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The American Journal of Science and Arts; 1881. Ier semestre. - Volume XXI

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00237890

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237890

Submitted on 1 Jan 1882

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The American Journal of Science and Arts; 1881. Ier semestre. - Volume XXI

A. Angot

To cite this version:

A. Angot. The American Journal of Science and Arts; 1881. Ier semestre. - Volume XXI. J. Phys.

Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.104-107. �10.1051/jphystap:018820010010401�. �jpa-00237890�

(2)

104

elles,

et le

sujet

ne

peut

encore être considéré comme

épuisé.

Par

exemple,

la valeur du

rapport ko, qui, d’après

MM. Kirchhoff et

XO

Hansemann,

serait

beaucoup plus

considérable pour le fer que pour l’étain et le

plomb,

est sensiblement la même pour les trois métaux dans le Tableau de M. Lorenz. Le

bismuth, qui, parmi

les

métaux purs , donnerait la

plus

faible valeur de

k0, d’après

X0 M.

Weber, donne, d’après

M.

Lorenz,

l’une des

plus

élevées.

Nous nous

dispenserons

donc de

développer ici, malgré

l’intérêt

qu’elle présente,

la théorie des courants

proposée

par M. Lorenz

en 187a,

et à

laquelle

l’auteur

parvient,

à la fin de son Mémoire

actuel,

à rattacher sa nouvelle loi. E. BOUTY.

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS; 1881.

Ier semestre. - Volume XXI.

T.-C. MENDENHALL. - Détermination de l’intensité de la pesanteur _

au sommet du Fusiyama, Japon ; p. g9.

L’auteur a

exécuté,

au commencement du mois d’août

1880,

des observations

comparatives

sur la durée d’oscillation d’un même

pendule

à l’Université de Tokio et au sommet du

Fusiyama,

la

célèbre montagne

volcanique

dont la forme est presque exacte-

ment celle d’un cône

anant

un

angle

au sommet de

138°,

et une

hauteur de

près

de 3800m. L’accélération de la pesanteur à Tokio étant

glll, 7g84,

on trouva, pour le solnmet du

husiyama, 9m, 7886.

D’autre part, l’auteur a déterminé la densité moyenne des roches

qui

forment la montagne, et l’a trouvée

égale

à 2,12 ; on

connait donc les dimensions de la montagne et sa

densité,

ce

qui

permet

de calculer aisément l’attraction

qu’elle

exerce sur le pen- dule

placé

au sommet. De la

comparaison

de ce nombre et des

valeurs

de g

à Tokio e t au sommet, on déduit la densité moyenne de la Terre. 31. Mendenhall a trouvé ainsi

5,

77, nombre un peu

plus

fort que celui que l’on admet

d’ordinaire;

pour ramener ce

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010010401

(3)

105

nombre à la valeur de

Bail/., 5,6-;,

il suffirait

d’admettre

que la densité moyenne de la montagne est seulement 2, 08 au lien de

2,12; l’auteur

préfère cependant

attribuer cet

écart,

non à une

erreur sur la

densité,

mais à un défaut réel

d’attraction,

tenant

probablement

à la structure même de la montagne.

J.-BY. DRAPER. - Sur les phosphorographies du spectre solaire, et sur les raies de la région infra-rouge, p. 1-;i.

L’auteur se propose surtout, dans ce

travail,

de comparer les

photographies

du

spectre

solaire avec les

phosphorographies,

c’est-

à-dire les apparences que l’on obtient en

projetant

le

spectre

solaire sur des surfaces enduites d’une matière

phosphores-

cente.

On sait que, si l’on

projette

un

spectre

solaire sur une lame d’iodure

d’argent,

et

qu’en

même

temps

on fasse tomber sur la lame une très faible lumière

extérieure,

on obtient trois effets : le fond est

généralement impressionné par la

lumière

extérieure,

mais

faiblement;

sur le fond se détache une bande

correspondant

à la

partie

du

spectre comprise

entre le bleu vert et le violet

extrême,

où l’iodure est

attaqué

et noirci

fortement ; enfin,

à droite et à

gauche

de cette

bande,

vers l’ultra-violet et du côté du rouge, il y

a deux

parties

la

plaque

n’est nullement

attaquée,

les actions

de la lumière diffuse et celle de la lumière

spectrale

s’étant annu-

lées

complètement.

La

portion

du côté du violet est

beaucoup plus

réduite que celle

qui

s’étend vers le rouge. Dans cette

dernière, enfin,

on obtient la

photographie

des trois raies

ultra-rouges,

ul

B,y.

Tous ces résultats ont été découverts par M.

Draper

dès

1842,

et

publiés

par lui dans le

Philosophical Magazine

en

1842 et 1843.

Aujourd’hui,

l’auteur

indique

des résultats

analogues

pour la

phosphorescence :

si l’on

prend

une surface rendue faiblement

phosphorescente

soit par une

exposition préalable

à la

lumière,

soi t

en

dirigeant

sur elle une lumière

faible,

et que sur cette surface on

projette

le

spectre solaire,

on observe d’abord une vive

phospho-

rescence dans toute la

région

ou l’iodure

d’argent noircirait;

au

contraire,

du côté du rouge, l’éclairement

général

de la surface est

détruit,

et l’on observe une bande noire.

Toutefois,

cette bande se

(4)

106

trouve

interrompue,

au delà du rouge, par un

rectangle

lumineux.

Ce

rectangle

est

précisément

aux trois raies a,

B,

y,

qui

sont

très

larges;

comme les radiations

font,

à cet

endroit,

défaut dans

le

spectre,

l’effet d’illumination

générale

du fond ne

peut plus

être

détruit,

d’où

apparition

en clair de ces raies

obscures;

au

delà, l’espace

noir

reprend jusqu’à

la limite d’action du

spectre. Enfin,

on constate une

portion obscure analogue,

mais bien

plus réduite,

à l’extrémité

opposée

du

spectre.

Les

spectres photographique

et

phosphorographique

offrent .

donc de

grandes analogies,

mais il v a aussi

quelques différences,

notamment l’absence des raies de Fraunhofer dans le

spectre

phosphorographique.

Cette absence tient à ce que l’action

phos- phorescente

se transmet de

particule

à

particule,

ce que ne fait pas l’action

photographique,

de sorte que cette transmission efface

complètement

les raies de

Fraunhofer, qui

sont

trôp

fines. Si l’on

pouvait

obtenir une

thermographie,

c’est-à-dire une

représentation thermique

du

spectre solaire,

il est

probable

que cette

thermogra- phie

serait tout à fait

analogue,

non pas aux

photographies,

mais

bien aux

phosphorographies.

Nous ne pouvons rendre

compte

en détail de ce Mémoire très

intéressant;

notons

seulemen’t,

pour

terminer,

le fait suivant : on

éprouve généralement

une

grande

difficulté à étudier la

phospho-

rescence, parce que c’est un

phénomène

de courte durée et que

l’0153il, quittant

la lumière pour

l’obscurité, n’acquiert

toute la sen-

sibilité nécessaire

qu’au

bout d’un

temps trop long,

alors que les

phénomènes

de

phosphorescence

ont

déjà beaucoup

diminué. Un moyen de remédier à cet inconvénient est de

remplacer

l’oeil par la

photographie.

En

appliquant,

en

effet,

une

plaque

sensible sur

un corps

phosphorescent

sur

lequel

on a

projeté

une

image quel-

conque, et

développant

ensuite la

plaque

par les

procédés usuels,

on obtient la

reproduction

exacte de

l’image phosphorescente

et

avec

beaucoup plus

de netteté que ce que l’on voi t d’ordinaire avec

les yeux. On réussira surtout avec les

plaques

extra-sensibles que l’on sait obtenir

maintenant, grâce

à la

gélatine bromurée ;

une

exposition

d’une minute pourra alors suffire dans bien des cas.

Nous avons dit que les résultats obtenus ainsi par l’intermédiaire de la

Photographie

étaient meilleurs que ceux que donne

l’0153il;

en

effet,

dans

l’expérience

fondamentale de la

phosphorographie

du

(5)

107

spectre rappelée plus haut,

on

n’aperçoit

à l’oeil

qu’un

seul rec-

tangle

lumineux pour l’effet des trois bandes

infra-rouges

(L,

B,

y;

en

appliquant,

au

contraire,

une

plaque photographique

sur la

même

projection phosphorographique,

on obtient

l’épreuve

nette

des trois bandes

séparées. Seulement,

il est bon d’être

prévenu

que toutes les substances

phosphorescentes n’agissent

pas de même

sur la

gélatine bromurée ;

pour obtenir ces

photographies,

il faut

opérer

avec une substance

qui,

par

phosphorescence,

émette

des rayons bleus ou

indigo;

avec des rayons

jaunes,

on n’obtien-

drait rien.

L’auteur termine en examinant les conditions dans

lesquelles

s’effectue la neutralisation des rayons tels que ceux du

spectre

et de la lumière

diffuse,

aussi bien pour la

photographie

que pour la

phosphorescence.

A. ANGOT.

(A suivre.)

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de

Physique.

5e série. - Tome XXIV. - Décembre 1881.

WARREIIZ DE LA RUE. - Les

phénomènes

de la décharge

électrique

avec 14400 éléments, p 433.

W. CROOKES. - ,Sur la viscosité des gaz) p. 476.

Il. BOUILHET. -

Conférence

sur les

procédés électrométallurgiques,

p.347’

Discours du

professeur

Pasteur ait Congrès médical international,

p. 563.

5e série. - Tome XXV. - Janvier 1882.

C. WOLF. - Recherches

historiques

sur les étalons de l’Observatoire, p. 5.

C. DECHARME. - Formes vibratoires des

surfaces liquides

circulaires,

p. 112.

A. GRAHAM BELL. - D’une

modification du microwlaone

de tvheatstone

et de la

possibilité d’appliquer

cet instrzcment à des recherches radt;o-

phoniques,

p. 135.

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