HAL Id: jpa-00237438
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237438
Submitted on 1 Jan 1878
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
The American Journal of Science and Arts ; 1877. (I er semestre)
A. Angot
To cite this version:
A. Angot. The American Journal of Science and Arts ; 1877. (I er semestre). J. Phys. Theor. Appl.,
1878, 7 (1), pp.31-35. �10.1051/jphystap:01878007003101�. �jpa-00237438�
cédé la
sienne, puis
il expose sesexpériences.
M.Becquerel,
eni 83g,
a fait connaître l’action électromotrice due à l’éclairement deplaques métalliques immergées
dans desliquides.
Les
expériences
de MM.Grove, Pacinotti,
Hankel ont étenducelles de M.
Becquerel; puis, après
que l’on eut découvert l’action de la lumière sur le sélénium(action
étendue par M. Bôrnstein auxmétaux),
MM. Adams etDag
constatèrent que l’éclairementinégal
d’un morceau de sélénium y fait naître des courants
électriques.
M. Bôrnstein
emploie
les métaux en couches assez minces pour êtretransparentes :
couchesd’argent
et deplatine disposées
chi-miquement
surdu verre,
feuilles battues d’or et de cuivre et d’alu-minium collées sur verre. Le cuivre et l’aluminium
étaient trop épais
pour être
transparents.
La lumièreemployée
était celle dumagné-
sium.
La série des tensions de métaux est exactement inverse suivant
qu’on
faitagir
la chaleur ou bien lalumière ;
elle est pour la lu- mière argent,platine, cuivre,
or, aluminium.L’opposition
deseffets de ces deux
agents empêche
d’attribuer à l’échauffement parabsorption
les courants dus à l’éclairement. La lumière solaire directeagit
surtout par ses rayons obscurs : elleproduit
un courantthermo-électrique.
G. LIPPMANN.THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS ; 1877.
( I er SEMESTRE.)
OGDEN.-N. ROOD. - Observation sur une propriété de la rétine, découverte par Tait, p. 32.
Dans les
Edinburgh Proceedings, i869-7o,
p.6o5-6o7,
Tait.rapporte
que,pendant
unemaladie, chaque
foisqu’il
seréveillait,
la flamme d’une
lampe
munie d’unabat-jour
en verredépoli
luiparaissait
d’abord rouge foncépendant
environ une seconde. Les nerfs visuels sensibles au vert et auviolet (théorie d’Young)
ne seréveillaient
qu’après
les nerfs sensibles aux rayons rouges.M.Ogden
Rood a lui-même observé des faits
analogues.
L’appareil
de la vision redevientdonc, après
une violentefatigue,
moins
promptement
sensible aux rayons verts et violetsqu’aux
rayons rouges.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01878007003101
32
FRANCIS-E. NIPHER. - Sur quelques phénomènes de vision binoculaire, p. 35.
, J. LE CONTE. --- Remarque sur la Note précédente, p. 252.
Les
phénomènes signalés
par M.Nipher
sontdéjà
connus. M. LeConte en a donné
l’explication
dans 1’AmericanJournal (année 187I).
ARTHUR-W. WHIGHT. - Production de couches métalliques transparentes par l’étincelle électrique jaillissant dans des tubes de Geissler, p. 19.
Quand,
dans l’intérieur d’un tube deGeissler,
onplace
desfeuilles d’or battu au
voisinage
de laportion
centralecapillaire,
le métal est
rapidement
volatilisé et donne une couchequi paraît
continue au
microscope ;
elle est fortement réfléchissanteet prend, quand
on laregarde
partransparence,
une belle couleur verte. Ledépôt peut
être renduplus
beau encore par certainesdispositions qu’indique
l’auteur.L’argent
donne une couche presque aussiparfaite
etqui paraît
bleu foncé par
transparence.
Leplatine paraît gris,
un peubleuàtre,
le
palladium
brunfumeux,
leplomb
brun fumeux tirant surl’olive ;
il est
transparent,
maisbeaucoup
moins brillant par réflexion que les métauxprécédents.
Le zinc et le cadmium sont très-brillants par réflexion et d’un beau
gris
bleu foncé partransparence.
L’aluminium et le
magnésium
sontbeaucoup plus
difficiles àvolatiliser;
lepremier
estbleuâtre,
le secondgris bleuâtre, plus
clair que le zinc et le cadmium.
Le fer donne une très-belle couche
très-réfléchissante,
et d’unemagnifique
teinte neutre partransparence.
La couche donnée par le tellure est très-brillante et rouge foncé.Enfin on a pu volatiliser sans
décomposition apparente
del’oxyde magnétique
de ferqui
a donné une couchegris brunâtre,
d’unecouleur et d’un
aspect analogues
à ceux de couches minces que l’on rencontre dans certains micas.Sous le
rapport
de la facilité à lavolatilisation,
les métaux sesuivent dans l’ordre suivant :
bismuth,
or,argent, platiiie, palla- dium, plomb, étain, zinc,
cadmium. Lecuivre,
lefer,
le nickel etle cobalt résistent
beaucoup plus.
Enfin l’aluminium et surtout lemagnésium
sont debeaucoup
lesplus
rebelles à la volatilisation par lesdécharges électriques.
Ilsemblerait, d’après cela,
que les métaux volatilisables sont ceux dontl’équivalent chimique
est leplus
élevé.HENRI DRAPER. - Observations astronomiques sur l’atmosphère des montagnes Ro- cheuses, faites à l’altitude de 4500 à i i ooopi (1370 à 3300m) dans les territoires d’Utah et de Wijoming et dans le Colorado.
Les ondulations de l’air sont un des
plus grands
obstacles auxobservations
astronomiques.
On admet souvent que, pour les atté- nuer, il suffit de s’élever suffisammenthaut,
d’installer des obser- vatoires sur lesmontagnes.
Les recherchesprésentes
de M.Draper
prouvent
que cela ne suffit pastoujours,
au moins dans certains climats. Dans un voyage de deux mois auxmontagnes
Rocheuses etaux monts
Wahsatch,
ilobserva, chaque
nuit où il étaitpossible
dele
faire,
à des stations dont l’altitude varie de1370m
à33oo-,
et arrivaaux conclusions suivantes. A une seule
station,
l’air fut à la fois calme ettransparent ;
surquinze
nuitsprises
dans la meilleure saison de l’année( août
etseptembre),
deux seulement furent très- belles. Latransparence
étaittoujours beaucoup plus grande qu’au
niveau de la mer; mais les ondulations étaient aussi
grandes,
voirmême
plus grandes,
que dans levoisinage
de New-York. Enfin touterecherche
astronomique
un peu délicate seraitimpossible
danscette
région pendant
la moitié del’année,
tant à cause du froid quede l’état de
l’atmosphère.
HENRI DRAPER. - Photographie des spectres de Vénus et de ce de la Lyre.
Depuis 1872,
l’auteurphotographie
lesspectres
des étoiles et desplanètes
avec des miroirs de 28 et de 12 pouces(om,70
etom,
305), qu’il
a construits lui-même.Le
spectre
de 03B1 de laLyre donne,
dans le violet etl’ultra-violet,
des bandes ou
lignes larges qui
ne ressemblent en rien à ce que l’on trouve dans lespectre
solaire.Le
spectre
de Vénus contient ungrand
nombre deraies;
dansles environs de la raie
H,
et audelà,
ilprésente
un affaiblissementtout à fait semblable à celui du
spectre
duSoleil,
au moment deson coucher.
34
C.-S. PEIRCE. - Note sur la sensation de la couleur, p. 247.
L’auteur étudie la théorie de la sensation de la
couleur,
enpartant
de la formule deFechner (l’intensité
de la sensation estproportionnelle
aulogarithme
del’excitation).
A mesure que l’éclat d’une lumièrecroît,
sacouleur, quelle qu’elle
soitd’abord,
tend vers une teinte
limite,
que l’auteurappelle
couleurbrillante,
et
qui
est celle des rayons delongueur
d’onde 582(un
peuplus réfrangibles
queD). Quand
onaugmente
l’éclat d’une couleurquelconque,
on n’accroît pas les rayons de cette mêmeteinte,
mais on ne fait que lui
ajouter
de la couleur bz°illcznte. Il enrésulte que la sensibilité
photométrique
de l’oeil serait la même pour toutes lescouleurs,
ce que l’auteur vérifie parexpérience.
Une autre
conséquence
de cette théorie est que laportion
duspectre
où lechangement
de teinte doit être leplus rapide
estjustement
cellequi
avoisine larégion
delongueur
d’onde 582. Ce dernier fait est d’accord avecl’apparence
bien connue duspectre.
J. TROWBRIDGE. - Tourbillons annulaires dans les liquides.
Les belles
expériences
de Nif. Thomson et Tait ont mis en hon-neur à
l’étranger
l’étude du mouvement tourbillonnaire. AI. Trow-bridge
essaye d’étudier ce mouvement, nonplus
dans les gaz, maisdans les
liquides.
Unegoutte
d’eau tombant dans le mêmeliquide
doit former un tourbillon annulaire
plus parfait qu’en
tombant dansun autre
liquide.
Pour le montrer , onpeut
recouvrir la surface de l’eau depoussières qui
sont entraînées avec lagoutte (il
suffitde verser sur l’eau un peu de teinture
alcoolique
degingembre);
on
peut
encore faire tomber desgouttes
d’eau colorées avec des dérivés solubles de l’aniline. L’auteur montre que la formation des anneaux est uneconséquence
deséquations générales
du mou-vement interne d’un
liquide ,
etindique quelques
vérificationsexpérimentales.
A.-S. KIMBALL. - Recherches nouvelles sur une des lois du frottement, p. 353.
Suivant Coulomb et le
général Morin,
le coefficient de frotte-ment est
indépendant
de lavitesse ; d’après
M.Bochet,
il décroîtquand
la vitessecroît; enfin,
selon M.Hirn,
ilaugmente
avec lavitesses. M. A.-S. Kimball a
essayé
de trancher le différend par de nouvellesexpériences
et arrive aux résultats suivants :Pour de
petites vitesses,
le coefficient de frottement estpetit ;
il
augmente
d’abordrapidement
avec lavitesse, puis
atteint unmaximum
qui dépend
de la nature des surfaces en contact et de lapression qu’elles supportent.
Audelà,
le coefficient de frottement diminue à mesure que la vitesse augmente.CAREY LEA. - Sensibilité de la lumière sur divers sels d’argent.
L’auteur donne une liste des sels
d’argent
et acides minérauxou
organiques qui,
sous l’action dela lumière,
donnent uneimage
non
apparente, qui peut
être révélée par l’acidepyrogallidue,
lecarbonate
d’ammoniaque
et le bromure depotassium.
Leschlorure,
bromure et iodure
d’argent
tiennent naturellement la tête de laliste ;
mais bien d’autres selsd’argent jouissent
de cettepropriété
à diiérents
degrés,
tandis que d’autres neparaissent
rien donnerdans les mêmes circonstances. A. ANGOT.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de Physique.
5e série. - Tome XII. - Décembre 1877.
BERTHELOT. 2013 Nouvellcs recherches sur les
phénonlènes chimiques produits
par l’électricité cle tension, p. 446.
BERTHELOT. - Fi.xatioll de l’azote sur les nzatiéres organiques et
forl11ation
de l’ozone snus
l’influence des faibles
tensions électriques, p. 453.BERTHELOT. -
.Appareil
pour sotcnzettre àl’efflitve
électrique un volume li-mité de gaz, p. 463.
BERTHELOT. -
Appareil
pourfaire
passer l’étincelleélectrique
dcrnsles gaz,
p. 467.
BERTHELOT. - Sur la
chaleur dégagée
par les combinaisonschimiques
dansl’état gazeux : acides
anhydres
et eau, p. 52g.BERTHELOT. - Recherches
thern2iqlles
sur le chlorcrl et sonhydratr,
p. 536.BERTHELOT. -
Appareil
pour mesurer la chaleur de vaporisation desliquides,
p. 550.
BERTHELOT. -
-4ppareil
pour mesurer laellaleur spécifique
desliquides,,
p. 559.
BERTHELOT. -
Appareil
pour déterminer les points cl’ébullition, p. 562.BERTHELOT. 2013 Sur la détermination de la chctleur