HAL Id: jpa-00237515
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Submitted on 1 Jan 1879
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The American Journal of Sciences and Arts, 1878
Alfred Angot
To cite this version:
Alfred Angot. The American Journal of Sciences and Arts, 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1),
pp.214-216. �10.1051/jphystap:018790080021400�. �jpa-00237515�
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THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCES AND ARTS, 1878.
H.-A. ROWLAND. 2013 ] Sur l’effet magnétique de la convection électrique, p. 30.
Maxwell a caleulé
(Treatise
onElecti,icity,
art.770)
l’actionmagnétique produite
par le mouvement d’un corpsélectrisé,
maisaucune
expérience
n’a encore été faite pour prouver si cette action existe réellement. Les recherches de M. H.-A. Rowland semblent combler cette lacune.Inexpérience
consiste à faire tournertrès-rapidement
autourd’un axe vertical un
disque
conducteurélectrisé,
maintenu à unpotentiel
constant. Au-dessus dudisque
onsuspend
unsystème astatique très-sensible,
dont lesaiguilles
sont écartées de 1 8em l’unede
l’autre,
pour que l’action dudisque
sur lesystème
se réduise àcelle
qu’il
exerce surl’aiguille
inférieure. Si la vitesse dudisque
est suffisante
(61
I tours parseconde),
on observe une déviation dusystème astatique,
dans le sensprévu
par la théorie de Maxwell.Cette déviation n’est pas
produite
par une causeextérieure,
commel’aimantation de l’axe par
exemple,
car ellechange
designe
avecl’électrisation du
disque,
le sens du mouvement restant le même.Elle n’est pas due non
plus
aumagnétisme
derotation,
car onl’obtient
également
bien avec undisque
divisé en secteurs par des fentes suivant les rayons.Le
phénomène
observé dans ce cas est un effet de confectionélectrique,
outransport
dansl’espace
de masses conductrices élec- trisées. M. H.-A. Rowland a observé un faitanalogue
pour la con-ductioll,
outransport
de l’électricité dans une masse conductrice.Dans cette deuxième série
d’expériences,
ledisque communique
avec le sol par l’intermédiaire de
l’axe ;
il est donc maintenu aupotentiel
zéro. Deuxpetites
feuilles d’étainplacées
l’une en dessusde l’autre
enveloppent
unpoint
de la circonférence dudisque,
sansle toucher. Si les deux feuilles d’étain
communiquent
toutes deuxavec un même corps
électrisé,
il sedéveloppera
par influenceune
charge
designe
contraire sur lapartie
dudisque qu’elles
com-prennent ;
ledisque
tournant sedéplace
donc parrapport
à lacharge
induitequ’il possède,
etqui
restetoujours
vis-à-vis deslames inductrices. On observe un effet
égal
et contraire à celuiArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080021400
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que donnerait le mouvement de la même
quantité
d’électricité dans ledisque.
L’auteur montre que, dans la limite deprécision
que l’on
peut espérer,
l’effet de convection estégal
à celui de con-duction,
pourvu que dans les deux cas laquantité
d’électricitéqui
passe par un
point
donné soit la même.. M. Rowland aborde ensuite le calcul de ses
expériences.
Laformule
présente
cet intérêtqu’elle
contient comme facteur le nombreV, rapport
des unités absoluesélectrostatiques
aux unitésélectromagnétiques.
La valeur de Vqui
satisfait le mieux auxéqua-
tions est 30 000 000 000e par
seconde,
c’est-à-direprécisément
lenombre admis
aujourdhui
pour la vitesse de la lumière. Lesexpé-
riences de Maxwell avaient
assigné
à V la valeur de 28800000000.O.-N. ROOD. - Comparaison photométrique de lumières de difl’érentes couleurs, p. 81.
M. O. Rood est arrivé à comparer de la manière suivante l’in- tensité lumineuse relative de différentes substances colorées. Sur
un axe horizontal on fixe un
disque
de carton recouvert d’une couche de la substance àétudier ;
au centre est undisque
à secteursblancs et noirs de dimensions relatives variables. Le tout étant mis
en rotation
rapide,
onchange progressivement
lerapport
des sec-teurs blancs aux secteurs noirs
jusqu’à
cequ’on
obtienne ungris
d’une teinte franchement
plus
sombre que la couleur étudiée. Onmesure alors le
rapport
des secteurs blancs aux secteursnoirs,
etl’on recommence
l’expérience
en cherchant àproduire
ungris
nettement
plus
clair que la teinte que l’on veut mesurer. La moyenlie de ces deux nombres donne l’éclat relatif de la substancecolorée,
celui du carton blanc étantpris
pour unité.Pour éviter toute erreur
personnelle
dansl’expérience,
on confieà un aide le soin de faire varier arbitrairement le
rapport
des sec-teurs blancs aux secteurs
noirs;
on se borne alors à l’arrêter aumoment où l’on croit observer la nuance convenable. On
peut,
du reste, trouver des vérificationsimportantes,
en recommençant l’ex-périence
avec la couleurcomplémentaire
de cellequ’on
a d’abordétudiée. Puis on
peint
sur undisque
des secteurs alternés de cesdeux
substances,
de dimensions convenables pour donner par la rotation ungris parfaitement
neutre, dont on mesure à son Lour2I6
l’éclat par la
comparaison
directe avec les secteurs blancs et noirs.Connaissant l’éclat de chacune des substances et la
proportion
dans
laquelle
elles se combinent pour former legris
neutre, oncalcule l’intensité de ce
gris ;
le nombre ainsi obtenu doit être très- voisin de celui que donnel’expérience
dirécte.Nous
citerons,
commeexemples,
les nombres suivants : .Ces
expériences donnent,
pour lapremière fois,
la démonstra-tion
expérimentale
d’unehypothèse
avancée par Grassmann : que l’intensité totale d’unmélange
deplusieurs
couleurs est la sommedes intensités de chacune des couleurs
composantes.
A.-S. KIMBALL. - Sur le frottement des tourillons pour de faibles vitesses, p. 192.
L’auteur
rappelle qu’il
a lepremier indiqué (Anzerican journal, may I877)
cefait,
retrouvédepuis
parFleming Jenkin,
que le coef- ficient de frottement de tourillons ne croît pas indéfiniment avec lavitesse,
mais passe par un maximum. De nouvellesexpériences
de M. A.-S. Kimball lui
permettent
d’affirmerqu’au
delà du maxi-mum le coefficient de frottement diminue lentement et tend vers une limite. Le maximum du frottement se
produit généralement
pour de très-faibles
vitesses,
de sorte que, dans laplupart
desexpé- riences,
on se trouve dans le cas où lecoefficient,
tendant vers unelimite