensité de la lumière est distribuée d’une manière uni- forme.En
1872,
:1B1. John-W.Draper
était arrivé à une conclusionidentique
pour la distribution de la chaleur dans lespectre.
H.-IV. WILEY. - Moyen de prévenir la combustion trop rapide des charbons de la lampe électrique, p. 55.
Les charbons que l’on
emploie
d’ordinaire enAmérique
pourproduire
l’arcélectrique
sontlégers,
relativement mous,rougissent
sur une
grande
étendue et se consument très vite. L’auteur en acependant
obtenu d’excellents effets en les recouvrant d’une couche de cuivre extrêmementmince, puis
d’uneenveloppe
deplâtre
deo-,ooi d’épaisseur.
EPHRAIM CUTTER. - Microphotographie avec un objectif de Tolle de T’6 de pouce, p. 93.
Description
d’un nouvelappareil
pourphotographier
lesprépa-
rations
microscopiques
avec lesplus
fortsgrossissen1ents.
2I2
A.-S. KIMBALL. - Tension magnétique dans le fer, p. 99.
L’auteur étudie d’abord l’effet de l’aimantation sur la ténacité du fer. Il arrive à la conclusion que la ténacité d’un barreau de fer doux est
augmentée d’environ 9 1000
de sa valeurquand
le barreau estaimanté à saturation. Il passe ensuite à l’étude de l’influence de l’aimantation sur la flexion du fer doux : la flexion diminue lors de l’aimantation.
Notons un détail
d’expérience:
M. Kimball mesure danschaque expérience l’allongement
des barreaux en amenant une vis micro-métrique
en contact avec leur extrémité. Enessayant d’indiquer
lemoment du contact par la fermeture d’un courant traversant une
sonnerie,
il n’a pas obtenu de résultatsprécis.
Il fit alors passer le courant d’un très faible élément Leclanché par le barreau defer,
la vis et untéléphone. Quand
iln’y
avaitqu’un
contactimpar-
fait entre la vis et la barre de
fer,
letéléphone produisait
commeun bruit d’ébullition
analogue
au bruissement desmicrophones
trop
sensibles. Tout sondisparaît,
au contrairequand
le contact estparfait.
L’auteur
préconise beaucoup
ce moyen pourjuger
de laqualité
des contacts.
C.-S. PEIRCE. - Sur une méthode d’oscillation proposée par M. Faye
pour déterminer l’accéleration de la pesanteur, p. i r2.
Au
Congrès
de l’Associationgéodésique
internationale tenu àStuttgart
en1878,
M.Faye
avaitproposé
un moyen nouveau pour éviter la flexion dans lesupport
despendules
oscillants. Ce moyens n’avait pas été reçu de toutesparts
avec faveur. M. Peirce démontrer que l’idée de M.Faye,
bienqu’ayant
été émise sanspréparation
etdans le courant d’une
discussion,
est néanmoins aussi exactequ’é- légante ;
elle offre desavantages
notables sur les méthodes d’oscil- lationdéjà
connues.N.-D.-C. HODGES. 2013 Sur la dimension des molécules, p. 135.
L’auteur essaye de déterminer la dimension des molécules par des considérations déduites de la
vaporisation
de l’eau et del’absorp-
gaz par le
platine. on’nl,ooo00005,
nolnbre
qui
est à peuprès
du méme ordre degrandeur
que ceuxqu’avaient déjà
obtenus Thomson et Maxwell.EDWARD-W. MORLEY. 2013 Sur une cause possihle de variation de la proportion d’ogygèue dans l’air, p. 168.
La différence de densité de
l’oxygène
et de l’azote fait que dans les hautesrégions
del’atmosphère
l’air doit être moins riche enoxygène qu’au
niveau du sol.Si,
comme l’a avancé JB1.Loomis,
ily a
quelquefois,
dans lespériodes
de froidsubit,
un mouvementdescendant de l’air des hautes
régions,
on devrait au même mo-ment constater dans L’air une
proportion d’oxygène plus
faible que la normale.Quoi qu’il
en soit de cettethèse,
M.Morlev
a fait detrès nombreuses
analyses
del’air,
et il a trouvé effectivement que laquantité d’oxygène
dans l’air est très variable. Le nombre leplus
faible a été
20,4550,
observé le 26 février1879,
tandisqu’on
avai teu
2o,9896
le 28 décembre2878.
Il serait intéressant de
poursuivre
cesanalyses
pour voir si les variationssignalées
ont une relation avec d’autresphénomènes mé téorologiques.
ïW. HARHNESS. - Sur la correction de couleur des lunettes achromatiques,
p. IP9.
C.-S. HASTINGS. - Objectifs triples complètement corrigés de l’aberration de réfrangibi lité, p. 429.
AI. NM. Harkness essaye une théorie nouvelle de l’achromatise dans les
lunettes,
en considérant ladispersion
comme une fonctionde la
longueur d’onde,
l’indice de réfraction n d’unequelconque
des lentilles étant une fonction de la forme
L’auteur
développe
les calculs dans le cas, leplus compliqué
que l’on rencontre
jamais,
d’unobjectif composé
de trois verres.31. C.-S.
Hastings critique
la marche suivie par 81. Harkness et propose lui-même une théoriequi
diffère notablement de lapré-
2I4
cédente. Il n’admet l’exactitude que d’une seule des conclusions de M.
Harkness,
savoir : dans unobjectif achromatique double,
ladimension du
spectre
secondaire estindépendante
à la fois de ladistance focale et des courbures des
lentilles ;
elle ne variequ’avec
l’ouverture de
l’obj ectif
et la nature des substancesqui
le com-posent.
On sait que la
grandeur
desspectres
secondaires est un desplus grands
inconvénients queprésentent
les lunettes degrande
ouver-ture.
HENRY DRAPER. - Coïncidence des raies brillantes du spectre de l’oxygène
avec des raies brillantes du spectre solaire, p. 262.
Sera
analysé séparémen t.
J. WILLARD GIBBS. - Sur la densité de vapeier de l’acide hypoazotique, de l’acide formique, de l’acide acétique et du perchlorure de phosphore, p. 2jj et 371.
M. Gibbs étudie la relation
qui
existe entre la forceélastique,
latempérature
et la densité des différentes vapeurs que nous venonsde
signaler
dansl’hypothèse
où il y aurait par la chaleur un dédou- blement de leurs molécules. Il déduit de considérations sur l’éner-gie
une formulegénérale qu’il
compare ensuite aux résultats nu-lnériques
obtenus directement par les diversexpérimentateurs qui
ont mesuré successivement la densité de vapeur de ces corps dans les diverses conditions.
H.-A. ROWLAND et WILLIAM-W. JACQUES. - Constantes diamagnétiques absolues
du bismuth et du spath, p. 360.
M. Rowland a
déjà
mesuré les constantesmagnétiques
dufer,
du nickel et du cobalt
(Alnerican Journal,
mars1875,
p.357).
Il
reprend aujourd’hui
leproblème
de la détermination en unités absolues des constantesdiamagnétiques
du bismuth et duspath
calcaire. La méthode consiste à faire osciller un barreau de la sub-
stance entre les
pôles
d’un électro-aimant dont on a mesuré lechamp magnétique
en unités absolues. Le travail est divisé en deuxparties :
leprincipe
de la méthode et lesdéveloppements
mathé-111atiques,
par M.Rowland,
forment lapremière;
dans la seconde estle détail des
expériences, qui
ont été exécu tées par 1B1.Jacques.
MICHELSON. 2013 Détermination expérimentales de la vitesse de la lumière, p. 390.
M. Michelson
emploie
la méthode de Foucaultlégèrement
mo-difiée,
mais il établit entre le miroir tournant et le miroir réflecteurune distance d’environ 2000
pieds (601m).
La vitesse du miroir était de
257
révolutions parseconde,
et l’onobtenait une déviation de
l’image
de0m,133,
c’est-à-dire deux centsfois
plus grande
que celle de Foucault.Dans ces
expériences,
le miroir était mû par un courant d’agiragissant
sur unepetite turbine,
et l’on modifiait l’arrivée de l’airjusqu’à
ce que la vitesse du miroir fût exactementégale
à celle desvibrations d’un
diapason U t3
entretenuélectriquement.
La moyenne de cent séries de dix observations chacune a
donné,
pour le chemin parcouru par la lumière dans le
vide, 299820km
par seconde.
HENRY DRAPER. - Photographie des spectres d’étoiles et de planètes, ’p. 419.
M.
Draper
résume lesprincipaux
résultatsqu’il
a obtenusjus- qu’à
cejour
dans l’étudephotographique
desspectres
d’étoiles et deplanètes.
Les instrumentsemployés
sont au nombre de deux :une lunette de 12 pouces
(0m,30) d’ouverture,
construite parClark,
un
télescope
en verreargenté
de 28 pouces(0m,71)
construit par M.Draper
lui-même.Les
spectres
d’Arcturus et de la Chèvre sont tellement sem-blables à celui du
Soleil,
que l’on nepeut
trouver entre eux aucunedifférence essentielle. Les
spectres
deVéga
et d’cz del’Aigle
sont aucontraire tout différents.
Jusqu’à ce jour, M. Draper
n’a pu ob teniraucun
spectre
d’étoilesappartenant aux
troisième etquatrième
groupes de
Secchi. L’atmosphère
arrête tellement les rayons ultra-violets,
que, pour obtenir unephotographie convenable,
il faut que l’étoile passe toutprès
du zénith. Pourphotographier
lapartie
duspectre
solaire située au delà de la raieH,
il faut souvent au cou-cher du Soleil une durée de pose deux cents fois
plus grande qu’à
midi.
M.