HAL Id: jpa-00237071
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Submitted on 1 Jan 1875
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The american journal of science and arts. Volume VII ; 1874
Alfred Angot
To cite this version:
Alfred Angot. The american journal of science and arts. Volume VII ; 1874. J. Phys. Theor. Appl.,
1875, 4 (1), pp.251-256. �10.1051/jphystap:018750040025101�. �jpa-00237071�
trice
qui
a lieu en :B1. J./ auteur retrouve dans cesexpériences
lesvariations de
~~, qu’il
a observéesautrefois;
il en conclut que ces variations sont ducs à desimpuretés apportées
parl’atmosphère
oupar le
liquide,
etqu’il
estimpossible d’éditer;
enfin il conclut de là que lesphénomènes capillaires
nepourront jamais
servir à la nie-sure du
phénomène électrique.
- Cette dernière conclusion m’est pas fondée sur desexpériences
faites avec l’électromètrecapillaire ;
l’auteur n’a pas tenté de construire cet
appareil.
G. LIPPMANN.
THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS.
VOLUME VII ; 1874.
Enw.IRD-~-C. PICKERING. - Mesure de la quantité de lumière polarisée par réflexion par le ciel et par une ou plusieurs lame5 de verre, p. 02.
Pour mesurer la
quantité
de lumièrepolarisée
parréflexion,
l’auteur a cl’abord
essayé
lepolarimètre d’Arago, gradué,
comme onle fait souvent, en
s’appuyant
sur la loi de Malus. Pourcela,
on faittomber sur la
pile
deglaces
un faisceau lumineuxqui
a traversé unNicol, puis
unc lame cristallisée dont la sectionprincipale
est dansle
plan
d’incidence de lapile
deglaces.
Si m est
l’angle
de la sectionprincipale
du Nicol avec leplan d’incidence,
laproportion
de lumièrepolarisée qui
traverse lapile
de
glaces
est cos 9-w. On tourne alors lapile
d’unangle tel, qu’clle
ramène toute la lumière à être
naturelle;
cetangle correspond
à uneproportion
cos 2 (j) de 1LIII11C’rcpolarisée.
En faisant cettegraduation, Pickering
trouva que,jusqu’à
60degrés,
lapile
secomportait il
peuprès
comme le veut lathéorie,
mais que l’écart devenaittel,
pour des iUt’linaisonsplus grandes,
quel’usage
de l’instrument était prcsclueimpossible.
Il l’arelnplacé,
pour sesrecherclics,
par la dis-position
suivante.Un tube
d’environ o-,3o de longueur porte a l’une de
ses extrémitésun
prisme biréfringent,
et al l’autre uneplaque percée
d’une ouvcr-ture
rectangulaire
de dimensionstelles,
due ses deuximages
dans leprisllB(’ biréfringent
soient en contact sansempiéter
1 une surl’autre.On
regarde
ces deuxImages
ai ec un i-Nicolportant
un indexqui
semeut sur un cercle div isé. Le tubc lui-même est monté en altazilnut
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040025101
252
avec deux
cercles,
l’unvertical,
l’autre horizontal. Si l’onreçoit
dansl’appareil
de la lumièrepolarisée,
le Nicol étant auzéro,
on obtientdeux
images inégales,
d’éclat A etB, auquel
cas laproportion
de1 . , 1.’ d Ir... d -~,
- il
lumière
polarisée
’ dans le faisceau incidentest = ~20132013~’ A -hH 0On tourne
alors le Nicol]d’un angle v tel,
que les deux images
deviennent égales
on a alors d’où
Comme
il y
a évidemmentquatrc angles
distants de godegrés qui
donnent le mêmerésultat,
il suffira de faire la lecture dans cesquatre positions
et deprendre
la moyenne. Le cosinus dudouble
decet
anglc
donnera laproportion
de lumièrepolarisée
dans le faisceau que l’onétudie ;
onpeut
s’assurerfacilement, d’après
laformule,
que la sensibilité de l’instrument est d’autantplus grande
que le faisceauest
plus
fortementpolarisé.
Pour trouver 1 c
plan
depolarisation
de la lumièreétudiée,
leplus simple
sera deplacer
sur l’extrémité du tube uneplaque
de gypse,qui
convertit l’instrument enpolariscope d’Arago,
et de tourner letube
jusqu’à
ce que les deuximages
aient exactement la même couleur.Appliquant
son instrument à l’étude de lapolarisation
duciel,
1~~.
Pickering
trouve d’abord que la lumière émanant depoints éga-
lement distants du Soleil contient la même
proportion
de rayonspolarisés.
Si l’on suppose maintenant que la lumière du ciel est
polarisée
par une seule réflexion à la surface de corps dont l’indice difi’ère infiniment peu de celui de
l’air,
onpeut
construire une courbethéoriquc
donnant laproportion
delumière polarisée
pour une distance donnée du Soleil. Cette courbe donne unepolarisation
totale pour une distance
angulaire
de godegrés,
tandis quel’expé-
rience donne seulement o, 70 ;
mais,
si l’onmultiplie
par ce nombretoutes les ordonnées de la courbe
théoriquc,
on obtient une nouvellecourbe
qui
coïncidecomplétement
avec celle desexpériences,
dansla limite des erreurs d’observation.
L’auteur a ensuite tenté la vérification des formules de Fresnel
pour les
piles
deglaces
enexpérimentant
successivement sur une,deux, quatre
et dix lames.La vérification est suffisamment bonne pour les formules de la
réflexion; quant
à celles deréfraction,
ladivergence
commenceau-dessus de 80
degrés
pour uneplaque,
de 65degrés
pourquatre,
et de ao
degrés
pour dix. Onpourrait
être tenté de l’attribuer à de la lumière naturelle entrant dans lepolariinètre
sans passer par lapile
deglace ;
mais l’effet estinverse,
lapolarisation
esttoujours plus grande
que nel’indique
laformule,
ensupposant
les réflexions intérieuresparfaites. Si ,
aucontraire ,
on construit une autrecourbe
théorique,
ensupposant qu’il n’y
ait pas de réflexions inté- rieures dans lapile
deglaces,
on trouve que la courbe del’expé-
rience reste
toujours comprise
entre les deux courbesthéoriques.
Il est donc
probable
que les réflexions internes ne sontjamais
par-faites,
soit à cause de latransparence incomplète
du verre, soità cause des
poussières
et autresimpuretés qui peuvent
rester à la surface. Une autre caused’erreur,
que l’auteur nesignale
pas etqui
doit avoir unegrande influence,
est le défaut deparallélisme
des verres.
DEMETRIEFF BOBOULIEFF. 2014 Déperdition de l’électricité dans les gaz, p. 118.
(Traduit du Journal des Sociétés russes de Physique et de Chimie.) Partant des formules de
Maxwell
etClausius,
l’auteur calcule le coefficients dedéperdition
encomptant
le nombre d’atomesqui
doi-vent
quitter
la surfacependant
untemps
infinimentpetit, après
s’être
chargés
d’électricité.Il retrouve ainsi la formulc de Coulomb
et
assigne
au coefficient dedéperdition 1
dans un gaz la formep
où H
désigne
lapression
du gaz, d sa densité relative àl’air,
ett la
température.
La
perte
d’électricité doitdonc,
toutes clioseségales d’ailleurs,
être
proportionnelle
à lapression
du gaz et à sa densité.L’auteur fait
l’expérience
avec une balance deCoulomb,
où l’on254
peut
faire levide;
seulementl’aiguille
est un fil de soie de cocon,et la force
dirigeante
unepetite aiguille
aimantée.Les
expériences
ne sont pas assez nombreuses ni assezprécises
pour lui
permettre
de vérifier absolument la loi.Cependant
ellesprouvent
clairement : -.10
Que
ladéperdition
dans un même gaz diminue avec lapression
g20
Que
ladéperdition
dansl’hydrogène
estbeaucoup
moindresque dans l’air à la même
pression.
M. CAREY LEA. - Influence de la couleur sur la réduction des sels par la lumière,
p. 200.
Le Dr H.
Vogel
avaitdéjà
afliriné que laprésence
de certaines substances colorées donnait au bromurcd’argent
une sensibilitéplus grande,
et que lcs rayonsqui
devenaient actifs étaientjuste-
nient ceux
qui
étaient absorbés par ce corps auxiliaire.1Bi.
Carey
Leareprend
le même travail sur ungrand
nombre desubstances,
et montre que le fait en lui-même estvrai,
sans ce-pendant
que la loiprécise
du DrVogel puisse
se soutenir : lasalicine,
parexemple, qui
est une substance incolore et n’absorbepar suite aucun rayon,
augmente
d’une manièreremarquable
lasensibilité du bromure
d’argent
pour les rayons rouges et verts. Aucontraire,
le tournesol rougeproduit
une insensibilitéremarquable
pour les rayons rouges, ce
qui
estjuste l’opposé
de la loiindiquée.
M. CAREY LEA. - Action de la lumière sur les sels d’argent, p. 1,83.
En faisant
agir
la lumière sur du collodion au bromure ou à l’iodured’argent,
on obtient par l’action des révélateurs une sub-stance noire dont la nature était mal connue. En traitant la cou-
clie par l’acide
nitrique,
on enlève del’argent
et il reste un corpsqui
a la couleur de l’iodure et du bromured’argent.
La substance noire est donc soit un sous-chlorure ousous-bromure,
soit un oxy- iodure ou unoxybromurc,
et non pas unoxyde,
comme on l’avaitdit
quelqucfois.
JOH; TROWBRIDGE. - Procédé pour soustraire un barreau aimanté à l’action du magnétisme terrestre, p. 490.
La méthode consiste à
placer l’aiguille
au centre d’une boussole destangentes
dont la bobinepeut
tourner autour de deux axes, l’unvertical,
l’autre horizontal. On commence parplacer
la bon-bine dans un
plan perpendiculaire
au méridienmagnétique, puis
on l’incline sur la verticale
jusqu’à
ce que son action soitjuste égale
à lacomposante
horizontale dumagnétisme
terrestre. Enpla-
çant au-dessus de
l’aiguille
etperpendiculairement
au méridien ma-gnétique
un barrcau de ferdoux,
onpeut
ramenerl’aiguille
auzéro,
absolument comme avec l’aimant dugalvanomètre
de )1. Thomsoii.Cette
disposition peut s’employer
avcc avantagequand
on veutmesurer les
changements
d’intensitéqui
seproduisent
dans uncourant;
l’appareil,
a’B ec bobine inclinée et servant avec une ai-guille perpendiculaire
au méridicnmagnétique,
estbeaucoup plus
sensible aux variations d’un courant intense que le même
appareil
avec cadre vertical et servant comme boussole des
tangentes
ordi- naires.,Y. LOVB ERY. 2013 Sur l’expérience de 1Bfelde, p. ~g3.
Quand
on veutrépéter l’expérience
de3Iclde,
il faut souventvarier,
et d’une manièrecontinue,
la tension de la corde vibrante.Il est diflicile de bien le faire au moyen de
poids
dont les mouv e-ments
empêchent
du restc la formationrégulière
dessegments
ven- traux. ~1. W.Lowery
obvie à cetinconvénient,
ensuspendant
à lacorde,
enguise
depoids,
un tube de verre lesté defaçon
à se tenirverticalclllcllt daiis un vase
plein
d’eau. On fait varier à volonté etd’une manière continue la tension de la corde en vidant ou en rem-
plissant
le vase.JAMES-J. MINOT. - Apparcils pour régler l’étincelle des machines de Holtz, p. 494.
On
séparc complètement
l’une de l’autre les deux bouteillesqui
forment la cascade de la machine de
Iioltz,
etl’on
faitcommuniquer
l’armature extérieure de chacune d’elles avec une
pointe
métalli-que.
Quand
ces deuxpointes
sont en contact, on a l’étincelle de la machine avecbouteilles ; mais, quand
on écarte peu à peu lespointes,
on obtient entre les deux conducteurs de la machine, des étincellesqui
varient à volontéd’aspect
et defréquence,
en per-mettant de
reproduire
à volonté une apparencedonnée,
et de l’étu-dier à l’aise.
J.-"%V. FEW’KES. - E(l’et des condensateurs sur la décharge en aigrette de la machine de Holt,~, p. ~95.
Si,
faisantcommuniquer
avec le sol lepôle négatif
de la la-chine de
Holtz,
onapproche
la main dupôle positif,
onaperçoit généralement
uneaigrette.
Cetteaigrette
diminue si l’on fait enmême
temps communiquer
le mêmepôle
avec 1111 condensateur.256
Elle
disparait
même tout à fait si le condensateurs est assezpuissant
ou si l’on
approche
unepointe métallique
dupôle positif.
ALFRED ANGOT.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Philosophical Magazine.
4e série. - Tome L. - Juillet 1875.
ROfIERT 31,ÀLLE’r. -
Temhératrcre produite
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des diversesespèces
decharbon,
p. ~.~.R. CLAUSIUS. - Sur le théorètiie de
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Capitaine
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Du frottenlenl
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P. GLAN. - Sur le
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dephase
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sur le verre, p. i . F. FGCHS. -Expérience
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de l’extra- courant, p. 69.A. Q~3ERBECE~. ~-
~1C’.~1,11lUlre feloctri pce
de l’air, p. 80.WER~ICKE. -
Absorptioll
etré fi-action
de la lccnrièr-e par lesrr2étazc.~ aprrr~ues,
p. 87.
H. BUFF. -
Clarrn~~ements
detempérature produits
par un courantélectrique qui
ptzsse d’un métrtl à iin autre, p. 96.R. TH:~LÉ~T. ---
Su r.fan!s i.snrlj-nrrrnirlcces
autoltr rl’ccn barreau aimanté ver- ticrtl, et de leuremploi
ri la recherche des nzinesde fer,
p. 117.TH. DANC.. - Formes des
surfaces isocl~rncmijcces qui
entourent un barreauxailnanté vertical, p. 132.
, J. No~ai.» Loce~~En. - Notes
de s wectroscapie,
p. i 3G.LUNDQUIST. - Di,~trilmction de la chrlercr dcrns le .spectre normal, p. 1l~6.
SCHNEEBELI. -
TeIJ1 ps
nécessaire pourproduire
l’rrttraction et l’arrachelJlent de l’rrrntcrtccre d’ull élcctra-aintznt, p. t 5G.F. SCHAAK. - DPt~r’lltll2Cttian
llllltllf ltlCItIr~tGe
des points de clérivation d’uneligne télé~ rrr j~ltirlcte,
p. 1 6~.F. PFA~’F. - Rechcjrc~he.s .sccr lrz
plasticité
dafer,
p. 169.CH. HOR-IER. - Des
cor j~., flclore.scl’I?t.s
dissous fÜtn.Ç l’hilile de ricin, p.174.
DONATO T01Dl.BSI. - Sur une rtrmcr~c~ll~~ source de