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Submitted on 1 Jan 1881
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The American Journal of Science and Arts; 1880. 2e semestre. - Volume XX
Alfred Angot
To cite this version:
Alfred Angot. The American Journal of Science and Arts; 1880. 2e semestre. - Volume XX. J. Phys.
Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.222-227. �10.1051/jphystap:0188100100022201�. �jpa-00237777�
222
son intérieur un tube
capillaire,
on «oit le niveau baisser dans celui-ci et s élever dans le tubelarge
par suite de la dilatation.Vers 0.° ou 3° au-dessous de la
température critique,
leliquide
setrouve de niveau dans les deux
tubes,
et, si l’on continue àchauffer,
leménisque,
dans le tubecapillaire,
est au-dessous de la surface dans le tubelarge.
Cettedépression, déjà
observée pour 1 éther par M.Wolf,
ne seproduit
pas entre deux lamesparallèles;
on nel’observe pas non
plus quand
le tubecapillaire plonge
très pen dans leliquide ;
certains tubes ne laprésentent
mêmejamais quand
on les chauffe pour la
première fois; mais,
une f’oischauffées,
ilfaut laisser
pendant
unevingtaine
d’heures leliquide
en contactavec ces tubes pour que la
dépression
ne seproduise
pas à la se-conde chauffer
(1).
D’après
1B1.Wolf,
ladépression
de l’éther auvoisinage
immédiatdu
point critique
serait liée à la fornle duménisque, qui paraît
net-tement convexe dans le tube
capillaire.
31. Clark croit que cette convexité n’estqu’apparente;
il dit s’ètre assuré que leménisque
est
toujours
concave, en observantl’image
d’uneligne
brillanteobtenue par réflexion à la surface du
ménisque.
E. BOUTY.THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS; 1880.
2e semestre. 2014 Volume XX.
O.-N. ROOD. - Effets produits par le mélange de lumière blanche et de lumière colorée, p.81.
On sait
depuis longtemps
que, si l’on combine deuxdisques
ro-tatifs,
l’un bleu d’outremer(artificiel),
l’autreblanc,
lebleu,
aulieu de
pâlir,
tire sur le violet. Pourexpliquer
cefait,
Brüclre sup- pose que ce que nousappelons
lumière blanche contient en réalitébeaucoup
de rouge ; d’autrepart,
Aubert admet que le violet n’est pas autre chosequ’une
teinteplus
claire de l’outremer.D’après
les(1) Il me paraît vraisemblable que les phénomènes observés par 1B1. Clark tiennent
principalement à une distribution régulière de température à l’intérieur et à 1 exté- rieur du tube cahillaire.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100022201
223
expériences
de )1. O.-N.Rood,
aucune de cesexplications
n estexacte. Si el effet l’on combine un
disque
blanc successivementavec des
disques peints
de différentes couleurs trèséclatantes,
ycompris
même le pourpre,qui
ne se trouve pas dans lespectre,
onarme aux résultats suivants :
Le vcrmIUon tiii peu vers le pourpre.
L’orangé
tourne un peu vers le rouge.Le
jaune
tourne un peu versForante.
Le
jaune
verdâtre nechange
pas.Le vert tourne un peu vers le 1)[eti.
Le bleu tourne un peu vers le violet.
Le pourpre devient moins rouge et
plus
violet.Ce sont
précisément
les effets que l’um obtiendrait enajoutant
du violet à toutes les
couleurs;
mais laquantité
de violetqui
pro-duirait le même effet n’est pas
proportionnelle
à laquantité
deblanc que l’on
ajoute
en réalité.L’auteur déclare lui-même
qu il
ne connaît pasd’explication
deces
phénomènes.
JOSEPH LE CONTE, - Sur quelques phénomènes de ,isioii biuoculaire, p. 83.
Ce travail fait suite à
quatre
autresqui
ont paru successivement surle mênlesujet depuis 1869.
L’auteur examine notamment, dans le Mémoireactuel, quelques
faitsqui
seraient euopposition
avecla loi connue sous le nom de loi de
Listing .
Contrairement à celleloi,
les mouvements de l’aeil dans leplan primaire
seraient t accoin-pagnés
d une rotation parrapport
aux axesoptiques
( torsion ).JAMES CROLI,. - Retattun outre la vupour dcnn atmosphérique et la fimim
dcb neiges perpetuelles, p, 108.
La vapeur d’eau aurait une
grande
influence sur la bnxte desneiges perpétuelles.
Dans les pays où l’air est sec, c’t par suite très(liathermane, la neibe
réfléchit presque toute la eltaleur solaire In-cidente,
et cette chaleur rénéclne ne saurait être absorbée parrai l’;
elle est doncperdue
et laneige
ne fond pas, Ijienque le
so-leil rayonne
beaucoup plus
de chaleurtllliil
n’est nécessaire. Au contraire. Si l’air est humide, ilpossède un
grandpouvoir
at)-or-224
bantet retient ainsi la
plus grande partie
de la chaleur réfléchie oudiffusée
par la neige.
Cettechaleur,
devenuesobscure,
est alorsapte
â être absorbée par la
neige
et contribue ainsi à la fusion.Il. DRAPER. - Photographie du spectre de la pianote Jupiter, p. 119.
La
comparaison
desspectres photographiques
du Soleil et deJupiter
montre que la lumière de laplanète
est bien de la lumière solaire réfléchi.1-’outefois,
dans uneoccasion,
le 27septembre 1879,
lesspectre
deJupiter
et de la Lune ont montré une différenceInarquée.
Dansle
spectre
de laLune,
le fond était uniforme d’un bout àI’autre ;
dans celui
de Juipiter,
aucontraire,
le fond étaitplus pâle
dans lemilieu de la
région qui
est au-dessus de la raie IL etplus
foncédans le milieu de la
région opposée, principalement
vers F. Toutse
présente
donc commes’il y
avait eu en ce moment à la surface desrégions équatoriales
deJupiter
des substancesincandescentes,
mais à une
température
assez peu élevée pour absorber les rayons lesplus réfrangibles
de la lumière solaireincideilte,
aulieu d’émettreces mêmes rayons, ce
qui
serait arrivé à unetempérature plus
élevée.
11 est donc
possible
que deséruptions
de vapeurs om de gaz chauds seproduisent
accidentellement à la surface deJupiter.
T.-C. MENDENHALL. - Mesure de l’accélération de la pesanteur à To1...io (Japon),
p. 124.
En
employant
unpendule
deDorda,
M. Mendenhallarrive,
toutes corrections
faites,
à la valeur9m,7984
pour l’accélération de lapesanteur
àTol-,io,
résultat un peusupérieur
al celui quc donnent laplupart
des formulesemployées
pour calculer la variationde g
avec la latitude. L’auteur se propose de faire une détermination
analogue
au sommet du Fusi-Yama(environ 3700m).
Il termineen
critiquant
une déterminationde g
faiteantérieurement,
Ll Tokiomême,
parMM. Ayrton
etPcrry.
TROWBRIDGE. - Emploi de la terre comme conducteur de l’électricité, p. 138.
Les conclurions de ce travail sont les suivantes :
i" J.ps troubles constatés
fréquen1111ent
dans les circuitstélépho-
225
niques,
et que l’on attribue d’ordinaire à des effets d’induction, sontdus en
général
à ce que le contact de terre destéléphones
est voi-sin du contact de terre de circuits
voltaïques.
Le seul moyen d’é- viter ces troubles estd employer
un fil de retour.2° L’étude des surfaces
d’égal potentiel
dans levoisinage
descontacts de terre d’une
pile
montrequ’il
estpossible tliéoriquement d’envoyer
dessignaux télégraphiques
à travers degrandes
massesd’eau sans
employer
de câble.3° Les courants terrestres ont un caractère intermitteiit avec des
périodes
de maxima et de minimaqui peuvent
seproduire plusieurs
fois par minute et
pendant
unjour
entier. Il est rare que ces in- termittencesdisparaissent
entièrement.R.-B. WARDER ET ’Y.-P. SHIPLEF. - Aimants flottants, p. 283.
MM. Warder et
Shipley répètent
lesexpériences
de )1. A.Mayer
sur les aimants flottants(1),
enplaçant
le vasequi
contientle
1 iquide
au centre d’une bobine traversée par un couran t telqu’il
repousse les aimants flottants vers le centre du vase. Cette addition donne naissance à ungrand
nombre de combinaisons nou-N elles,
dont les auteurs fournissentquelques exemples.
C.-S. PIJIRCF. - Résu1tats d’expériences faites avec le pendale, p. 327.
L’auteur a déterminé la
longueur
dupendule qui
bat la seconde â Hohohen(près New-York), Paris,
l3erlin et Kew. Les valeurs obtenues sont les suivantes :Voir Journal de Physique. t. VIII, p. 82 . 1879.
226
Ces nombres ne sont pas absolument
définitifs,
car il faudrait comparer le luètreen1ployé
à l’étaloninternational;
ilparaît
pro- bable à M. Peirce que toutes leslongueurs indiquées
ci-dessus de-vront ètre diminuées de 0m,00002 par cette
comparaison.
En tenant
compte
de cettecorrection
on trouve que l’accéléra- tion de lapesanteur
à Paris est9m, 8095,
nombrequi
devient9"’, 8097 quand
onopère
la réduction au niveau de la mer.C.-A. YOUNG. - Notes sur la Spectroscopie, p. 353.
NI.
Young
donne successivementquelques
Notes très concisessur des fâits
qu’il
a découverts ou vérinés à nouveau dans le coursde recherches de
Spectroscopie.
Ce sont :1 ° Un double renversement des raies b ou des deux raies D dans le
spectre
de la base desprotubérances.
2° Les raies H
et K, qui
sont renversées dans lespectre
des pro- tubérances et des tachessolaires,
sontégalement
renversées dans lespectre
de lachromosphère.
3’ Si l’on exainine avec un
spectroscope
trèsdispersif et
un fortgrossissement
les raies obscures duspectre
solairequi paraissent appartenir
à la fois à deux corpssimples,
on reconnaît que presquetoutes sont doubles ou
triples.
Il est doncpossible
que la coïnci- dence de ces raies obscures avec deux raies lumineuses despectres
métalliques
différents ne soitqu’apparente,
et il faudrait étudier cesraies avec des
appareils plus dispersifs qu on
ne l’afait jusqu’à
cejour.
4°
Dans lesspectroscopes
où l’onemploie
des réseaux commeappareil dispersif,
lesprotubérances
solaires sontgénéralement déformées,
soitallongées,
soit diminuées dans le sens de laligne
dedispersion,
selon l’imclilaisol clu réseau parrapport
à la lunette et au collimateur. )1.Young.
donne la théorie de ces déformatiolls.C.-A. YOUNG. 2013 Sur le pouvoir thermo-électrique du t’er et du platiné dans le vide, p. 3j8.
M. Exner a avancé que la soudure bismuth-antimoine cesse de donner naissance à aucun courant
électrique quand
elle estplongée
dans de l’azote
parfaitement
pur, et il en conclut que les courants227
thermo-électriques
sont dus an contact des gazqui baignent
lesmétaux.
-NI.
Young
aplacé
deux souduresfer-platine,
l’une dansl’air,
l’autre dans un tube vide a moins de
1 1000000 d’atmosphère ;
cessoudures, exposées
alternativement aux rayonssolaires,
n’ontmontré aucune différence ni dans leur force électromotrice ni dans la
rapidité
aveclaquelle
le courantprend
naissance. Cetteexpé-
rience semble donc contredire absolument la théorie de M. Exner.
H.-C. LEWIS. - Note sur la Iumière zodiacale, p. 437.
L’auteur donne les
premiers
résultats de ses observations sur la lumièrezodiacale;
il n’avance pour le moment aucune théorie dece
phénomène
et se borne àindiquer
les faitsqu’il
a observés encinq années,
annonçant du reste que ses études continuent.ALFRED ANGOT.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Philosophical
Magazine.
5e série. - Tome XI. - Avril 1881.
J.-J. THOMSON. - Sur les effets
électriques
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R. CHALLÏS. -
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IJ/ognétiqllc
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ChÙl1Ù/ue
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