HAL Id: jpa-00237302
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Submitted on 1 Jan 1877
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The American Journal of Science and Arts; 1876
A. Angot
To cite this version:
A. Angot. The American Journal of Science and Arts; 1876. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1),
pp.258-263. �10.1051/jphystap:018770060025801�. �jpa-00237302�
les iodures
d’amyle
etd’isobutyle
secomportent
comme l’iodured’éthyle ;
ces corps, isolantsquand
ils sont purs,augmentent
la conductibilité de l’alcool.« Le
dégagement
de chaleurqui
a lieu dans cesliquides,
disentles auteurs, mérite d’être
remarqué.
Il est évidentqu’il
ne cor-respond
pas à une actionchimique ;
car il nes’y produit qu’une décornposi tion chimique insignifiante,
si même il s’enproduit.
oG. LIPPMANN.
THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS; 1876.
TROUVELOT. - Sur les taches voilées du Soleil, p. 169.
On sait que la
chromosphère
est une couche gazeusequi
entourele
Soleil,
et agénéralement
de I0 à I5 secondesd’épaisseur.
Cetteépaisseur
est,du reste,
variable etpeut
être assez faible pour que lachromosphère
devienne à peuprès transparente.
Dans cetétat,
elle laissevoir, d’après l’auteur,
des taches solairesqui
ne la tra-versent pas, comme les taches
ordinaires,
etqui paraissent
alorsrecouvertes d’un voile ou d’une sorte de brouillard : c’est
juste-
ment la
chromosphère transparente, qui
se trouveinterposée
entrela tache et notre oeil. De là le nom de taclzes voilées que donne l’auteur à ce genre nouveau de manifestations de l’activité solaire.
1Bf.
Trouvelot, qui
adéjà
fait à l’observatoire deCambridge (Massachussetts)
d’intéressantes études sur la constitutionphysi-
que des
planètes
et duSoleil,
a suivi la marche deplusieurs
de cestaches
voilées,
et en donne ladescription.
Les conclusionsgéné-
rales de son travail sont les suivantes :
I° En
I876,
et surtout dru 10juin
au 18août,
et à un moindredegré
enseptembre,
lachromosphère
aété,
sur toute la surfacedu
Soleil,
notablementplus
mince que d’habitude. Lesgranula-
tions ont été
plus petites
et moinsnombreuses ;
aucontraire,
lefond
grisâtre
surlequel
se détachent lesgranulations
a étéplus marqué
etplus
étendu.2° Il y a des taches visibles à travers la
chromosphère qui
estArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060025801
259 étendue au-dessus d’elles comme un voile. Ce sont de véritables
ouvertures dans la
photosphère
comme les tacheshabituelles;
l’auteur leur donne le nom de taches voilées.
Pendant la
période signalée plus haut,
ces taches voilées ont étéplus grandes, plus
sombres etplus
nombreuses quejamais.
Lestaches voilées se montrent du reste à toutes les
latitudes, quoique
leur forme soit
généralement plus compliquée quand
elles appa- raissent dans larégion
des taches ordinaires.3° L’auteur a observé des taches distantes au
plus
de i o° dupôle
nord du Soleil.
4°
Lesparties floconneuses, qui
seprojettent quelquefois
surl’ombre et la
pénombre
destaches,
ne sont queles
débris des gra- nulationsqui composent
lachromosphère,
etqui
ont étéplus
oumoins dissoutes par les actions
qui
émanent de laphotosphère.
J. LOVERING. -- Nouvelle méthode pour mesurer la vitesse de l’électricité,
p. 211.
L’électricité n’a pas de vitesse dans le sens ordinaire de ce mot.
La théorie du courant faite
par Ohm,
et les travauxplus
récents deKirchhoff et de sir William
Thomson,
ontprouvé
que letemps
de transmission d’unchangement
d’étatélectrique
dans un conduc-teur est
proportionnel
auproduit
de lacapacité
du conducteurpar sa résistance. Ce
temps
est doncproportionnel
czu carré dela
longueur
duconducteur,
les autres dimensions restant con- stantes. De là les nombres contradictoires donnés pour la vitesse del’électricité,
car on agénéralement supposé,
dans le calcul desexpériences,
que la durée de transmission étaitproportionnelle
àla
longueur
du conducteur.La loi du carré de la
longueur
a du reste été démontrée par M.Gaugain.
Il a trouvé que le mouvementélectrique
mettait onzesecondes à se propager dans un fil de coton de
Im, 65,
etquarante- quatre
secondes dans un fil delongueur
double.M.
Lovering
se propose de déterminer la durée depropagation
dans des conducteurs droits ou
enroulés,
recouverts de substances isolantes ou non, etc. Lesexpériences
ne sont pas encoreterminées,
mais le
principe
de la méthode est le suivant :Deux
diapasons
aussiidentiques
quepossible, portant
deux miroirs(méthode
des vibrationsrectangulaires
deLissajous,
sontcommandés,
au moyend’électro-aimants,
par un troisièmediapason
à l’unisson des deux
premiers.
Onpeut
de la sorte, en introduisant des résistances dans le circuit desélectro-aimants,
amener les deuxdiapasons
à être absolumentd’accord,
avec la mêmephase. L’image
donnée par les deux miroirs
rectangulaires
est alors uneligne
droiteoblique.
En introduisant’dans
le circuit d’un des électro-aimants diversesrésistances,
onchange la phase
dudiapason correspondant;
on
peut
ainsi la retarder d’unedemi-période
etobtenir,
commeimage,
laligne
droite inclinée en sens inverse de lapremière.
Avec des
diapasons
de centvingt-huit
vibrations parseconde,
le
temps
nécessaire à l’électricité pour traverser les résistancesinterposées
serai t alors de2h
de seconde. Desdiapasons plus
élevés
permettraient
de mesurer deplus petites
fractions detemps.
L’auteur a
essayé
ceprocédé, qui
lui aparfaitement
réussi. Ildonnera les résultats
numériques quand
toutes sesexpériences
seront terminées.
J. TROWBRIDGE. 2013 Effet de lames minces de fer doux employées comme armatures
pour électro-ainzants, p. 3G1.
M.
Trowbridge
a étudié les formes que l’onpeut
donner au noyau de fer doux des bobines d’induction pour obtenir les meil- leurseffets,
etindique
les résultats suivants :I° En
prenant
pour noyau un faisceau de filsfins,
terminé par des lames minces de ferdoux,
onaugmente
de400
pour I00 lapuissance
de l’étincelle.20 La
longueur
de l’étincelle estaugmentée
de I00 pour I00, mais cet accroissement ne se manifeste que si l’on met dans le cir- culait secondaire des condensateurs degrande capacité.
3° Au lieu
d’enrouler,
commed’habitude,
le fil fin d’une bobine de Ruhmkorff sur un électro-aimantrectiligne,
il vaut mieux ledistribuer
également
sur deux électro-aimantsrectilignes
dont lespôles
ont pour armatures un certain nombre de lames minces de fer doux.R. SPICE. - Méthode simple et précise d’amener des diapasons à l’unisson, p. 372.
On
prend
les deuxdiapasons,
que l’on tient enselllble au-dessus de leur boîte de résonnance : le son doit décroîtregraduellement,
sans aucun
renforcement,
si les deuxdiapasons
sont absolument d’ac-cord ;
s’il seproduit
desbattements, il y
a unepetite
différence que les battementspermettent
d’évaluer. Ainsi deuxdiapasons
lit3( deux
cent
cinquante-six vibrations)
résonnent devant leur boîtependant
environ cent
trente-cinq
secondes. Si le son décroîtpendant
centsecondes, puis augmente
un peu, cent secondes seront la durée d’un demi-battement. Il y aura donc entre les deuxdiapasons
une dif-férence
de 2h
de vibration parseconde,
fraction que lesprocédés
de M.
Lissajous
n’auraient pu constater.Pour
employer
cetteméthode,
il est nécessaire que lesdiapasons
soient bien à la même
température,
ce dont on s’assure en les trem-pant
dans l’eau et en lesessuyant
avant de s’en servir.’
C.-A. YOUNG. - Dédoublement de la raie 1!174 du spectre solaire, p. 429.
La raie
I474
est une de cellesqui
sont renversées dans lespectre
de la couronne et coïncide avec une des raies courtes du fer. En l’examinant avec un réseau de Rutherfllrd sur verreargenté,
à troiscent
quarante
traits parmillin1ètre,
M.Young
vient deparvenir
à la dédoubler. Il faut pour cela l’examiner dans le
spectre
du hui- tièmeordre (du cinquième
ordre avec un réseau à six centquatre-
vingts traits).
Cequi
est leplu s
intéressant à no ter, c’est leprocédé qu’emploie
M.Young
pourséparer
lesspectres
d’ordre élevé desréseaux,
dontl’empiétement empêche généralement l’usage.
Entrele réseau et la lunette est
disposé
unprisme
à45°
dont l’arêteréfringente
est horizontale(perpendiculaire
aux traits duréseau) ;
ceprisme sépare
immédiatement lesspectres
des diversordres,
et lesdispose
les uns au-dessus des autres. On a ainsi sur la même verti- cale le rouge du sixièmespectre,
lejaune
duseptième,
le vert duhuitième,
le bleu duneuvième,
et l’extrême violet du dixième. Onpeut employer,
pour le même usage, unprisme
à vision directe dans la lunette même.TROUVELOT. - Observations physiques de la planète Saturne, p. t117.
Cette étude a été faite tantôt avec
l’équatorial
de I5 pouces de l’observatoire deCambridge (1),
celui de 26 pouces d’ouverture de l’observatoire deWashin,-ton,
et enfin un de6 f pouces
appar-tenant à lfl. Trouvelot.
On sait que l’anneau de Saturne est
composé
de six anneaux quenous
désignons par A, B, C, D, E, F,
en commençant par leplus
extérieur. Les anneaux B et C sont
plus séparés
que chacun des autres, de sorte que l’on observe tout d’abord deuxgrandes
divisionsdans l’anneau.
Les observations de M. Trouvelot conduisent aux conclusions suivantes :
I° Le bord interne de l’anneau
B, qui
limite la divisionprinci- pale
de l’anneautotal,
montre desdéchiquetures qui
tiennent à desirrégularités permanentes
outemporaires
de ce bord.2° Pendant ces
quatre
dernièresannées,
la surface des anneauxA, B,
C aprésenté
une apparence nuageuse.3° La forme de l’ombre
portée
sur laplanète
montre quel’épais-
seur du
système augmente depuis
l’anneau internejusqu’au
bordextérieur de l’anneau C.
4°
Les formes nuageuses voisines du bord extérieur de C chan-gent
assezrapidement
de hauteur et deposition
relative.5° La
portion
interne de l’anneau nébuleux Fdisparait
dans lalumière de la
planète, quand
elle seprojette
sur sondisque.
6° La
planète
estplus
lumineuse au centre que vers les bords.7°
Contrairement àl’opinion
reçue, l’anneau nébuleux F n’est pastransparent.
Ilaugmente graduellement d’épaisseur
aupoint
que le
disque
de laplanète
cesse d"être visible à travers la moitié extérieure de cet anneau.8° Enfin cet anneau nébuleux est formé de masses
agglomérées
en différents centres.
(1) Voir, pour la description de ces instruments, l’Astronomie pratique et les Obser- vatoires aux F’tats-Unis d’Amérique, par C. André et A. Angot (Paris, Gauthier-Villars).
CAREY-LEA. 2013 Sensibilité du bromure d’argent pour les rayons verts, p. 659.
En étudiant
spécialement
l’influence de diverses substances colorées sur la sensibilité du bromured’argent
pour la lumière verte, M.Carey-Lea
a vérifié une fois deplus
les conclusions aux-quelles
il était arrivéprécédemment, qu’il n’y
a aucune relationentre la couleur d’une substance et celle des rayons dont la sub-
stance
augmente
l’action sur le bromured’argent.
ED. PICKERING. - Photomètre pour nébuleuses, p. 482.
Dans l’oculaire d’une lunette on introduit une lame de verre
portant
unpetit
cercle decollodion,
comme dans lephotomètre
deDove. Ce cercle est t éclairé par devant par la
nébuleuse,
et parderrière par une
glace
à£3°,
surlaquelle
tombe une lumière donton
peut
faire varier à volontél’intensité,
parexemple
en lui faisanttraverser deux Ni cols.
On fait varier cette lumière
jusqu’à
cequ’elle
fassedisparaître
l’éclairement
produit
par la nébuleuse. Cettedisposition
est très-simple
etpeut
êtreappliquée
à la mesure de l’éclat desétoiles,
desnébuleuses,
des différentesparties
dela Lune,
des auroresboréales,
de la lumière
zodiacale,
des fonds duciel,
etc.A. ANGOT.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de
Physique.
5e série. - Tome XI. - Juin I877.
P. CHASTAING. 2013 Étude sur la part de la lumière dans les actions chi-