HAL Id: jpa-00238060
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Submitted on 1 Jan 1883
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The American Journal of Science and Arts. Vol. XXIV.
- 1882, 2 e semestre
A. Angot
To cite this version:
A. Angot. The American Journal of Science and Arts. Vol. XXIV. - 1882, 2 e semestre. J. Phys.
Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.144-146. �10.1051/jphystap:018830020014401�. �jpa-00238060�
144
du
soir,
celui de4h
du soir étantbeaucoup plus prononcé
que celui du matin. Onadmettait, généralement,
quel’ampli tude
decette double oscillation allait en diminuant à mesure
qu’on
s’élèvedans
l’atmosphère.
En discutant les observations faites récemment dans
quelques
stations
élevées,
NI. Pern ter montre que cette dernièrehypothèse
n’est pas exacte : à mesure
qu’on s’élève,
le minimum dujour
dimi-nue
bien,
mais le minimum du matin s’accentue deplus
enplus,
de sorte que
l’ampli tude
del’oscillation, après
avoir d’abord dimi- nué avecl’altitude,
finit par croître de nouveau. Cette augmenta- tion a pu souvent passerinaperçue,
parce que, sur les hauts som- mets, l’oscillationprincipale
est cellequi
seproduit pendant
lanuit,
à l’inverse de ce que l’on observe dans laplupart
des stations basses.Au
contraire,
dans les valléesprofondes,
le minimum baromé-trique
du matin devient tout à faitinsignifiant,
tandis que celuide 4h
du soir se creuse énormément, tellement que, même à noslatitudes,
onpeut
retrouver une oscillation diurne aussi étendue que sous lestropiques (2mm,4
àKlagenfurt,
dans laCarinthie).
L’auteur termine par
quelques
considérationsthéoriques
sur lavariation diurne de la
pression,
yqu’il
attribue à deux causesagis-
sant simultanément : la distribution de la chaleur dans l’atmo-
sphère,
et des actionsdynamiques.
Toutes les tentatives faitesjus- qu’ici
pourexpliquer
la variation diurne par une seule de ces causes sont restées infructueuses. A. ANGOT.THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS.
Vol. XXIV. 2014 1882, 2e semestre.
T.-C. ME~DE~HALL. 2013 L’influence du temps dans les changements de résistance du disque de charbon du tasimétre d’Edison, p. A3.
SILV~1TUS P. TH03>IPSON. - Observations sur le travail précédent, p. ~33.
1~I. Mendenhall a étudié les variations de résistance que
pré-
sente avec le
temps
ledisque
de noir de fuméecomprimé qui
faitpartie
du microtasimètre d’Edison. Cedisque
étaitchargé
d’unpoids
de50gr,
et l’on en mesurait la résistance au moment mêmeArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020014401
145 où cette
charge
étaitappliquée, puis
detemps
entemps pendant
une heure et demie. La
résistance,
au moment del’application
dupoids,
étantreprésentée
par 100, était tombée àg3, 3
au bout dedix
minutes,
à ~2, r au bout de trenteminutes,
à 01,2 au bout d’une heure et à go, ~ au bout d’une heure et demie. L’auteur pense doncpouvoir
conclure que letemps
est un élémentimpor-
tant dans la résistance des
disques
de noir de fuméecomprimé.
M.
Sylvanus Thompson
remarque que, dans le travailprécédent,
aucune distinction n’a été faite entre la résistance des contacts et
la résistance propre du
disque
decharbon ;
il pense que cette dernière est constante, au moins tant que la force électromotricereste aussi constante dans le
circuit;
l’influence dutemps
se ferait donc sentir seulement sur la résistance des contacts.ALBERT A. 3IICHELSON. - Thermomètre à air dont les indications sont indé-
pendantes de la pression atmosphérique, p. 9 2.
L’instrument se compose d’un ballon de verre de
om,04o
dediamètre,
surmonté d’un tube deom,oo2
de diamètre fermé par lehaut;
le ballon contient de l’air sec; dans le tube est une colonne de mercurelongue
d’environ om, i oo, et au-dessus le vide l~aromé-trique.
La colonne de mercurepeut
rester aisément au-dessus de,
l’air dans un tube de
oln,oo2
dediamètre,
pourvu que latige
soit’
maintenue verticale.
Si le tube était
parfaitement cylindrique,
on aurait latempéra-
ture en mesurant seulement le
déplacement
de la colonne de mer-cure ; en
général,
il faut noter en mêmetemps
lalongueur
de cettecolonne,
pour tenircompte
desirrégularités
du tube et des varia-tions de
pression qui
en résultent sur l’air du ballon.O.-T. SHERMANN. 2013 Étude sur le pendule, p. 175.
C.-S. PEIRCE. - Sur des irrégularités dans les oscillations du pendule, p. 23!~.
En cherchant à déterminer la loi de décroissance des oscillations d’un
pendule,
M. Sherman afréquemment
observé que cette dé- croissance était trèsirrégulière,
et assez pour introduire une erreur notable dans la durée de l’oscillation.L’expérience
a montré queces
irrégularités
nepouvaient
être attribuées à undéplacement
du146
pendule
sur sonsupport;
leur influence nepeut être,
en tous cas,représentée
par un terme constant, et il estprobable qu’elles
sontdues aux oscillations
qu’exécute
lesupport-lui-même.
31.
Peirce, qui
a observé des différencesanalogues,
et dont lesexpériences
sont citées par M.Sherman,
ne croit paspouvoir
ad-mettre
l’explication proposée
par ce dernier. Le mouvement d’unpendule
abien,
engénéral,
deuxcomposantes harmoniques qui
ont sensiblement pour
périodes
celles dupendule
et celles du sup-port ; mais,
dans lesexpériences
de M.Peirce,
lapériode
moyenne d’oscillation dupendule
et dusupport
était lamême ;
deplus,
onpeut
rendre insensible la secondecomposante harmonique ,
y enmettant le
pendule
en marche d’une manière convenable. Desphé-
nomènes
analogues
à ceuxqu’a
observés M. Shermanpeuvent
provenir
d’un mode défectueux de mettre en marche unpendule, quand
celui-ci repose sur unsupport
très flexible.J. TROii"BRIDGE et CH. BINGHAM PENROSE. - Sur l’effet Thomson, p. 3~g.
Sir William Thomson a découvert
qu’un
courantélectrique,
traversant un conducteur
métallique
don t les extrémités sont à destempératures inégales, transporte
de la chaleur avec lui dans unedirection
qui dépend
de la nature du métal et du sens du courant.C’est ce
phénomène qui
est connu sous le nomd’effet Tho/nson)’
le
transport électrique
de la chaleur estpositif,
c’est-à-dire s’effec-tue dans le sens même du courant, pour
quelques métaux,
anti-moine, zinc, cuivre,
etc., etnégatif,
c’est-à-dire en sens contraire du courant, pour lefer,
le bismuth et leplatine.
MM.
Trowbridge
et Penrose ont trouvé que l’effet Thomson étaitnégatif
dans le nickel pur et legraphite,
corpsqui
n’avaientpas été étudiés avant eux. Les
expériences
tentées sur lenickel,
pour vérifier si l’effet Thomson est
réversible,
ont conduit à desnombres
trop petits
pourqu’on
enpuisse
déduire des conclusionscertaines;
ces nombresparaissent cependant pliitôt
favorables àl’hypothèse
de la réversibilité. D’autresexpériences,
pour essayer l’influence dumagnétisme
sur l’effetThom son,
n’ont donné que des résultatsnégatifs. Enfin,
dans legraphite,
l’effet Thomson croît avec latempérature,
cequi
est d’accord avec unehypothèse
formulée par ~I. Traita A. ANGOT.